La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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et d’images miraculeuses, les dominicains et les franciscains se disputaient à Berne la faveur populaire. Les dominicains se rendirent compte que, s’ils pouvaient gagner ce jeune et brillant élève, il serait pour eux une source de gains et d’honneurs. Son extrême jeunesse, ses dons naturels d’écrivain et d’orateur, son talent pour la musique et la poésie seraient, pensaient-ils, plus puissants que toutes leurs pompes pour attirer la foule dans leur église et augmenter leurs revenus. Par ruse et flatterie, ils s’efforcèrent de faire entrer Zwingle dans leur ordre. Pendant ses études, Luther était allé s’ensevelir dans une cellule de couvent ; si la Providence divine ne l’en eût fait sortir, il eut été perdu pour le monde. Zwingle ne devait pas courir le même péril. Son père fut providentiellement informé des intentions des moines. Ne désirant nullement laisser son fils embrasser leur vie oisive et stérile, et voyant que l’utilité future de celui-ci était en jeu, il lui ordonna de regagner immédiatement le toit paternel. Le jeune homme obéit ; mais ne pouvant rester longtemps dans sa vallée natale, il alla poursuivre ses études à Bâle. C’est là qu’il entendit pour la première fois la prédication de l’Evangile de la grâce. Wittembach, un professeur de langues anciennes, qui avait été amené à lire les saintes Ecritures grâce à l’étude du grec et de l’hébreu, en communiquait les lumières à ses élèves. Il enseignait qu’il y avait une vérité plus ancienne et d’une valeur infiniment plus grande que les théories des savants et des philosophes, à savoir que la mort de Jésus est la seule rançon du péché. Ces paroles furent pour Zwingle les premières lueurs de l’aurore. Bientôt rappelé de Bâle pour commencer son ministère, le jeune étudiant fit ses premières armes dans une paroisse des Alpes assez rapprochée de sa ville natale. Après avoir reçu les ordres, il s’adonna de toutes ses forces à la recherche de la vérité divine, conscient, selon l’expression d’un de ses contemporains, de tout ce que devait savoir celui qui a charge du troupeau de Jésus- Christ. Plus il sondait les Ecritures, plus lui apparaissait vif le contraste entre la vérité et les hérésies de Rome. Acceptant la Bible comme la Parole de Dieu, règle infaillible et suffisante de la foi et de la vie, il comprenait qu’elle doit être son propre interprète. Mais comme il n’osait se servir des Ecritures pour étayer des doctrines préconçues, il estimait qu’il était de son devoir d’en connaître les enseignements positifs et évidents. Après avoir eu recours à tous les moyens dont il disposait 129

pour en obtenir une parfaite intelligence, il implorait l’assistance du Saint-Esprit, chargé, selon lui, d’en révéler le sens à tous ceux qui le lui demandent sincèrement. " L’Ecriture, disait Zwingle, vient de Dieu et non de l’homme. Quiconque est éclairé d’en haut comprend que son langage est celui de Dieu. La Parole de Dieu … ne saurait errer ; elle est lumineuse, elle enseigne, elle révèle, elle illumine l’âme par le salut et par la grâce ; elle console en Dieu ; elle humilie au point qu’on s’oublie pour ne penser qu’à Dieu. " Zwingle avait lui-même éprouvé la véracité de ces paroles. Il écrivait plus tard, en parlant de cette époque : " Quand … je commençai à m’adonner entièrement à l’étude de la Parole de Dieu, la philosophie et la scolastique venaient constamment me chercher querelle. J’en vins enfin à cette conclusion : il faut que je laisse tout cela derrière moi et que je cherche la lumière de Dieu uniquement dans sa Parole. Je demandai alors à Dieu sa lumière, et l’étude des Ecritures commença à me devenir beaucoup plus facile. " (Schuler et Schulthess, Zwingli, vol. p. 81.) Ce n’est pas de Luther que Zwingle reçut la vérité. Si Luther prêche le Christ, disait le réformateur suisse, il fait ce que je fais ; ceux qui ont été amenés par lui au Sauveur surpassent en nombre ceux qui l’ont été par moi. N’importe ! je ne veux porter d’autre nom que celui de Jésus- Christ dont je suis le soldat, et qui seul est mon chef. Jamais un seul trait de lettre n’a été écrit par moi à Luther, ni par Luther à moi. Et pourquoi ? … Afin de montrer à tous combien l’Esprit de Dieu est en harmonie avec luimême, puisque, sans nous être jamais consultés, nous enseignons la doctrine de Jésus-Christ avec tant d’uniformité. En 1516, Zwingle fut appelé au poste de prédicateur du couvent d’Einsiedeln. Il devait y trouver l’occasion d’apprendre à mieux connaître les prévarications de Rome et allait, comme réformateur, exercer une influence qui s’étendrait bien au-delà des Alpes. Au nombre des attractions d’Einsiedeln se trouvait une image de la Vierge qui, disait-on, opérait des miracles. Audessus de la porte du couvent, on lisait cette inscription : " C’est ici qu’on trouve une pleine rémission de tous les péchés. " Des pèlerins y étaient attirés toute l’année, mais on accourait de toutes les parties de la Suisse, et même de France et d’Allemagne, à la grande fête annuelle célébrée en l’honneur de la Vierge. Profondément affligé par ce spectacle, Zwingle y vit l’occasion de proclamer à ces esclaves de la superstition la liberté que procure 1’Evangile. " Ne pensez pas, leur 130

