Eglises_Solidaires_162

A propos de
changements !
ÉGLISES
SOLIDAIRES
Bulletin missionnaire trimestriel
No 2 - Juin 2016
Jacques Michel
Le monde ne cesse de changer.
Parfois, les changements se
font dans un sens qui nous semble
paradoxal. Dans l’actualité récente,
un colon juif, reconnu pour la
violence de ses positions, vient
d’être nommé ministre de la
Défense en Israël, là où la très
grande majorité des personnes
aspirent à la paix. On cherche des
les voulons plus cohérents que les
exemples ci-dessus. D’abord, notre
publication paraîtra moins
souvent, deux fois l’an, en juin et
en novembre. Ensuite, vous y
trouverez davantage d’exemples
de projets que Missio soutient au
moyen de ses trois Œuvres* et
davantage d’informations statistiques
sur l’attribution des dons et
locales sur les autres continents,
tout en diminuant le nombre de
courriers qui vous sont adressés.
Les économies réalisées le seront
en faveur des Églises locales et de
leurs projets.
La vocation d’ES quant à elle
ne change pas : être un outil au
service du partage de nos talents
entre frères et sœurs dans le
Rencontre de
l’Enfance
missionnaire à
Nairobi au
Kenya, pays-hôte
de la campagne
2016. Photo :
Missio, Michel
* Missio-Eglise
universelle,
moyens de pacifier la Libye : on
décide de vendre davantage
d’armes au fragile gouvernement
en place. Plus près de nous, un parti
veut défendre les vraies valeurs
helvétiques : il s’oppose avec la
dernière énergie à des créations qui
permettent de mieux comprendre
l’Islam – le Musée des civilisations
de l’Islam à la Chaux-de-Fonds – ou
qui favorisent le dialogue interreligieux
– le Centre Islam et société de
l’Université de Fribourg.
des collectes. Dernière mutation :
l’acheminement. Désormais, ES va
« se coller » à certains appels de
dons périodiques que fait Missio,
en bon français ses « mailings ».
Pour le reste, vous pourrez y lire
comme jusqu’ici des témoignages
forts, des propositions pour vous
engager là où vous êtes et des
éditos résolument en faveur de
l’ouverture au monde et du
respect de la dignité de tout être
humain.
monde entier. Pour une fois, le mot
« talents » peut être pris ici dans
les deux sens du terme, puisqu’il
s’agit autant, dans cet échange, de
moyens financiers à partager que
de richesses humaines à reconnaître
! Par Missio, nous avons tous
quelque chose à donner et quelque
chose à recevoir.
Et partager nos talents n’aurait
aucun sens si cela ne s’inscrivait
pas dans un changement autrement
plus important : la venue du
Missio-
Formation et
Missio-Enfance
Plus modestement, Églises
Solidaires (ES) va lui aussi vous
faire vivre des changements : nous
Par ces mutations, notre
objectif est d’enrichir le lien avec
nos partenaires dans les Églises
Royaume de Dieu, à laquelle nous
participons pleinement par le fait
de révéler Sa présence.

FAISONS FLEURIR LES TALENTS QUE DIEU NOUS A DONNÉS
EN LES PARTAGEANT, SA PRÉSENCE ET NOS PRÉSENCES SONT RÉVÉLÉES !
Suguta Marmar, à 350 km au nord de Nairobi. Une rencontre de l’Enfance missionnaire permet aux adultes
comme aux enfants de partager leurs talents et leur enthousiasme. Photo : Missio, Brunner
Madina
Il est important d’être fiers de ce que nous
sommes, de faire valoir et de partager avec
les autres les talents que nous avons reçus
de Dieu. C’est le cadeau que l’Église locale
du Kenya nous a semblé offrir à l’Église
universelle. C’est pourquoi le thème de la
campagne 2016 s’énonce ainsi : « Partager
nos talents, révéler ta présence ».
Nous avons senti qu’il y a au Kenya une vraie
fierté d’être chrétien, membre de la famille de Dieu.
D’où une expression de la foi à voix haute, sans
timidité. Nous avons été témoins de plusieurs situations
où il était question de partager ses talents,
entre groupes très différents. Voici quelques
exemples :
• Entre chrétiens et musulmans. Madina, jeune
étudiante musulmane, passe ses vacances comme
bénévole au service d’une école tenue par des religieux
catholiques à Isiolo. « Je le fais pour aider des
enfants orphelins, dans un endroit où il y a des
enfants chrétiens et d’autres musulmans. Il n’y a pas
de problèmes dans l’équipe de travail à cause de
notre appartenance religieuse. L’entente entre nous
est excellente. Nous nous considérons comme des
partenaires, et même comme des frères et sœurs ».
