LIVRET - GUIDE DES ÉTUDES 2016 / 2017

UFR des Lettres et Sciences Humaines 

LICENCE D'HISTOIRE 

LIVRET - GUIDE DES ÉTUDES 

2016 / 2017 

Bansky ©

Rentrée 2016 

La maquette de la licence d’histoire a été renouvelée en 2012 et portée à 1516h en 2013. Approuvée par la Direction générale de 

l’enseignement supérieur du Ministère de l’Éducation Nationale, elle organise les enseignements jusqu’en 2016. Elle vit donc sa dernière année. En 

attendant ces modifications, la licence d’histoire actuelle offre un socle de connaissances disciplinaires, méthodologiques et épistémologiques sur 

les quatre grandes périodes historiques (histoire ancienne, histoire médiévale, histoire moderne et histoire contemporaine) dans le cadre de cours 

magistraux et de travaux dirigés. Elle propose des initiations aux différents outils de la discipline historique et des approfondissements sur les 

champs historiques qui font l’objet des recherches menées par les enseignants-chercheurs du département. Elle permet aux étudiant(e)s d'orienter 

leur avenir professionnel à travers cinq options de spécialisation. 

La licence est organisée en fonction d’une progression pédagogique, avec un ensemble d’unités d'enseignement (UE) obligatoires et 

méthodologiques communes à tous les étudiants. Elle permet surtout à chacun(e) d’effectuer des choix au sein d’une offre diversifiée de cours. 

La licence débute par un semestre d’orientation durant lequel les quatre périodes font chacune l’objet d’un cours (1h30) et d’un TD (2h). 

Pendant ce semestre, les étudiant(e)s sont invité(e)s à effectuer un choix parmi les différents parcours de la licence d’histoire en fonction de leurs 

projets personnels et professionnels (10h encadrées par des enseignants sont consacrées à cette orientation). Des enseignements de langue 

française sont proposés aux étudiant(e)s qui éprouvent des difficultés. Des cours de langues anciennes ou vivantes, de sociologie et d’informatique 

complètent la formation. 

Au 2 e semestre de L1 (S2), les étudiant(e)s bénéficient d’enseignements dans deux périodes historiques avec un volume horaire plus 

important qu’en S1 (2h de cours, 2h de TD). Ils/elles reçoivent aussi un cours relatif aux concepts historiques, tels qu’ils sont utilisés par les 

historiens de toutes les périodes considérées. Ils/elles débutent les UE d'options de spécialisation. Ils/elles suivent tous des enseignements 

d’approfondissement dans l’une des périodes où ils/elles ont éprouvé des difficultés au premier semestre. Les mises à niveau en langue française 

se poursuivent, de même que les enseignements de sociologie et de langues. 

Au 1 er semestre de L2 (S3), les étudiant(e)s suivent les enseignements des deux périodes historiques non vues en S2, et débutent des 

enseignements méthodologiques dans une période historique. Ils/elles poursuivent les UE d'options de spécialisation. 

Au 2 e semestre de L2 (S4), pour équilibrer les enseignements méthodologiques et fondamentaux, les étudiant(e)s sont inscrit(e)s dans 

les deux périodes historiques non vues en méthodologie (avec un choix entre deux cours) et dans un second enseignement méthodologique. Les 

autres UE d'options, de langues ou d’informatique sont poursuivies. 

En L3 (S5 + S6), les étudiant(e)s abordent les quatre grandes périodes en effectuant des choix parmi trois cours proposés par chaque 

période historique. Ils/elles entament des enseignements épistémologiques et s’initient aux sciences auxiliaires de l’histoire. Ils/elles poursuivent les 

UE d'options, de langues et d'informatique. Ceux/celles qui souhaitent préparer le professorat des écoles sont incité(e)s à suivre les modules de 

professionnalisation proposés par l’Université. 

La licence d’histoire est composée d’enseignements fondamentaux et méthodologiques obligatoires pour tous les étudiants, avec le souci 

d’un équilibre entre les quatre périodes qui figurent dans les concours de recrutement des enseignants du second degré. Dans cette optique, il est 

conseillé de suivre les enseignements de géographie de l'option Histoire et géographie offert par le département, qui tiennent compte des épreuves 

du Capes. 

La licence d'histoire permet aussi des choix entre plusieurs cours par périodes (en S4, en S5 et S6) et parmi les sciences auxiliaires de 

l’histoire (en S5 et S6), ce qui permet une bonne préparation au Master. Les UE d'options de spécialisation confèrent à la licence une orientation en 

adéquation avec le projet professionnel personnel de l’étudiant(e). 

A partir du S2, les étudiant(e)s s’inscrivent dans les options de spécialisation, où l'enchaînement des CM et TD est conçu selon une 

progression pédagogique adaptée. Il est conseillé de suivre une option de spécialisation pendant les cinq semestres, mais des réorientations 

peuvent être envisagées. 

Les cinq options de spécialisation de la licence d'histoire 

Chaque option comprend un parcours de 9 UE : une UE d'initiation durant le S2, et deux UE pour chaque semestre du S3 au S6. Les UE 

se déroulent le lundi après-midi et/ou le vendredi matin. 

1. Option Histoire & civilisations (responsable pédagogique : Michel BIard (dépt. Histoire) 

2. Option Histoire & archéologie (responsable pédagogique : Nicolas Monteix (dépt. Histoire) 

3. Option Histoire & histoire de l'art (responsable pédagogique : Frédéric Cousinié (dépt. Histoire) 

4. Option Histoire & patrimoine (responsable pédagogique : Odette Louiset (dépt. Géographie) 

5. Option Histoire & géographie (responsable pédagogique : Odette Louiset (dépt. Géographie) 

La présentation de chaque option de spécialisation figure in extenso dans le livret-guide, 

après le descriptif des matières de chaque semestre. 

Modalités de contrôle des connaissances : tous les enseignements sont évalués de la même manière : 50% en contrôle continu (20% Note écrit 

– 30% note oral), 50 % en contrôle terminal. Les modalités du contrôle continu sont précisées par chaque enseignant(e) au début des cours. Une 

session de rattrapage a lieu en juin (examen écrit à 100% et qui annule les notes de contrôle continu). 

ATTENTION : pour toute UE non validée, l'étudiant(e) doit repasser les matières où il/elle n'a pas obtenu la moyenne, et celles où il/elle est porté(e) 

défaillant(e). 

Responsables d’année : 

- L1 : Enora Le Quéré – enora.lequere@univ-rouen.fr 

- L2 : Alexis Grélois – alexis.grelois@univ-rouen.fr 

- L3 : Laurent Lemarchand – laurent.lemarchand@univ-rouen.fr

Le département d'histoire 

Direction : Laurent Lemarchand et Pascal Dupuy 

Secrétariat : Mélodie Decaux et Lisa Berger 

Mail : scol_histoire@univ-rouen.fr 

Tel : 02 35 14 81 83/84 

L'équipe enseignante comprend une quarantaine d'historiennes et d'historiens, dont vous pouvez découvrir les profils et les activités scientifiques 

sur le site du laboratoire du département d'histoire, le Groupe de Recherche d'Histoire (GRHIS) : http://grhis.univ-rouen.fr/grhis/ 

Direction du GRHis : Michel Biard 

Secrétariat : Florence Lepouzé 

Une bibliothèque commune aux départements d'histoire, de géographie et de philosophie est au service des étudiants du département d'histoire ; la 

bibliothèque de ce pôle est placée sous la responsabilité de Marina De Carolis, assistée d'une équipe de monitrices et de moniteurs. Le Grhis 

possède aussi une bibliothèque d'ouvrages plus spécialisés. 

Un groupe de six tutrices et tuteurs reçoit les étudiants pour accomplir les inscriptions dans les cours et TD, pour conseiller sur le 

contenu des cours, pour accompagner les étudiant(e)s dans la réalisation des exposés, et tout autre problème relatif à l'organisation des 

études. Les plages horaires pendant lesquelles ils/elles sont disponibles sont affichées devant le secrétariat d’histoire. 

Le descriptif détaillé de tous les cours dispensés par l'équipe enseignante du département d'histoire est en ligne sur le site web de l'Université de 

Rouen > Département d'histoire > licence d'histoire > livret-guide Histoire 

A son inscription administrative, chaque étudiant du département d'histoire reçoit une adresse électronique personnelle 

(prenom.nom@etu.univ-rouen.fr [exemple : gustave.flaubert@etu.univ-rouen.fr]. 

Pensez à valider votre ENT (environnement numérique de travail) et à consulter votre adresse, qui facilite la communication avec les enseignants 

et le personnel du département d'histoire ! 

Des messages vous sont envoyés régulièrement : il convient de consulter chaque jour votre messagerie ! 

Etudiants en situation de handicap : vous devez vous adresser à la mission handicap de la Maison de l’Université (MDU) afin d’obtenir 

de potentiels aménagements de vos conditions d’études. Pour plus de renseignements, adressez-vous au département d’Histoire. 

Mission Égalité / Diversité 

L'Université de Rouen s'engage pour l'égalité entre les femmes et les hommes et veille au respect de la diversité (âge, sexe, origines...) 

notamment par le regroupement, l’analyse et la diffusion de données sexuées (disponibles en ligne), des facteurs d’influence et la proposition de 

mesures appropriées. La mission promeut l'intégration du genre dans les formations, met en place des actions de formation-sensibilisation (sur 

l'approche en termes de genre, sur la prévention du harcèlement, sur la féminisation du langage...) et soutient les projets individuels et collectifs 

des étudiant-e-s sur ces thèmes. 

Pour plus d'informations : Élise Lemercier (chargée de mission), elise.lemercier@univ-rouen.fr

ACCUEIL ET RENTREE 

Pour les nouveaux étudiants de 1 ère année (Histoire) 

Assemblée générale de rentrée et accueil des étudiant(e)s de 1 e année 

Jeudi 8 septembre à 14h (Amphi Axelrad, Bâtiment A) 

Toutes les inscriptions pédagogiques (complétant l’inscription administrative) sont accomplies en ligne à partir de l’ENT personnel de chaque 

étudiant(e). 

Les cours de langues anciennes et vivantes, d’expression écrite, commencent une semaine après les cours du département d’histoire. 

DEBUT DES COURS ET TD DE LICENCE LE LUNDI 12 SEPTEMBRE 2016

Semestre 1 

Licence 1 (première année) Semestre 1 (premier semestre). Semestre d’Orientation. 

Chaque étudiant doit assister à 238 heures d’enseignements qui se décomposent en 84 heures de cours magistraux et 154 heures de travaux 

dirigés. Les évaluations de contrôle continu (50%) et de contrôle terminal (50%, examen à la session de janvier avec deux sujets au choix) lui 

permettent d’acquérir 30 crédits européens. 

Il doit s’inscrire dans 3 unités d’enseignement fondamental et une unité d’enseignement méthodologique. 

UE 1. Unité obligatoire d’histoire ancienne 

(Matière histoire ancienne) : 18 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 6. 6 crédits européens. 

UE 2. Unité obligatoire d’histoire médiévale 

(Matière histoire médiévale) : 18 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 6. 6 crédits européens. 

UE 3. Unité obligatoire d’histoire moderne et contemporaine 

(Matière histoire moderne) : 18 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 6. 6 crédits européens. 

(Matière histoire contemporaine) : 18 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 6. 6 crédits européens. 

UE 4. Unité méthodologique, composée de quatre matières : 

Matière sociologie ou expression écrite : 12 h de cours, 12 h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. Les étudiant(e)s sont réparti(e)s en 

fonction de la note qu’ils/elles ont obtenue au bac de français (voir page précédente). 

Matière langue vivante (anglais ou espagnol ou italien ou allemand) : 20 h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Ou 

Matière langue ancienne (latin ou grec) : 20h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Chaque étudiant(e) peut effectuer un choix entre les langues vivantes et les langues anciennes ; les horaires des TD de langues sont affichés dans 

les départements concernés (il est impératif de vérifier s’ils sont compatibles avec les horaires des cours et TD du département d’histoire). 

Matière informatique NTIC/C2i : 18h de TD. Coefficient 1. 1 crédit européen. Les étudiants devront s'inscrire par internet dans les groupes (C2i). 

Matière Projet Professionnel (responsable pédagogique : Mme Letellier) 10h. Coeff. 1. 1 crédit européen. 

Que faire avec un diplôme universitaire en histoire ? A partir de destins professionnels d’ancien(ne)s étudiant(e)s aussi bien que des contraintes et 

innovations récentes, une réflexion et des stratégies seront proposées. Chaque étudiant(e) doit vérifier qu’il/elle est inscrit(e) dans un des groupes 

de « Projet professionnel ». Attention, le volume horaire de cet enseignement étant de 10h, sa répartition dans le semestre varie selon 

l’enseignante. 

Récapitulatif L1 S1 CM TD Coef Ects 

UE 1 obligatoire Histoire ancienne 

LHT111C Matière Histoire ancienne 18 24 6 6 

UE 2 obligatoire Histoire médiévale 

LHT121C Matière Histoire médiévale 18 24 6 6 

UE 3 obligatoire Histoire moderne et contemporaine 

LHT131C Matière Histoire moderne 18 24 6 6 

LHT132C Matière Histoire contemporaine 18 24 6 6 

UE 4 Méthodologie 

LHT142C/L 

HT13CD Matière Sociologie ou français 12 12 2 2 

Matière Langue ancienne ou vivante 20 2 2 

LHt14BD Matière informatique 18 1 1 

LHT141D Matière Projet professionnel étudiant 10 1 1 

Total semestre 1 84 154 30 30

SEMESTRE 1 

UE 1 obligatoire : Histoire ancienne 42h LHT111C Mme Bernard & M. Soler 

« Le monde grec des temps archaïques jusqu'aux guerres médiques» 

L’époque archaïque (VIII e -début du V e siècle avant notre ère) correspond à une phase de construction et de structuration dans l’histoire 

des communautés de la Grèce. C’est l’âge de la redécouverte de l’écriture, de l’épanouissement artistique et architectural. C’est aussi l’époque de 

la naissance de la cité, de la définition de formes politiques originales et de leur diffusion en Méditerranée à la suite de l’expansion des Grecs outremer. 

C’est enfin le temps de l’affrontement avec les Perses et de l’essor de deux grandes cités, Athènes et Sparte. 

Ce cours se propose d’examiner les principales nouveautés de l’époque archaïque ; l’intérêt se portera tout spécialement sur l’histoire politique et 

sur l’épisode des guerres médiques (490-479). 

Orientation bibliographique 

- O. MURRAY, La Grèce à l’époque archaïque, 2 ème édition, Toulouse, 2011. 

- J.-C. POURSAT, La Grèce préclassique. Des origines à la fin du VIe siècle, Paris, 1995. 

Les institutions et l'histoire de la République romaine, du début de la guerre hannibalique à la mort de 

Tiberius Gracchus (218-133 av. J.-C.) 

Pendant plusieurs siècles, avant d'être la capitale de l'Empire romain, Rome fut la Res publica, une République dirigée par une aristocratie 

conquérante. Cette aristocratie modela les institutions républicaines dans un sens oligarchique et malgré l'évolution des rapports de force internes, 

elle constitua le socle du système politique romain. Le cours portera sur l'histoire de la République romaine, sur ses institutions et sur l'oligarchie 

qui la dirigeait, du début de la guerre hannibalique (deuxième guerre punique) au tribunat de la plèbe et à la mort de Tiberius Gracchus. 

UE 2 obligatoire : Histoire médiévale 42h LHT121C M. Grélois & Mme Scordia 

Introduction à l’histoire du Moyen Age 

Le Moyen Âge est traditionnellement défini comme la période qui sépare la chute de l'Empire romain d'Occident (476) et une nouvelle phase 

d'expansion de l'Occident caractérisée notamment par la découverte de l'Amérique (1492). Le cours se propose de présenter aux étudiants les 

grandes lignes de l'évolution de l'Europe occidentale et du monde méditerranéen (Byzance et Islam) au cours de ce millénaire. Les TD mettront 

l'accent sur l'acquisition des exercices universitaires de base (commentaire de texte et dissertation). 

Les enseignements de Madame Scordia seront donnés de manière hybride, en alternant un enseignement de cours et TD donnés en 

présentiel classique et un enseignement accessible à distance grâce à la plate-forme pédagogique Universitice (vidéo, audio, salle de 

classe virtuelle…). 

UE 3 obligatoire : Histoire moderne 42h LHT131C Mme Cohen 

Histoire politique et culturelle de la France moderne (XVI e -XVIII e siècles). 

Pensé comme la première partie d’un diptyque prolongé au second semestre par une histoire économique et sociale de la même période, ce cours 

vise à permettre aux étudiants de s’orienter dans les grandes lignes chronologiques et problématiques de la période. On y étudiera tout d’abord les 

aspects institutionnels et culturels de la construction de l’Etat monarchique de François 1 er à Henri II, puis la naissance et le développement des 

réformes protestantes et catholiques. Les guerres de religion seront largement abordées, dans leur complexité religieuse et politique. Le second 

XVII e siècle sera évidemment envisagé du point de vue de l’apogée d’une monarchie administrative (1661-1715), mais on s’intéressera également 

aux évolutions religieuses jusqu’au XVIII e siècle, en tant qu’elles restent intimement liées au politique (gallicanisme, querelle janséniste). L’érosion 

de l’image royale et les critiques des Lumières feront l’objet des derniers cours. 

Bibliographie de départ : 

Joël Cornette, Histoire de la France, Paris, Hachette, coll. Carré histoire, 2008 (1ère éd. 1994). 

Vol. 1: L'Affirmation de l'Etat absolu, 1515-1652 

Vol. 2 : Absolutisme et Lumières, 1652-1783.

UE 3 obligatoire : Histoire contemporaine 42 LHT132C Mme Bantigny & M. 

Ducange 

Identités et mutations de la société française 1814-1914 

Le XIX e siècle – entendu au sens large jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale – est bel et bien le « siècle des révolutions » : politiques 

bien sûr, mais aussi sociales, industrielles, technologiques et culturelles. Faut-il ou non « terminer la révolution » ? Telle est la question qui obsède 

les contemporains. C’est un axe qui parcourra ces séances au cours desquelles on étudiera la succession des régimes politiques, de la chute du 

Premier Empire à la Troisième République, en examinant les enjeux politiques qui les traversent et les acteurs sociaux qui en sont les 

protagonistes. Après cette analyse des grands moments jalonnant la vie politique, des cours transversaux s’attacheront à discerner les différents 

groupes sociaux, dans leurs évolutions séculaires et leurs relations. 

Pour une première approche bibliographique : 

• Emmanuel Fureix, Le Siècle des possibles, Paris, PUF, 2014 

• Dominique Barjot, Jean-Pierre Chaline, André Encrevé, La France au XIX e siècle 1814-1914, Paris, PUF, 2008 

• Francis Démier, La France du XIX e siècle, Paris, Seuil, 2000

SEMESTRE 1 

UE 4 Méthodologie (se compose de quatre matières) 

- Une matière à prendre entre : 

> Sociologie 24h LHT142C Mme Letellier 

Le contenu des cours et des TD s'articulera autour de trois grandes parties : 

- une approche des grands auteurs classiques : Tocqueville, Comte, Marx, Durckheim, Weber. 

- culture générale et thèmes de société : les principaux sujets de société, le livre et la lecture, culture et francophonie ; 

- une découverte des méthodes de la sociologie : enquêtes, sondages, analyses des structures. 

G. IGNASSE et M.-A. GENISSEL, Introduction à la sociologie, Paris, Ellipses, 2009 

J.-P. DURAND et R. WEIL, Sociologie contemporaine, Paris, Vigot, 2007 

> Expression écrite 24h 

[Voir le panneau d'affichage au département de Lettres Modernes] 

Il appartient aux étudiant(e)s de 1 e année de fournir la preuve aux tuteurs d’accueil de la note de français obtenue au bac. Tout(e) étudiant(e) ayant 

obtenu au moins 8/20 est dirigé(e) vers les cours et TD de sociologie, ceux/celles qui ont une note inférieure à 8/20 seront dirigé(e)s vers les cours 

et TD d’expression écrite. 

