La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
Enter a tag and hit enter

13.09.2016 Views

lourde que vingt hommes pouvaient à peine la faire tourner sur ses gonds, et fermée par de puissantes barres solidement fixées dans des pierres massives, s’ouvrit d’elle-même. (Milman, History of the Jews, liv. XIII.) Sept années durant, on entendit un homme annoncer dans les rues de Jérusalem les malheurs qui allaient fondre sur la ville. Jour et nuit, on l’entendait répéter : " Voix du côté de l’Orient ; voix du côté de l’Occident ; voix du côté des quatre vents ; voix contre Jérusalem et contre le temple ; vois contre les époux et les épouses ; voix contre le peuple ! " Cet être étrange fut emprisonné et battu de verges ; mais jamais une plainte ne s’échappa de ses lèvres. Sa seule réponse aux injures et aux mauvais traitements était : " Malheur, malheur à Jérusalem ! Malheur, malheur à ses habitants ! " Il ne cessa de faire entendre ses avertissements que lorsqu’il fut tué au cours du siège qu’il avait annoncé. Aucun chrétien ne périt dans la ruine de Jérusalem. Les disciples qui avaient été avertis furent attentifs au signe promis : " Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées " , avait dit Jésus, " sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. " (Luc 21 : 20, 21.) Une armée romaine, placée sous la conduite de Cestius Gallus, avait investi Jérusalem. A peine arrivée, alors que tout semblait favoriser une attaque immédiate, elle levait le siège. Les assiégés, désespérant du succès, parlaient déjà de se rendre, quand le général romain battit en retraite sans la moindre raison apparente. Dieu, dans sa miséricorde, dirigeait les événements pour le bien de son peuple. Le signe promis avait paru, et l’occasion était donnée aux chrétiens sur le qui-vive et à tous ceux qui le voulaient d’obéir à l’ordre du Seigneur. Les choses tournèrent de telle façon que ni les Juifs, ni les Romains ne s’opposèrent à leur fuite. Voyant que l’armée se retirait, les Juifs, sortant hors des murs de Jérusalem, se précipitèrent à sa poursuite, ce qui donna aux chrétiens l’occasion de quitter la ville. La campagne, également, était en ce moment-là débarrassée des ennemis qui auraient pu leur barrer la route, tandis que les Juifs se trouvaient enfermés dans la ville à l’occasion de la fête des Tabernacles. Les chrétiens purent donc s’enfuir sans être molestés. Ils se réfugièrent en Pérée, au-delà du Jourdain, dans la ville de Pella. 15

Les forces juives qui s’étaient jetées à la poursuite de Cestius attaquèrent son arrière-garde avec tant d’impétuosité qu’elle fut menacée d’une complète destruction ; elles rentrèrent triomphalement à Jérusalem, chargées de butin et n’ayant essuyé que des pertes légères. Mais cet apparent succès les servit mal. Il leur inspira un esprit de résistance obstiné qui, lorsque Titus en reprit le siège, attira sur la ville des maux indescriptibles. Jérusalem avait été investie durant la Pâque, alors qu’une multitude de Juifs se trouvaient dans ses murs. Distribuées avec sagesse, les provisions auraient pu suffire des années durant. Elles furent détruites par les factions rivales des défenseurs, et bientôt les habitants se trouvèrent réduits à une horrible famine. Plusieurs rongeaient le cuir de leur ceinture, de leurs sandales et de leur bouclier. Une mesure de blé se vendait un talent. Nombre de gens se glissaient, la nuit, hors des murailles pour aller chercher quelques plantes sauvages à manger. Les uns étaient capturés et livrés à la torture, tandis que ceux qui réussissaient à rentrer dans la ville étaiént souvent dépouillés des provisions qu’ils avaient si chèrement obtenues. Les chefs infligeaient les traitements les plus inhumains aux personnes qu’ils soupçonnaient de détenir quelque aliment. Souvent, bien nourris eux-mêmes, ils visaient à se faire des réserves pour l’avenir. Des milliers périssaient par la famine et par la peste. Les affections naturelles semblaient éteintes. Des maris volaient leurs femmes, et des femmes leurs maris. Des enfants arrachaient la nourriture de la bouche de leurs vieux parents. La question du prophète : " Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? " (Esaïe 49 : 15) reçut cette réponse dans l’enceinte de cette ville perdue : " Les femmes, malgré leur tendresse, font cuire leurs enfants ; ils leur servent de nourriture, au milieu du désastre de la fille de mon peuple. " (Lamentations de Jérémie 4 : 10.) Alors s’accomplit également la prédiction faite quatorze siècles auparavant : " La femme d’entre vous la plus délicate et la plus habituée à la mollesse, qui par mollesse et par délicatesse n’essayait pas de poser à terre la plante de son pied, aura un œil sans pitié pour le mari qui repose sur son sein, pour son fils et pour sa fille ; elle ne leur donnera rien…des enfants qu’elle mettra au monde, car, manquant de tout, elle en fera secrètement sa nourriture au milieu de l’angoisse et de la détresse où te réduira ton ennemi dans tes portes. " (Deutéronome 28 : 56, 57.) 16