• Entre hommes et femmes. Ruth, animatrice
de groupes de l’Enfance missionnaire, nous a parlé
des hommes et des femmes, ensemble pour porter
l’Église et le pays (même si les inégalités hommesfemmes
sont encore bien réelles et nous paraissent à
nous criantes). Ruth s’en accommode et précise :
« En Afrique, l’homme est clairement toujours le
chef de la famille. »
• Entre prêtres et laïcs. Journée de formation
d’animateurs à Nairobi. Une messe est prévue en fin
de matinée. Le prêtre, extérieur au groupe, arrive,
met ses habits liturgiques et préside la célébration.
Tout le reste – préparation, animation, chants – est
pris en charge par les laïcs. Leurs talents se conjuguent
parfaitement avec ceux du prêtre qui préside.
Chacun habite pleinement son rôle, dans le respect
mutuel. Cela crée une belle harmonie qui révèle,
derrière la magnifique présence des participants,
celle, merveilleusement indiscible, de la joie de Dieu.
Autre exemple plus au Nord du pays : il est six
heures du matin à Lodung’okue. Le prêtre, un
missionnaire colombien, célèbre la messe un jour de
semaine. Une adolescente entonne vigoureusement
le chant d’entrée, s’accompagnant de son tambourin
sur lequel ses mains s’acharnent avec dextérité. A
côté d’elle, son petit frère lui tient le livre qui
contient les paroles des chants. Sur elle va reposer

AUX FRONTIÈRES AVEC LES MIGRANTS
Églises Solidaires est édité par
Missio, échange et partage
entre Églises
Éditeur responsable:
Missio
Rte de la Vignettaz 48
CP 187
1709 Fribourg 9
ccp: 17-1220-9
Tél: 026 425 55 70
Fax: 026 425 55 71
Email: missio@missio.ch
Internet: www.missio.ch
Comité de rédaction
Sylvie Roman et
Jacques Michel
Les jeunes de 18 à 35 ans sont invités aux frontières. La Communauté de Vie
Chrétienne (CVX), mouvement laïc de spiritualité ignacienne, organise des
camps de trois semaines auprès de requérants d’asile en Sicile. Une belle opportunité
pour aller à la rencontre de l’autre, un temps de croissance spirituelle et
personnelle, une expérience en communauté. Informations sur : www.gcl-cvx.ch
INTENTIONS DE PRIÈRE
Photo :
Missio,
Roman
Imprimerie
St-Paul, Fribourg
Ce bulletin est envoyé
aux personnes qui le
demandent et qui versent une
participation minimum
de Fr. 10.- par année
JAB 1700 Fribourg
Intentions de prière proposées par le Saint-Père : 1. Universelle / 2. Missionnaire.
Juillet
1. Respect des peuples indigènes. Pour que soient respectés les peuples indigènes
menacés dans leur identité et leur existence même. 2. Mission continentale en Amérique
latine. Pour que l’Église de l’Amérique Latine et des Caraïbes, à travers sa mission continentale,
annonce l’Évangile avec un élan et un enthousiasme renouvelés.
Août
1. Sport et fraternité. Pour que le sport soit l’occasion d’une rencontre fraternelle
entre les peuples et contribue à la paix dans le monde. 2. Vivre l’Évangile. Pour que les
chrétiens vivent l’exigence de l’Évangile en donnant un témoignage de foi, d’honnêteté et
d’amour envers leur prochain.
Septembre
1. Pour une société plus humaine. Pour que chacun contribue au bien commun et à
la construction d’une société qui mette la personne humaine au centre. 2. Mission
d’évangélisation des chrétiens. Pour que les chrétiens, en participant aux sacrements et
en méditant l’Écriture, soient toujours plus conscients de leur mission d’évangélisation.
Octobre
1. Journalistes. Pour que les journalistes, dans l’exercice de leur profession, soient
toujours conduits par le respect de la vérité et un réel sens éthique. 2. Journée missionnaire
mondiale. Pour que la Journée Mondiale des Missions renouvelle dans toutes les
communautés chrétiennes la joie et la responsabilité de l’annonce de l’Évangile.