- Une matière à choisir entre : 

[Voir les panneaux d'affichage de chaque département] 

> Allemand 20h 

> Anglais 20h 

> Espagnol 20h 

> Grec ancien 20h 

> Italien 20h 

> Latin 20h 

- Une matière obligatoire : 

> NTIC (Informatique) 18h M. Paumier 


> Projet professionnel 10h LHT141D Mme Letellier 

Que faire avec un diplôme universitaire en histoire ? A partir de destins professionnels d’ancien(ne)s étudiant(e)s aussi bien que des 

contraintes et innovations récentes, une réflexion et des stratégies seront proposée

Semestre 2 

L1 S2. (Première année de licence, deuxième semestre) 

Chaque étudiant(e) doit assister à 222 heures d’enseignements qui se décomposent en 96 heures de cours magistraux et 126 heures de travaux 

dirigés. Les évaluations de contrôle continu (50%) et de contrôle terminal (50%, examen à la session de janvier avec deux sujets au choix) lui 

permettent d’acquérir 30 crédits européens. 

>>> Selon les affectations dans les groupes (les étudiants seront répartis en deux groupes équilibrés), groupe 1 : 

UE 1. Unité obligatoire (matière histoire ancienne) : 

24 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 9. 9 crédits européens. 

UE 2. Unité obligatoire (matière histoire contemporaine) : 


>>> Selon les affectations dans les groupes, groupe 2 : 

UE 1. Unité obligatoire (matière histoire médiévale) : 


UE 2. Unité obligatoire (matière histoire moderne) : 


>>> Pour tous les étudiants : UE3 Méthodologie 

Matière Concepts historiques : 12h de cours. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Matière sociologie ou expression écrite : 12 h de cours, 12 h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. Les étudiant(e)s sont réparti(e)s en 

fonction de la note qu’ils/elles ont obtenue au bac de français (voir L1 S1). 

Matière langue vivante (anglais ou espagnol ou italien ou allemand) : 20 h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Ou 


Chaque étudiant(e) peut effectuer un choix entre les langues vivantes et les langues anciennes ; les horaires des TD de langues sont affichés dans 

les départements concernés (il est impératif de vérifier s’ils sont compatibles avec les horaires des cours et TD du département d’histoire) 

Matière « approfondissement » : 24h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. Cette UE est obligatoire pour tous les étudiants. 

En fonction de leurs résultats dans les enseignements fondamentaux du premier semestre, les étudiant(e)s sont inscrit(e)s dans l’un des groupes 

de la matière « approfondissement » proposés par chaque période historique. 

>>> UE 4. Option de spécialisation 

En S2, les étudiant(e)s débutent les options différenciées de la licence d’histoire, en choisissant deux des cinq options proposées. 

Matière de l’une des options : 12h de cours, 12h de TD. Coefficient 2. 2 crédits 

Récapitulatif L1 S2 

UE 1 obligatoire 

CM TD Coef Ects 

Matière Histoire ancienne (groupe 1) 24 24 9 9 

UE 2 

Matière Histoire médiévale (groupe 2) 

24 24 9 9 

obligatoire 

Matière Histoire moderne (groupe 2) 24 24 9 9 

UE 3 

UE 4 

Matière Histoire contemporaine (groupe 1) 24 24 9 9 

Méthodologique 

Matière Concepts historiques 12 2 2 

Matière sociologie ou « français » 12 12 2 2 

Matière langue ancienne ou vivante 20 2 2 

Matière d’approfondissement dans une période 24 2 2 

Option de spécialisation 

Matière Histoire & civilisation 12 12 2 2 

Matière Option de spécialisation 12 12 2 2 


SEMESTRE 2 

UE 1 obligatoire : deux possibilités selon les affectations par groupes 

- Histoire ancienne 48h [les deux cours sont obligatoires] LHT211C 

Histoire grecque LHT211 Mme Le Quéré 

Le monde grec à l’époque de la guerre du Péloponnèse (environ 432-399 av. J.-C.) (1h de CM + 1h de TD) 

Le monde grec classique est éparpillé en centaines de cités-États. Au V e siècle, deux cités occupent une position dominante et dirigent 

chacune une coalition : Athènes et Sparte, très différentes l’une de l’autre par leur organisation socio-économique et leurs institutions politiques. 

Ces deux rivales entrent en conflit, avec leurs alliés respectifs, en 431 av. J.-C. : c’est une guerre totale qui embrase l’ensemble du monde grec, de 

la Sicile à l’Asie Mineure, pendant vingt-sept ans. Ce dernier quart du V e siècle av. J.-C. est, du point de vue événementiel, la période la mieux 

connue de toute l’histoire grecque antique, grâce à une source inestimable – le récit de l’historien athénien Thucydide, témoin des faits –, mais 

aussi grâce à une documentation historique variée et à divers témoignages de la culture matérielle. 

Sources littéraires, épigraphiques, numismatiques, archéologiques et iconographiques seront donc utilisées pour étudier ces quelque trente 

années d’histoire grecque. À l’intérieur d’un cadre historique bien défini, il s’agira de brosser un tableau général des cités grecques et de la culture 

grecque classique en cette période charnière que représente la guerre du Péloponnèse, ainsi que d’étudier les évolutions et les conséquences 

d’une guerre totale sur les sociétés antiques. Nous nous concentrerons sur les pratiques militaires et diplomatiques de ces cités (stratégies, 

méthodes de guerre, impérialisme), leurs institutions politiques et sociales (démocraties, oligarchies et sociétés à l’épreuve de la guerre), leurs 

fonctionnements économiques (exploitation économique de l’empire athénien, dépenses et effort de guerre), et leurs usages religieux (fêtes, cultes, 

renouveaux religieux, théâtre). 

Orientation bibliographique : 

- CL. ORRIEUX, P. SCHMITT-PANTEL, Histoire grecque, PUF, 1995, chapitre 3 (« L’époque classique : le V e siècle »), p. 157-294. 

- Ed. LEVY, La Grèce au V e siècle, Seuil (Points-Histoire), 1995. 

+ lecture d’une source antique : THUCYDIDE, La Guerre du Péloponnèse, traduction de D. ROUSSEL, collection « Folio » (Gallimard), 2000 = lecture 

obligatoire du livre II. 

Histoire romaine 

Mme Pestel 

La crise de la République romaine (201-31 av. J.-C.) 

Le cours abordera les deux derniers siècles de la République romaine, de la fin de la Seconde Guerre Punique à la bataille d’Actium. Il s’agira 

d’expliquer le paradoxe entre l’expansion territoriale et économique que connaît Rome après sa victoire sur Carthage et la profonde crise politique 

et sociale dans laquelle elle s’enfonce à partir de la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C. La progressive concentration des pouvoirs entre les mains 

de quelques grands "imperatores", la montée de la violence et la crise interne à l’aristocratie romaine, confrontée au prestige culturel des 

monarchies hellénistiques qu’elle a vaincues militairement et au changement d’échelle de la communauté et du territoire civiques, constitueront le fil 

conducteur de la réflexion. 

- Histoire médiévale 48h LHT212C M. Grélois 

Pouvoirs et société dans l'Occident médiéval 

Pouvoirs et société dans l'Occident médiéval, Ve-XIe siècles. Introduction à l'histoire médiévale, étudiant l’évolution des différents pays d’Europe de 

l’ouest entre la fin de l’Empire romain et la Réforme grégorienne. Le contrôle continu suppose la présence et la participation des étudiants ; il 

comprend aussi un test et un exposé. En juin, un examen écrit de 3h (50%) 

UE 2 obligatoire : deux possibilités, selon les affectations par groupes 

- Histoire moderne 48h LHT222C M. Lemarchand 

Histoire de la France sous l’Ancien Régime 

Pour une approche globale de l’histoire de la période moderne, on se servira de l’exemple de la France de François 1 er à Louis XVI, en 

commençant par l’étude de ses structures économiques et sociales, dans leurs continuités et évolutions, leurs permanences et leurs ruptures. 

Seront donc examinées les bases agricoles et rurales d’une France qui se situe avant tout à la campagne et dans la diversité des provinces durant 

toute l’époque moderne. Ce qui ne signifie pas que le royaume ne connaisse pas de changements et de conjonctures, que les villes et l’essor de 

l’économie et des rapports marchands ne sont pas les seuls à apporter ou à porter. A la campagne se produisent la diversification de la 

paysannerie et le renouvellement du régime seigneurial, mais aussi le développement de marchés et d’une industrie importante. A la ville se 

développent des catégories sociales de plus en plus importantes, comme l’insaisissable bourgeoisie ou les redoutables « classes dangereuses » 

des pauvres, mais aussi la vie de privilégiés de plus en plus citadins, dans une économie de plus en plus complexe et essentielle.

- Histoire contemporaine 48h LHT221C M. Feiertag 

Industrialisation et société en France et dans le reste de l’Europe des années 1870 aux années 1980 

Les sociétés européennes ont été confrontées à partir du dernier tiers du XIXe siècle à un processus de transformation globale : l’industrialisation 

qui a changé les façons de travailler, d’échanger et de consommer, mais aussi de penser et d’exercer le pouvoir. 

On étudiera ici l’histoire de cette grande transformation principalement dans le cas de la France, en comparant principalement avec les cas de 

l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de l’Italie, des années 1870 aux années 1980 qui ont vu s’amorcer le processus inverse de 

désindustrialisation. 

L’analyse portera plus particulièrement sur la manière dont l’industrialisation a fait évoluer les structures et les rapports sociaux, mais a bouleversé 

aussi la vie politique et les mentalités. On examinera, plus généralement, le problème du maintien – ou non - de la cohésion sociale dans les 

différents pays soumis aux chocs multiples de l’industrialisation et des moyens mis en œuvre au sein de chaque société pour préserver la capacité 

à vivre ensemble.

SEMESTRE 2 

UE 3 Méthodologie (se compose de quatre matières) 

- Un cours obligatoire : 

> Concepts historiques 12h LHT23HC Mme Bantigny 

Ce cours a pour but d’analyser certaines notions de base en histoire et sciences sociales qui permettent d’éclairer tout à la fois les 

fondements des sociétés étudiées et les approches historiographiques qui aident à les étudier. Seront ainsi examinés les rapports entre 

États et nations, les Empires et les religions, la formation des groupes sociaux au prisme de la « classe », du « genre » et de la « race », 

le rapport au temps, aux calendriers et à l’historicité, le rôle fondamental de l’économie dans l’évolution des sociétés ou encore la 

formation des imaginaires sociaux et des cultures sociopolitiques. 

- Une matière à prendre entre : 

> Sociologie 24h LHT232C Mme Letellier 

Le contenu des cours et des TD s'articulera autour de deux grandes parties : 

- étude de la sociologie française : Aron, Boudon, Bourdieu, Crozier ; 

- étude des grands thèmes de la sociologie : stratification sociale, famille, éducation, cultures et modes de vie. 

> Expression écrite 24h 

[Cf le panneau d'affichage au département de Lettres modernes] 

Il appartient aux étudiant(e)s de 1 e année de fournir la preuve aux tuteurs d’accueil de la note de français obtenue au bac. Tout(e) étudiant(e) ayant 

obtenu au moins 8/20 est dirigé(e) vers les cours et TD de sociologie, ceux/celles qui ont une note inférieure à 8/20 seront dirigé(e)s vers les cours 

et TD d’expression écrite. 


[Cf les panneaux d'affichage de chaque département] 


> Anglais 20h 



> Italien 20h 

> Latin 20h 

> NTIC (Informatique) 18h [voir affichage au secrétariat] 


> Renforcement et approfondissement par périodes 24h 

En fonction de leurs résultats au premier semestre, les étudiant(e)s suivent des TD de renforcement et d'approfondissement des 

connaissances et des méthodes par période : histoire ancienne ou histoire médiévale ou histoire moderne ou histoire contemporaine.

SEMESTRE 2 

UE 4 Option de spécialisation (deux matières) 

Histoire & civilisations (un cours au choix) 

Pompéi, une ville de l’Italie romaine 

[Histoire & Civilisation 1] 24h LHT2424C M-A Bernard 

Le cours magistral offrira une vue générale de l’Antiquité dans une perspective d’archéologie et d’histoire de l’art. Il vise deux buts principaux : 

donner aux étudiants un cadre chronologique, et leur présenter un panorama large et varié des mondes classiques. 

Les cours magistraux seront consacrés à l’étude des civilisations grecque et romaine à travers les témoignages matériels qu’elles nous ont laissés. 

On étudiera les oeuvres et monuments incontournables qui constituent des repères fondamentaux, sans pour autant négliger les arts dits mineurs : 

sculpture, architecture, peinture, céramique, orfèvrerie, glyptique et verreries seront donc abordées. Le cours cherchera à mettre en avant les 

continuités artistiques, techniques, culturelles et politiques entre les mondes grecs et romains. 

Les travaux dirigés seront consacrés à des séances thématiques : des commentaires de textes et d’oeuvres permettront aux étudiants de faire des 

focus sur des thèmes transversaux tels le banquet, le théâtre ou la polychromie. 

Bibliographie 

BARATTE François, L’art romain, Paris : École du Louvre RMN-Grand Palais, 2011 (Histoire de l’art antique; Petits manuels de l’École du Louvre) 

HOLTZMANN Bernard et PASQUIER Alain, Histoire de l’art antique: l’art grec, Paris : École du Louvre RMN, 2011 (Histoire de l’art antique ; Petits 

manuels de l’École du Louvre) 

SCHNAPP Alain (dir.), Préhistoire et Antiquité: des origines de l’humanité au monde classique, Paris : Flammarion, 2011 

L’art de l’Antiquité, 1: Les origines de l’Europe, Paris : Gallimard Réunion des musées nationaux, 1995 (Collections Manuels d’histoire de l’art) 

Histoire de l'architecture contemporaine (XXe-XXIe siècle) 

[Histoire &Civilisation 2] 24h LHT2425C M. Cousinié 

Ce cours propose une introduction à l'architecture contemporaine afin de familiariser l'étudiant avec le vocabulaire, la lecture de plans, les 

méthodes d'analyse, les principaux enjeux associés à l'architecture contemporaine. Les 12 séances de cours alterneront approches synthétiques et 

études de cas où nous croiserons certains des principaux protagonistes de l'architecture : de Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Mies van der Rohe, 

Alvar Aalto, Giuseppe Terragni, Carlo Scarpa, Louis i. Kahn, à, entre autres, Luis Barragan, Oscar Niemeyer, ou encore Alvaro Siza, Tadeo Ando, 

Renzo Piano, Rafael Moneo, Herzog et de Meuron, Peter Zumthor ou Sanaa. 

Assiduité au cours, travail personnel (lectures, dossiers, exposés) sont requis pour des étudiants motivés. 

Un outil de travail : William J.R. Curtis, L'architecture depuis 1900, Paris, Phaidon, 2004. 

[Option Archéologie – 2014-2015] 

Option de détermination (un cours au choix) 

Cette option comporte 5 UE qui peuvent aussi être suivies individuellement et peuvent être choisies en alternance avec les cours d’Histoire de l’art. 

Elle vise à apporter aux étudiants qui la suivront intégralement les connaissances de base, théoriques et pratiques, leur permettant de mieux 

connaître les méthodes, les modes de raisonnement et les problématiques de l’archéologie qui privilégie l’étude des sociétés du passé à travers 

leurs vestiges matériels. 

Passé composé : L’archéologie et ses mythes : LHT2433 M. Varano – A.-L. Pestel 

Ce cours vise à proposer une définition en creux de l’archéologie, à travers ses usages détournés et ses images inventées, quelle que soit leur 

motivation (de la crédulité autour de l’Atlantide aux essais de légitimation par l’archéologie des régimes nazis et fascistes, en passant par le 

régionalisme s’attachant à revendiquer la présence de vestiges prestigieux). 

L’Antiquité et ses histoires ont constitué une source florissante d'inspiration et d'émerveillement dans les mentalités des XIX e et XX e s. Ré-élaborés, 

recomposés, ces récits ont pris la couleur des légendes sous la plume de la rêverie et du nationalisme. 

Moyen Âge et époque Moderne véhiculent de nombreux mythes, notamment autour du folklore médiéval. Fêtes historiques, tournois, 

reconstitutions, les périodes printanière et estivale offrent un bel éventail de ces journées médiévales. Est-ce que le Moyen Âge est déjà un mythe 

en soi dans les yeux des passionnés de la reconstitution ? Plusieurs thèmes seront abordés où Templiers, mondes souterrains, ou encore 

architecture mystique, permettront de réfléchir sur les bases d'une transformation de la réalité en fantasme populaire. 

Bibliographie 

ADAM J.-P., Le Passé recomposé. Chroniques d’archéologie fantasque, Paris, Éd. du Seuil, 1988, 251 p. 

Initiation à l’histoire de l’art : 24h LHT2434C M.Cousinié & Mme Maingon 

Techniques artistiques et lectures de l'image 

Le cours de F. Cousinié (6 séances) portera essentiellement sur une approche matérielle et visuelle de l’image permettant d’identifier, d’analyser et 

d’apprécier les principales techniques et les moyens artistiques (dessin, gravure, peinture, couleur, construction de l’espace) ; les enjeux théoriques 

liés à ces questions techniques seront également évoqués. 

Biblio : manuels Hazan ou Flammarion sur les techniques du dessin, de la gravure, de la peinture (salle Géricault, Histoire de l'art)

Le cours de Claire Maingon (6 séances) portera sur l’étude de la sculpture, depuis ses origines jusqu’à l’époque contemporaine. Il permet de se 

familiariser avec l’art de statuaire mais aussi de comprendre le rôle historique de la sculpture, comme marqueur de l’histoire. Il permet 

d’appréhender les grandes figures de la modernité, depuis Rodin jusqu’aux artistes d’aujourd’hui. 

Bibliographie : 

Collectif (sous la direction de Philippe Dagen), Manuel Epoque contemporaine, 19-20e siècles, éd. Flammarion E. Gombrich, Histoire de l’art, éd. 

Phaidon 

Fondamentaux de la géographie 24h LHT2431C Mme Nehme 

Cet enseignement propose une initiation aux principaux concepts utilisés par les géographes dans la lecture et la compréhension du monde 

contemporain. On mobilise pour étudier les hommes en société les concepts de milieu, d’espace, de territoire et de réseau. (…) Le cours 

présente ses concepts clés en les replaçant dans une perspective historique et culturelle de grands paradigmes géographiques. On insiste sur 

les interrelations nombreuses qui existent entre l’espace géographique et les sociétés. 

Initiation à la notion de patrimoine 24h LHT2432C Mme Le Gras 

Le patrimoine en Seine 

L’espace local, familier, détient un potentiel patrimonial qu’il faut révéler. Des situations locales comme le Havre, Honfleur, la Seine industrielle, 

…serviront d’appui pour montrer le caractère construit du patrimoine, label toujours attribué a posteriori.

L2 S3 (2 e année, 1 er semestre) LHT321 Semestre 3 

>>> Les étudiant(e)s, selon les affectations par groupes (les étudiants seront répartis en deux groupes équilibrés), groupe 1 : 





UE 3. Méthodologie (matière méthodologie de l’histoire contemporaine) : 


>>> Les étudiant(e)s, selon les affectations par groupes (les étudiants seront répartis en deux groupes équilibrés), groupe 2 : 





UE 3. Méthodologie (matière méthodologie de l’histoire ancienne) : 


>>> Pour tous les étudiant(e)s 

UE 3. Méthodologie 

Chaque étudiant peut effectuer un choix entre les langues vivantes, les langues anciennes et l’informatique appliquée à l’histoire (mais ce choix 

peut être conditionné par le nombre de places offertes dans les groupes ouverts par les différents départements, et par les limites des 

encadrements et des postes disponibles en informatique). Les horaires des TD de langues sont affichés dans les départements concernés (il est 

impératif de vérifier s’ils sont compatibles avec les horaires des cours et TD du département d’histoire). 

