La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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disait-il du haut de la chaire, que Dieu soit dans ce temple plus qu’en aucun autre lieu de sa création. Quelle que soit la contrée de la terre que vous habitiez, Dieu vous entoure et vous entend, … aussi bien qu’à Notre-Dame d’Einsiedeln. Seraient-ce des oeuvres inutiles, de longs pèlerinages, des offrandes, des images, l’invocation de la Vierge et des saints qui vous obtiendraient la grâce de Dieu ? … Qu’importe la multitude des paroles dont nous formons nos prières ! Qu’importent un capuchon éclatant, une tête bien rasée, une robe longue et bien plissée, et des mules ornées d’or ? … C’est au coeur que Dieu regarde ; et notre coeur est éloigné de Dieu. " " Jésus-Christ, qui s’est offert une fois sur la croix, ajoutait-il, voilà l’hostie, la victime qui a expié les péchés de tous les fidèles pour toute l’éternité. " Ces paroles furent mal accueillies par nombre de ses auditeurs, désagréablement surpris d’apprendre que leur fatigant voyage avait été inutile. Ils ne pouvaient comprendre un pardon qui leur était gratuitement offert par Jésus-Christ. Le chemin du ciel tracé par Rome leur suffisait. Ils n’étaient pas disposés à en chercher un meilleur. Il leur était plus facile de s’en remettre, pour leur salut, aux prêtres et au pape que de purifier leur coeur. D’autres, en revanche, recevaient avec joie la bonne nouvelle de la rédemption acquise par le Sauveur. Les rites prescrits par Rome ne leur avaient pas apporté la paix et ils acceptaient avec foi la propitiation opérée par le sang de l’agneau. Rentrés dans leurs foyers, ils y apportaient les précieuses lumières qu’ils avaient reçues. La vérité se répandait ainsi de ville en ville et de village en village et le nombre des visiteurs de la madone diminuait très sensiblement. Cela aboutit à une baisse notable des offrandes et par conséquent des honoraires de Zwingle, qui en dépendaient. Mais loin de s’en chagriner, il s’en réjouissait car il voyait s’effondrer la puissance du fanatisme et de la superstition. Les dignitaires de 1’Eglise ne se désintéressaient pas des faits et gestes du réformateur. Croyant pouvoir le gagner à leur cause par la flatterie, ils s’abstenaient momentanément d’intervenir. Dans l’intervalle, la vérité gagnait bien des cœurs. Les travaux de Zwingle à Einsiedeln le préparaient à une mission plus importante. Au bout de trois ans, il fut appelé au poste de prédicateur de la cathédrale de Zurich. Cette ville étant alors la plus importante de la confédération suisse, tout ce qui s’y faisait avait une grande répercussion. Les ecclésiastiques qui l’avaient appelé à ce poste eurent soin de lui faire comprendre qu’ils ne désiraient aucune innovation. Vous mettrez tous vos soins, lui dit-on gravement, à faire rentrer les revenus du 131
chapitre sans en négliger aucun. Vous exhorterez les fidèles, soit du haut de la chaire, soit au confessionnal, à payer les redevances et les dîmes et à montrer par leurs offrandes qu’ils aiment l’Eglise. Vous vous appliquerez à multiplier les revenus qui proviennent des malades, des messes et en général de tout le casuel. Le chapitre ajoutait : " Quant aux saints sacrements, à la prédication et à sa présence au milieu du troupeau, ce sont aussi les devoirs du prêtre. Cependant, vous pouvez vous faire remplacer à ces diverses fonctions par un vicaire, surtout pour la prédication. Vous ne devez administrer les sacrements qu’aux notables, et après en avoir été requis ; il vous est interdit de le faire sans distinction de personnes. " Zwingle écouta ces exhortations en silence. Puis, après avoir exprimé sa reconnaissance pour l’honneur d’avoir été appelé à ce poste important, il exposa la ligne de conduite qu’il se proposait de suivre. " La vie de Jésus, dit-il, a été trop longtemps cachée au peuple. Je prêcherai surtout l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre après chapitre, suivant le sens du Saint-Esprit, en puisant uniquement aux sources de l’Ecriture, en la sondant, en la comparant avec elle-même et en