La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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cathédrale, plusieurs louaient Dieu. " Celui-ci, disaient-ils, est un prédicateur de la vérité ! Il sera notre Moïse, pour nous sortir des ténèbres d’Egypte. " A l’enthousiasme des premiers moments succéda une période d’opposition. Les moines se mirent en devoir d’entraver l’oeuvre de Zwingle et de condamner ses enseignements. Les uns riaient et se moquaient ; les autres se livraient aux outrages et aux menaces, mais Zwingle supportait tout avec patience et disait : " Si l’on veut gagner les méchants à Jésus-Christ, il faut fermer les yeux sur beaucoup de choses. " Vers ce temps-là, un nouvel auxiliaire vint accélérer les progrès de la Réforme. Un certain Lucien, envoyé de Bâle par un ami de la foi réformée, arriva un jour à Zurich avec une provision d’écrits de Luther. Le Bâlois, pensant que la vente de ces ouvrages pourrait jouer un grand rôle dans la diffusion de la lumière, écrivit à Zwingle : Voyez si ce Lucien possède assez de prudence et d’habileté ; s’il en est ainsi, qu’il porte de ville en ville, de bourg en bourg, de village en village, et même de maison en maison, parmi les Suisses, les écrits de Luther, et en particulier son exposition de la prière du Seigneur écrite pour les laïques. Plus ces écrits seront connus, plus ils trouveront d’acheteurs. Ainsi la lumière se répandait. C’est lorsque Dieu s’apprête à rompre les liens de l’ignorance et de la superstition que Satan fait les plus grands efforts pour plonger les hommes dans les ténèbres et pour resserrer leurs chaînes. Au moment même où Dieu suscitait, en différentes parties du pays, des hommes qui annonçaient le pardon des péchés et la justification par le sang de Jésus, Rome redoublait d’énergie pour ouvrir, dans toutes les contrées de la chrétienté, son marché aux indulgences et pour offrir le pardon contre espèces sonnantes. Chaque péché avait son prix, et l’on donnait aux acheteurs toute liberté de se livrer au crime, pourvu que le coffre-fort de Rome restât bien garni. Les deux mouvements suivaient une marche parallèle : Rome offrait le pardon à prix d’argent et les réformateurs, le pardon par Jésus-Christ ; Rome autorisait le péché dont elle faisait une source de revenus et les réformateurs le condamnaient et révélaient Jésus-Christ comme propitiateur et libérateur. 133
En Allemagne, la vente des indulgences avait été confiée aux moines dominicains, et le fameux Tetzel la dirigeait. En Suisse, le trafic avait été remis entre les mains des franciscains, sous la direction de Samson, moine italien, qui avait déjà dirigé d’Allemagne et de Suisse des sommes importantes vers les caisses de l’Eglise. Il traversait en ce moment la Suisse, attirant de grandes foules, dépouillant les pauvres paysans de leurs maigres économies et extorquant des sommes considérables à la classe fortunée. Mais déja l’influence de la Réforme se faisait sentir, diminuant les recettes. Zwingle était encore à Einsiedeln lorsque Samson commença son activité dans une localité voisine. Informé de cette mission, le réformateur se mit aussitôt en devoir de contrecarrer l’action du franciscain. Les deux adversaires ne se rencontrèrent pas ; mais l’effet des dénonciations de Zwingle contre le trafic du moine fut tel que ce dernier dut aller chercher fortune ailleurs. A Zurich, Zwingle clouait au pilori les marchands de pardons ; aussi quand Samson approcha de la ville, un messager du conseil alla au-devant de lui pour l’engager à passer outre. Ayant cependant réussi à y pénétrer par ruse, il en fut renvoyé sans avoir vendu une seule indulgence. Bientôt après il quittait la Suisse. La peste connue sous le nom de " mort noire " , qui ravagea la Suisse vers l’an 1519, donna à la Réforme une forte