Matière langue vivante (anglais ou espagnol ou italien ou allemand) : 20h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Ou 


Ou 

Informatique appliquée à l’histoire : 18h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

UE 4. Option de spécialisation 

En S3, les étudiant(e)s continuent les options différenciées de la licence d’histoire, en choisissant trois des cinq options proposées. 

Matière de l'option de spécialisation (1) : 12h de cours, 12h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 



Récapitulatif du S3 CM TD Coef Ects 

UE 1 Obligatoire 



Matière Histoire ancienne (groupe 2) 24 24 8 8 

Matière Histoire médiévale (groupe 1) 24 24 8 8 

Matière Histoire moderne (groupe 1) 24 24 8 8 

Matière Histoire contemporaine (groupe 2) 24 24 8 8 

Matière Méthodologie de l’Histoire ancienne (groupe 

2) 24 24 6 6 

Matière Méthodologie de l’Histoire contemporaine 

(groupe 1) 24 24 6 6 

UE 4 Option de spécialisation 

Matière Langue ancienne ou vivante ou NTIC 20 2 2 

Matière Option de spécialisation 1 12 12 2 2 




SEMESTRE 3 


Histoire ancienne 48h LHT311C M. Hamon 

Histoire grecque 

Le monde grec à l’époque de la guerre du Péloponnèse (environ 432-399 av. J.-C.) (1h de CM + 1h de TD) 

Le monde grec classique est éparpillé en centaines de cités-États. Au V e siècle, deux cités occupent une position dominante et dirigent 

chacune une coalition : Athènes et Sparte, très différentes l’une de l’autre par leur organisation socio-économique et leurs institutions politiques. 

Ces deux rivales entrent en conflit, avec leurs alliés respectifs, en 431 av. J.-C. : c’est une guerre totale qui embrase l’ensemble du monde grec, de 

la Sicile à l’Asie Mineure, pendant vingt-sept ans. Ce dernier quart du V e siècle av. J.-C. est, du point de vue événementiel, la période la mieux 

connue de toute l’histoire grecque antique, grâce à une source inestimable – le récit de l’historien athénien Thucydide, témoin des faits –, mais 

aussi grâce à une documentation historique variée et à divers témoignages de la culture matérielle. 

Sources littéraires, épigraphiques, numismatiques, archéologiques et iconographiques seront donc utilisées pour étudier ces quelque trente années 

d’histoire grecque. À l’intérieur d’un cadre historique bien défini, il s’agira de brosser un tableau général des cités grecques et de la culture grecque 

classique en cette période charnière que représente la guerre du Péloponnèse, ainsi que d’étudier les évolutions et les conséquences d’une guerre 

totale sur les sociétés antiques. Nous nous concentrerons sur les pratiques militaires et diplomatiques de ces cités (stratégies, méthodes de guerre, 

impérialisme), leurs institutions politiques et sociales (démocraties, oligarchies et sociétés à l’épreuve de la guerre), leurs fonctionnements 

économiques (exploitation économique de l’empire athénien, dépenses et effort de guerre), et leurs usages religieux (fêtes, cultes, renouveaux 

religieux, théâtre).(Le texte sera distribué avec le fascicule du cours) 


- CL. ORRIEUX, P. SCHMITT-PANTEL, Histoire grecque, PUF, 1995, chapitre 3 (« L’époque classique : le V e siècle »), p. 157-294. 

- Ed. LEVY, La Grèce au V e siècle, Seuil (Points-Histoire), 1995. 

+ lecture d’une source antique : THUCYDIDE, La Guerre du Péloponnèse, traduction de D. ROUSSEL, collection « Folio » (Gallimard), 2000 = lecture 

obligatoire du livre II. 

Histoire romaine 

M. Horvais 

La crise de la République romaine (201-31 av. J.-C.) 

Le cours abordera les deux derniers siècles de la République romaine, de la fin de la Seconde Guerre Punique à la bataille d’Actium. Il s’agira 

d’expliquer le paradoxe entre l’expansion territoriale et économique que connaît Rome après sa victoire sur Carthage et la profonde crise politique 

et sociale dans laquelle elle s’enfonce à partir de la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C. La progressive concentration des pouvoirs entre les mains 

de quelques grands "imperatores", la montée de la violence et la crise interne à l’aristocratie romaine, confrontée au prestige culturel des 

monarchies hellénistiques qu’elle a vaincues militairement et au changement d’échelle de la communauté et du territoire civiques, constitueront le fil 

conducteur de la réflexion. 

Histoire médiévale 48h LHT312C M. Muresan 

Histoire et civilisation de l’Empire byzantin (VII e -XII e siècles) 

Entre l’essor de l’Islam au VII e siècle et la prise de Constantinople par les Latins en 1204, se manifestent les traits caractéristiques de l’époque 

classique de l’Empire romain d’Orient, communément appelé « Byzance ». Le cours étudiera les mécanismes de résistance, face aux invasions 

slaves et arabes, de la structure impériale renouvelée qui émerge de la crise du VIIe siècle, et qui encadre une société caractérisée par une identité 

romano-hellénique et une forte conscience de nouveau « peuple élu » du fait de son Orthodoxie établie par les conciles œcuméniques. Nous 

montrerons ainsi comment, sur les fondations jetées par les empereurs iconoclastes, le triomphe des icônes et la renaissance culturelle 

encouragèrent la reconquête macédonienne prolongée par le « siècle d’or » des Comnènes. Ce développement conféra à l’Empire romain d’Orient, 

dans le monde médiéval, une prééminence qui favorisa la propagation de son influence par la conversion des Slaves balkaniques et orientaux. Les 

crises internes, la pression occidentale et l’invasion turque précipitèrent cependant le déclin de l’État, qui s’acheva par le désastre de la quatrième 

croisade (1204). La société byzantine trouva néanmoins les ressources internes pour faire face à cette catastrophe, générant la restauration 

paléologue de 1261. Ce sursaut fut l’occasion d’un remarquable fleurissement culturel, mais ne fit que retarder la conquête ottomane, achevée par 

la prise de Constantinople en 1453 et de Trébizonde en 1461. Sur les ruines de cet Empire ce fut néanmoins un Commonwealth byzantin, 

rayonnant dans toute l’Europe de l’Est, qui vit le jour. 

Jean-Claude Cheynet, Byzance, l'Empire romain d'Orient, Paris, Armand Colin (coll. Cursus), 2001. 

Jean-Claude Cheynet (sous la direction de), Le Monde byzantin II. L'Empire byzantin (641-1204), Paris : PUF (coll. Nouvelle Clio), 2006. 

Jean-Claude Cheynet, Histoire de Byzance, Paris, 2013 (Collection Que sais-je ?) 

Alain Ducellier, Michel Kaplan, Bernadette Martin, Françoise Micheau, Le Moyen Âge en Orient. Byzance et Islam, Paris : Hachette, 2012 (5 e éd.). 

Bernard Flusin, La civilisation byzantine, Paris : PUF, 2012. (Collection Que sais-je ?) 

Michel Kaplan, Pourquoi Byzance ? Un empire de onze siècles, Paris : Gallimard, 2016.


Histoire moderne 48h LHT321C M. Biard 

1789-1799, la France révolutionnée 

Ce cours est destiné à offrir aux étudiant(e)s une première approche synthétique de la période révolutionnaire en France. Le semestre sera 

organisé en douze cours hebdomadaires de 2 heures consacrés aux thèmes ci-dessous. Il s’agira avant tout de proposer une réflexion sur la 

Révolution française, et non d’en donner un récit chronologique. Chaque étudiant/e devra donc bien posséder au moins un manuel (pour la 

décennie concernée), de manière à acquérir les connaissances de base susceptibles de lui faire comprendre au mieux le cours. 

Une bibliographie sera fournie avec le recueil de documents, puis lors des cours et TD. En première approche, on pourra lire : 

Michel Biard, Philippe Bourdin et Silvia Marzagalli, Révolution, Consulat, Empire, Belin (Coll. Histoire de France), 2010 (rééd. en version poche 

2014). 

Michel Biard et Pascal Dupuy, La Révolution française. Dynamiques, influences, débats, 1787-1804, Paris, Armand Colin – Collection U, 2008 (1 ère 

édition, 2004). 

1 Les doléances de 1789, « testament » de la société d’Ancien Régime ? 

2 L’avènement « du » citoyen. 

3 S’assembler, voter, élire. 

4 Un équilibre des pouvoirs introuvable ? 

5 L’apprentissage d’une démocratie « parlementaire ». 

6 « Intervention populaire » et démocratie. 

7 Presse, pamphlets et caricatures, ou la conquête de l’« opinion publique ». 

8 Changer le temps, l’espace, les noms, etc. Une impossible révolution des mentalités ? 

9 Religion/s et Révolution. 

10 Les bouleversements de la propriété du sol. 

11 Le cancer de la guerre. 

12 Réflexions sur les violences et « la Terreur ». 

Histoire contemporaine 48h LHT322C Mme Branche 

Hommes et femmes dans la France contemporaine, XIX e XX e . 

Les garçons ont-ils toujours été associés au bleu et les filles au rose ? Les femmes ont-elles toujours voté ? Les hommes ont-ils toujours été les 

seuls à défendre leur pays les armes à la main ? Toutes ces questions, et tant d’autres, ne trouvent leur réponse que dans une déconstruction 

historique de ce qui définit précisément ce que doivent (et peuvent) être les hommes, d’un côté, et les femmes, de l’autre, dans une société donnée 

à une période donnée. 

C’est à l’analyse ces objets historiques que sont les hommes et les femmes, le masculin et le féminin, que s’attachera ce cours centré sur la 

période contemporaine et ancré dans le cas de la France et de son Empire, sans s’interdire des excursions en terre étrangère.

SEMESTRE 3 

UE 3 Méthodologie (se compose de deux matières) 

- Une matière : deux possibilités, selon les affectations par groupes 

Méthodologie en histoire ancienne 48h LHT331C Mme Bernard & Mme 

Pestel 

A la différence d'autres périodes historiques qui croulent sous l'abondance de l'écrit, l'Histoire de l'Antiquité est confrontée à la rareté des sources 

littéraires et à leur caractère sélectif, dus à l'éloignement dans le temps et aux choix faits par les copistes ultérieurs. C'est pourquoi, pour 

appréhender sous tous leurs aspects les mondes anciens, il est nécessaire de faire appel à d'autres sources : l'archéologie, l'épigraphie (science 

des inscriptions, juridiques, funéraires, votives...), la numismatique (science des monnaies), l'iconographie (étude des images : vases, peintures, 

mosaïques...). Chacun de ces types de documents nécessite la maîtrise d'un vocabulaire et de méthodes spécifiques. On montrera aussi par des 

exemples précis l'importance de leurs apports à la connaissance historique. 

Le cours portera séparément sur les mondes grec et romain pour présenter les différents « matériaux » permettant d’en écrire l’histoire. Seront 

exposées les méthodes d’analyse des différentes sources et les questions auxquelles elles permettent de répondre. 

Méthodologie en histoire contemporaine 48h LHT322C M. Loris 

Histoire du Maghreb à l’époque coloniale : de la conquête aux indépendances (1830-1962) 

Depuis une dizaine d’année, l’historiographie a renouvelé les études sur le Maghreb à la période coloniale. D’abord privilégiée, la guerre 

d’indépendance algérienne a été délaissée pour une étude du phénomène colonial avant 1945 et ce dans une optique non uniquement nationale. 

L’histoire sociale de la société coloniale a été enrichie par de nombreux travaux portant sur les populations colonisées mais aussi sur la 

colonisation européenne au Maghreb. Par ailleurs, des études croisées entre historiens des deux rives se sont multipliés permettant de mieux 

connaître les pratiques culturelles mais aussi les phénomènes de résistance ou d’accoutumance à la colonisation chez les populations indigènes. 

Aussi, ce cours vise à développer une progression chronologique, en passant par la conquête, puis la colonisation, et enfin par les guerres 

d’indépendance. Il s’agit de regarder des situations nationales différenciées même si l’Algérie sera plus privilégiée à cause de son poids dans 

l’historiographie. Il s’agira de travailler aussi bien sur des textes que de l’iconographie ou des documents statistiques. Par ailleurs, il existe quelques 

livres de base en poche (celui de Rivet par exemple) et une bibliographie assez conséquente pour approfondir les questions vues en cours. 




> Anglais 20h 



> Italien 20h 

> Latin 20h 

> NTIC (Informatique) 18h [affichage au secrétariat]

SEMESTRE 3 

UE 4 Option de spécialisation (trois matières obligatoires) 

Option de spécialisation 1 : Histoire & civilisations (un cours au choix) 

Laïcité et religions en France (19 e -21 e siècles) [Histoire & Civilisation 3] 

LHT 3424 M. Paumier 

Comprendre comment s’est construite la laïcité en France à l’époque contemporaine est l’objectif de cet enseignement. Cette étude nous mènera 

du 19 e siècle à nos jours. Les rapports entre les religions, l’Etat et la société française ont été au cœur des débats politiques en France durant deux 

siècles. Aujourd’hui encore la question de la laïcité revient sur le devant de la scène publique. 

Les grandes étapes de cette construction nous mèneront de la Révolution française (DDHC, nationalisation des biens du clergé, Constitution civile 

du Clergé, calendrier républicain, Etat civil, divorce, 1 ère séparation de l’Eglise et de l’Etat) à la mise en place du Concordat napoléonien qui régit les 

cultes reconnus pendant tout le 19 e siècle. La période républicaine qui s’ouvre dans les années 1880 est marquée par le combat pour l’école 

laïque. Malgré le Ralliement tardif des catholiques à la République (1890), l’affaire Dreyfus et l’arrivée au pouvoir des Républicains radicaux 

(Combes) va durcir les relations entre l’Eglise et l’Etat. L’expulsion des congrégations enseignantes et la rupture des relations diplomatiques avec 

le Saint-Siège marquent une tension extrême. C’est dans ce contexte qu’est votée la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat (9 décembre 1905), 

soutenue par les Protestants mais condamnée par le Pape. L’Union sacrée lors de 1 ère Guerre mondiale modifie les relations entre l’Etat et les 

religions : les « curés sac au dos » atténuent l’anticléricalisme, la canonisation de Jeanne d’Arc, la reprise des relations diplomatiques avec Rome 

et les accords Poincaré-Cerretti rapprochent les points de vue. Une mosquée est construite à Paris pour honorer les musulmans morts aux 

combats. La période de Vichy est marquée par le statut des juifs et la déportation. 25 % de la communauté juive disparait alors. La sociologie de 

cette communauté se renouvelle largement avec le retour en métropole des juifs d’Afrique du Nord. Enfin, c’est largement par la question scolaire 

que ressurgit la laïcité dans le débat politique français avec les lois Marie-Barangé et Debré (1959) sur l’enseignement privé sous contrat, et l’échec 

du projet de loi Savary (1984). A partir de la décennie 1990, ce sont les affaires de voiles à l’école, les « signes ostensibles » (commission Stasi en 

2003 et loi de 2004) qui préoccupent les autorités. Entre espace public et espace privé, entre Etat et société (entreprises, cantines, crèches, 

prisons, etc.), l’islam, seconde religion en France, interroge la laïcité à la française. Le compromis établi par Aristide Briand en 1905 est-il toujours 

en mesure de répondre à ce défi dans une société mondialisée ? 


1. Michel VOVELLE, La Révolution contre l’Eglise : de la Raison à l’Etre suprême, Bruxelles, éd. Complexe, 1988. 

2. Timothy TACKETT, La Révolution, l'Église, la France, Cerf, 1986. 

3. Jacques-Olivier BOUDON, Napoléon et les cultes, Paris, Fayard, 2002. 

4. Jacques-Olivier BOUDON, Politique et religion en France depuis 1789, Paris, Colin, 2007, coll. Cursus. 

5. René REMOND, L’anticléricalisme en France de 1815 à nos jours, Bruxelles, éd. Complexe, 1985. 

6. René REMOND, Religion et société en Europe. Essai sur la sécularisation des sociétés européennes (1789-2000), Paris, 2001, coll. Points 

Histoire. 

7. Jean-Marie MAYEUR, La question laïque (XIX-XXe siècle), Paris, Fayard, 1997. Coll. L’espace du politique. 

8. Jacqueline LALOUETTE, La séparation des Eglises et de l’Etat. Genèse et développement d’une idée (1789-1905), Paris, Seuil, 2005. 

9. Jacqueline LALOUETTE, L’Etat et les cultes (1789-1905-2005), Paris, La Découverte, 2005. 

10. Emile POULAT, Liberté, laïcité. La guerre des deux France et le principe de la modernité, Paris, Cerf/Cujas, 1987. 

11. Emile POULAT, Notre laïcité publique. « La France est une République laïque », Paris, Berg international, 2003. 

12. Jean BAUBEROT, Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, Paris, Seuil, 2004, coll. La couleur des idées. 

13. Franck FREGOSI, Penser l’islam dans la laïcité, Paris, Fayard, 2008, rééd. Sous le titre L’islam dans la laïcité, Paris, Fayard, 2011, coll. 

Pluriel. 

Sitographie : 

Premier Ministre, « Laïcité : les débats, 100 ans après la loi de 1905 » in La Documentation française [en ligne] URL : 

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000095-laicite-les-debats-100-ans-apres-la-loi-de-1905 

Premier Ministre. « Quelle laïcité aujourd’hui ? » in Vie publique [en ligne] URL : http://www.vie-publique.fr/decouverteinstitutions/citoyen/enjeux/citoyennete-democratie/quelle-laicite-aujourd-hui.html 

Premier Ministre. « Rapports annuels » in Observatoire de la laïcité [en ligne] URL : http://www.gouvernement.fr/observatoire-de-la-laicite 

Histoire de l’art et culture de la guerre [Histoire & Civilisation 4] 

LHT3425C 

Mme Maingon 

A l’heure du centenaire de la Grande Guerre, ce cours propose d’étudier la notion de culture de guerre au travers d’un corpus de représentations, 

de pratiques, de productions littéraires et artistiques ayant servi de cadre au conflit. Comment l’image a-t-elle soutenu les discours de la guerre ? 

Est-il possible de figurer l’humain et d’exprimer l’inhumain de la guerre ? Quel avenir pour le patrimoine dans le contexte guerrier ? Le cas des 

artistes peintres sera au coeur de cette réflexion qui ménagera aussi une place à la littérature, au cinéma, à la photographie. 


Annette Becker et Stéphane Audouin-Rouzeau, 14-18, retrouver la Guerre, Paris, éd. Gallimard, coll. Folio 

Claire Maingon, L’art face à la guerre, éd. PUV, à paraître en septembre 2015 

24h

Option de spécialisation 2 (une option au choix) 

Option : Histoire & géographie 24h LHT3433C M. Nouaceur, 

M. Brennetot, M. Clavel 

Enjeux, ressources et développement durable 

Après un rappel des définitions des différentes notions qui se rapportent au souci de développer durablement la planète, le cours présentera les 

principaux enjeux environnementaux du monde actuel. Aborder les problématiques environnementales présuppose une analyse de tous les 

facteurs intervenant dans les processus de transformation des écosystèmes et des économies dans le cadre de la mondialisation. Différentes 

thématiques seront abordées à titre d’exemples : changement climatique, réduction de la biodiversité, problèmes énergétiques, pollutions des sols, 

de l’air et des océans, géopolitique de l’eau, exploitation des ressources et transformation des mondes ruraux… 

Option : Histoire & patrimoine 24h LHT3434C Mme Le Gras 

Le Patrimoine en Europe 

Le cours aura comme problématique globale la question de la patrimonialisation de l'espace européen. Cette problématique induira alors la 

question de l’acception de l’Europe : faut-il l’entendre comme continent ou comme ensemble politique ? Avec quelle référence historique ? Ces 

questions déboucheront ensuite sur l’étude de la façon dont la question patrimoniale a émergé au sein des institutions européennes. La seconde 

partie de l'enseignement privilégiera les thématiques de l'inventaire et de la protection du patrimoine bâti européen à travers des exemples précis. 