Novembre
1. Pays accueillant des réfugiés. Pour que les pays qui accueillent des réfugiés et
déplacés en très grand nombre soient soutenus dans leur effort de solidarité. 2. Collaboration
prêtres et laïcs. Pour que dans les paroisses, prêtres et laïcs collaborent au service
de la communauté sans céder à la tentation du découragement.
Pendant l’Année de la Miséricorde, le pape François développe
son intention de prière universelle (No 1.) sous la forme d’un vidéoclip
mensuel. Vous trouverez ces messages émouvants en utilisant le
QR-code ci-contre ou sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.prieraucoeurdumonde.net/category/video-du-pape/

NOS TALENTS NE DOIVENT PAS SERVIR QUE NOS INTÉRÊTS PERSONNELS
L’ÉGLISE RASSEMBLE ET FAIT GRANDIR
Daniel Wang’ombe travaille pour
la Commission Justice et Paix du
Kenya (CJPC). Il est responsable
du programme « Gouvernance et
démocratie ». En filigranne, on
peut déceler dans cette interview
comment les talents des uns et
des autres, mis ensemble dans des
actions concertées en Église, permettent
l’émergence d’un monde
plus juste, d’une société plus responsable,
d’un pays plus pacifique.
« Certaines personnes ont été à ce point négligées, pendant de
nombreuses années, qu’elles n’ont jamais vu de leur vie une route
goudronnée ». Photo : Missio, Brunner.
Daniel Wang’ombe :
L’Église catholique au Kenya
joue un rôle très important dans le
domaine de l’éducation et de la
santé. Sans son soutien, le Kenya
s’effondrerait, car c’est l’Église qui
dirige une grande partie des hôpitaux
et des écoles dans le pays. Au
fil des ans, les gens l’ont compris.
Autrefois, il y avait des gens
qui prétendaient que l’Église
intervenait trop. Même l’un des
présidents du pays a dit : « Vous
vous mêlez trop des affaires
publiques, votre place est à l’ambon
! ». Nous répondons qu’on
ne peut séparer la vie spirituelle et
l’Écriture sainte de la vie quotidienne
des gens. La prédication
de l’Évangile n’a aucun sens si les
gens sont très pauvres et qu’il y a
un système qui les rend pauvres.
Si je ne veux rien changer à cela,
cela fait de moi un chrétien irresponsable.
Depuis très longtemps
déjà, la place de l’Église est d’être
à l’intérieur de la société. Elle a un
rôle central à jouer dans la formation
à la conscience politique.
Que fait concrètement
votre commission ?
Nous intervenons pour
tenter d’apaiser les conflits entre
ethnies, par exemple en périodes
d’élections. Mais nous nous occupons
également des conflits liés à
des éléments de la vie courante :
les gens se battent autour des
ressources matérielles, par ex.
l’eau, les vols de bétail. Certaines
personnes ont été à ce point
négligées, pendant de
nombreuses années, qu’elles
n’ont jamais vu de leur vie une
route goudronnée.
Le CJPC tente de résoudre
les problèmes de tous les côtés.
Nous parlons avec le gouvernement.
Le gouvernement peut
construire des routes. Il peut
créer un réseau de communication.
Notre rôle est de réunir
toutes les organisations concernées
pour qu’elles se rendent
compte de la situation. En tel lieu,
il n’y a pas d’école : que
pouvons-nous faire ? Pendant
une sécheresse ou une famine,
des vaches meurent. Que va
devenir cette communauté ?
Nous tentons de faire participer
autant le gouvernement national
que les autorités locales, puis de
parler avec les anciens, pour voir
s’il n’y a pas aussi d’autres types
de revenus possibles, à côté de
l’élevage. Tout cela fait partie
d’une stratégie globale de
promotion de la paix.
Comment réagissezvous
à la montée de l’islamisme
radical ?
Nos évêques travaillent
intensivement pour calmer les
émotions qui surgissent quand
des chrétiens sont attaqués et
tués. Lorsqu’on a massacré des
gens à l’université parce qu’ils
n’arrivaient pas à réciter le Coran,
cela suffit pour générer la rage.
Les chrétiens sont 80%. S’ils se
mettent en colère et commencent
à attaquer les musulmans, alors
ce pays va brûler. Et alors nous
n’aurons plus de pays.