lourde que vingt hommes pouvaient à peine la faire tourner sur ses gonds, et fermée <strong>par</strong> de<br />

puissantes barres solidement fixées dans des pierres massives, s’ouvrit d’elle-même. (Milman,<br />

History of the Jews, liv. XIII.)<br />

Sept années durant, on entendit un homme annoncer dans les rues de Jérusalem les malheurs<br />

qui allaient fondre sur la ville. Jour et nuit, on l’entendait répéter : " Voix du côté de l’Orient ; voix<br />

du côté de l’Occident ; voix du côté des quatre vents ; voix contre Jérusalem et contre le temple ;<br />

vois contre les époux et les épouses ; voix contre le peuple ! " Cet être étrange fut emprisonné et<br />

battu de verges ; mais jamais une plainte ne s’échappa de ses lèvres. Sa seule réponse aux injures<br />

et aux mauvais traitements était : " Malheur, malheur à Jérusalem ! Malheur, malheur à ses<br />

habitants ! " Il ne cessa de faire entendre ses avertissements que lorsqu’il fut tué au cours du siège<br />

qu’il avait annoncé.<br />

Aucun chrétien ne périt dans la ruine de Jérusalem. Les disciples qui avaient été avertis furent<br />

attentifs au signe promis : " Lorsque vous verrez Jérusalem investie <strong>par</strong> des armées " , avait dit<br />

Jésus, " sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans<br />

les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans<br />

les champs n’entrent pas dans la ville. " (Luc 21 : 20, 21.) Une armée romaine, placée sous la<br />

conduite de Cestius Gallus, avait investi Jérusalem. A peine arrivée, alors que tout semblait<br />

favoriser une attaque immédiate, elle levait le siège. Les assiégés, désespérant du succès, <strong>par</strong>laient<br />

déjà de se rendre, quand le général romain battit en retraite sans la moindre raison ap<strong>par</strong>ente.<br />

Dieu, dans sa miséricorde, dirigeait les événements pour le bien de son peuple. Le signe<br />

promis avait <strong>par</strong>u, et l’occasion était donnée aux chrétiens sur le qui-vive et à tous ceux qui le<br />

voulaient d’obéir à l’ordre du Seigneur. Les choses tournèrent de telle façon que ni les Juifs, ni les<br />

Romains ne s’opposèrent à leur fuite. Voyant que l’armée se retirait, les Juifs, sortant hors des<br />

murs de Jérusalem, se précipitèrent à sa poursuite, ce qui donna aux chrétiens l’occasion de quitter<br />

la ville. <strong>La</strong> campagne, également, était en ce moment-là débarrassée des ennemis qui auraient pu<br />

leur barrer la route, tandis que les Juifs se trouvaient enfermés dans la ville à l’occasion de la fête<br />

des Tabernacles. Les chrétiens purent donc s’enfuir sans être molestés. Ils se réfugièrent en Pérée,<br />

au-delà du Jourdain, dans la ville de Pella.<br />

15

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!