L'initiation à l'analyse des styles architecturaux sera complétée par des séances sur site à Rouen. 

Option : Histoire & archéologie 


Initiation à l’architecture antique et médiévale 24h LHT3443C Mme Varano – S. 

Cormier 

Ce cours aborde l’architecture selon les deux principales approches que sont d’une part les processus de construction (matériaux et techniques de 

mise en œuvre), d’autre part la relation entre formes et fonctions. La construction en pierre et en brique comme en terre et en bois est traitée, la 

seconde concernant principalement le Moyen Âge. Les relations entre édifices et morphologie du parcellaire sont également prises en compte afin 

de fournir des clefs de lecture globale de l’architecture, y compris dans ses dimensions ostentatoires. L'approche d'une lecture archéologique du 

bâti donne quelques clés sur la méthode employée. La pluridisciplinarité permet de confronter histoire de l'art, histoire des techniques, analyse 

scientifique de terrain, afin de déterminer l’évolution du bâtiment dans le temps, voire, par-delà les difficultés, ses fonctions possibles. 


Viollet-le-Duc, Dictionnaire de l'Architecture, rééd. Paris, 1978 (en ligne). 

I. Parron, N. Reveyron (dir.), Archéologie du bâti, Pour une harmonisation des méthodes, Actes de la table ronde de Saint-Romain-en-Gal 2001, 

Paris, Ed. Errance, 2005. 

X. Barral i Altet, Le paysage monumental de la France autour de l'an mil, Paris, Ed. Picard, 1987. 

E. Vergnolle, L’art roman en France. Architecture – Sculpture – Peinture, Paris, Ed. Flammarion, 1994. 

Stage (facultatif) 36h Mme Varano 

Stage de terrain de quatre semaines effectué l’été précédent (L1/L2) sur l’un des chantiers-écoles dirigés par Mme Varano. À travers ce stage, les 

étudiants pourront acquérir l’expérience pratique d’un chantier de fouilles et ainsi mesurer concrètement la réalité d’une recherche de terrain pour 

aller au-delà d’une projection souvent romantique de la fouille d’un site. Ils pourront mettre en pratique les notions abordées dans les cours 

d’archéologie dispensés en L1 et L2, principalement l’observation de la stratification et l’enregistrement des données qui sont des aspects 

essentiels compte tenu de la démarche irréversible d’une fouille archéologique. Enfin, ils pourront tester leur capacité de travail en équipe et leurs 

aptitudes relationnelles notamment dans l’organisation logistique qui est une part active d’un chantier de fouille. 

Option : Histoire & histoire de l'art 

Histoire de l’art à l’époque moderne en France (XVe-XVIIIe siècle) 

LHT3444C M. Cousinié 

24h 

Ce cours aborde l’architecture selon les deux principales approches que sont d’une part les processus de construction (matériaux et techniques de 

mise en œuvre), d’autre part la relation entre formes et fonctions. La construction en pierre et en brique comme en terre et en bois est traitée, la 

seconde concernant principalement le Moyen Âge. Les relations entre édifices et morphologie du parcellaire sont également prises en compte afin 

de fournir des clefs de lecture globale de l’architecture, y compris dans ses dimensions ostentatoires. L'approche d'une lecture archéologique du 

bâti donne quelques clés sur la méthode employée. La pluridisciplinarité permet de confronter histoire de l'art, histoire des techniques, analyse 

scientifique de terrain, afin de déterminer l’évolution du bâtiment dans le temps, voire, par-delà les difficultés, ses fonctions possibles. 


Viollet-le-Duc, Dictionnaire de l'Architecture, rééd. Paris, 1978 (en ligne). 

I. Parron, N. Reveyron (dir.), Archéologie du bâti, Pour une harmonisation des méthodes, Actes de la table ronde de Saint-Romain-en-Gal 2001, 

Paris, Ed. Errance, 2005. 

X. Barral i Altet, Le paysage monumental de la France autour de l'an mil, Paris, Ed. Picard, 1987.E. Vergnolle, L’art roman en France. Architecture 

– Sculpture – Peinture, Paris, Ed. Flammarion, 1994

L2 S4 (2 e année, 2 e semestre) LHT321 Semestre 4 

>>> Les étudiants selon les affectations par groupes (les étudiants seront répartis en deux groupes équilibrés), groupe 1 : 

, 


24 heures de cours magistral, 24 heures de travaux dirigés. Coefficient 8. 8 crédits européens. Choix entre deux cours. 



UE 3. Méthodologie (matière méthodologie de l’histoire médiévale) : 


>>> Les étudiants, selon les affectations par groupes (les étudiants seront répartis en deux groupes équilibrés), groupe 2 : 





UE 3. Méthodologie (matière méthodologie de l’histoire moderne) : 


>>> Pour tous les étudiants 


Chaque étudiant(e) peut effectuer un choix entre les langues vivantes, les langues anciennes et l’informatique appliquée à l’histoire (mais ce choix 

peut être conditionné par le nombre de places offertes dans les groupes ouverts par les différents départements, et par les limites des 

encadrements et des postes disponibles en informatique). Les horaires des TD de langues sont affichés dans les départements concernés ( il est 

impératif de vérifier s’ils sont compatibles avec les horaires des cours et TD du département d’histoire) 

Matière langue vivante (anglais ou espagnol ou italien ou allemand) : 20h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 

Ou 


Ou 

Informatique appliquée à l’histoire : 18h de TD. Coefficient 2. 2 crédits européens. 


En S4, les étudiant(e)s continuent les options différenciées de la licence d’histoire, en choisissant trois des cinq options proposées. 




Récapitulatif du S4 CM TD Coef Ects 


Matière Histoire ancienne (groupe 1) 

(2 cours au choix) 24 24 8 8 


Matière Histoire médiévale (groupe 2) 


Matière Histoire moderne (groupe 1) 


Matière Histoire contemporaine (groupe 2)(2 cours 

au choix) 24 24 8 8 

UE 3 Méthodologique 

Matière Méthodologie de l’Histoire médiévale 

(groupe 1) 24 24 6 6 

Matière Méthodologie de l’Histoire moderne (groupe 

2) 24 24 6 6 

Matière Langue vivante ou ancienne ou NTIC 20 2 2 





Total semestre 4 108 162 

30 30

SEMESTRE 4 


Histoire ancienne grecque 48h LHT411C Mme Le Quéré 

La Macédoine, le monde grec et l’Orient, de Philippe II à la mort d’Alexandre le Grand (360- 

323 av. J.-C.) 

Le royaume de Macédoine, longtemps en marge de l’histoire grecque, devient une puissance égéenne sous le règne de Philippe II (360- 

336) et finit par dominer militairement l’ensemble des cités grecques. Le projet expansionniste de Philippe se poursuit sous son fils Alexandre III 

(336-323), qui se lance à la conquête de l’Orient, alors gouverné par les Perses, ouvrant un champ immense au dynamisme macédonien et à la 

pénétration de la culture grecque en Orient. Ces succès fulgurants bouleversent les équilibres géopolitiques en Méditerranée, tout comme les 

structures militaires, administratives, institutionnelles et idéologiques préexistantes. Le vieux royaume macédonien se transforme en quelques 

décennies seulement en un empire multiethnique dominé par les Gréco-Macédoniens, creuset dans lequel se mêlent différents peuples et cultures 

de l’Orient méditerranéen. La création d’un État centralisé et la politique de prestige qui lui est associée posent les bases d’un nouveau modèle 

d’État : celui des royaumes hellénistiques. On envisagera cette période de mutations dans ses aspects politiques et militaires, mais aussi 

économiques et culturels, en prenant appui sur une documentation historique variée et sur divers témoignages de la culture matérielle : sources 

littéraires, épigraphiques, numismatiques, archéologiques et iconographiques seront utilisées pour étudier cette époque charnière qui inaugure une 

ère de rayonnement et de diffusion de l’hellénisme. 

Les six premières semaines du semestre seront consacrées à l’étude du monde grec à l’époque de Philippe de Macédoine : ascension 

de Philippe et expansion de la Macédoine dans un monde grec affaibli au lendemain de la Guerre du Péloponnèse, étapes de l’établissement de 

l’hégémonie macédonienne sur la Grèce, mais aussi analyse de l’idéologie royale élaborée par Philippe II au travers de symboles et d’images du 

pouvoir royal (capitales royales, palais, tombes de princes, instruments de prestige, art au service d’une idéologie monarchique, etc.) et examen 

des nouvelles conditions de la vie sociale et économique dans les cités grecques au IV e s. av. J.-C. Les six autres semaines seront consacrées à 

Alexandre et à sa conquête de l’Orient : héritage de Philippe, étapes de la conquête avec ses succès et ses difficultés, étude des formes 

d’administration, de défense et d’exploitation économique des territoires conquis, urbanisation de l’empire, réflexions sur la diffusion de l’hellénisme 

et sur les acculturations diverses à l’aide de quelques études de cas (Alexandrie, Aï-Khanoum, etc.), mais aussi analyse du mythe d’Alexandre et 

de la construction de son image par les historiens, dans l’art et dans la littérature au travers des siècles. 


- Cl. ORRIEUX, P. SCHMITT-PANTEL, Histoire grecque, PUF, Paris, 1995 : en particulier Chapitre 4 :« L’époque classique : le IV e siècle », p. 295-367. 

- P. CARLIER, Le IV e siècle grec, jusqu’à la mort d’Alexandre, Seuil (Points-Histoire), Paris, 1995. 

- P. BRULE et al., Le monde grec aux temps classiques, Tome 2, Le IV e siècle, collection « Nouvelle Clio », PUF, Paris, 2004 : en particulier 

Chapitres 1 et 3-5, avec une bibliographie générale exhaustive. 

- P. BRIANT, Alexandre le Grand, coll. « Que sais-je », Paris, 2013 (7 e éd.). 

Ou 

Histoire ancienne romaine 48h LHT411C M. Soler 

Cultes et religions dans l’Empire romain, du 1er au Ve siècle apr. J.-C. 

Ce cours abordera l’histoire de l’Empire romain par le biais de l’histoire foisonnante des cultes et des religions pratiqués dans cet empire. Seront 

étudiés les panthéons, les rites et les pratiques religieuses polythéistes ainsi que les monothéismes (judaïsme et christianisme) et toute la 

mouvance gnostique proche de ces monothéismes (surtout du christianisme). Sera également abordée la question de la religion philosophique 

élaborée par les philosophes de l’Empire, principalement dans l’Antiquité tardive (néoplatonisme), des rites particuliers qu’ils pratiquaient sous 

l’appellation de théurgie. La question du rapport entretenu par le pouvoir impérial avec ces cultes et religions et celle du culte impérial seront 

également au programme. Ce cours visera à aller à l’encontre de deux idées reçues, discutables, celle opposant à la foi monothéiste ce qui n’aurait 

été que de simples pratiques et rites dans les polythéismes et celle consistant à penser que le christianisme serait venue (de manière 

providentielle) combler un vide religieux et déséculariser un monde où les panthéons, les rites et les pratiques polythéistes (notamment les fêtes) 

auraient perdu toute signification et toute charge religieuses. 

Ou 

Histoire médiévale 48h LHT412C M. Grélois 

Des Vikings aux Angevins : naissance et affirmation de l'Angleterre médiévale (IXe-XIVe siècle) 

Connue par une documentation exceptionnellement riche, l'histoire de la Grande Bretagne est celle d'une terre convoitée successivement par les 

Barbares, les Scandinaves et les Normands. L'identité anglaise résulte à la fois de ces conquêtes souvent brutales et des phénomènes 

d'acculturation profonds qui en résultèrent. On s'attachera donc non seulement à souligner les phénomènes de ruptures, mais aussi les continuités, 

notamment dans le domaine de la construction étatique. 

Ou

Histoire médiévale 48h LHT412C M. Muresan 

Histoire de la Méditerranée médiévale (XIe-XVe siècle) 

L’histoire globale impulse de nos jours une nouvelle compréhension du rôle des mers et des océans comme (f)acteurs et vecteurs de l’Histoire au 

même titre que les Empires, les États, les religions ou les nations. Dans un premier temps, le cours est destiné à introduire les étudiants au débat 

actuel concernant la Méditerranée, qui occupe une place centrale dans cette historiographie depuis Fernand Braudel. Puis sera présentée une 

analyse historique, partant de la dernière réunification de la Méditerranée par Justinien I er , autour de l’Empire romain d’Orient (VI e siècle). Le défi 

lancé par la formation d’une puissance maritime islamique à partir du siècle suivant divise la mer et oppose jusqu’au XII e siècle le(s) Califat(s) à 

l’Empire byzantin. À partir du XI e siècle, avec l’essor des républiques maritimes italiennes et des monarchies féodales, la papauté utilise les 

croisades pour ouvrir un vaste horizon méditerranéen latin, en établissant une certaine domination chrétienne sur la mer. L’essor des puissances 

ibériques en Méditerranée occidentale, et de l’Empire ottoman en Méditerranée orientale, entraîne une nouvelle division de cet espace maritime à 

la fin du Moyen Âge. Sera évoquée tout au long du cours la vie maritime qui, en contrepoint des renversements affectant les côtes, assure les 

échanges continuels de biens matériels et culturels, de techniques et d’idées, relativisant ainsi les frontières politico-religieuses. 

David Abulafia, The Great Sea : A Human History of the Mediterranean, Oxford : Oxford University Press, 2013. 

Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, vol. I – La part du milieu, Paris : A. Colin, 1990 (9 e éd.). 

Michel Balard, Christophe Picard, La Méditerranée au Moyen Âge : les hommes et la mer, Paris : Hachette, 2014. 

Méditerranée, berceau de l'histoire, sous la dir. de David Abulafia, Paris : l'Archipel, 2004.

SEMESTRE 4 


Histoire moderne 48h LHT421C M. Dupuy 

La Grande-Bretagne sous George III (1760-1820). 

La fin du XVIII e siècle et le début du XIX e siècle ont été marqués en Grande-Bretagne par de nombreux soubresauts politiques, par une montée de 

la tension sociale dans le cadre d’un développement industriel accéléré. Ce sont ces principales caractéristiques (politiques, sociales et 

économiques) que nous allons aborder dans ce cours, tout en nous intéressant à la vie artistique et culturelle particulièrement riche et variée à 

cette époque. L’ensemble nous permettra d’envisager les fondements de la domination britannique future sur le reste du monde. 

Ou 

Histoire moderne 48h LHT421C Mme Cohen 

Histoire populaire de la France moderne (du XVI e siècle aux lendemains de la Révolution). 

« Qui a construit Thèbes aux sept portes ? demandait Bertolt Brecht, 

Dans les livres, on donne les noms des Rois. 

Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? » 

Ce cours entend faire une place au peuple dans l’histoire d’un Ancien Régime où pourtant il n’était pas compté comme sujet. On envisagera les 

représentations du peuple portées par les élites de l’époque moderne ; mais loin de le réduire à la place qui lui fut ainsi assignée, on s’intéressera 

aussi aux formes concrètes de son travail, de sa culture, à la politique d’un peuple qui n’était pas limitée à la place de l’ignoré ou du réprimé mais 

vit aussi des luttes et des révoltes, avec leurs héros connus (Cartouche, Mandrin, Damiens) ou inconnus. 

Le cours sera accompagné de séances de projection de films (non obligatoires et sur des créneaux distincts du cours, mais pouvant faire l’objet de 

quelques exposés lors des TD), notamment Le retour de Martin Guerre de Daniel Vigne, La Marseillaise de Jean Renoir, Les Camisards de René 

Allio, 1788 de Maurice Failevic, Que la fête commence de Bertrand Tavernier. 

Bibliographie de départ : 

- Devrait paraître en mars 2017 : Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France du XIVe siècle à nos jours, Marseille, Agone. 

- Un manuel : Anne Béroujon, Peule et pauvres des villes dans la France moderne. De la Renaissance à la Révolution, Paris, Armand 

Colin, 2014. 

- Un livre d’Arlette Farge au choix, par exemple Dire et mal dire. L’opinion publique au XVIII e siècle, Paris, Seuil, 1992 ou La vie fragile. 

Violence, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIII e siècle, Paris, Seuil, 1986. 

Ou 

Histoire contemporaine 48h LHT422C M. Frétigné 

Histoire de l’Italie des révolutions de 1848 à l’instauration de la République en 1947 

Ce cours, essentiellement d’histoire politique, se présente en trois parties : la première est consacrée à la formation de l’unité italienne (1848-1870), 

la deuxième s’intéresse aux forces et faiblesses de ce jeune Etat-nation (1871-1922), la troisième, enfin, au ventennio fasciste (1922-1945). La 

dernière séance, qui sert de conclusion, porte sur la mise en place de la République (1945-1947). Comment se mettent en place et évoluent ces 

différents régimes politiques (monarchie libérale, fascisme, régime républicain), telle est la question directrice de notre cours. 

Celui-ci entend donc faire connaître un des siècles les plus féconds mais aussi les plus méconnus de l’histoire italienne. L’analyse des événements 

politiques est aussi abordée par l’étude de l’opéra et du cinéma, ou encore des grandes questions sociétales : question de l’unité linguistique, 

question romaine (les relations difficiles entre l’Eglise et l’Etat), question méridionale, c’est-à-dire l’ensemble des rapports complexes, économiques 

et culturels, entre le nord et le sud (le Mezzogiorno) de la péninsule italienne… 

Les enjeux historiographiques classiques comme ceux plus récents ne sont pas oubliés mais donnent l’occasion d’approfondir certaines 

thématiques. 

Bibliographie de départ (une plus complète sera fournie durant la premier cours) : Jean-Dominique Durand, L’Italie de 1815 à nos jours, Paris, 

Hachette, 1999 et Pierre Milza, Le fascisme italien, Paris, Le Seuil, ed. la plus récente. 

Ou

Histoire contemporaine 48h LHT422C M. Feiertag- M.Poidevin 

Les sociétés coloniales de l’Empire français (1830-1962) 

Définition du sujet 

La colonisation française, des années 1830 au début des années 1960, a créé des sociétés spécifiques, produit de la violence de la conquête mais 

aussi de formes de métissage et d’assimilation réciproques entre colons et colonisés : les sociétés coloniales. 

Ce cours se propose d’explorer l’histoire de ces sociétés coloniales, de leur naissance à leur développement puis à leur disparition avec la 

décolonisation. On étudiera les différentes régions de l’Empire français : le Maghreb et l’Afrique subsahariennne, mais aussi la péninsule 

indochinoise, la Polynésie, la Réunion et les Antilles. 

L’enquête est centrée sur le cas de l’Empire français mais des comparaisons seront aussi faites ponctuellement avec l’Empire britanniques ou avec 

les colonies d’autres nations européennes ou même extra-européennes (les colonies du Japon par exemple) . 

Problématique principale et approches 

La problématique principale portera sur la question du degré de cohésion des sociétés coloniales et visera à analyser leur échec final. 

Dans ce cadre, on étudiera par exemple : 

- le statut politique des colons et des colonisés 

- les révoltes et les guerres coloniales 

- le rôle de l’école et des universités aux colonies 

- les rapports de genres dans les sociétés coloniales 

- les formes de mixités culturelles (sport, musique, architecture, cuisine, religions, sexualité) 

- la place des villes dans les sociétés coloniales 

- l’influence des colonies sur la société française de France : imaginaires coloniaux, exotisme, expositions coloniales, cinéma et chansons 

coloniales… 

- 

Objectifs de la formation 

Cet enseignement vise à l’acquisition de trois objectifs : 

- Une connaissance de la diversité des sociétés coloniales aussi bien au sein de l’Empire français qu’à travers une approche comparée 

des différents modèles impériaux dans le monde. 

