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Sportmagazin F

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syntax<br />

pour le sport,<br />

pour la jeunesse<br />

2016


Le sport<br />

–<br />

et<br />

performance,<br />

passion<br />

école de vie


Éditorial<br />

3<br />

Pour la diversité du<br />

monde du sport<br />

Chers amis sportifs,<br />

chers partenaires commerciaux,<br />

De g. à d.:<br />

Yvan Zimmermann, CEO<br />

Peter Kuratli, président du conseil d’administration<br />

Jeannine Kuratli, CFO<br />

Depuis toujours, nous avons la<br />

profonde conviction que le sport<br />

– de haut niveau en particulier<br />

– est la meilleure école de vie qui<br />

soit. Il permet comme nulle part<br />

ailleurs de développer de précieux<br />

traits de caractère chez les<br />

jeunes, à savoir le goût de la performance,<br />

la passion, la persévérance,<br />

le sens des responsabilités<br />

et de la qualité, la ténacité, le renoncement<br />

ou encore la droiture.<br />

Autant de qualités qui sont<br />

indispensables non seulement<br />

dans le sport mais aussi dans le<br />

cercle familial, la vie professionnelle<br />

et la société au sens large.<br />

L’année 2016 est une année<br />

olympique. Cet événement sportif<br />

d’envergure mondiale n’est pas<br />

seulement un régal pour les spectateurs.<br />

Pour un grand nombre<br />

de nos partenaires, c’est le moment<br />

fort de l’année, comme notamment<br />

pour Swiss Olympic,<br />

association faîtière du sport suisse<br />

et relais en Suisse de l’idée olympique.<br />

Cela vaut aussi pour les<br />

athlètes sélectionnés, en particulier<br />

pour les innombrables jeunes<br />

talents qui travaillent d’arrache-pied<br />

pour pouvoir participer<br />

aux compétitions olympiques.<br />

Les challenges de ce genre<br />

constituent pour eux une formidable<br />

source de motivation dans<br />

le développement de leur carrière.<br />

C’est dans cette optique que nous<br />

poursuivons plus que jamais, en<br />

cette année olympique, notre engagement<br />

sportif à différents niveaux,<br />

en soutenant une série de<br />

projets, d’institutions et de sportifs.<br />

Nous avons même enrichi<br />

quelque peu l’éventail des disciplines<br />

sportives, comme vous<br />

allez pouvoir le lire dans ce «Magazine<br />

sportif».<br />

Découvrez la diversité du monde<br />

du sport et voyez pourquoi Syntax<br />

s’engage dans cet environnement.<br />

Vous comprendrez mieux<br />

les nombreux aspects bénéfiques<br />

du sport pour d’innombrables<br />

jeunes et dans quelle mesure le<br />

sport peut apporter une contribution<br />

positive au développement<br />

social, sociétal et économique de<br />

notre pays!


4


Article phare<br />

5<br />

Entre<br />

enthousiastes<br />

et<br />

opportunistes<br />

Peter Kuratli, président du conseil d’administration<br />

Le sport de haut niveau et de compétition offre une<br />

tribune bien méritée aux athlètes confirmés et aux<br />

talents prometteurs. Malheureusement, il constitue<br />

également une plate-forme providentielle à une foule<br />

de narcissiques et d’opportunistes qui nuisent à<br />

l’impression générale positive durablement créée par<br />

d’innombrables bénévoles.<br />

Pour certains, le sport est la<br />

meilleure médecine pour une<br />

vie saine ou le moyen idéal pour<br />

perdre du poids. Pour d’autres,<br />

il constitue une école de vie parfaite<br />

ou encore un outil de travail<br />

social le plus précieux qui<br />

soit. Le sport est bon pour le<br />

corps, l’esprit et l’âme. Le sport<br />

– de haut niveau ou grand public<br />

– est un élément essentiel<br />

de notre culture des loisirs et du<br />

divertissement. Sa place dans la<br />

société est plus importante que<br />

jamais, et sa contribution à la<br />

santé et à la qualité de vie est<br />

incontestée. Par ailleurs, son<br />

rôle social et économique ne<br />

cesse de se renforcer. Bref, le<br />

sport n’est pas seulement le<br />

point de départ d’une multitude<br />

d’histoires à succès, il est<br />

lui-même une formidable «success<br />

story».