impulsion. En présence de la mort ; plusieurs sentaient le néant des pardons qu’ils venaient d’acheter et désiraient placer leur foi sur un fondement plus solide. Zwingle, victime, à Zurich, du terrible fléau, fut si gravement malade qu’on abandonna tout espoir de guérison et que la nouvelle de sa mort se répandit. A cette heure critique, son espérance et son courage ne l’abandonnèrent pas. Contemplant avec foi le Calvaire, il s’assura que le sacrifice du Christ était pleinement suffisant pour le salut. Lorsqu’il fut rétabli, ce fut pour prêcher l’Evangile avec plus de ferveur et de puissance que jamais. Le peuple accueillit avec joie le retonr du pasteur bien-aimé qui venait d’échapper à la mort. Après avoir passé des heures lugubres au chevet des malades et des mourants, on comprenait beaucoup mieux la valeur de l’Evangile. Parvenu à une plus claire intelligence de la vérité, Zwingle en éprouvait davantage la puissance transformatrice. Ia chute de l’homme et le plan de la rédemption étaient ses sujets favoris. " En Adam, disait-il, nous sommes tous plongés dans la corruption et nous allons à la 134
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cathédrale, plusieurs louaient Dieu. " Celui-ci, disaient-ils, est un prédicateur de la vérité ! Il sera<br />
notre Moïse, pour nous sortir des ténèbres d’Egypte. "<br />
A l’enthousiasme des premiers moments succéda une période d’opposition. Les moines se<br />
mirent en devoir d’entraver l’oeuvre de Zwingle et de condamner ses enseignements. Les uns<br />
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supportait tout avec patience et disait : " Si l’on veut gagner les méchants à Jésus-Christ, il faut<br />
fermer les yeux sur beaucoup de choses. "<br />
Vers ce temps-là, un nouvel auxiliaire vint accélérer les progrès de la Réforme. Un certain<br />
Lucien, envoyé de Bâle <strong>par</strong> un ami de la foi réformée, arriva un jour à Zurich avec une provision<br />
d’écrits de Luther. Le Bâlois, pensant que la vente de ces ouvrages pourrait jouer un grand rôle<br />
dans la diffusion de la lumière, écrivit à Zwingle : Voyez si ce Lucien possède assez de prudence<br />
et d’habileté ; s’il en est ainsi, qu’il porte de ville en ville, de bourg en bourg, de village en village,<br />
et même de maison en maison, <strong>par</strong>mi les Suisses, les écrits de Luther, et en <strong>par</strong>ticulier son<br />
exposition de la prière du Seigneur écrite pour les laïques. Plus ces écrits seront connus, plus ils<br />
trouveront d’acheteurs. Ainsi la lumière se répandait.<br />
C’est lorsque Dieu s’apprête à rompre les liens de l’ignorance et de la superstition que Satan<br />
fait les plus grands efforts pour plonger les hommes dans les ténèbres et pour resserrer leurs<br />
chaînes. Au moment même où Dieu suscitait, en différentes <strong>par</strong>ties du pays, des hommes qui<br />
annonçaient le <strong>par</strong>don des péchés et la justification <strong>par</strong> le sang de Jésus, Rome redoublait d’énergie<br />
pour ouvrir, dans toutes les contrées de la chrétienté, son marché aux indulgences et pour offrir le<br />
<strong>par</strong>don contre espèces sonnantes. Chaque péché avait son prix, et l’on donnait aux acheteurs toute<br />
liberté de se livrer au crime, pourvu que le coffre-fort de Rome restât bien garni. Les deux<br />
mouvements suivaient une marche <strong>par</strong>allèle : Rome offrait le <strong>par</strong>don à prix d’argent et les<br />
réformateurs, le <strong>par</strong>don <strong>par</strong> Jésus-Christ ; Rome autorisait le péché dont elle faisait une source de<br />
revenus et les réformateurs le condamnaient et révélaient Jésus-Christ comme propitiateur et<br />
libérateur.<br />
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