- Un savoir-faire pour analyser historiquement le fait colonial : méthodologie, sources, problématiques au-delà des débats d’opinion actuels 

sur le « bilan » positif ou négatif des Empires. 

- Une capacité à mener une réflexion de nature pédagogique sur la cohésion ou l’absence de cohésion des sociétés coloniales qui permet 

de comprendre et d’expliquer le passé colonial de la France mais permet aussi d’éclairer plusieurs enjeux de nos sociétés actuelles aussi 

bien dans les anciennes métropoles coloniales que dans les sociétés post-coloniales construites au lendemain des indépendances. 

Bibliographie pour commencer à défricher la question : 

Klein (Jean-François), Singaravélou (Pierre) et De Suremain (Marie-Albane) (dir.), 

Atlas des empires coloniaux (XIX e – XX e siècles), Paris, Autrement, 2012. 

Pervillé (Guy), De l’Empire français à la décolonisation, Paris, Hachette, 1993. 

Liauzu (Claude), dir., Dictionnaire de la colonisation française, Paris, Larousse, 2007.

SEMESTRE 4 

UE 3 Méthodologie (se compose de deux matières) 

- une matière : deux possibilités, selon les affectations par groupes 

Méthodologie en histoire médiévale 48h LHT431C Mme Scordia 

Méthodologie et historiographie de l’histoire du Moyen Age 

Cette UE de renforcement comporte deux parties. La première portera sur « l’histoire de l’histoire » (l’historiographie) du Moyen Âge : comment a-ton 

écrit l’histoire pendant cette longue période de 1000 ans (Ve-XVe siècle) et comment a-t-on écrit l’histoire du Moyen Âge du XVIe au début du 

XXIe siècle ? Dans la seconde partie, nous prendrons le cas particulier du roi Louis XI (1461-1483), c’est-à-dire que nous étudierons 

l’historiographie de ce règne du XVe au début du XXIe siècle. Chaque siècle a laissé un portrait de Louis XI, reflétant les aspirations et 

appréhensions du moment. Le Louis XI de Voltaire est « superstitieux et crédule comme le peuple », admirable pour avoir abattu les grands et 

agrandi le royaume. Le Louis XI vu par Michelet est le roi du peuple, un roi novateur, qui a donné à la France ses « barrières indispensables ». 

Plusieurs Louis XI ont ainsi défilé, machiavélique, gallican, absolutiste, dévot, populaire, bourgeois… Par contrecoup, les biographes du XXe siècle 

ont tenté de réhabiliter ce roi énigmatique qui a suscité tant d’interprétations contradictoires. 

Chaque séance comportera une fiche méthodologique sur les différents types de documents historiques et la méthode pour les étudier. 

*L’enseignement sera donné de manière hybride, c’est-à-dire qu’il exploitera tous les moyens de communications classique et numérique mis à 

disposition. Les séances auront lieu soit en présentiel à la fac (1/2 des séances), soit sur la plate-forme Universitice (dépôt de vidéos, PowerPoint 

sonorisés…), soit en classe virtuelle (1/2 des séances). Les explications précises et le planning seront données lors de la 1 ère séance. 


Marie-Paul CAIRE-JABINET, Introduction à l’historiographie, Paris, Armand Colin, 2013. http://www.armand-colin.com/introduction-lhistoriographie- 

9782200287269 

Bernard GUENÉE, Le métier d’historien au Moyen Âge, Presses de la Sorbonne, Paris, 1977. https://www.google.fr/webhp?sourceid=chromeinstant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=bernard%20guen%C3%A9e%20le%20m%C3%A9tier%20d%27historien%20au%20moyen%20age 

Lydwine SCORDIA, Louis XI. Mythes et réalités, Paris, Ellipses, 2015. http://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?products_id=10269 

Ou 

Méthodologie en histoire moderne 48h LHT432C M. Lemarchand 

L'absolutisme est, pour la France, un objet de débats récurrents pour l'histoire 

On s'est affronté pour en borner l'existence, certains n'hésitant pas à remonter aux rois forts du XVIe siècle (François 1er, Henri II) ou même à la fin 

du Moyen Age (Louis XI, voire Charles V). On tente toujours d'échapper à sa forme louis-quatorzienne, hégémonique. Nombre d'historiens ont 

voulu définir la monarchie française par ce concept, quelques-uns l'utilisant tellement qu'il caractérise alors toute l'organisation politique, culturelle 

voire sociale et même économique du royaume. Mais d'autres se sont méfiés d'une notion inventée par une Révolution française en rupture avec 

l'Ancien Régime, déconsidéré alors. Et quelques autres en ont même dénié la valeur et la consistance, estimant qu'il n'a jamais existé qu'en 

théorie, simple idéologie de la monarchie elle-même. L'examen de cette notion et l'essai de concevoir l'organisation du système politique du 

royaume nous permettront ainsi d'approfondir la connaissance de l'histoire moderne, avec : 

l'étude de l'histoire politique et générale de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles. 

l'étude des sources et des méthodes de recherche en histoire politique, conçue dans un sens large qui ne la limite à "l'histoire bataille" 

des grands hommes, des événements et des institutions de l'Etat 

l'étude de l'historiographie moderne, de ses démarches, de ses motivations, de ses idéologies et de ses difficultés.




> Anglais 20h 



> Italien 20h 

> Latin 20h 

> NTIC (Informatique) 18h [voir affichage au secrétariat]

SEMESTRE 4 



L'Europe et la steppe au Moyen-Âge, des Huns aux Mongols [Histoire & 

Civilisation 5] 36h LHT4424C M. Muresan 

L’histoire connectée est une approche récente dans l’historiographie qui invite à désenclaver les espaces et les périodes consacrés par une 

pratique historienne traditionnelle, afin de les penser dans leurs interactions historiques, en envisageant les transferts culturels d’une civilisation à 

l’autre. Dans cet esprit, nous étudions dans ce cours l’impact de la grande steppe eurasiatique qui s’étend entre la Mongolie et le Danube et qui, 

depuis l’antiquité, servait de corridor reliant la Chine à la presqu’île européenne de l’hémisphère nordique. En particulier, le Moyen Âge a été 

marqué par la succession de plusieurs populations qui, à travers la steppe, se sont installées en Europe, en modifiant profondément les structures 

des sociétés sédentaires. Nous évoquerons ainsi le rôle des Huns dans la désintégration de l’Empire romain, l’impact des Avars et des Magyars 

tant sur l’Empire d’Orient que sur l’Empire carolingien et ottonien et les effets de la grande migration turque au Sud et au Nord de la mer Noire (les 

Khazars, les proto-Bulgares, les Seldjoukides, les Pétchénègues, les Coumans). Nous conclurons sur l’impact mongol en Méditerranée orientale et 

en Europe de l’Est entre le XIIIe et le XVe siècle. Sera de la sorte évoquée de manière trans-périodique la question de la genèse, désintégration et 

restructuration des empires nomades, les interactions entre la steppe eurasiatique et les civilisations sédentaires de l’Europe et le rôle du cheval 

comme facteur de connectivité entre les deux mondes. 

René Grousset, L'Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Paris : Payot, 1976 (4 e éd.). 

Iaroslav Lebedynsky, Les nomades : les peuples nomades de la steppe des origines aux invasions mongoles : IXe siècle av. J.-C. – XIIIe siècle 

apr. J.-C. - 2e édition, Paris : Éd. Errance, 2007. 

Jane Burbank, Frederick Cooper, Empires : de la Chine ancienne à nos jours, trad. de l'anglais par Christian Jeanmougin, Paris : Payot, 2011. 

Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des empires : comment ils surgissent, comment ils s'effondrent, Paris : Éd. du Seuil, 2014. 

Histoire secrète des Mongols : chronique mongole du XIIIe siècle, traduit du mongol, présenté et annoté par Marie-Dominique Even et Rodica Pop, 

Paris : Gallimard, 1994. 

Victor Spinei, The Great Migration in the East and South East of Europe from the Ninth to the Thirteenth Century. 2 vols, Amsterdam: Hakkert, 

2006. 

Histoire politique et sociale des mouvements ouvriers en Europe, 

XIXe-XXe siècles [Histoire & Civilisation 6] 36h LHT4425C 

M. Ducange 

Cet enseignement vise à présenter une histoire politique et sociale des « mouvements ouvriers », c'est-à-dire de la grande diversité des 

organisations politiques et syndicales que l'on a désignées sous ces termes, depuis leurs origines des années 1830-1840 jusqu'aux mutations 

profondes qui les ont affectées au cours des dernières décennies du vingtième siècle. Nous nous situerons dans le cadre d'une perspective 

d'histoire comparative, avant tout entre la France et les pays germaniques, mais qui mobilisera aussi toutes les ouvertures internationales 

nécessaires (guerres et conflits européens et mondiaux, diversité des rapports entre partis et syndicats selon les pays, impact de la Révolution 

russe...) pour comprendre les dynamiques à l'œuvre dans ces organisations. 


Option : Histoire & géographie 

36h LHT4433C 

Histoire et courants de la géographie 

L’enseignement présentera d’une part l’histoire de la discipline resituée dans le contexte de l’histoire de la société et des idées, et d’autre part la 

diversité des courants de la géographie. 

Option : Histoire & patrimoine 36h LHT4434C Mme Louiset 

Le patrimoine des « ailleurs » 

Alors que la patrimonialisation en Europe témoigne d'une conception et d'un rapport au temps singuliers (histoire, mémoire), la notion de patrimoine 

est devenue « universelle ». Comment les Européens ont-ils transformé l'Autre et ses productions en « objet patrimonial » (orientalisme, 

muséification de l'Autre)? Comment les sociétés non européennes se sont-elles approprié la patrimonialisation, bien avant la décolonisation dans 

certains cas (Inde) et plus largement dans le cadre de nouveaux états et de l'organisation internationale de l'Unesco ?


Option : Histoire & archéologie 36h LHT4443C M. Varano – 

S. Mazet 

L’archéologie aujourd’hui 

Le cours présente les objectifs de l’archéologie de la Préhistoire récente et médiévale, de la mise en place de la discipline avec ses spécificités 

chronologiques à ses pratiques et à ses questions actuelles. Les différentes problématiques, de la fouille à l’analyse des données, seront 

examinées grâce à l’étude de sites et l’apport des recherches récentes et plus anciennes, en portant une attention particulière aux méthodes et aux 

techniques employées. L’objectif est de donner aux étudiants une vision conjointe des différentes thématiques de recherche et de leur faisabilité de 

nos jours. Le cadre institutionnel qui régit l’archéologie sera abordé, notamment les spécificités de l'archéologie préventive. Les méthodes et les 

techniques requises par une discipline fortement polyvalente comme l’archéologie feront également l’objet de cet enseignement. 

Bibliographie 

J.-P. Demoule, F. Giligny, A. Lehoërff, A. Schnapp, Guide des méthodes de l’archéologie, Paris, Ed. La Découverte, 2009 (3 ème 

F. Djindjian, Manuel d’archéologie. Méthodes, objets et concepts, Paris, Ed. Armand Colin, 2011. 

A. Schnapp, La conquête du passé : aux origines de l’archéologie, Paris, Ed. Carré, 1998 (Le livre de Poche, n° 546). 

Collection « Archéologiques » dirigée par Alain Ferdière. 

. 

édition). 


Histoire de l’art à l’époque contemporaine 36h LHT4444C Mme Maingon 

De Jacques-Louis David à Jeff Koons : réel et imaginaire dans l’art. 

Le corps constitue une source majeure pour les artistes depuis les huâtes époques. Ce cours propose d’envisager la représentation, la 

représentabilité du corps du 19 e siècle à nos jours, en réfléchissant aux concepts d’idéalisme, de réalisme. La beauté est-elle une quête universelle 

pour les artistes ? Peut-on développer une lecture critique du corps et de ses images ? Ce cours approchera le sujet au travers de grandes 

thématiques telles que art et médecine, le corps photographique, le corps contemporain… 


Paul Ardenne, L'image corps : figures de l'humain dans l'art du XXe siècle, Paris, éd. du Regard, 2010 

Claire Barbillon, Les canons du corps humain au XIXe siècle : l'art et la règle, éd. Odile Jacob 2004 

Collectif, Histoire du corps (sous la direction de Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello), 3 tomes, Paris, éd. Seuil, 2005-2006

L3 S5 (3 e année, 1 er semestre) LHT331 Semestre 5 


24 h de cours, 24 heures de TD. Coefficient 8. 8 crédits. 3 cours au choix 


24 h de cours, 24 heures de TD. Coefficient 8. 8 crédits. 3 cours au choix 


Matière épistémologie : 12 heures de cours, 12 heures de TD. Coefficient 3. 3 crédits. 

Matière sciences auxiliaires de l’histoire : 12h de cours, 18 heures de TD. Coefficient 3. 3 crédits. 4 cours au choix. 

Matière langues vivantes ou anciennes ou NTIC : 18 heures de TD. Coefficient 2. 2 crédits. 


En S5, les étudiant(e)s continuent les options différenciées de la licence d’histoire, en choisissant trois des cinq options proposées. Ils/elles doivent 

prendre deux matières propres à l'option retenue. 




Récapitulatif S5 CM TD Coef Ects 


UE 2 Fondamentale 



Matière Histoire ancienne 

(trois cours au choix) 24 24 8 8 

Matière Histoire médiévale 


Matière Epistémologie 12 12 3 3 

Matière Sciences auxiliaires (quatre cours au choix) 12 18 3 3 





Total semestre 108 168 30 30

SEMESTRE 5 

UE 1 obligatoire (un cours au choix) 

Histoire ancienne (grecque) 48h LHT511C M. Hamon 

L'Asie Mineure de Mausole aux Attalides : empires, royaumes, cités et cultures entre le Bosphore et le Taurus 

(IVe - IIe siècle av. J.-C.) 

Située entre la Grèce d'Europe et le Proche Orient, l'Asie Mineure – qui correspond à l'Ouest de l'actuelle Turquie – est dans l'Antiquité une zone 

frontière entre Etats, mais aussi un pont entre le monde grec et les civilisations anatoliennes. Partie intégrante de l'Empire perse, dans ses confins 

occidentaux, elle est au IV e s. av. J.-C. le lieu d’un voisinage dynamique entre les cités grecques de la côte et les princes locaux indépendants, 

comme Mausole en Carie. La conquête de l'Empire perse par Alexandre le Grand en 334 bouleverse les équilibres géopolitiques en installant 

durablement l'hégémonie des Gréco-Macédoniens en Orient. De marginale qu'elle était, l'Asie Mineure devient un espace central, disputé par les 

nouveaux rois grecs d'Orient, en particulier les Séleucides et les Lagides. Elle est le laboratoire où s'élabore la coexistence des royaumes et des 

cités qui caractérise le nouveau monde hellénistique. Elle voit aussi les communautés de l'intérieur s'helléniser, à mesure que se développent les 

échanges et les circulations. Ce n'est qu'au II e s. av. J.-C. que cet espace complexe et divers est unifié sous un même pouvoir, celui des rois 

attalides, avec Pergame pour capitale : l'Asie Mineure connaît alors un âge d'or qu'illustre la richesse de la documentation épigraphique et 

archéologique. On envisagera l'histoire de cette région-clef sous les aspects politique, économique et culturel, à travers des sources écrites, 

figurées et archéologiques. 


- L. MARTINEZ-SEVE, Atlas du monde hellénisique, 336-331 av. J.-C. Pouvoir et territoires après Alexandre le Grand, Autrement, 2011 

- M. SARTRE, L’Anatolie hellénistique, de l’Égée au Caucase, Paris, 2004 

- J. MA, Antiochos III et les cités de l’Asie Mineure occidentale, trad. fr., Paris, 2004 

Histoire ancienne (romaine) 48h LHT512C M. Cosme 

L’Empire des Julio-Claudiens (31 av. J.-C. - 68 ap. J.-C.) 

Il s’agira de prendre en compte les deux sens du terme empire. D’une part, ce cours abordera donc la mise en place par Octavien, après sa victoire à 

Actium, d’un nouveau régime politique de type monarchique appelé Principat. Mais ce pouvoir personnel n’a pas aboli pour autant les institutions 

républicaines et il faudra ainsi s’interroger sur les ruptures et les continuités avec la période précédente. On s’intéressera aussi à la succession d’Auguste, 

première véritable mise à l’épreuve du Principat. D’autre part, cette période est également caractérisée par la dilatation du monde romain qui s’étend 

jusqu’à des territoires alors inconnus. La cours traitera donc des conquêtes et des modalités du contrôle de Rome sur les provinces. Ce sera pour les 

étudiants l’occasion de se familiariser avec divers types de sources exploitées par les historiens. Elles sont en effet particulièrement riches sur cette 

période : littéraires, épigraphiques, papyrologiques, iconographiques et archéologiques. Ce cours est susceptible de concerner en particulier les étudiants 

de L3 intéressés par un master MEEF l’année suivante et qui souhaiteraient passer le CAPES d’Histoire-Géographie en 2017. 

Histoire romaine 48h LHT513C M. Soler 

L’Empire romain, de la mort de Commode à la mort de Constantin (192-337 apr. J.-C.) 

Ce cours, qui couvrira un large III e siècle, abordera de nombreux aspects et de nombreuses questions de l’histoire de l’Empire romain : la dynastie 

des Sévères, la crise ou les crises de l’Empire, de la mort de Sévère Alexandre au rétablissement de la situation par les Tétrarques, à la fin du III e 

siècle, le système de la Tétrarchie et sa dérégulation, le règne de Constantin. Il s’agira de prendre la mesure des mutations politiques, militaires, 

économiques, culturelles et religieuses de l’Empire romain, au cours de cette période. 


Histoire Médiévale 48h LHT521C Mme Lalou 

Histoire de la Normandie médiévale 

L’histoire de la Normandie, des Vikings à la fin du XVe siècle, permettra de prendre connaissance des documents et sources spécifiquement 

normands et d’aborder en arrière-plan l’histoire du royaume de France, lié depuis toujours à la Normandie. Une première partie s’intéressera aux 

Vikings et au territoire sur lequel ils s’installèrent en 911. On étudiera ensuite la période des ducs de Normandie et le rattachement de la province 

au domaine royal en 1204. Enfin sera évoquée l’impact de la Guerre de Cent ans sur la Normandie des XIVe et XVe siècles.

Histoire Médiévale 48h LHT522C M. Grivaud 

La Quatrième croisade et la Méditerrane gréco-latine (XIII e -XV e siècles) 

La Quatrième croisade marque une étape nouvelle dans l'histoire du continent européen, quand Vénitiens et Francs s'emparent de Constantinople 

en avril 1204. Après le renversement de l'autorité impériale byzantine, plusieurs États sont fondés, qui, indépendamment de leur longévité politique, 

relèvent des féodalités dites d'importation, où se combinent des institutions franques et byzantines. Le cours observera les caractères 

institutionnels, sociaux et culturels marquant l'histoire des principaux États du monde gréco-latin : l'Empire latin de Constantinople, la principauté de 

Morée, la Crète vénitienne, le royaume de Chypre, la Rhodes des chevaliers de Saint-Jean de l'Hôpital. Le contrôle continu repose sur des 

exercices hebdomadaires de résumés et de plans de commentaires de textes. 

Bibliographie indicative : 

> Michel Balard, Les Latins en Orient, XI e -XV e siècle, Paris, PUF (Nouvelle Clio), 2006. 

> Angeliki Laïou, Cécile Morrisson (dir.), Le monde byzantin III. L'Empire grec et ses voisins XIII e -XV e siècles, Paris, PUF (Nouvelle Clio), 2011. 

> Peter Lock, The Franks in the Aegean, 1204-1500, Londres, Longman, 1995. 

> Freddy Thiriet, La Romanie vénitienne au Moyen Âge, Paris, BEFAR 133, 1959. 