et d’images miraculeuses, les dominicains et les franciscains se disputaient à Berne la faveur<br />

populaire.<br />

Les dominicains se rendirent compte que, s’ils pouvaient gagner ce jeune et brillant élève, il<br />

serait pour eux une source de gains et d’honneurs. Son extrême jeunesse, ses dons naturels<br />

d’écrivain et d’orateur, son talent pour la musique et la poésie seraient, pensaient-ils, plus puissants<br />

que toutes leurs pompes pour attirer la foule dans leur église et augmenter leurs revenus. Par ruse<br />

et flatterie, ils s’efforcèrent de faire entrer Zwingle dans leur ordre. Pendant ses études, Luther<br />

était allé s’ensevelir dans une cellule de couvent ; si la Providence divine ne l’en eût fait sortir, il<br />

eut été perdu pour le monde. Zwingle ne devait pas courir le même péril. Son père fut<br />

providentiellement informé des intentions des moines. Ne désirant nullement laisser son fils<br />

embrasser leur vie oisive et stérile, et voyant que l’utilité future de celui-ci était en jeu, il lui<br />

ordonna de regagner immédiatement le toit paternel.<br />

Le jeune homme obéit ; mais ne pouvant rester longtemps dans sa vallée natale, il alla<br />

poursuivre ses études à Bâle. C’est là qu’il entendit pour la première fois la prédication de<br />

l’Evangile de la grâce. Wittembach, un professeur de langues anciennes, qui avait été amené à lire<br />

les saintes Ecritures grâce à l’étude du grec et de l’hébreu, en communiquait les lumières à ses<br />

élèves. Il enseignait qu’il y avait une vérité plus ancienne et d’une valeur infiniment plus grande<br />

que les théories des savants et des philosophes, à savoir que la mort de Jésus est la seule rançon<br />

du péché. Ces <strong>par</strong>oles furent pour Zwingle les premières lueurs de l’aurore.<br />

Bientôt rappelé de Bâle pour commencer son ministère, le jeune étudiant fit ses premières<br />

armes dans une <strong>par</strong>oisse des Alpes assez rapprochée de sa ville natale. Après avoir reçu les ordres,<br />

il s’adonna de toutes ses forces à la recherche de la vérité divine, conscient, selon l’expression<br />

d’un de ses contemporains, de tout ce que devait savoir celui qui a charge du troupeau de Jésus-<br />

Christ. Plus il sondait les Ecritures, plus lui ap<strong>par</strong>aissait vif le contraste entre la vérité et les hérésies<br />

de Rome. Acceptant la Bible comme la Parole de Dieu, règle infaillible et suffisante de la foi et de<br />

la vie, il comprenait qu’elle doit être son propre interprète. Mais comme il n’osait se servir des<br />

Ecritures pour étayer des doctrines préconçues, il estimait qu’il était de son devoir d’en connaître<br />

les enseignements positifs et évidents. Après avoir eu recours à tous les moyens dont il disposait<br />

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