La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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L’enthousiasme populaire soulevé dans toutes les parties de l’Allemagne en faveur de Luther convainquit l’empereur et la diète que toute injustice faite à ce moine courageux menacerait non seulement la paix, mais aussi la sécurité du trône. Frédéric de Saxe observait une sage réserve. Dissimulant avec soin ses vrais sentiments à l’égard du réformateur, il veillait sur lui avec une infatigable vigilance, surveillant tous ses mouvements, aussi bien que ceux de ses ennemis. Mais de nombreux personnages ne cachaient pas leur sympathie pour Luther. Princes, comtes, barons et autres gens de distinction, tant laïques qu’ecclésiastiques, lui rendaient visite. Spalatin écrivait que la petite chambre du réformateur ne pouvait contenir tous ceux qui désiraient le voir. On le considérait comme un être surhumain. Ceux mêmes qui ne croyaient pas à sa doctrine ne pouvaient s’empêcher d’admirer la noble droiture qui lui faisait braver la mort plutôt que de violer sa conscience. De sérieux efforts furent tentés en vue d’amener Luther à entrer en compromis avec Rome. Nobles et princes lui firent remarquer que s’il persistait à mettre son opinion au-dessus de celle de 1’Eglise et des conciles, il ne tarderait pas à être banni de l’empire et laissé sans défense. A quoi Luther répondit : " L’Evangile du Christ ne peut être prêché sans scandale. Comment donc cette crainte ou cette appréhension du danger me détacherait-elle du Seigneur et de cette Parole divine qui est l’unique vérité ? Non, plutôt donner mon corps, mon sang et ma vie! " On l’engagea derechef à se soumettre au jugement de l’empereur, faisant valoir que, s’il l’acceptait, il n’aurait rien à craindre. Je consens de grand coeur, dit-il, que l’empereur, les princes, et le plus chétif des chrétiens examinent et jugent mes écrits, mais à une condition, c’est qu’ils prennent la Parole de Dieu pour règle. Les hommes n’ont pas autre chose à faire qu’à lui obéir. Ma conscience est sa prisonnière, et je dois lui être soumis. A un autre appel, il répondait : " Je consens à renoncer au sauf-conduit. Je remets entre les mains de l’empereur ma personne et ma vie, mais la Parole de Dieu, …jamais ! " Il voulait bien se soumettre à la décision d’un concile général, mais à la condition que ce concile jugeât selon la Parole de Dieu. " Pour ce qui touche à la Parole de Dieu et à la foi, ajoutait-il, tout chrétien est aussi bon juge que le pape, ce dernier fût-il même appuyé par un million de conciles. " (Luther, 123

OEuvres complètes, (éd. de Halle), vol. II, p. 107.) Amis et ennemis finirent par se convaincre de l’inutilité de tout nouvel effort de réconciliation. Si le réformateur avait fléchi sur un seul point, Satan et ses armées eussent remporté la victoire. Mais son inébranlable fermeté fut le gage de l’émancipation de l’Eglise et l’aube d’une ère nouvelle. L’influence de cet homme qui osait, en matière de religion, penser et agir pour luimême, allait se faire sentir sur les Eglises et sur le monde, non seulement de son vivant, mais jusqu’à la fin des temps. Sa fermeté et sa fidélité à l’Ecriture devaient fortifier tous ceux qui seraient appelés à traverser des circonstances analogues. La puissance et la majesté de Dieu avaient été exaltées au-dessus des conseils de l’homme et du pouvoir de Satan. L’empereur ordonna bientôt à Luther de rentrer chez lui. Le réformateur savait que sa condamnation suivrait de près cette injonction. En dépit des sombres nuages qui planaient sur son sentier, il quitta Worms, le coeur débordant de joie et de louanges. " Le diable lui-même, disait-il, gardait la citadelle du pape ; mais le Christ y a fait une large Brèche ; et Satan a dû confesser que le Seigneur est plus puissant que lui. " Après son départ, afin que sa fermeté ne fût pas prise pour un fol entêtement, Luther écrivit à l’empereur : " Dieu, qui est le scrutateur des cœurs, m’est témoin que je suis prêt à obéir avec empressement à votre Majesté, soit dans la gloire, soit dans l’opprobre, soit par la vie, soit par la mort, et en n’exceptant absolument rien que la Parole de Dieu par laquelle l’homme a la vie. Dans les affaires de la vie présente, ma fidélité vous est assurée ; car ici perdre ou gagner sont choses indifférentes au salut. Mais quand il s’agit des biens éternels, Dieu ne veut pas que l’homme se soumette à l’homme. La soumission, dans le monde spirituel, est un véritable culte qui ne doit être rendu qu’au Créateur. " Sur le chemin du retour, Luther fut accueilli de façan plus flatteuse encore qu’à son arrivée à Worms. Des princes de 1’Eglise recevaient le moine excommunié ; des magistrats honoraient l’homme dénoncé par l’empereur. On le pressa de prêcher, et, en dépit de la défense impériale, il monta de nouveau en chaire. " Je ne me suis jamais engagé, dit-il, et je ne m’engagerai jamais à 124