Histoire Médiévale 48h LHT 523C A. Grélois 

La France féodale (Xe-XIIe siècle) 

Période emblématique du Moyen Âge, l'âge féodal a fait l'objet de débats historiographiques très vifs depuis une vingtaine d'années. Ces travaux 

ont permis de renouveler en profondeur notre vision du Moyen Âge central. Tant pour présenter de façon synthétique les structures sociales et la 

diversité régionale du royaume de France durant les Xe-XIIe siècle, que pour éclairer les controverses récentes entre historiens, le cours s'appuiera 

fortement sur l'étude des sources disponibles.

SEMESTRE 5 

UE 3 se compose de trois matières : 


Epistémologie 24h LHT531C Mme Bantigny 

Comment l’Histoire a-t-elle construit sa scientificité, du « récit des faits »aux sciences sociales ? Quels sont les usages publics de l’Histoire et ses 

enjeux face aux demandes mémorielles par exemple ? Connaissance historique, objectivité, vérité et falsifications, temps de l’Histoire et régimes 

d’historicité, acteurs et jeux d’échelle, genre et histoire globale, « fait religieux » seront les entrées privilégiées de cette approche. 

- Une matière de sciences auxiliaires, à choisir entre : 

Epigraphie antique 30h LHT 5311C M.Hamon 

Les inscriptions constituent une source essentielle pour l’étude des États et des sociétés de la Méditerranée antique. Le cours de cette année se 

concentrera sur l’épigraphie des cités grecques et en particulier sur l’exemple d’Athènes, entre l’époque classique et l’époque hellénistique (v e -i er s. 

av. J.-C.). Nous présenterons l’aspect matériel des textes gravés, les caractéristiques de l’écriture lapidaire et les principales catégories 

d’inscriptions, qu’elles soient privées ou publiques : funéraires, votives, honorifiques, règlementaires, cultuelles. Ce panorama nous permettra de 

pénétrer de façon concrète dans la vie sociale et politique des Athéniens et des Athéniennes, de leurs enfants, de leurs esclaves et des étrangers 

résidents. Une comparaison sera esquissée avec la cité de Delphes. Nous nous intéresserons, à travers les inscriptions, à trois grandes 

questions : 

- 1°) l’identité de l’individu, qu’il soit citoyen ou d’un autre statut : on étudiera à cet effet un choix d’épitaphes et de stèles funéraires à relief 

provenant du Céramique, du Pirée et des autres nécropoles de l’Attique. 

- 2°) le fonctionnement de la démocratie : on lira et commentera un choix de décrets de l’Assemblée athénienne et des assemblées de 

dèmes, comme celui de Rhamnonte. 

- 3°) la vie des cultes et le calendrier sacré des Athéniens : on étudiera des dossiers épigraphiques provenant de plusieurs grands 

sanctuaires, comme celui d’Athéna sur l’Acropole, d’Asclépios au Pélargikon, d’Artémis à Brauron et au Pirée, de Déméter et Koré à 

Éleusis. 

- 

N.B. : une connaissance préalable du latin et/ou du grec est la bienvenue, mais elle n’est pas obligatoire. En revanche, il sera nécessaire que les 

étudiant(e)s fassent l’effort d’apprendre, en TD et par leur travail personnel, l’alphabet grec et quelques rudiments de langue. La participation à un 

cours de langue ancienne en parallèle est recommandée. 

Orientation bibliographique 

- J. POUILLOUX, Choix d’inscriptions grecques, Paris, 1960 ; 2 éd., 2003 

- P. BRUN, Impérialisme et démocratie à Athènes. Inscriptions de l’époque classique, Paris, A. Colin, 2005 

- A. JACQUEMIN, D. MULLIEZ, G. ROUGEMONT, Choix d’inscriptions de Delphes, 2012 

- Cl. VATIN, Citoyens et non-citoyens dans le monde grec, SEDES, Paris, 1984. 

- P. SCHMITT PANTEL, L. BRUIT ZAIDMAN, La religion grecque, A. Colin, Paris, 1989. 

- R. ETIENNE, Athènes : espaces urbains et histoire, Hachette, Paris, 2004

Iconographie grecque 30h LHT 5312 Mme Bernard 

Ce cours se propose d’aborder l’Antiquité grecque par le biais d’un support d’expression particulier : l’imagerie. Les céramiques à figures noires ou 

rouges, attiques et italiotes, produites entre les VIème et IVème siècles avant notre ère, constitueront notre objet d’étude. Après une présentation 

formelle des vases, une contextualisation, nous nous attacherons à l’observation des éléments iconographiques qui sont mis en œuvre (signes, 

combinaisons, schémas) pour délivrer un message. Afin de donner cohérence à cette initiation, nous travaillerons autour d’un thème principal, celui 

des « âges de la vie » qui nous permettra d’aborder des questions variées telles que le genre, les statuts et fonctions sociales des individus, de la 

naissance à la mort. 

Paléographie médiévale 30 h LHT 5313 Mme Lalou 

De la minuscule 

à l’écriture gothique CURSIVE la plus SOPHISTIQUEE... 

Devenez paléographe ! 

Nous lirons chartes et manuscrits du Moyen Âge. Nous ferons une autre histoire à partir du matériau, du support – le parchemin, le vélin, le papier, 

la cire –, des signes de l’écriture, dans la multiplicité des langues médiévales. 

Iconographie médiévale 30h LHT 5314 M. Grivaud 

L'iconographie de la Bible dans l'Occident latin 

En s'appuyant sur des analyses d'images produites au Moyen Âge, on observe comment se construisent des modèles iconographiques à partir du 

texte biblique. Puisés dans l'Ancien et dans le Nouveau Testaments, les exemples permettent de suivre les évolutions de personnages et de 

thèmes de la période paléochrétienne jusqu'à la Renaissance. Loin d'être un cours d'histoire de l'art, cet enseignement donne aux étudiant-e-s des 

clefs de lecture pour lire les images, de manière à pouvoir les comprendre facilement. L'évaluation repose sur la production d'un exposé avec 

Powerpoint, et sur la remise d'un dossier illustré. 

Bibliographie indicative: 

> Jérôme Baschet, L'iconographie médiévale, Paris, Folio histoire n° 161, 2008. 

> Jacques Le Goff, Un Moyen Âge en images, Paris, Hazan, 2007. 

> Michel Pacaut, L'iconographie chrétienne, Paris, PUF, Que sais-je ? n° 553, 1962. 




> Anglais 20h 



> Italien 20h 

> Latin 20h 

> NTIC (Informatique) 18h [voir affichage au secrétariat]

SEMESTRE 5 



Modernité, curiosités et innovations au XVIIe siècle 36h Mme Virol 

[Histoire & Civilisation 7] LHT5424 

De Galilée à Newton, en passant par Pascal, Descartes ou Leibniz, les modalités de la production scientifique changent : mécénat, institutions 

(académies, universités etc), échanges épistolaires, publications et traductions, cabinets de curiosités par exemple. Mesurer, compter, 

expérimenter, cartographier, classer et collectionner sont des actions qui peuvent servir les gouvernements ou au contraire leurs contestataires. 

Hazard Paul, La crise de la conscience européenne, Le livre de Poche, collection références, Paris, 1994, 444 pages. 1 e édition : Boivin et Cie, 

Paris, 1935. 

MAZAURIC Simone, Histoire des sciences à l’époque moderne, Paris, Armand Colin, 2009 

SCHNAPPER Antoine, Curieux du Grand Siècle : Collections et collectionneurs dans la France du XVIIe siècle, II Oeuvres d'art Poche, 2005 

Une identité normande remise en cause au XIXe siècle? 36h M.Marec 


Aspects économiques et sociaux, politiques , culturels et patrimoniaux de la Normandie au XIXe siècle ( 1789-1914) 

Le cours évoquera en premier lieu les conséquences de la périodes révolutionnaire et impériale au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. L'ancienne 

province désormais éclatée en 5 départements a-t-elle perdu son identité? 

Différents éclairages économiques et sociaux, politiques , culturels et patrimoniaux ( de la statuomanie à l'impressionnisme) montreront comment 

une identité normande renouvelée s'est peu à peu reconstituée à partir de bases nouvelles ou valorisées différemment. Le cours soulignera aussi 

les aspects paradoxaux d'une image traditionnelle de la Normandie constituée au XIXe siècle et qui reflète en réalité la modernité normande. 

Orientation biliographique ( une bibliographie plus détaillée sera donnée en cours) 

Yannick Marec( coord), Jean-Pierre Daviet, Bernard Garnier, Jean Laspougeas, Jean Quellien, La Normandie au XIXe siècle. Entre tradition et 

modernité, Rennes, Ouest-France/édilarge, 2015, 608p. 

François Guillet, Naissance de la Normandie. Genèse et épanouissement d'une image régionale en France, 1750-1850, Caen, Annales de 

Normandie/ Fédération des Sociétés Historiques et Archéologiques de Normandie, 2000,591p 


Option : Histoire & géographie 36h LHT5433 M. Brennetot 

Les discours géographiques, entre science et politique 

Ce cours propose une initiation à la découverte et à la production de discours géographiques. Dans un premier temps, il s'agit de permettre 

l’acquisition des techniques de la dissertation de géographie (réalisation de plans détaillés, explication des types de plans, des modes de 

raisonnement, des problématiques propres). Les étudiants approfondiront en TD la méthode du commentaire de documents géographiques.

SEMESTRE 5 

Option : Histoire & patrimoine 36h Mme Lucchini & Mme Maingon 

Patrimoine, Identité, territoire 

LHT5434 

Politiques culturelles et patrimoniales. Cet enseignement présente la production culturelle du patrimoine. Le caractère construit du 

patrimoine s’élabore à partir des cultures développées par les sociétés, des politiques culturelles et de l’ancrage dans les territoires. Seront abordés 

plus spécifiquement la culture dans un contexte politique français, l’économie de la culture, les mondes de l’art, et les activités culturelles 

présentes dans les villes. La partie T D consiste en des exposés portant sur les lieux culturels, à la fois récepteurs et émetteurs de l’identité 

culturelle, ainsi que sur des formes d’expression de la culture dans l’espace de vie urbain. 

L'impressionnisme patrimonialisé 

LHT5434 

Cet enseignement propose d'interroger le caractère devenu patrimonial de l'impressionnisme, notamment au travers de la constitution des grandes 

collections françaises, des phénomènes d'expositions et d'événementiels à visée internationale. Peut-on faire tout dire à l'impressionnisme? 

Quelles sont les limites de communication sur un événement artistique? Nous étudierons la thèse régionaliste sur la naissance de ce mouvement 

moderne. 


Rewald (John), Histoire de l’impressionnisme, Hachette, 2007 (rééd.) 

Rubin (James), L’impressionnisme, Phaidon, 2008 

Le Men (Ségolène), Maingon (Claire), Maupéou (Félicie de), La bibliothèque de Monet, Paris, éd. Citadelles et Mazenod, 2013 


Option : Histoire & archéologie 36h LHT54 Mme Le Quéré 

Boire et manger dans l’Antiquité grecque 

L’agriculture grecque antique correspond à ce que l’on appelle la « trilogie méditerranéenne » : céréales, vignes et 

oliviers constituaient l’essentiel de la production agricole et de l’alimentation humaine en Grèce ancienne. Avec 

l’élevage et la pêche – dont il ne faut pas sous-estimer l’importance dans l’alimentation – l’agriculture constituait le 

fondement de l’économie des cités grecques. Ces cultures exigeantes nécessitaient la mise en place de régimes 

de propriété stricts, divers modes et techniques d’exploitation du sol et une main-d’œuvre abondante. Pour passer 

de la vigne au vin, à la production de piquette ou de grand cru, et à sa consommation au quotidien ou lors de 

banquets dans l’ensemble du bassin méditerranéen, il fallut aussi inventer des procédés de transformation savants, 

des récipients pour le stocker et le transporter, des lieux pour le vendre et l’acheter, ou encore fixer des prix en 

fonction de la demande et de la clientèle. Il en va de même pour transformer le grain en pain, ou encore l’olive en 

huile ou même en parfum. 

Ce cours vise à étudier les structures et les modes de production, de transformation, de commercialisation et de consommation des denrées 

alimentaires dans le monde grec, afin de comprendre leurs évolutions et leurs 

mutations de l’époque archaïque à la fin de l’époque hellénistique, et d’évaluer les 

conséquences de ces changements dans les cités grecques tout à la fois en termes 

d’histoire économique et sociale, d’histoire des techniques et d’histoire de 

l’alimentation et des goûts. En prenant appui sur une documentation historique variée 

rassemblant les données des sources écrites (littéraires et épigraphiques), 

l’iconographie, les vestiges archéologiques et les artefacts (outils agricoles, amphores, 

timbres amphoriques, meules, pressoirs, etc.), ce cours se présente comme une 

introduction à l’archéologie de l’économie antique, où seront également abordés les 

aspects sociaux, culturels et religieux des activités agricoles et des modes de 

consommation, qui se déroulaient au rythme des saisons, des fêtes et des rituels qui 

scandaient la vie des cités grecques.


- A. BRESSON, L’économie de la Grèce des cités I-II, Armand Colin, Paris, 2008. 

- R. ÉTIENNE, Chr. MÜLLER, Fr. PROST, Archéologie historique de la Grèce antique, Ellipses, 

Paris, 2014 (3 e éd.) 

- L. MIGEOTTE, L’économie des cités grecques, Ellipses, Paris, 2007 (2 éd.). 

Option : Histoire & histoire de l'art 36h LHT5444 M. Cousinié 

La cité moderne : urbanisme et architecture publique. 

Si le terme d’urbanisme est récent, l’aménagement des villes est une composante fondamentale de la théorie et de la pratique architecturale depuis 

la Renaissance :Ville modèle, ville idéale, ville utopique, planifications, percées urbaines, places royales, promenades et jardins, grands 

équipements, reconstructions, etc, Après une première partie consacrée à l’espace urbain, ce cours insistera sur certains des grands programmes 

d’architecture publique s’inscrivant dans la ville de l’époque moderne : l’Eglise, les salles de spectacle, le musée.

L3 S6 (3 e année, 2 e semestre) LHT331 Semestre 6 


24 h de cours, 24 heures de TD. Coefficient 8. 8 crédits. 3 cours au choix. 


24 h de cours, 24 heures de TD. Coefficient 3. 9 crédits. 3 cours au choix. 


Matière épistémologie : 12 heures de cours, 12 heures de TD. Coefficient 3. 3 crédits. 

Matière sciences auxiliaires de l’histoire : 12h de cours, 18 heures de TD. Coefficient 3. 3 crédits. Quatre cours au choix. 

Matière langues vivantes ou anciennes ou NTIC : 20 heures de TD. Coefficient 2. 2 crédits. 


En S6, les étudiant(e)s continuent les options différenciées de la licence d’histoire, en choisissant trois des cinq options proposées. Ils/elles doivent 

prendre deux matières propres à l'option retenue. 




Récapitulatif S6 CM TD Coef Ects 





Matière Histoire moderne 


Matière Histoire contemporaine 


Matière Epistémologie 12 12 3 3 

Matière Sciences auxiliaires (quatre cours au choix) 12 18 3 3 






SEMESTRE 6 


Histoire moderne 48h LHT611 M. Lemarchand 

L’expansion européenne aux 16e-17e siècles : découvertes, mondialisations, colonisations, 

acculturations. 

Sortant de l’Europe, ce cours présente une question mise en avant par l’affirmation actuelle de la mondialisation et dont les termes ont été 

complètement revisités par la recherche historiographique récente, enfin critique vis-à-vis des conceptions colonialistes. C’est ainsi que l’on a choisi 

de s’occuper des 16è et 17è siècles, moins fournis que le 18è siècle mais qui montrent alors que l’expansion européenne ne se résume pas au 

seul chant de gloire de la colonisation, et que celle-ci connut de fortes limites et de grands échecs. A cette époque initiale, l’Europe était loin d’être 

la reine du monde : si sa position fut dominante en Amérique, elle fut beaucoup plus modeste dans une Afrique indifférente, et même dominée en 

plusieurs secteurs de la vieille Asie. Hormis l’impact sur l’Europe elle-même, on évoquera tous les aspects de cette expansion européenne ‘’ 

différencielle’’ qui ne s’en tient pas aux seuls domaines politique et économique mais concerne aussi la société, la culture et la religion … 

Pour aborder la question, dans la bibliographie fleuve, il est possible de commencer par : 

- Guillaume Hanotin, La péninsule ibérique et le monde, Paris, SEDES, 2013 

- Sanjay Subrahmanyam, L’empire portugais d’ Asie, Paris, Maisonneuve-Larose, 1999 

- Gruzinski Serge, Les quatre parties du monde. Histoire d’une mondialisation, Paris, Seuil, 2006 

- Calvo Thomas, L’Amérique ibérique de 1570 à 1910, Paris, Nathan, 1994 

Histoire moderne 48h LHT612 M. Biard 

« La Liberté ou la mort ». Mourir en député (1792-1795) 

La troisième Assemblée de la Révolution française, la Convention nationale, présente la particularité d’avoir été un temps fort des violences 

politiques. Etre député est alors tout sauf l’assurance d’une vie paisible. La devise « La Liberté ou la mort » a pris des aspects très concrets pour un 

nombre important des membres de la Convention, assassinés, guillotinés, déportés, suicidés, etc. Ce cours entend remettre en perspective la mort 

de ces hommes qui ont vécu la politique jusqu’au sacrifice de leur vie, aussi bien dans une approche culturelle que dans une approche politique, 

faisant ainsi la part belle aux récits et aux images. Il entend proposer aux étudiant(e)s une synthèse et une réflexion en cours sur ce sujet. 

Histoire moderne 48h LHT613 Mme Virol 

Le XVIIe siècle européen, siècle des saints, siècle de fer 

Héritier de la contre-Réforme et de la violence des guerres de religion, le premier XVIIe siècle européen a été qualifié par Henri Brémond de « 

siècle des saints » en raison de la force des courants de spiritualité qui portent amour, violence et mysticisme. Cependant, le XVIIe siècle est aussi 

qualifié de « siècle de fer », en raison de l’omniprésence de la guerre. Comment articuler ces qualificatifs de la guerre de Trente ans à la guerre des 

Camisards ? 

Lectures indicatives 

CHAGNIOT Jean, Guerre et société à l’époque moderne, Paris, PUF, 2001 

LYNN A. J., Les guerres de Louis XIV, 1667-1714, Paris, Perrin, 2010 [ed anglaise 1999] 

VENARD Marc, BONZON Anne, La religion dans la France moderne XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. Carré histoire, 1998.


Histoire contemporaine 48h LHT621 M. Feiertag 

La Deuxième Révolution française (1968-1989) ? 

La société française a connu, de mai 1968 à la fin de la guerre froide, une mutation rapide de sa vie politique, de ses conditions de travail et de ses 

façons de vivre et de penser. Cette période critique a-t-elle changé véritablement la société française ? Nous explorerons cette question à travers 

l'histoire des conflits qui ont parcouru la société française, à la ville comme à l'usine ou au bureau, à l'école comme dans la famille, dans les corps 

comme dans les esprits. Mais nous tenterons aussi d'analyser quels modèles nouveaux de régulation émergent de cette histoire du temps présent. 

Histoire contemporaine 48h LHT622 Mme Branche 

Mémoires des guerres dans un long XX e siècle 

En cette année de Centenaire de la Première Guerre mondiale, largement mais inégalement commémoré dans le monde, on se demandera 

comment se structurent et s’organisent les mémoires des guerres depuis la mi-XIXe siècle. Appuyée sur l’étude de nombreux conflits, des guerres 

civiles aux guerres mondiales, ce cours se penchera sur les acteurs et les vecteurs de ces mémoires toujours plurielles dont les enjeux, spécifiques 

aux sociétés concernées, peuvent être analysés dans le cadre d’une approche comparée. 

Le TD qui accompagnera ce cours verra notamment la réalisation par les étudiants d’enquêtes orales sur les mémoires des guerres dans la région. 