6 Article phare<br />

Bien sûr, la médaille a aussi un<br />

revers, surtout dans le sport de<br />

haut niveau et de compétition,<br />

en particulier lorsqu’il y a beaucoup<br />

(trop) d’argent en jeu. Divers<br />

scandales récents l’ont montré<br />

de manière éclatante: entre<br />

népotisme, corruption et dopage,<br />

beaucoup d’abus intolérables<br />

sont commis en son nom.<br />

Mais pour une fois, laissons cela<br />

de côté.<br />

Si, dans l’ensemble, le sport<br />

fonctionne, c’est grâce avant<br />

tout à l’engagement d’innombrables<br />

entraîneurs et fonctionnaires<br />

bénévoles ainsi qu’à une<br />

foule d’auxiliaires qui, à tous les<br />

niveaux, des clubs locaux aux fédérations<br />

nationales, se mettent<br />

généreusement au service des<br />

sportifs. Ils le font par passion et<br />

par amour du sport tandis que<br />

certains préfèrent servir une<br />

noble cause plutôt que leur ego.<br />

Tous apportent une contribution<br />

inestimable à une société<br />

saine et constituent, par leur enthousiasme,<br />

un<br />

pilier essentiel<br />

d’un système<br />

qui fonctionne<br />

pour le mieux.<br />

Ce système<br />

produit des résultats<br />

particulièrement<br />

spectaculaires<br />

chez<br />

les jeunes et au<br />

sein du grand<br />

public, même si les conditions<br />

cadres pour de telles activités<br />

dans le monde du sport et l’importance<br />

qu’on leur accorde sont<br />

tout sauf optimales en Suisse.<br />

Une image globale<br />

positive écornée<br />

Malheureusement, le sport est<br />

aussi sans cesse détourné de sa<br />

fonction première, en particulier<br />

dans les hautes sphères, où l’appât<br />

du gain et la soif de publicité<br />

sont de bien mauvais conseillers.<br />

Dans quelques disciplines sportives<br />

très populaires et médiatisées<br />

en particulier, on trouve<br />

aussi parmi les entraîneurs, les<br />

responsables de fédération, les<br />

politiques ou les membres des<br />

médias toutes sortes d’opportunistes<br />

qui se pavanent volontiers à<br />

l’ombre des vedettes et cherchent<br />

à braquer sur eux tous les projecteurs,<br />

faisant ainsi preuve d’un<br />

manque de respect total à l’égard<br />

de ceux qui font réellement vivre<br />

le sport par leurs performances.<br />

Ces narcissiques et leurs ambiguïtés<br />

nuisent durablement à<br />

l’image globale positive créée par<br />

les gens qui s’engagent réellement<br />

en faveur du sport. Il est parfaitement<br />

aliénant et destructeur que<br />

Bien sûr, la médaille a<br />

aussi un revers, surtout<br />

dans le sport de haut<br />

niveau et de compétition,<br />

en particulier lorsqu’il<br />

y a beaucoup (trop)<br />

d’argent en jeu.<br />

des entraîneurs, des coaches et<br />

des journalistes se préoccupent<br />

davantage de leur ego et de leurs<br />

intérêts particuliers que de leurs<br />

responsabilités et de leur mission,<br />

qui est de se mettre entièrement<br />

au service des athlètes. Quand<br />

des gens qui n’ont jamais dû être<br />

vraiment performants dans leur<br />

vie se mettent à en juger d’autres<br />

qui réalisent chaque jour des<br />

prouesses. Quand des fonctionnaires<br />

dépassés par leurs fonctions<br />

critiquent hâtivement de<br />

jeunes talents en pleine éclosion<br />