OEuvres complètes, (éd. de Halle), vol. II, p. 107.) Amis et ennemis finirent <strong>par</strong> se convaincre de<br />

l’inutilité de tout nouvel effort de réconciliation.<br />

Si le réformateur avait fléchi sur un seul point, Satan et ses armées eussent remporté la<br />

victoire. Mais son inébranlable fermeté fut le gage de l’émancipation de l’Eglise et l’aube d’une<br />

ère nouvelle. L’influence de cet homme qui osait, en matière de religion, penser et agir pour luimême,<br />

allait se faire sentir sur les Eglises et sur le monde, non seulement de son vivant, mais<br />

jusqu’à la fin des temps. Sa fermeté et sa fidélité à l’Ecriture devaient fortifier tous ceux qui<br />

seraient appelés à traverser des circonstances analogues. <strong>La</strong> puissance et la majesté de Dieu avaient<br />

été exaltées au-dessus des conseils de l’homme et du pouvoir de Satan.<br />

L’empereur ordonna bientôt à Luther de rentrer chez lui. Le réformateur savait que sa<br />

condamnation suivrait de près cette injonction. En dépit des sombres nuages qui planaient sur son<br />

sentier, il quitta Worms, le coeur débordant de joie et de louanges. " Le diable lui-même, disait-il,<br />

gardait la citadelle du pape ; mais le Christ y a fait une large Brèche ; et Satan a dû confesser que<br />

le Seigneur est plus puissant que lui. "<br />

Après son dé<strong>par</strong>t, afin que sa fermeté ne fût pas prise pour un fol entêtement, Luther écrivit<br />

à l’empereur : " Dieu, qui est le scrutateur des cœurs, m’est témoin que je suis prêt à obéir avec<br />

empressement à votre Majesté, soit dans la gloire, soit dans l’opprobre, soit <strong>par</strong> la vie, soit <strong>par</strong> la<br />

mort, et en n’exceptant absolument rien que la Parole de Dieu <strong>par</strong> laquelle l’homme a la vie. Dans<br />

les affaires de la vie présente, ma fidélité vous est assurée ; car ici perdre ou gagner sont choses<br />

indifférentes au salut. Mais quand il s’agit des biens éternels, Dieu ne veut pas que l’homme se<br />

soumette à l’homme. <strong>La</strong> soumission, dans le monde spirituel, est un véritable culte qui ne doit être<br />

rendu qu’au Créateur. "<br />

Sur le chemin du retour, Luther fut accueilli de façan plus flatteuse encore qu’à son arrivée<br />

à Worms. Des princes de 1’Eglise recevaient le moine excommunié ; des magistrats honoraient<br />

l’homme dénoncé <strong>par</strong> l’empereur. On le pressa de prêcher, et, en dépit de la défense impériale, il<br />

monta de nouveau en chaire. " Je ne me suis jamais engagé, dit-il, et je ne m’engagerai jamais à<br />

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