Histoire contemporaine 48h LHT623 M. Marec 

La protection sociale en France aux XIXe et début XXe siècles 

Ce cours est centré sur l'histoire de la protection sociale et des politiques sociales depuis les lendemains de la période révolutionnaire jusqu'à la 

Première Guerre mondiale. Il envisage les différentes formes de précarité sociale et une place particulière est réservée aux questions relatives au 

traitement social de la pauvreté, de la charité à l'assistance communale, ainsi qu'aux traductions diversifiées de l'idée de solidarité en direction des 

différentes composantes de la société( de la protection de l'enfance à la protection de la vieillesse). Il étudie aussi l'émergence d'une législation de 

protection sociale au tournant des XIXe et XXe siècles. 

orientation bibliographique ( une bibiographie détaillée sera donnée en cours) 

Hatzfeld ( Henri), Du paupérisme à la Sécurité Sociale, 1850-1940. Essai sur l'origine de la Sécurité sociale en France, Presses universitaires de 

Nancy, 1989. 

Marec Yannick, Pauvreté et protection sociale aux XIXe et XXe siècles. Des expériences rouennaises aux politiques nationales, Presses 

universitaires de Rennes , 2006. 

Thénard-Duvivier Franck( coordination de), Hygiène, santé et protection sociale de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Paris , Ellipses, 2012, 288p.

SEMESTRE 6 

UE 3 se compose de trois matières : 


Epistémologie 24h LHT631 M. Frétigné 

Ce cours a pour ambition de présenter les principaux courants historiographiques de l’Antiquité à nos jours, en insistant sur la période courant de la 

fin du XVIIIe siècle à ce début de nouveau siècle. Il s’agira de mettre en lumière les principales écoles historiques, les méthodes qu’elles 

privilégient, les penseurs qui s’y illustrent. Cette enquête sera aussi l’occasion de voir comment l’histoire, comme discipline en construction 

permanente, se confronte avec d’autres formes de pensée et d’autres sciences. 

Bibliographie indicative (tous les ouvrages mentionnés existent en collection de poche) 

Trois classiques : 

Bourdé, Guy et Martin, Hervé, Les écoles historiques, Paris, le Seuil 

Marrou, Henri-Irénée, De la connaissance historique, Paris, le Seuil 

Veyne, Paul, Comment on écrit l’histoire, Paris, Le Seuil 

Plus récent et en passe de devenir des classiques, 

Prost, Antoine, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Le Seuil 

Pomian, Krzysztof, Sur l’Histoire, Paris, Gallimard 

Dernières tendances : 

Delacroix, Christian, Dosse, François, Garcia, Patrick et Offenstadt, Nicolas (dir.), Historiographies, I et II , concepts et débats Folio, Gallimard 

id., Les courants historiographiques en France 19-20 e siècle, Paris, Armand Colin 

- Une matière de sciences auxiliaires, à choisir entre : 

Paléographie moderne 30h LHT6311 M. Daireaux 

Cet enseignement initiera les étudiants à la lecture des écritures et à la transcription des documents manuscrits des XVI e , XVII e et XVIII e siècles, 

préalable indispensable aux recherches dans les archives de cette période. Une grande variété de textes sera abordée : lettres patentes, actes de 

baptême, contrats de mariage, testaments, pièces issues de procédures judiciaires, etc. Ce sera pour les étudiants un excellent moyen de se 

familiariser avec les structures institutionnelles, politiques, sociales ou culturelles de la France moderne. Cet enseignement permettra aussi de 

découvrir le monde foisonnant des archives. Le semestre sera ponctué par une ou deux visites dans des dépôts d’archives, à Rouen et à Paris. 


AUDISIO Gabriel, RAMBAUD Isabelle, Lire le français d’hier : manuel de paléographie moderne, XV e -XVIII e siècle, Paris, Armand Colin, 2008 (4 e 

édition). 

BUAT Nicolas et VAN DEN NESTE Évelyne, Dictionnaire de paléographie française : découvrir et comprendre les textes anciens (XV e -XVIII e siècle), 

Paris, Les Belles Lettres, 2011. 

Voir aussi le site de l’École nationale des chartes, qui fournit une bibliographie abondante et des exercices pratiques de grande qualité, 

http://theleme.enc.sorbonne.fr/. 

Sources et méthodes en histoire sociale. 30h LHT6312 Mme Cohen 

De l’histoire quantitative à la microhistoire, de l’histoire des classes sociales à l’histoire des relations interpersonnelles, de l’étude des 

recensements à la réflexion sur l’histoire globale, l’histoire sociale s’est renouvelée, en intégrant les apports d’autres disciplines comme 

l’anthropologie, la démographie ou la sociologie et en accueillant de nouveaux sujets d’études tels que l’histoire des femmes et du genre, l’histoire 

des émotions, l’histoire du corps ou des techniques, l’histoire des idées, et de nouvelles méthodes. Ce cours entend initier les étudiants aux 

sources et aux méthodes de cette « nouvelle histoire sociale », ainsi que réfléchir sur la formation des concepts utilisés par l’histoire sociale. 

Bibliographie De départ : 

Christophe Charle, Homo Historicus. Réflexion sur l'histoire, les historiens et les sciences sociales, Paris, Armand Colin, coll. « Le temps des idées 

», 2013.

Iconographie contemporaine - Images fixes 30h LHT6313 M. Poidevin 

L’HISTORIEN, L’IMAGE ET LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE, DE 1870 À NOS JOURS 

PRÉSENTATION DU COURS : 

Depuis près d’un demi-siècle, l’image occupe une place considérable dans l’atelier de l’historien. Pourtant, cela ne fait qu’une quinzaine d’années 

que les instructions officielles imposent aux enseignants du second degré d’utiliser les documents iconographiques dans l’élaboration même de 

leurs leçons. Par conséquent, nous enrichirons notre boîte à outils grâce à des incursions dans les champs de l’histoire politique, sociale, 

économique et culturelle. 

En effet, peinture, dessin, photographie, carte postale, affiche, etc. sont autant de supports permettant d’appréhender la question de la 

société en représentation pour l’historien des XIX e et XX e siècles. Afin d’exploiter toute la richesse de ce matériau, le cours s’articule autour de deux 

objectifs : 

 

 

Présentation et utilisation des outils dédiés à l’analyse de l’image en histoire (méthode) 

Sensibilisation aux principaux enjeux historiographiques du temps présent grâce à l’étude d’un ensemble de documents 

iconographiques de différentes natures (corpus). 

Les exemples, variés, prendront appui sur les thématiques suivantes : représenter l’État, le pouvoir, le régime, l’ennemi, le groupe et/ou 

l’individu. Enfin, nous porterons une attention particulière aux images publicitaires et au rôle qu’elles jouent dans la société de consommation. 

CONSEILS BIBLIOGRAPHIQUES : 

Méthode : 

- Annie DUPRAT, Images et histoire, outils et méthodes d’analyse des documents iconographiques, Paris, Belin, coll. « Belin Sup/histoire », 

2007. 

- Marianne COJANNOT-LE BLANC & Iveta SLAVKOVA, Histoire des arts. Une méthode, des exemples, Paris, La Documentation française, coll. 

« Documentation photographique », n o 8 091, 2013. 

Corpus : 

Afin d’accéder à un vaste corpus d’images décrites et expliquées, vous pourrez consulter les volumes de l’Histoire de France qui suivent – et tout 

particulièrement la dernière partie « l’atelier de l’historien » : 

- Vincent DUCLERT, La République imaginée 1870-1914 ; ouvrage dirigé par Henry Rousso, Paris, Belin, coll. « Histoire de France sous la 

direction de Joël Cornette », 2012. 

- Nicolas BEAUPRÉ, Les Grandes Guerres 1914-1945 ; ouvrage dirigé par Henry Rousso, Paris, Belin, coll. « Histoire de France sous la 

direction de Joël Cornette », 2012. 

- Michelle ZANCARINI-FOURNEL & Christian DELACROIX, La France du temps présent 1945-2005 ; ouvrage dirigé par Henry Rousso, Paris, 

Belin, coll. « Histoire de France sous la direction de Joël Cornette », 2012. 

Lecture d'images animées 30h LHT6314 Mme Bantigny 

Le cinéma comme source pour l’historien : initiation à la critique des images animées 

Comment le cinéma produit-il du sens ? En tant qu’il porte les héritages, les valeurs et les mythes d’une société, il peut et doit être une source pour 

l’historien. Mais l’étudier dans cette perspective implique un outillage rigoureux, comme pour toute démarche historienne. Cela suppose d’abord de 

mettre en œuvre les notions élaborées par l’esthétique du cinéma et d’en adapter les usages d’un point de vue historiographique. Corollairement, 

une approche socioculturelle offre de saisir ce que le cinéma retient, cristallise, met en scène, et ce qu’au contraire il néglige et délaisse, censure et 

tait. De tels choix, apparaissant sous forme de motifs narratifs ou visuels, disent beaucoup sur ce qui est visible à une époque donnée, sur les 

seuils de tolérance et les normes dont se dote une société, sur le pacte passé entre un cinéaste et son public. Ce cours propose d’observer la 

formation, les circulations et les transformations des représentations sociales. Ceci afin de déjouer la pensée toute faite du cinéma comme 

« reflet » du réel.

SEMESTRE 6 

UE 3 (suite) 




> Anglais 20h 



> Italien 20h 

> Latin 20h 

> NTIC (informatique) 18h [voir affichage au secrétariat] 



Constantinople et l’Empire romain d’Orient (330-565) 36h M. Soler 


Ce cours portera avant tout sur l’histoire, dans l’Antiquité tardive, de la ville de Constantinople, la « nouvelle Rome » fondée par l’empereur 

Constantin, en 330. La césure chronologique adoptée correspond à la période qui va de la fondation d’une « nouvelle capitale » romaine par 

l’empereur Constantin à la mort de l’empereur Justinien, en 565. Elle peut porter à débat dans la mesure où, dans ce cours, pour la période qui va 

du IVe au VIe siècle, l’histoire de Constantinople sera associée à celle de l’Empire romain d’Orient. Là où les « byzantinistes » voient une histoire 

particulière, celle du proto-Empire byzantin, déjà médiéval, il s’agira de discerner les traits d’une romanité antique moulée dans la culture des terres 

hellénophones et de reconnaître l’attachement du pouvoir impérial à l’unité de l’Empire romain. Outre l’histoire stricto sensu de la ville de 

Constantinople, seront abordés les aspects institutionnels, politiques et militaires, culturels et religieux de l’Empire romain d’Orient qui, encore sous 

le règne de Justinien, essayait de reconquérir l’ancien Empire romain d’Occident morcelé en royaumes barbares. 

Histoire des femmes dans l’Europe moderne 36h Mme Bellavitis 

[Histoire & Civilisation 10] 

LHT6422 

L’histoire des femmes et du genre est un domaine de recherche qui a connu un essor important dans les dernières décennies, en Europe et dans le 

monde entier. Retrouver les traces des femmes dans l’histoire permet de repenser entièrement l’évolution historique, à partir d’un point de vue 

différent et spécifique. Les grandes évolutions de l’histoire européenne à l’époque moderne - première globalisation, réformes religieuses, 

affirmation des structures étatiques, proto-industrialisation et transformation de la famille et de la démographie – ont eu des conséquences 

significatives sur les relations entre hommes et femmes et sur les identités de genre. Le cours se propose d’analyser ces évolutions, du XVIe au 

XVIIIe siècle, par l’étude de documents historiques et d’une bibliographie internationale qui s’enrichit constamment. 


-Beauvalet-Boutouyrie Scarlett, Les femmes à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Belin, 2003. 

-Beauvalet-Boutouyrie Scarlett, Berthiaud Emmanuel, Le rose et le bleu. La fabrique du féminin et du masculin, Paris, Belin 2015. 

-Bellavitis Anna, Edelman Nicole, (dir.), Genre, femmes, histoire en Europe, Nanterre, Presses universitaires de Paris-Ouest, 2011. 

-Bellavitis Anna, Jourdain Virginie, Lemonnier-Lesage Virginie, Zucca Micheletto Beatrice, « Tout ce qu’elle saura et pourra faire ». Femmes, droit, 

travail en Normandie, du Moyen Âge à la Grande Guerre, Mont St Aignan, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2015. 

-Davis Natalie Zemon, Farge Arlette (dir.), vol. 3 de l’ Histoire des femmes en Occident, dirigée par Georges Duby et Michelle Perrot, Paris, Plon, 

1991. 

-Dermenjian Geneviève, Jami Irène, Rouquier Annie, Thébaud Françoise (coord.), La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte, Paris,

Belin, 2010. 

-Ferland Catherine, Grenier, Benoît (dir.), Femmes, culture et pouvoir : relectures de l'histoire au féminin, XVe-XXe siècles, Sherbrooke, Presses de 

l'Université de Laval, 2010. 

-Godineau Dominique, Les femmes dans la France moderne, Paris, A. Colin, 2015. 

-Lett, Didier (dir.), Régimes de genre, dossier dans « Annales. Histoire, Sciences sociales », n° 3-2012. 

-Riot-Sarcey Michèle (dir.), De la différence des sexes. Le genre en histoire, Paris, Larousse, 2010. 

Sites : 

https://clio.revues.org 

https://genrehistoire.revues.org 

http://siefar.org 

http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/ 


Option : Histoire & géographie 36h LHT6433 Mme Le Gras 

Épistémologie et histoire des idées géographiques 

Le cours est divisé en deux parties et se destine en particulier aux étudiants qui envisagent de préparer un concours de recrutement dans 

l’Éducation nationale à l’issue de la licence d’histoire. La première partie est un cours d’épistémologie générale de la géographie. Il vise à faire 

saisir les fondements théoriques des différentes formes d’appréhension du monde qu’a développées la géographie au cours de son histoire. La 

seconde partie est un cours d’épistémologie disciplinaire. Nous verrons que la géographie scolaire, loin d’être un discours neutre sur le monde 

relève des savoirs situés. Nous en apporterons la preuve par l’étude de l’histoire de la géographie scolaire française mais aussi par l’étude de la 

façon dont on enseigne le monde dans des géographies d’ailleurs. Enfin, il existe une dernière forme de connaissance du monde. On parle alors de 

savoirs communs. Cet enseignement posera alors la question de la concurrence des savoirs. 

Option : Histoire & patrimoine 36h LHT6434 M. Paumier et 

M. Brunet 

Patrimoine du livre et des bibliothèques 

Les collections de livres ont de tout temps symbolisé la culture et les savoirs de leurs propriétaires. Dans la plupart des langues, le mot 

« bibliothèque » a fini par désigner à la fois les collections et les bâtiments qui les hébergent. La bibliothèque est devenue un ouvrage d’art total. 

Riche de son patrimoine livresque, elle est elle-même devenue patrimoine par sa conception architecturale et ses décorations associant peinture, 

sculpture et mobilier. 

Des bibliothèques antiques jusqu’à la Bibliothèque Nationale de France, chaque époque, chaque culture a réinventé ce concept, le transformant à 

l’image de ses priorités et de ses préoccupations. La bibliothèque est dès lors un miroir de nos sociétés. 

Ce cours a pour but de familiariser les étudiants aux différentes formes du livre et supports de l’écrit, aux étapes de l’histoire du livre (du volumen 

en papyrus au codex en parchemin), du livre manuscrit au livre imprimé, voire numérique. Les lieux de conservation des livres, les bibliothèques, 

leurs catalogues, sont également autant d’informations sur la façon de « penser le monde » et de classer le savoir aux différentes époques. Enfin la 

lecture à voix haute ou silencieuse, influencée par les supports de l’écrit (volumen que l’on déroule, codex que l’on feuillette), se poursuit 

aujourd’hui sur écran, tel le rotulus médiéval que l’on déroulait de haut en bas. 

La mort du livre que l’on prédit parfois ne semble pas encore d’actualité. En France, la lecture ne s’est jamais aussi bien portée. Néanmoins la 

numérisation des revues et des livres modifie profondément le rôle des bibliothèques ; les métiers de l’édition et de la librairie doivent s’adapter à la 

nouvelle donne. 


BARBIER (Frédéric). Histoire des bibliothèques d’Alexandrie aux bibliothèques virtuelles. Paris : Armand Colin, 2013. 

BARBIER (Frédéric). Histoire du livre. Paris : Armand Colin, 2è éd. 2006. 366 p. (Collection U) 

BLASSELLE (Bruno). Histoire du livre. Paris, Gallimard, 1997-1998. 2 volumes (Découvertes Gallimard : histoire, 321, 363) 

t. 1 – A pleines pages, 160 p. 

t. 2 – Le triomphe de l’édition, 159 p. 

CAVALLO (Guglielmo), CHARTIER (Roger) dir. Histoire de la lecture dans le monde occidental. Paris, Seuil, 1997 (L'univers historique). Rééd. 

Paris : Seuil, 2001. (Points Histoire). 

Collectif. Histoire de la librairie française (de 1810 à nos jours). Paris : Cercle de la librairie, 2008. 

Collectif. Histoire des bibliothèques françaises. Paris, Cercle de la librairie. 

1. Les bibliothèques médiévales du VI e siècle à 1530, 1989 ; rééd. 2008. 

2. Les bibliothèques sous l'Ancien Régime (1530-1789), 1988 ; rééd. 2008. 

3. Les bibliothèques de la Révolution et du XIX e siècle (1789-1914), 1991 ; rééd. 2009. 

4. Les bibliothèques au XX e siècle (1914-1990), 1992. 2009. Postface inédite de Martine Poulain, « Les bibliothèques françaises de 1990 à 2010 ». 

FEBVRE (Lucien) et MARTIN (Henri-Jean). L'apparition du livre. Paris, Albin Michel, 1999, [1958] (L'évolution de l'humanité, 33). 

FOUCHE (Pascal) ; PECHOIN (Daniel) ; SCHUWER (Philippe) dir. Dictionnaire encyclopédique du livre. Paris, Ed. du Cercle de la Librairie, 2002- 

2011. 3 vol. 

GRAFTON (Anthony). La page, de l’Antiquité à l’ère du numérique. Histoire, usages, esthétiques. Paris : Hazan-Musée du Louvre, 2012. 

LABARRE (Albert). Histoire du livre, 8 e édition mise à jour. Paris, PUF, 2001 (Que sais-je ?, 620). 

MANGUEL (Alberto). Une histoire de la lecture. Arles : Actes Sud, 2006. (Babel). 

MARTIN (Henri-Jean) et CHARTIER (Roger) dir. Histoire de l'édition française. Paris, Cercle de la librairie, 1982-1986.

1. Le livre conquérant : du moyen âge au milieu du XVII e siècle, 1982 ; 

2. Le livre triomphant, 1660-1830, 1984 ; 

3. Le temps des éditeurs : du romantisme à la Belle Époque, 1985 ; 

4. Le livre concurrencé, 1900-1950, 1986 ; 

Réédition dans un format plus petit avec une illustration réduite et la mise à jour de la bibliographie : Histoire de l'édition française. Paris, Fayard ; 

Cercle de la librairie, 1989-1991, 4 vol. 

MARTIN (Henri-Jean). La Naissance du Livre Moderne. Mise en page et mise en texte du livre français (XIV e -XVII e siècles). Paris, Éditions du 

Cercle de la Librairie, 2000. 

Et 

Théâtre d'Eschyle : écriture théâtrale, mise en scène et géopolitique 

Le théâtre d"'Eschyle déborde loin au-delà des frontières de la cité athénienne qui l'a vu naître. On procédera à une lecture des sept pièces 

conservées d'Eschyle, à une analyse dramaturgique et à des propositions de mise en scène, de Prométhée sur le Caucase aux Suppliantes 

transméditerranéennes, des Sept contre Thèbes, rassemblés devant la fameuse cité phénicienne, aux Perses, sans négliger la trilogie de l'Orestie, 

rançon de l'expédition troyenne. 

Des extraits de traductions seront fournis (mais toute traduction peut intéresser dans une perspective comparatiste). 