sans avoir les aptitudes et les<br />

compétences requises, voire les<br />

freinent ou les bloquent dans leur<br />

développement. Ou encore<br />

quand, lors d’interviews, des<br />

journalistes posent des questions<br />

idiotes ou déplacées d’une arrogance,<br />

d’une ignorance et d’un<br />

manque de respect sans bornes.<br />

Des questions du genre: «Vous<br />

avez échoué jusqu’à présent dans<br />

votre quête du titre, comment<br />

évaluez-vous vos chances cette<br />

fois-ci?» (avant une course aux<br />

championnats du monde) ou encore<br />

: «Vous n’avez plus marqué le<br />

moindre but depuis un mois.<br />

Pourquoi?».<br />

Les entraîneurs qui ne sont pas à<br />

la hauteur de leur rôle et de leur<br />

tâche ou qui utilisent des méthodes<br />

d’entraînement inefficaces<br />

contribuent au nivellement par le<br />

bas et sont la cause de l’échec ou<br />

du décrochage précoces de nombreux<br />

talents. Chose aussi étonnante<br />

que décevante: on voit çà et<br />

là d’anciens athlètes de haut niveau<br />

se recycler dans la fonction<br />

d’entraîneur en s’attribuant le<br />

premier rôle à la place des sportifs.<br />

Dans certains cas, si nous<br />

étions mauvaise langue, nous<br />

pourrions même être portés à<br />

penser qu’ils font tout pour ne<br />

surtout pas trouver de successeur...<br />

Il appartient donc aux responsables<br />

au sein des différentes<br />

fédérations de corriger une fois<br />

pour toutes ce genre d’anomalies<br />

en exerçant une fonction de direction<br />

et de contrôle extrêmement<br />

ferme.<br />

Priorité aux athlètes<br />

Un bon entraîneur cherche évidemment<br />

toujours le succès<br />

mais celui de l’athlète dont il a<br />

la charge et non le sien. Il se<br />

met entièrement au service de<br />

cet objectif! La seule manière<br />

de créer les conditions nécessaires<br />

pour réaliser au mieux<br />

des ambitions, des visions, des<br />

objectifs et de joindre véritablement<br />

le geste à la parole est que<br />

chacun vise le succès sans le<br />

«subordonner» à sa propre personne.<br />

Les bons entraîneurs et<br />

les bons coaches remettent sans<br />

cesse en question les résultats<br />

de leurs analyses internes et externes<br />

et procèdent à des améliorations<br />

et à des développements<br />

à l’aide de moyens et<br />

d’approches modernes. Cela<br />

suppose également – chose importante<br />

– d’élargir un peu son<br />

horizon. L’une des missions essentielles<br />

d’un entraîneur et<br />

l’une des principales obligations<br />

des responsables est d’aller jeter<br />

un œil dans les pays les plus<br />

performants pour essayer de<br />

comprendre les raisons de leurs<br />

succès.<br />

Depuis 20 ans, les Norvégiens<br />

montrent, dans le domaine des<br />

sports d’hiver, qu’il est possible<br />

d’obtenir d’excellents résultats<br />

avec un potentiel et des moyens<br />

limités grâce à un encadrement<br />

professionnel exemplaire. Depuis<br />

des années, ils empruntent<br />

une voie qui leur est propre, axée<br />

sur la qualité et non sur la quantité.<br />

Ils parviennent toujours à<br />

produire deux ou trois athlètes<br />

d’exception dans chaque discipline.<br />

Ces athlètes jouent un<br />

rôle de locomotive pour les prochaines<br />

générations.