Beaucoup de musulmans au
Kenya sont pacifiques. Ils sont
nombreux. Beaucoup n’approuvent
absolument pas ce qui
se passe. Ils n’ont absolument
aucun penchant terroriste.
Les évêques s’expriment
souvent ces temps-ci au sujet du
terrorisme, surtout sur la manière
de faire face à cette situation en
tant que pays. C’est un ennemi
commun, non seulement celui
des musulmans ou de l’islam ou
seulement celui des chrétiens.
Le terrorisme n’est pas qu’un
ennemi pour le Kenya, c’est un
problème international. Il ne s’agit
pas seulement de christianisme et
d’islam, c’est quelque chose de
plus gros. Comment y faire face ?
Cela nous concerne tous !
Propos recueillis par Martin
Brunner-Artho

ENSEMBLE, POUR RENDRE L’ÉGLISE VIVANTE ET VISIBLE
Missio met divers outils d’animation à disposition des
personnes intéressées. Vous souhaitez vous engager ? Vous
aimeriez motiver d’autres personnes de votre paroisse ? Invitez-nous,
nous viendrons volontiers présenter le fonctionnement
de Missio, son travail et les actions proposées.
Missio vient chez vous
Les façons de s’engager pour la Mission
universelle et la Solidarité internationale sont
nombreuses. Parmi celles-ci, il y a le soutien aux
diocèses les plus pauvres d’Afrique, d’Asie, d’Amérique
latine et d’Océanie. Missio rend non seulement
cela possible, mais développe un large éventail
d’outils d’animation pour aider les paroisses et
toute personne intéressée à participer à cet élan de
solidarité, le plus grand au monde.
Chaque année, Missio développe une nouvelle
thématique pour le Mois de la Mission universelle
et élabore des matériels d’animation – dont
plusieurs sont utilisables toute l’année. Le thème
émerge de rencontres avec des personnes d’un
autre pays. L’idée est de se laisser enrichir par une
Église-hôte. Des outils d’animation, souvent « clefen-main
», sont alors développés.
L’équipe de Missio répond volontiers aux
invitations. Vous souhaitez parler avec un collaborateur
qui s’est rendu dans le pays de l’Église-hôte ?
Approfondir le thème de la campagne ? Mieux
connaître le fonctionnement de Missio ? Faire
découvrir notre matériel d’animation ? Réfléchir sur
la « Mission aujourd’hui » ? L’un de nous pourra
participer à une rencontre dans votre paroisse :
équipe pastorale, conseil de paroisse, conseil pastoral
ou de communauté, rencontre de catéchistes,
groupe de jeunes, soirée paroissiale, etc.
Par ailleurs, nous sommes également disponibles
pour soutenir de nouvelles initiatives, comme
par exemple le lancement de l’action des chanteurs
à l’étoile, ou encore pour témoigner lors d’une
célébration. A bientôt !
Sylvie Roman
Si je souhaite m’engager, que puis-je faire ?
Quel que soit son talent, on trouvera comment s’engager,
que ce soit de manière régulière ou simplement
ponctuelle : participer à l’animation d’un moment de la
messe du Dimanche de la Mission universelle, monter un
groupe de chanteurs à l’étoile, coudre des déguisements
pour des chanteurs à l’étoile, soutenir les catéchistes lors
d’une messe des familles, inscrire un groupe à la chaîne de
prière de Missio, proposer une veillée missionnaire, un
repas de soutien, etc.
Lettre d’une catéchiste
Allipunchaw Bonjour
Cette salutation en quechua figure cette année
sur le papillon d’invitation que j’apporte aux
élèves des 5 classes de 6H des paroisses de Nendaz
et de Veysonnaz. Le papillon les invite à une
demi-journée de Fenêtre catéchétique.
Depuis une dizaine d’années, c’est le thème
proposé par Missio-Enfance qui sert de fil rouge
aux cinq rencontres. Pour l’animation, je me
sers de la riche documentation et des propositions
mises à disposition : photos, CD musique,
concours, témoignages...
Les enfants découvrent d’autres conditions de
vie que les leurs. Ils sont intéressés, attentifs, ils
réagissent et sont très participatifs. Le concours
les motive. Ils sont invités à s’exprimer par le dessin
ou l’écriture. Certains écrivent des messages
adressés à d’autres enfants du Kenya. Ce sont de
très beaux messages, ils y mettent tout leur cœur.