recherchant l’intelligence par de constantes et ardentes prières. C’est à la gloire et à la louange de Dieu, de son Fils unique ; c’est au salut des âmes, et à leur enseignement dans la vraie foi, que je consacrerai mon ministère. " Quelques ecclésiastiques le désapprouvèrent. Mais Zwingle demeura ferme déclarant qu’il ne se proposait d’introduire aucune innovation : il ne faisait que retourner aux usages de l’Eglise dans ses plus beaux jours. Déjà les vérités qu’il enseignait avaient éveillé l’intérêt et l’on se pressait en foule à ses prédications. Plusieurs personnes qui ne fréquentaient plus l’Eglise depuis longtemps étaient au nombre de ses auditeurs réguliers. Il commença son ministère en lisant et en commentant devant ses paroissiens la narration inspirée de la vie, des enseignements et de la mort de Jésus. Là, comme à Einsiedeln, il présenta la Parole de Dieu comme la seule autorité infaillible, et la mort du Sauveur comme le seul sacrifice suffisant. " C’est à Jésus-Christ, disait-il, que je veux vous conduire ; à celui qui est la vraie source du salut. " Des gens de toutes classes, magistrats et étudiants, artisans et paysans, se réunissaient autour du réformateur et l’écoutaient avec le plus profond intérêt. Non seulement il proclamait le salut, mais il dénonçait hardiment les vices de son temps. En quittant la 132
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… aussi bien qu’à Notre-Dame d’Einsiedeln. Seraient-ce des oeuvres inutiles, de longs<br />
pèlerinages, des offrandes, des images, l’invocation de la Vierge et des saints qui vous<br />
obtiendraient la grâce de Dieu ? … Qu’importe la multitude des <strong>par</strong>oles dont nous formons nos<br />
prières ! Qu’importent un capuchon éclatant, une tête bien rasée, une robe longue et bien plissée,<br />
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" " Jésus-Christ, qui s’est offert une fois sur la croix, ajoutait-il, voilà l’hostie, la victime qui a<br />
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Ces <strong>par</strong>oles furent mal accueillies <strong>par</strong> nombre de ses auditeurs, désagréablement surpris<br />
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n’étaient pas disposés à en chercher un meilleur. Il leur était plus facile de s’en remettre, pour leur<br />
salut, aux prêtres et au pape que de purifier leur coeur. D’autres, en revanche, recevaient avec joie<br />
la bonne nouvelle de la rédemption acquise <strong>par</strong> le Sauveur. Les rites prescrits <strong>par</strong> Rome ne leur<br />
avaient pas apporté la paix et ils acceptaient avec foi la propitiation opérée <strong>par</strong> le sang de l’agneau.<br />
Rentrés dans leurs foyers, ils y apportaient les précieuses lumières qu’ils avaient reçues. <strong>La</strong> vérité<br />
se répandait ainsi de ville en ville et de village en village et le nombre des visiteurs de la madone<br />
diminuait très sensiblement. Cela aboutit à une baisse notable des offrandes et <strong>par</strong> conséquent des<br />
honoraires de Zwingle, qui en dépendaient. Mais loin de s’en chagriner, il s’en réjouissait car il<br />
voyait s’effondrer la puissance du fanatisme et de la superstition.<br />
Les dignitaires de 1’Eglise ne se désintéressaient pas des faits et gestes du réformateur.<br />
Croyant pouvoir le gagner à leur cause <strong>par</strong> la flatterie, ils s’abstenaient momentanément<br />
d’intervenir. Dans l’intervalle, la vérité gagnait bien des cœurs. Les travaux de Zwingle à<br />
Einsiedeln le pré<strong>par</strong>aient à une mission plus importante. Au bout de trois ans, il fut appelé au poste<br />
de prédicateur de la cathédrale de Zurich. Cette ville étant alors la plus importante de la<br />
confédération suisse, tout ce qui s’y faisait avait une grande répercussion. Les ecclésiastiques qui<br />
l’avaient appelé à ce poste eurent soin de lui faire comprendre qu’ils ne désiraient aucune<br />
innovation. Vous mettrez tous vos soins, lui dit-on gravement, à faire rentrer les revenus du<br />
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