7<br />

Il est souhaitable que<br />

tous les entraîneurs et<br />

coaches investis de<br />

cette magnifique tâche<br />

comprennent la<br />

véritable signification<br />

de leur rôle en faveur<br />

de la jeunesse.<br />

La recette norvégienne du succès<br />

repose sur des structures qui favorisent<br />

la réussite au lieu de la<br />

contrecarrer. L’accent est mis sur<br />

la formation des entraîneurs et<br />

des coaches de haut niveau. Faisant<br />

complètement fi de leur<br />

ego, ils travaillent selon une<br />

même méthode de la base au<br />

sommet de la hiérarchie sportive,<br />

laissant une large place aux<br />

perspectives individuelles. En<br />

Norvège, le soutien aux athlètes<br />

passe par l’encouragement mais<br />

aussi par l’exigence. Seuls sont<br />

soutenus ceux qui refusent l’idée<br />

de la zone de confort et qui<br />

veulent devenir les meilleurs à<br />

tout prix. Les sportifs sans ambition<br />

n’ont pas leur place dans ce<br />

système.<br />

Miroir de la société<br />

Le sport est et reste la meilleure<br />

école de vie. En sport, on ne se<br />

hisse pas sur la plus haute marche<br />

du podium sans avoir travaillé<br />

dur pour y arriver! Même l’incomparable<br />

Roger Federer n’a pas<br />

pu se contenter de son seul talent;<br />

ses triomphes sont tout autant le<br />

résultat des efforts qu’il a consentis<br />

à l’entraînement et durant ses<br />

phases de préparation. Les jeunes<br />

athlètes doivent énormément<br />

s’investir et réaliser des prouesses<br />

pour pouvoir arriver au top. Le<br />

sport est d’une logique brutale:<br />

pas de résultats sans sueur, pas de<br />

progrès sans discipline, pas de<br />

succès sans s’entraîner dur. Le<br />

corps et l’esprit doivent être mis à<br />

rude épreuve si l’on veut se préparer<br />

à réaliser des performances de<br />

haut niveau.<br />

Pour ce faire, les athlètes ont besoin<br />

d’un encadrement d’une<br />

grande qualité humaine et d’une<br />

grande compétence technique,<br />

qui puissent leur apporter un<br />

soutien total. Il est souhaitable<br />

que tous les entraîneurs et<br />

coaches investis de cette magnifique<br />

tâche comprennent la véritable<br />

signification de leur rôle en<br />

faveur de la jeunesse. Leur tâche<br />

première consiste à dénicher les<br />

athlètes réellement talentueux,<br />

motivés et engagés, à leur offrir<br />

le soutien nécessaire et à les accompagner<br />

tout au long du chemin.<br />

Il est tout aussi souhaitable<br />

que les responsables se voient<br />

comme des prestataires de services<br />

à l’égard des sportifs. Et<br />

que les représentants des médias<br />

laissent leur superficialité et leur<br />

sensationnalisme au vestiaire<br />

pour se concentrer sur l’expertise<br />

sportive. Et pour cela, il faut que<br />

tous se retroussent les manches!<br />

Discrètement, toujours au service<br />

de l’intérêt collectif, comme<br />

le font avec passion, année après<br />

année, des milliers de bénévoles!<br />

Le sport est également toujours<br />

le reflet de la société. Il doit donc<br />

apprendre à vivre avec des phénomènes<br />

corollaires irritants et à<br />

se prémunir notamment de l’influence<br />

des narcissiques. Heureusement,<br />

ces derniers sont peu<br />

de choses à côté des innombrables<br />

aspects réjouissants et<br />

positifs dont la société et l’économie<br />

profitent elles aussi dans<br />

une large mesure! On ne le dira<br />

jamais assez car cela est vrai en<br />

toutes circonstances: le succès à<br />

long terme n’est possible que si<br />

l’on sert une cause et non un<br />

ego!<br />


8 Syntax et Swiss Olympic<br />

Les sportifs: la<br />

du pays<br />

Syntax est «Official Partner» de Swiss Olympic depuis 2013. L’association<br />

faîtière du sport suisse encourage le sport d’élite, apporte un<br />

soutien ciblé aux activités du sport grand public et tente, sur mandat<br />

du Comité International Olympique (CIO), d’ancrer les valeurs olympiques<br />

dans la société suisse. Son directeur, Roger Schnegg, fait le<br />

point sur la situation de la Suisse en tant que nation sportive.<br />

Roger Schnegg dirige Swiss Olympic depuis<br />

2012 et représente de ce fait 85 fédérations<br />

membres rassemblant plus de 20 000<br />

clubs sportifs et leurs 1,6 million d’adhérents.<br />

À 47 ans, cet économiste d’entreprise<br />

connaît le monde du sport sous différents<br />

angles. Ainsi, pendant de longues années, il<br />

a joué au volley-ball en première division nationale,<br />

a été membre de l’équipe nationale<br />

suisse de volley-ball et directeur de Swiss<br />

Volley de 2003 à 2008. Il a même participé<br />

à une aventure olympique en tant que chef<br />

d’équipe des volleyeurs suisses à Pékin en<br />

2008 avant de diriger le service des sports de<br />

la ville de Berne, puis Swiss Olympic.<br />

«Si je n’avais pas pratiqué le sport de haut<br />

niveau, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui<br />

professionnellement parlant»,<br />

avait-il expliqué à l’époque dans une interview<br />

radio pour définir le rôle du sport<br />

dans sa vie. Selon ses dires, les vertus que<br />

l’on apprend dans le sport l’ont fortement<br />

marqué en tant qu’homme, en particulier<br />

le goût de la performance, l’ambition, le<br />

respect mutuel et la camaraderie.


