La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Quand des ennemis puissants s’unissaient pour renverser la foi, quand des milliers d’épées semblaient prêtes à sortir du fourreau pour la faire disparaître, Luther écrivait : " Satan fait éclater sa fureur; des pontifes impies conspirent ; et l’on nous menace de la guerre. Exhortez le peuple à combattre vaillamment devant le trône du Seigneur par la foi et par la prière, afin que nos ennemis, vaincus par l’Esprit de Dieu, soient contraints à la paix. Le premier besoin, le premier travail, c’est la prière ; que le peuple sache qu’il est maintenant exposé aux tranchants des épées et aux fureurs du diable, et qu’il se mette à prier. " Plus tard encore, faisant allusion à l’alliance projetée par les Etats évangéliques, Luther disait que " l’épée de l’Esprit " était la seule arme qu’il fallait employer dans cette guerre. Il écrivait, à l’électeur de Saxe : " Nous ne pouvons en conscience approuver l’alliance qu’on nous propose. Plutôt mourir dix fois que de voir notre Evangile faire couler une seule goutte de sang ! Nous devons accepter d’être comme des brebis menées à la boucherie. La croix du Christ doit être portée. Que votre Altesse soit sans aucune crainte. Nous ferons plus par nos prières que nos ennemis par leurs fanfaronnades. Surtout, que vos mains ne se souillent pas du sang de vos adversaires. Si l’empereur exige qu’on nous livre à ses tribunaux, nous sommes prêts à comparaître. Vous ne pouvez pas défendre notre foi. C’est à ses risques et périls que chacun doit croire. " La puissance qui ébranla le monde au temps de la Réforme provenait du sanctuaire de la prière. Dans une sainte assurance, les serviteurs de Dieu posèrent leur pied sur le rocher des promesses divines. Pendant la diète d’Augsbourg, Luther ne passa pas un jour sans consacrer à la prière trois des meilleures heures de la journée. Dans le secret de son cabinet de travail, il répandait son âme devant Dieu en paroles pleines d’adoration mêlées d’expressions de crainte et d’espérance. " Je sais que tu es notre Père et notre Dieu " , disait le réformateur, " et que tu dissiperas les persécuteurs de tes enfants ; car tu es toimême en danger avec nous. Toute cette affaire est la tienne, et ce n’est que contraints par toi que nous y avons mis la main. Défends-nous donc, ô Père ! " Il écrivait à Mélanchthon, que rongeait l’inquiétude : " Grâce et paix par Jésus-Christ ! — Par Jésus- Christ, dis-je, et non par le monde ! Amen. Je hais d’une haine véhémente cs soucis extrêmes qui te consument. Si la cause est injuste, abandonnons-la ; si elle est juste, pourquoi 159

ferions-nous mentir les promesses de celui qui nous commande de dormir sans crainte ! Le Christ ne fera pas défaut à l’œuvre de la justice et de la vérité. Il vit, il règne : par quelle crainte pouvonsnous être troublés ? " Dieu entendit les cris de ses serviteurs. Il donna aux princes et aux ministres grâce et courage pour soutenir la vérité contre le prince des ténèbres de ce siècle. " Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. " (1 Pierre 2 : 6.) Les réformateurs protestants avaient édifié sur Jésus-Christ, et les portes de l’enfer ne prévalurent point sur eux. 160

Quand des ennemis puissants s’unissaient pour renverser la foi, quand des milliers d’épées<br />

semblaient prêtes à sortir du fourreau pour la faire dis<strong>par</strong>aître, Luther écrivait : " Satan fait éclater<br />

sa fureur; des pontifes impies conspirent ; et l’on nous menace de la guerre. Exhortez le peuple à<br />

combattre vaillamment devant le trône du Seigneur <strong>par</strong> la foi et <strong>par</strong> la prière, afin que nos ennemis,<br />

vaincus <strong>par</strong> l’Esprit de Dieu, soient contraints à la paix. Le premier besoin, le premier travail, c’est<br />

la prière ; que le peuple sache qu’il est maintenant exposé aux tranchants des épées et aux fureurs<br />

du diable, et qu’il se mette à prier. "<br />

Plus tard encore, faisant allusion à l’alliance projetée <strong>par</strong> les Etats évangéliques, Luther disait<br />

que " l’épée de l’Esprit " était la seule arme qu’il fallait employer dans cette guerre. Il écrivait, à<br />

l’électeur de Saxe : " Nous ne pouvons en conscience approuver l’alliance qu’on nous propose.<br />

Plutôt mourir dix fois que de voir notre Evangile faire couler une seule goutte de sang ! Nous<br />

devons accepter d’être comme des brebis menées à la boucherie. <strong>La</strong> croix du Christ doit être portée.<br />

Que votre Altesse soit sans aucune crainte. Nous ferons plus <strong>par</strong> nos prières que nos ennemis <strong>par</strong><br />

leurs fanfaronnades. Surtout, que vos mains ne se souillent pas du sang de vos adversaires. Si<br />

l’empereur exige qu’on nous livre à ses tribunaux, nous sommes prêts à com<strong>par</strong>aître. Vous ne<br />

pouvez pas défendre notre foi. C’est à ses risques et périls que chacun doit croire. "<br />

<strong>La</strong> puissance qui ébranla le monde au temps de la Réforme provenait du sanctuaire de la<br />

prière. Dans une sainte assurance, les serviteurs de Dieu posèrent leur pied sur le rocher des<br />

promesses divines. Pendant la diète d’Augsbourg, Luther ne passa pas un jour sans consacrer à la<br />

prière trois des meilleures heures de la journée. Dans le secret de son cabinet de travail, il répandait<br />

son âme devant Dieu en <strong>par</strong>oles pleines d’adoration mêlées d’expressions de crainte et<br />

d’espérance. " Je sais que tu es notre Père et notre Dieu " , disait le réformateur, " et que tu<br />

dissiperas les persécuteurs de tes enfants ; car tu es toimême en danger avec nous. Toute cette<br />

affaire est la tienne, et ce n’est que contraints <strong>par</strong> toi que nous y avons mis la main. Défends-nous<br />

donc, ô Père ! "<br />

Il écrivait à Mélanchthon, que rongeait l’inquiétude : " Grâce et paix <strong>par</strong> Jésus-Christ ! —<br />

Par Jésus- Christ, dis-je, et non <strong>par</strong> le monde ! Amen. Je hais d’une haine véhémente cs soucis<br />

extrêmes qui te consument. Si la cause est injuste, abandonnons-la ; si elle est juste, pourquoi<br />

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