Option : Histoire & archéologie 36h LHT6446 Mme Varano 

Initiation à l’archéologie médiévale : Ce cours d’initiation à l’archéologie médiévale aborde les grandes thématiques d’étude 

développées sur les dix siècles qui séparent l’Antiquité Tardive du seuil de l’époque moderne. L’essor de la discipline dans les années 1960 a été 

nourri par des problématiques traditionnellement liées à la représentation du Moyen Âge comme une période sombre et « entre deux ». Depuis les 

années 1990, grâce principalement aux résultats issus de l’archéologie préventive et aux apports des archéosciences, un renouvellement des 

questionnements s’est produit. Ces derniers seront abordés à travers des exemples provenant de France métropolitaine et en général du bassin 

méditerranéen occidental. La longue période que constitue le Moyen Âge comporte un important fractionnement social, culturel, politique et 

technique dont il conviendra de tenir compte. Ainsi, le cours aborde l’étude de l’évolution du peuplement dans les campagnes et dans les espaces 

urbains ; de l’impact de la christianisation et de ses manifestations ; de l’émergence de nouveaux pôles de peuplement tels que les églises, les 

cimetières, les abbayes, les châteaux ; des mobiliers tels la céramique, le verre et les métaux. Les recherches sur le milieu naturel sont également 

traitées afin de donner aux étudiants une vision globale des problématiques et des méthodes spécifiques à la période médiévale. 

Une initiation à la recherche pratique sera proposée aux étudiants selon des modalités qui seront indiquées au début du semestre. 

Bibliographie 

J. Chapelot (dir.), Trente ans d’archéologie médiévale en France. Un bilan pour un avenir, IXe Congrès international de la Société d’Archéologie 

médiévale (Vincennes, 16-18 juin 2006), Caen, publications du CRAHM, 2010. 

I. Catteddu, Archéologie médiévale en France, le premier Moyen Âge (Ve-XIe s.). Ed. La Découverte, 2008. 

J. Burnouf, Archéologie médiévale en France, le second Moyen Âge (XIIe-XVIe s.).Ed. La Découverte, 2008. 

J. Burnouf, D. Arribet-Derouin, B. Desachy, F. Journot, A. Nissen-Jaubert, Manuel d'archéologie médiévale et moderne, Paris, Ed. Armand Colin 

2009 (2e édition 2012) ; 


36h LHT6447 M. Cousinié & Mme Maingon 

F. Cousinié (6 séances) : Ecrire l’histoire de l’art : Histoire de l'art et sciences sociales 

Le cours évoquera la naissance de l'histoire de l'art comme discipline au XIXe siècle et la façon dont d'autres disciplines (Psychanalyse, Sociologie, 

Anthropologie, Histoire) ont pu enrichir la réflexion sur l'art au cours du XXe siècle. 

C.Maingon (6 séances) : Paroles de critiques, âmes d’artistes : approche historiographique de l’art 

contemporain 

Au travers de textes théoriques de grandes figures de la critique d’art du 18e au 20e siècle (Diderot, Baudelaire, Castagnary, Zola, Fénéon), ce 

cours propose de réfléchir à la naissance d’un discours critique sur l’art. L’approche historiographique et littéraire occupera une grande place dans 

notre réflexion. Bibliographie : 

Diderot, Salons, Paris, éd. Folio, 2008 Baudelaire, Critique d'art, suivi de "Critique musicale », éd. Gallimard, 1992 Zola, Le Bon Combat, Paris, éd. 

Hermann, 1974 Collectif, La Promenade du critique influent. Anthologie de la critique d'art en France 1850-1900, éd. hazan, 2010 C. Maingon, Le 

Salon et ses artistes. Du roi Soleil aux artistes français, éd. Hermann, 2009.

Présentation du cours informatique (préparation du C2in1) 

Dates et lieux : 

L2/L3 Histoire 

Les cours seront assurés à partir de la semaine 37 pour les L2 (premier cours le mardi 13/09 de 13H30 à 15H30) et la semaine 38 pour les L3 

(premier cours le vendredi 23/09 de 9H à 11H). Ils auront lieu dans le bâtiment D de la faculté de lettres et seront étalés sur 10 semaines (le 

cours sera affiché à l’entrée de la salle). 

Enseignant : E. Pinateau (emmanuel.pinateau@univ-rouen.fr) 

Les modalités de cours : 

Rappel : 

Le C2I niveau 1 (Certificat Informatique et Internet niveau 1) est une certification nationale délivrée par les universités qui a pour objectif de 

valider des compétences dans l’usage courant des outils bureautiques et de l’internet (voir plus bas). Ce premier niveau doit être acquis au plus 

tard au niveau de la Licence. 

Notez qu'il est très souvent demandé dans les offres d'emploi d'avoir des compétences numériques (éducation nationale, différentes 

administrations, entreprises privées, …), le C2I sera « un plus » sur votre CV. 

Le C2i n1 est composé de deux parties : 

La partie pratique : les évaluations faites durant les cours serviront à valider les différents items du C2i de la partie pratique 

(en plus de la note pour la matière). 

 

La partie théorique : elle se présente sous forme d’un QCM de 60 questions en 45mn. 

Il faut un minimum de 50 % de réussite dans chaque partie pour obtenir la certification. 

Remarque : ce que vous avez validé les années précédentes (en pratique ou en théorie) reste acquis pendant 6 ans. Sur votre ENT sont 

marqués les domaines déjà acquis. 

Ce cours est donc la suite logique de ce que vous avez déjà fait en L1 sur le C2I. Il vous permettra d'étudier et de valider les domaines non 

abordés les années précédentes (généralement le D4 et le D2) mais aussi de préparer, passer, (et réussir) l'épreuve théorique (QCM de 60 

questions sur tous les domaines). 

Il est aussi prévu de reprendre les domaines déjà vu en L1 (D1, D3 et D5) afin d'approfondir un peu plus les connaissances et de revalider ces 

domaines pour ceux qui auraient eu quelques lacunes. 

Et la note pour la matière ? 

Les 5 domaines du C2in1 seront évalués. Plusieurs contrôles auront lieu durant les cours. La note finale pour le semestre sera la moyenne des 

évaluations faites en salle (Contrôle continu). Une session de rattrapage pour la matière est prévue en juin. 

Les compétences du C2I par domaine : 

Domaine D1 : Travailler dans un environnement numérique évolutif, savoir : 

Organiser un espace de travail complexe. 

Sécuriser son espace de travail local et distant. 

Tenir compte des enjeux de l’interopérabilité. 

Pérenniser ses données. 

Domaine D2 : Être responsable à l’ère du numérique, savoir : 

Maîtriser son identité numérique privée, institutionnelle et professionnelle. 

Veiller à la protection de la vie privée et des données à caractère personnel. 

Être responsable face aux réglementations concernant l’utilisation de ressources numériques. 

Adopter les règles en vigueur et se conformer au bon usage du numérique. 

Domaine D3 : Produire, traiter, exploiter et diffuser des documents numériques, savoir : 

Structurer et mettre en forme un document. 

Insérer des informations générées automatiquement. 

Réaliser un document composite (diaporama par ex.). 

Exploiter des données dans des feuilles de calcul. 

Préparer ou adapter un document pour le diffuser. 

Domaine D4 : Organiser la recherche d’informations à l’ère du numérique, savoir : 

Rechercher de l’information avec une démarche adaptée. 

Évaluer les résultats d’une recherche. 

Récupérer et référencer une ressource numérique en ligne. 

Organiser une veille informationnelle. 

Domaine D5 : Travailler en réseau, communiquer et collaborer, savoir : 

Communiquer avec un ou plusieurs interlocuteurs. 

Participer à l’activité en ligne d’un groupe. 

Élaborer une production dans un contexte collaboratif.

LE LATIN ET LE GREC POUR LES HISTORIENS 

Depuis la rentrée 2008, les étudiants inscrits dans un cursus d’histoire peuvent recevoir des cours 

spécifiques de latin et de grec. Les enseignements décrits ci-dessous sont avant tout conçus comme un 

complément aux enseignements dispensés par le département d’histoire : il ne s’agit pas de former des 

spécialistes des langues anciennes, mais de donner quelques clefs pour se repérer dans un texte latin ou 

grec et être en mesure d’utiliser une traduction française avec un minimum d’esprit critique. Ils peuvent 

donc être suivis par les étudiants de Licence (1e, 2e ou 3e année) et de Master (M1 ou M2). Ils sont 

toutefois particulièrement conseillés aux étudiants qui envisagent de faire un Master en Histoire ancienne 

ou en Histoire médiévale. Les évaluations porteront exclusivement sur ce qui aura été fait tout au long du 

cours, sous forme d’exercices du même type que ce qui a été fait tout au long du semestre. 

Cette évaluation est prise en compte dans le système d’ECTS du cursus d’Histoire (coefficient : 0,5 

- ECTS : 2). Ces cours ont une durée de deux heures hebdomadaires (20 heures/semestre). Il convient de 

vérifier la date précise de début des cours au secrétariat (en principe, durant la deuxième semaine de 

cours). 

Pour l’année 2016-2017, deux niveaux sont proposés pour chacune des deux langues : un niveau 

débutant réservé aux étudiants n’ayant jamais fait de latin ou de grec, et un niveau continuant destinés à 

ceux qui ont quelques rudiments, ou qui ont suivi le niveau débutant l’année dernière, ou plus 

anciennement. 

Latin niveau débutant. Enseignant : Marc Deramaix 

Ce cours est destiné aux étudiants qui n’ont jamais étudié le latin ou ne l’ont pas fait au-delà de la 

seconde. Il leur fait découvrir la langue latine à l'aide d'un manuel que les étudiants peuvent acheter neuf 

ou de seconde main (Initiation à la langue latine et à son système. Manuel pour grands débutants I », de 

S. Deléani et J.-M. Vermander, aux éditions SEDES) ainsi qu’à l’aide de documents d’apprentissage 

distribués aux étudiants. Cette découverte raisonnée de la langue latine demande un travail régulier auquel 

il faut consentir en conscience. Ce cours leur permet, d’autre part, d’acquérir des connaissances en histoire 

et en historiographie romaines grâce à l'étude d’extraits des grands historiens romains en version bilingue 

(César, Salluste, Tite-Live, Tacite). 

Latin niveau continuant. Enseignant : Marc Deramaix 

Le niveau 2 est destiné aux étudiants qui ont suivi le niveau 1 (ou qui ont étudié la langue latine et sa 

littérature jusqu’en 1e ou en Terminale avec profit) et qui souhaitent approfondir leur apprentissage : une 

place plus grande est faite à la traduction de textes historiques dans le cours de langue. Les étudiants qui 

s’inscriront dans ce cours devront donc posséder des connaissances linguistiques modestes mais sures, 

qui feront l’objet d’exercices probatoires en début d’année afin que la progression puisse se faire aisément. 

Un niveau 3 de perfectionnement pourrait être proposé aux étudiants. 

Grec niveau débutant. Enseignant : Alain Blanc 

Ce cours est destiné aux étudiants qui n’ont jamais fait de grec ; il est destiné à leur faire acquérir les 

bases indispensables pour repérer les éléments-clefs d’un texte simple en prose de type classique. 

L’apprentissage se fondera sur un manuel que les étudiants doivent se procurer de manière à l’avoir dès le 

premier cours (neuf ou d’occasion) : Cours de grec ancien à l’usage des grands commençants, Anne 

Lebeau et Jean Métayer, éditions SEDES (8 e édition). 

Grec niveau continuant. Enseignante : Isabelle Gassino 

Ce cours s’adresse aux étudiants qui ont déjà fait du grec, à l’université ou au lycée. Il est la suite naturelle 

du cours de niveau débutant assuré par M. Alain Blanc. Pour des raisons pratiques, il pourra être commun 

avec un cours pour étudiants de lettres classiques ; mais, dans tous les cas, les évaluations seront 

distinctes et les exigences adaptées aux connaissances des étudiants, en tenant compte des spécificités 

de leur apprentissage.

ERASMUS 

Les études sans frontières 

Depuis 1987, l’Union Européenne s’est engagée à faciliter la mobilité des étudiants entre 

universités en élaborant un système d’échanges particulier : Erasmus. Plus de 20 000 étudiants français en 

ont profité durant l’année 2003/2004, poursuivant une partie de leurs études hors de France sans 

interrompre leur formation, puisque les examens validés à l’étranger trouvent une équivalence immédiate 

dans l’université d’origine par l’intermédiaire des ECTS. 

Actuellement, le département d’histoire de l’UFR de Lettres de l’Université de Rouen a signé des 

conventions avec une trentaine de départements d’histoire appartenant à des universités de 18 pays 

différents. Le choix est large, de l’Islande à la Roumanie, de la Pologne au Portugal. Autant de manières de 

s’enrichir en découvrant une langue, une mentalité, une société et une tradition universitaire distinctes des 

nôtres. 

Peuvent bénéficier de ces accords les étudiants inscrits au département d’histoire, du semestre 3 

de la licence jusqu’au doctorat, en fonction de leurs résultats aux examens. Chaque étudiant a le droit de 

postuler à ce type d’échange, une seule fois durant ses études, pour une durée variable (un ou deux 

semestres) ; chaque étudiant reçoit une bourse mensuelle de 75 € – qui peut être complétée d’autres 

bourses (collectivités territoriales, par exemple) –, est remboursé de ses frais de transport et n’a pas de 

frais d’inscription supplémentaires à verser dans l’université d’accueil. 

Par ailleurs, pour faciliter l’apprentissage des langues rares – c’est-à-dire autre que l’allemand, 

l’anglais et l’espagnol –, des cours intensifs de langues sont proposés avant le semestre de cours. Ces 

cours durent 3 à 8 semaines, selon les universités, se déroulent pendant la saison estivale, sont gratuits et 

donnent droit à une bourse de 70 € par semaine. 

L’Union Européenne offre des facilités pour aider les étudiants à voyager, à développer leur 

curiosité, à rencontrer d’autres modes de pensée 

PROFITEZ-EN ! 

Pour toute information : www.univ-rouen.fr > International > Que voulez-vous faire ? 

‣ programme Erasmus (descriptif et démarches administratives) 

‣ partenariats et coopérations (accords bilatéraux Erasmus) 

Une réunion d’information destinée aux étudiants du département d’histoire se déroulera au mois de janvier 

2011 

Enfin, n’oubliez pas de manifester votre sens de l’hospitalité 

auprès des étudiants étrangers qui viennent à Rouen ! 

Contact : nicolas.monteix@univ-rouen.fr

Informations utiles 

Les compensations : 

Exemple : 

Semestre 1 9 de moyenne et ajourné(e) 

Semestre 2 12 de moyenne et admis(e) 

La moyenne des deux semestres est égale à 10.5, vous obtenez donc votre année sans avoir à passer les 

rattrapages même si les moyennes de certaines matières/UE sont inférieures à 10. 

Attention : Si dans l’un ou dans vos deux semestres votre moyenne n’a pas pu être calculée à cause d’une 

défaillance dans une UE, vous devez aller au rattrapage pour cette matière défaillante. Mais également 

rattraper toute autre matière inférieure à 10 dans les UE qui sont elles-mêmes en dessous de la moyenne. 

A savoir : Toute UE/matière validée est acquise et le reste à vie. Vous n’aurez donc jamais à rattraper ces 

matières. 

Statut AJAC : 

Pour obtenir le statut AJAC, il vous faut avoir validé un semestre sur deux et avoir obtenu au moins 8/20 de 

moyenne à l’autre semestre. 

Association étudiante 

Il existe une association d’étudiants en Histoire : Le Bureau des étudiants d’Histoire de Rouen 

(https://bdehistoirerouen.wordpress.com/ et bdeh.rouen@gmail.com ) 

Ils attendent que vous preniez contact avec eux et peuvent répondre à certaines de vos interrogations. 

N’hésitez pas à les solliciter. 

Adresses enseignant(e)s 

Vous pouvez contacter directement les enseignant(e)s grâce à leurs adresses électroniques. Il vous est 

possible de les trouver sur le site de l’université : http://www.univ-rouen.fr/ en tapant directement leurs 

noms dans la barre de recherche.

MODALITES DE CONTROLES DE CONNAISSANCES 

DANS LA MAQUETTE HISTOIRE 2012/2016 

Dans la nouvelle maquette, pour TOUS les enseignements du S1 au S6, les évaluations seront toutes 

organisées selon une même structuration : 

- Contrôle continu (CC) 50% (20% Note écrit – 30% Note oral) 

- Contrôle terminal (CT) 50% 

- Dispensés de contrôle continu (DCC) 100% 

- Session de rattrapage 100% 

CONTROLE CONTINU 

Les enseignants sont libres d'organiser le contrôle continu (une ou plusieurs évaluations écrites ou orales), 

les modalités choisies étant annoncées aux étudiants en début de semestre dans chaque unité 

d’enseignement, mais UNE note unique de CC doit être donnée au secrétariat. 

CONTROLE TERMINAL ET DCC 

Le contrôle terminal (janvier ou juin) consiste pour tous les étudiants en une épreuve de trois heures avec 

au moins 2 sujets au choix (sans précision sur la nature de l'exercice laissée à l'appréciation de 

l'enseignant). Une note unique de CT doit être donnée au secrétariat. 

SESSION DE RATTRAPAGE 

La session de rattrapage de septembre consiste en un examen écrit ou oral de trois heures avec au moins 

deux sujets au choix. Une note unique doit être donnée au secrétariat. 

Les modalités du contrôle continu seront expliquées par les enseignants aux étudiants, 

ATTENTION : pour toute UE non validée, l'étudiant(e) doit repasser les matières où il/elle n'a pas 

obtenu la moyenne, et celles où il/elle est porté(e) défaillant(e).

Certificat de Compétences en Langues 

de l’Enseignement Supérieur 

___________________________________________________________ 

Véritable supplément au diplôme, le CLES est une certification nationale conforme au CECRL (Cadre 

Européen Commun de Référence pour les langues) qui permet aux étudiants de l’université et des 

Grandes Ecoles de mettre en évidence leurs qualifications et leurs compétences langagières. 

À compter de la session 2012, en cas de réussite à un concours 

du second degré, les candidats devront justifier du CLES2 ou 

d'une certification équivalente. (www.education.gouv.fr) 

Le CLES est échelonné selon trois niveaux de compétences : 

CLES 1 : pour faire face à toutes les situations de la vie courante 

CLES 2 : pour interagir et négocier dans la majorité des domaines 

CLES 3 : pour faire valoir sa maîtrise linguistique dans la vie sociale, académique ou 

professionnelle 

Le CLES est proposé à tout étudiant inscrit dans une formation diplômante (initiale, apprentissage et 

continue) 

Le dispositif de certification est complet. Il évalue cinq compétences : 

Compréhension de l’oral – Compréhension de l’écrit 

Production écrite – Production orale (CLES 1)- Interaction orale (CLES 2) 

Pour obtenir la certification, l’étudiant doit valider l’ensemble des compétences. 

Les épreuves des trois niveaux de CLES sont organisées sous la forme d’un scénario avec une mise en 

situation réaliste autour de la thématique retenue pour chaque niveau de CLES. Toutes les tâches 

proposées sont donc liées entre elles, les informations repérées lors des phases de compréhension 

écrite et compréhension orale ayant pour objectif d’alimenter les phases de production (écrite et 

orale). Pour des exemples de sujets : 

www.certification-cles.fr 

Les langues proposées à Rouen pour la certification sont : l’allemand – l’anglais – l’espagnol – l’italien 

– le portugais. Si le nombre des candidats pour une langue choisie n’est pas suffisamment important, 

l’université se réserve le droit d’inviter les étudiants à rejoindre l’université de Caen pour se 

présenter à la certification. 

L'université propose des parcours d'autoformation conformes aux épreuves CLES sur la plateforme 

d'enseignement à distance Moodle. L'entraînement à l'expression et l'interaction orale peut se faire 

dans le cadre d'ateliers avec des locuteurs natifs. 

Contact : bertrand.blanchard@univ-rouen.fr

LIVRET - GUIDE DES ÉTUDES 2016 / 2017

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