Syntax et Swiss Olympic<br />

9<br />

future élite<br />

Roger Schnegg,<br />

Directeur de<br />

Swiss Olympic<br />

Régulièrement, lors de grands événements<br />

tels que les Jeux olympiques, la place du<br />

sport semble se renforcer en Suisse. Comment<br />

estimez-vous la situation du sport<br />

suisse aujourd’hui?<br />

Si l’on se place dans un contexte international,<br />

eu égard à sa taille, la Suisse est un pays<br />

très performant sur le plan sportif. Les Suisses<br />

semblent être fondamentalement attachés au<br />

sport d’élite. Pour s’en rendre compte, il suffit<br />

de se rappeler que sur les 14 titres de «Suisse<br />

de l’année» 7 ont été remportés par un sportif.<br />

Les sportifs ont une fonction d’exemple<br />

pour la population et jouissent du coup d’une<br />

énorme aura. Les sportifs et événements<br />

sportifs suisses les plus en vue ont également<br />

un impact important à l’étranger et contribuent<br />

à l’image positive du pays.<br />

Et quel profit les sportifs en tirent-ils euxmêmes?<br />

Même s’ils sont très appréciés, les sportifs ne<br />

tirent qu’un avantage financier limité de leur<br />

popularité. Une étude a montré que 40% des<br />

sportifs individuels suisses les plus performants<br />

gagnent moins de 14 000 francs par<br />

an. Autrement dit, le pays est certes très fier<br />

de ses sportifs d’exception mais n’est pas très<br />

enclin à investir en eux. Ces derniers temps,<br />

des progrès ont néanmoins été réalisés, notamment<br />

grâce au soutien croissant de l’armée.<br />

Le monde économique apporte aussi<br />

une importante contribution mais son engagement<br />

se concentre en grande partie sur les<br />

4 ou 5 grandes disciplines sportives à fort<br />

impact commercial, football en tête. La décision<br />

des sociétés de loteries de consacrer<br />

beaucoup plus d’argent au sport suisse est un<br />

autre élément réjouissant. Ces dernières souhaitent<br />

augmenter leur contribution à Swiss<br />

Olympic d’environ 15 millions de francs pour<br />

les trois prochaines années. Ces moyens supplémentaires<br />

doivent servir intégralement à<br />

aider les entraîneurs et les athlètes. Ma<br />

conclusion serait donc la suivante en résumé:<br />

la Suisse est passée maître dans le soutien<br />

aux plus faibles, nettement moins dans le soutien<br />

aux plus forts – et c’est le cas aussi dans<br />

le sport.<br />

Idéalement, quel rôle le sport devrait-il jouer<br />

en Suisse?<br />

La majorité des jeunes sportifs qui rêvent de<br />

pouvoir participer un jour aux Jeux olympiques<br />

n’atteignent pas cet objectif. Mais<br />

tous les talents qui ne réussissent pas leur<br />

pari ne disposent pas moins – par leur expérience<br />

sportive – de traits de caractère qui<br />

leur procurent une valeur ajoutée tout au<br />

long de leur vie. Ils constituent la future élite<br />

de notre pays – pour la société comme pour<br />

l’économie. Investir dans ces sportifs est<br />

donc une opération gagnante pour l’État et<br />

l’économie. Nous ne voulons pas d’un sport<br />

étatique mais il est souhaitable que nos athlètes<br />

puissent bénéficier d’une certaine sécurité<br />

sociale. Nous espérons voir les entreprises<br />

proposer des initiatives en matière de<br />

formation et d’emploi, initiatives qui soient<br />

adaptées aux besoins des sportifs. Les athlètes<br />

ne doivent pas être «seulement» sponsorisés,<br />

il faut aussi qu’ils puissent développer<br />

leurs capacités pour l’après-carrière.<br />

Quels sont les atouts particuliers du système<br />

sportif suisse?<br />

Notre système sportif repose sur des bases relativement<br />

larges. Cela commence par la famille,<br />

qui investit du temps et de l’argent. Les pouvoirs<br />

publics – les cantons et la Confédération – apportent<br />

également leur aide, tout comme le<br />

monde économique, des associations, des fondations,<br />

etc. Un bon mix qui permet d’éviter<br />

une trop grande concentration des risques. Le<br />

fait que la Suisse soit un pays prospère disposant<br />

d’infrastructures de qualité est aussi clairement<br />

un atout. Pour autant, les autres pays ne<br />

restent pas les bras croisés. Il faut donc sans<br />

cesse améliorer les performances de tout le système<br />

pour rester dans le coup.<br />

Dans quels domaines essentiellement y a-t-il<br />

des choses à améliorer?<br />

Premièrement, il faut poursuivre la professionnalisation<br />

des entraîneurs tout en leur<br />

garantissant une rémunération appropriée,<br />

le but étant de mieux valoriser leur métier.<br />

Deuxièmement, les athlètes doivent pouvoir<br />

bénéficier d’une meilleure protection financière<br />

et sociale. Troisièmement, toutes les fédérations<br />

– pas seulement les plus grandes<br />

– doivent pouvoir travailler de façon professionnelle.<br />

Enfin, nous devons continuer à développer<br />

les sciences du sport, qui jouent un<br />

rôle de plus en plus important.<br />

Pour terminer, si vous aviez trois vœux à exprimer<br />

pour le sport suisse, quels seraient-ils?<br />

Mon premier souhait serait d’avoir suffisamment<br />