En fin de journée, ils repartent avec quelques
objets à vendre dans leur entourage en faveur des
projets soutenus par Missio-Enfance.
A la fin du mois, nous animons une messe
paroissiale à l’église du lieu. Cette célébration,
nous la voulons aux couleurs du pays-hôte de la
campagne. A la fin, je parle d’exemples de projets
soutenus et j’invite les fidèles à se montrer solidaires
en achetant l’un ou l’autre objet proposé.
Et la réponse est bonne !
C’est chaque année avec plaisir que j’anime
ces rencontres et le matériel de Missio facilite
grandement les choses. De tout cœur merci.
Françoise Bourban, avec les animateurs
pastoraux et les catéchistes.

toute l’animation
liturgique
de la célébration.
Même si
l’assemblée ce
matin-là est très
clairsemée, elle
chante de
toutes ses forces
et de tout son
cœur.
• Entre
adultes et enfants. Encore plus au nord, à Suguta
Marmar, une rencontre régionale de l’Enfance
missionnaire révèle à quel point les animatrices et
animateurs adultes sont en étroite communion avec
les enfants. On sent une joie vibrante et palpable,
aussi forte chez les enfants que chez les adultes. A
tel point qu’on a vraiment le sentiment que ce qui
procure la joie de l’autre, c’est le fait de partager sa
richesse propre, qu’on soit enfant participant ou
adulte animateur.
Car c’est bien là qu’une sorte de petit miracle se
produit. En même temps qu’on est vraiment
présents les uns aux autres, émerge une joie dans le
cœur de chacun qui dessine, dans ces espaces de
communion et d’harmonie, la Présence.
L’incontournable
de l’année :
le dépliant !
Cette année, le dépliant développé par Missio
sera « l’incontournable » de la célébration du Dimanche
de la Mission universelle. En plus d’offrir
aux fidèles de Suisse la possibilité d’adresser un
message aux catholiques du Kenya – grâce au directeur
de Missio-Kenya qui transmettra – le dépliant
contient les éléments suivants :
- Des intentions de prière.
- Un chant en swahili, avec les notes : il s’agit
d’un refrain facile à reprendre pendant la messe
(enregistrement accessible sur le site internet de
Missio ou par le QR code sur le dépliant).
- La prière du mois de la Mission universelle
sera priée aussi bien en Suisse qu’au Kenya.
- Un témoignage d’une mère de famille kenyane
engagée en Église.
- Une invitation à une réflexion sur le thème :
« Partager nos talents, révéler ta présence ».
Tout cela en un format de poche ! A commander
gratuitement chez Missio.
Ruth
A l’invitation des frères et sœurs au Kenya,
nous voulons vous donner envie d’habiter ce thème
de campagne, de prendre part à cette communion
fraternelle qui se joue des frontières et des
extrémismes réducteurs. Dans les encadrés, vous
trouvez quelques pistes que nous vous proposons.
N’hésitez pas à les adapter à votre réalité pastorale
ou à en inventer d’autres !
Jacques Michel
Animation liturgique & talents
Dans les propositions de la messe du DMU,
une démarche participative, facile à mettre en
œuvre, est présentée. Elle consiste à prendre
quelques instants pour penser à un, deux ou
trois talents personnels que Dieu m’a donnés. On
pourra remettre nos talents au Seigneur et Lui
demander de nous aider à les faire fructifier en
nous, et qu’ainsi Sa présence puisse à travers eux
se révéler aux autres et dans le monde.
Les propositions de Missio-Enfance
« Différents… Dieu nous unit ! » sera le thème de la messe des
familles et de la rencontre de catéchèse. À l’image du Kenya où les
chrétiens des nombreuses ethnies se retrouvent pour célébrer l’Eucharistie
le dimanche, nous sommes nous aussi invités à Le rejoindre
chaque jour. Il nous accueille inlassablement et son Amour
est plus fort que nos différences qui deviennent alors richesses !
Comme d’habitude il y aura de nombreuses possibilités pour les enfants
d’ici d’aider des enfants au Kenya et dans le monde : confection
et vente de biscuits faits eux-mêmes en faveur de projets au
Kenya, coloriage de cartes postales (gabarits gratuits à Missio), etc.
Merci d’ouvrir les enfants à la dimension de la mission universelle !