d’entraîneurs bien formés et bien payés<br />

pour assurer l’encadrement de la relève et du<br />

sport de haut niveau. Ensuite, j’espère aujourd’hui<br />

voir la Confédération emboîter le<br />

pas aux sociétés de loteries et verser, comme<br />

initialement prévu, l’autre moitié des moyens<br />

supplémentaires dont Swiss Olympic a besoin.<br />

Mon troisième souhait a un caractère quelque<br />

peu politique: pouvoir une nouvelle fois accueillir<br />

les Jeux olympiques d’hiver en Suisse.<br />

www.swissolympic.ch


10 Syntax et Swiss Olympic<br />

Le golf, de nouveau<br />

discipline olympique<br />

Depuis 2015, Syntax apporte son soutien, en<br />

tant que partenaire, à la brillante golfeuse<br />

suisse Fabienne In-Albon, en passe de disputer<br />

les Jeux olympiques d’été 2016 à Rio, où ce<br />

sport refera ses grands débuts après plus d’un<br />

siècle d’absence.<br />

C’est à l’âge de dix ans que Fabienne<br />

s’essaie à ses premiers<br />

swings. À 15 ans, son rêve est de<br />

gagner un jour sa vie dans le circuit<br />

pro. Mais cela présuppose<br />

une formation au top. Après sa<br />

maturité, elle part donc pour un<br />

séjour d’un an à la Purdue University<br />

(Indiana/États-Unis)<br />

grâce à une bourse de golf.<br />

De retour en Suisse, des douleurs<br />

au dos l’empêchent de concourir<br />

pendant deux ans. Une fois guérie,<br />

elle se rend en Australie pour tenter<br />

d’y réintégrer l’élite du golf.<br />

Pendant deux ans et demi, elle<br />

étudie la gestion du sport, participe<br />

à des tournois amateurs dans<br />

toute l’Australie et termine ses<br />

études en 2011 en décrochant un<br />

titre de Bachelor. Elle passe professionnelle<br />

en 2012 et remporte<br />

son premier tournoi pro en 2013,<br />

se qualifiant en 2014 pour le Ladies<br />

European Tour (LET).<br />

Les principaux objectifs de l’octuple<br />

championne de Suisse pour<br />

2016 sont l’obtention d’une carte<br />

pour le LET pour la saison 2017<br />

et la qualification pour les Jeux<br />

olympiques de Rio: «Les Jeux<br />

olympiques sont le sommet d’une<br />

carrière pour tout sportif. Tout le<br />

monde veut avoir une chance d’y<br />

participer et d’y briller. Je veux<br />

être à Rio depuis l’annonce de la<br />

réintégration du golf en tant que<br />

sport olympique. Mais je sais que<br />

la route est encore longue et qu’il<br />

peut encore se passer beaucoup<br />

de choses.»<br />

www.fabienneinalbon.ch


Syntax et le hockey sur glace 11<br />

Syntax et Swiss<br />

Ice Hockey: des<br />

partenaires de choc<br />

L’engagement de Syntax dans le sport<br />

suisse ne s’arrête pas au sponsoring.<br />

Syntax collabore aussi avec différentes<br />

fédérations et organisations en<br />

tant que fournisseur de services de<br />

traduction. Désormais, Swiss Ice Hockey<br />

bénéficie également des compétences<br />

linguistiques et sportives conjuguées<br />

de Syntax.<br />

Partout en Suisse, Syntax jouit, sans surprise,<br />

d’une excellente réputation dans les<br />

milieux sportifs. Cette réputation, l’entreprise<br />

la doit non seulement à son engagement<br />

de longue date dans le sponsoring,<br />

mais aussi à ses qualités professionnelles en<br />

tant qu’agence de traduction proche du<br />

monde du sport. Une compétence mise au<br />

service de Swiss Olympic depuis des années<br />

et des Swiss Indoors à Bâle de plus<br />

longue date encore. En novembre 2015,<br />

Syntax a également conclu un contrat de<br />

partenariat à long terme avec Swiss Ice<br />

Hockey dans le domaine de la traduction et<br />

de la relecture.<br />

Florian Kohler, Chief Executive Officer de<br />

Swiss Ice Hockey, explique pourquoi l’organisation<br />

faîtière du hockey sur glace suisse<br />

a opté pour Syntax: «Il est important de<br />

pouvoir se reposer sur un partenaire capable<br />

de traduire rapidement nos mandats<br />

tout en respectant le jargon sportif. Syntax<br />

Traductions est le partenaire idéal pour<br />

cela. Je me réjouis donc d’avoir pu trouver<br />

un accord avec Syntax, fournisseur suisse<br />

de services linguistiques de premier plan,<br />

par ailleurs très expérimenté dans le domaine<br />

du sport. Un fournisseur à même de<br />

veiller à ce que notre communication soit<br />

optimale dans les différentes régions linguistiques.»<br />

Pour Peter Kuratli, président du conseil<br />

d’administration de Syntax, ce partenariat<br />

constitue une étape importante dans l’histoire<br />

de l’entreprise, longue de plus de 30<br />

ans: «Nous sommes très fiers que Swiss Ice<br />

Hockey, l’une des fédérations sportives les<br />

plus importantes de notre pays, nous ait<br />

choisis comme partenaire et que nous puissions<br />

désormais lui apporter tout notre savoir-faire<br />

en matière de services linguistiques<br />

dans le sport. Un vrai partenariat de<br />

choc!»<br />

www.sihf.ch


12 L’engagement de Syntax dans le tennis<br />

Dans<br />

le coup<br />

avec<br />

Syntax


L’engagement de Syntax dans le tennis 13<br />

Syntax s’engage dans plusieurs<br />

projets de soutien aux jeunes et<br />

d’encouragement de la relève<br />

dans le tennis. Tous ces projets<br />

poursuivent le même objectif:<br />

apporter une contribution significative<br />

au développement sportif<br />

des jeunes et au renforcement<br />

de leur personnalité. Les activités<br />

couvrent un large spectre et<br />

vont de l’École des talents Syntax<br />

TZH aux tournois juniors<br />

Syntax en passant par la Syntax<br />

Junior Cup de Swiss Tennis pour<br />

les débutants.<br />

En plus de son engagement en faveur des<br />

jeunes, Syntax apporte son soutien à un certain<br />

nombre de grandes personnalités du<br />

sport. Ces ambassadeurs du tennis ont pour<br />

tâche de guider les jeunes talents et de leur<br />

ouvrir des perspectives sportives. Marco<br />

Chiudinelli est l’un d’eux. En février 2016,<br />

ce partenaire de longue date de Syntax a<br />

remporté son troisième tournoi Challenger<br />

– le premier depuis 2009 – à Wroclaw, en<br />

Pologne, améliorant du coup nettement son<br />

classement mondial. À nouveau, ce comeback<br />

n’a été qu’une question de temps: une<br />

fois débarrassé des blessures qui n’ont cessé<br />

de contrarier sa progression, Marco a très<br />

vite retrouvé son niveau de jeu. Lors de cet<br />

énième come-back, il impressionne par sa<br />

force mentale exceptionnelle, sa rage de<br />

vaincre et sa soif de performance, autant de<br />

conditions sine qua non pour réaliser des<br />

prouesses et glaner des succès. Le Bâlois endosse<br />

ainsi un rôle d’exemple pour tous les<br />

jeunes talents.<br />

Aperçu des principaux projets tennistiques de Syntax<br />

Pour les moins de douze ans<br />

qui débutent dans le<br />

tennis de compétition:<br />

la Syntax Junior Cup<br />

Pour les talents de la<br />

région du lac de Zurich:<br />

l’École des talents Syntax TZH<br />

Pour les joueurs de tournois:<br />

le Syntax Open<br />

Syntax est le sponsor principal de ce tournoi<br />

de tennis de Swiss Tennis. Des débutants<br />

classés au mieux R7 peuvent y engranger<br />

une précieuse expérience des<br />

tournois. Des points peuvent en outre être<br />

récoltés pour le classement général dans de<br />

nombreux tournois Future organisés dans<br />

tout le pays pour les catégories U10 et U12.<br />

À la fin de la saison, les huit joueurs et<br />

joueuses ayant engrangé le plus de points<br />

par catégorie disputent le Master national<br />

dans les installations de Swiss Tennis, à<br />

Bienne. En 2015, 41 manifestations ont<br />

permis à plus de 1500 enfants en provenance<br />

de toute la Suisse de participer à<br />

leurs premiers tournois de tennis.<br />

www.swisstennis.ch<br />

L’École des talents Syntax TZH dont Syntax<br />

est le sponsor principal détecte le plus tôt<br />

possible les meilleurs juniors de l’école de<br />

tennis de Horgen et leur offre un encadrement<br />

global. Cette base solide et professionnelle<br />

doit leur permettre de construire leur<br />

avenir sportif. Les responsables sportifs Fabian<br />

Rötschi et Philipp Müllner, deux anciens<br />

joueurs professionnels classés à l’ATP,<br />

appliquent un concept tout à fait à l’image<br />

de la philosophie Syntax dans le travail de<br />

promotion de la relève, travail qu’ils effectuent<br />

avec passion et enthousiasme. Actuellement,<br />

une bonne dizaine d’enfants s’entraînent<br />

à l’École des talents.<br />

www.tzh.ch<br />

Des tournois de divers formats sont organisés<br />

au centre de tennis de Horgen sous le patronage<br />

de Syntax. Au cours de la saison d’hiver<br />

2015/2016, six tournois pour joueurs de haut<br />

niveau N2/R2 dotés de 3000 francs au total<br />

ont été organisés sous la dénomination<br />

«TZH Syntax Open Aktive». S’ajoutent à<br />

cela deux tournois pour juniors N1-R9, dans<br />

les catégories U12/U14/U16 sous la dénomination<br />

«TZH Syntax Open Junioren». Dans<br />

le cadre du «Syntax Junioren GP Winter»,<br />

des juniors classés N4 à R9 ont pu s’affronter,<br />

dans les catégories U10/U12/U14/U16, dans<br />

une série de tournois suivie d’un Master. Durant<br />

l’été 2016, de nombreuses compétitions<br />

sont au programme à Horgen, sous la dénomination<br />

«TZH Syntax Junioren Sommer».<br />

www.tzh.ch


14 L’École des talents Syntax TZH<br />

Luc Hoeijmans<br />

Luc Hoeijmans, talent du tennis, fait de nombreuses<br />

navettes le long du lac de Zurich. De<br />

Thalwil, où il habite avec sa famille, il se rend<br />

tous les matins en train au gymnase Freudenberg<br />

à Zurich. L’après-midi, il fait généralement<br />

le voyage en sens inverse pour aller aux<br />

entraînements au centre de tennis de Horgen.<br />

Un changement important est prévu à l’automne<br />

2016: au gymnase artistique et sportif<br />

Rämibühl, à Zurich, il pourra mieux combiner<br />

formation et développement sportif. À la Swiss<br />

Olympic Partner School, il bénéficiera d’horaires<br />

plus flexibles et aura moins d’heures de<br />

cours. Ce droitier né en 2001, qui pratique<br />

aussi volontiers le ski et le patin à glace l’hiver,<br />

a débuté le tennis très jeune. Le bruit court<br />

qu’il portait encore des langes lorsqu’il a pris<br />

pour la première fois une raquette en main.


L’École des talents Syntax TZH 15<br />

Le talent seul ne suffit Le don ou le talent fait référence<br />

pas dans le sport. Mais à une aptitude particulière d’une<br />

c’est une condition pour personne dans un domaine précis.<br />

accéder à l’École des talents<br />

Il peut s’agir d’une aptitude<br />

Syntax TZH, au intellectuelle, artistique ou sportive.<br />

centre de tennis de Horgen.<br />

Dans le domaine sportif,<br />

Luc Hoeijmans a toutes disciplines confondues, il<br />

pu franchir cette étape existe des concepts ou des institutions<br />

et nous fait découvrir la<br />

qui visent à offrir à de<br />

vie d’un jeune joueur de tels talents des conditions optimales<br />

tennis qui monte.<br />

pour poursuivre leur dé-<br />

«Je suis un<br />

veloppement. Car chacun sait<br />

après tout que le talent ne suffit<br />

pas pour réussir. Pour progresser,<br />

certains traits de caractère<br />

individuels tels que le goût de la<br />

performance, la passion, la détermination<br />

et la persévérance<br />

sont certes essentiels mais il est<br />

tout aussi important de pouvoir<br />

bénéficier d’infrastructures<br />

d’entraînement adéquates, d’entraîneurs<br />

compétents et de<br />

conditions-cadres idéales.<br />

Au fil des ans, l’École de talents<br />

Syntax TZH s’est forgé une très<br />

grande réputation par sa capacité<br />

à accompagner les jeunes talents<br />

du tennis durant leur cheminement<br />

sportif. L’un d’eux est<br />

Luc Hoeijmans, qui s’entraîne à<br />

Horgen avec Fabian Rötschi et<br />

Philipp Müllner. Classé R2, il<br />

occupe la 322 e place au classement<br />

de Swiss Tennis (mai<br />

2016) et est numéro 10 dans sa<br />

classe d’âge en Suisse.<br />

compétiteur<br />

dans l’âme»<br />

Luc, avec quelle fréquence t’entraînes-tu?<br />

Je m’entraîne 4 à 5 fois par semaine, à raison<br />

de 2 à 3 heures par séance d’entraînement.<br />

Chaque séance combine tennis et<br />

condition physique.<br />

Qu’est-ce qui te plaît dans l’entraînement et<br />

qu’est-ce que tu aimes moins?<br />

Ce que j’aime particulièrement, ce sont les<br />

petits matches avec les collègues. C’est<br />

super de pouvoir se mesurer et de voir qui<br />

est le meilleur. L’entraînement physique est<br />

parfois très dur en revanche.<br />

Qu’apprécies-tu le plus à l’École des talents<br />

Syntax?<br />

Depuis que je suis à l’École des talents, j’ai<br />

pu augmenter considérablement mon volume<br />

d’entraînement et tirer un profit maximum<br />

des entraînements privés. Les weekends<br />

d’entraînement sont toujours extra. Ils<br />

rassemblent un grand nombre de bons<br />

joueurs et cela ajoute à la qualité de l’entraînement.<br />

Tous les jeunes joueurs ont des objectifs<br />

sportifs. Quels sont les tiens?<br />

Mon objectif à long terme est clair: je voudrais<br />

devenir un joueur pro plus tard. Et j’aimerais<br />

aussi pouvoir jouer la Coupe Davis<br />

un jour. Quand je suis au gymnase sportif,<br />

la chose qui m’occupe le plus l’esprit, ce<br />

sont les tournois à l’étranger. À court terme,<br />

je veux améliorer mon classement et passer<br />

R1. Pour l’interclub de cette année, avec<br />

mes collègues de la nouvelle équipe de 1 ère<br />

division du TC Horgen, je vise l’accession à<br />

la NLC.<br />

Sportivement, quels sont tes points forts et<br />

dans quels domaines dois-tu encore progresser?<br />

Ma vitesse est l’une de mes grandes forces.<br />

J’ai un bon coup droit et un service puissant.<br />

Je suis plutôt un joueur de fond de court à la<br />

base mais je mets aussi pas mal de pression<br />

offensive, je varie les coups et je vais chercher<br />

le point. J’ai parfois des problèmes de<br />

dos notamment et je dois donc essayer<br />

d’améliorer la stabilité en power-training. Ce<br />

qui m’enchante en revanche, c’est d’avoir<br />

très rarement des blessures.<br />

Quel a été ton plus grand succès jusqu’ici?<br />

J’ai déjà remporté plusieurs tournois nationaux.<br />

Durant les dernières vacances d’été,<br />

je suis arrivé en demi-finale du simple dans<br />

un tournoi international très relevé du Tennis<br />

Europe Junior Tour à Oberentfelden.<br />

J’ai aussi gagné le double avec mon copain<br />

Ilias Zimmermann. J’ai malheureusement<br />

moins brillé aux championnats de Suisse<br />

jusqu’à présent.<br />

L’école, les entraînements, la famille, les collègues,<br />

tu as tous les jours énormément de<br />

choses à gérer. Comment fais-tu pour combiner<br />

tout cela?<br />

J’ai des journées assez remplies avec<br />

l’école et le tennis. Après l’école, je vais au<br />

centre de tennis pour m’entraîner. Après le<br />

repas du soir à la maison, j’ai encore des<br />

choses à faire pour l’école généralement.<br />

Je n’ai donc guère le temps de rencontrer<br />

mes collègues. Il me faut attendre le weekend<br />

pour pouvoir entreprendre quelque<br />

chose en famille ou avec des amis. Durant<br />

les périodes scolaires, je manque clairement<br />

de loisirs mais la situation s’améliore<br />

pendant les vacances. Grâce au gymnase<br />

sportif, je vais pouvoir, à l’avenir, consacrer<br />

plus de temps à l’entraînement mais aussi à<br />

la récupération et aux loisirs.<br />

Que t’apporte le sport? De quoi profites-tu le<br />

plus?<br />

Le sport m’a appris à gérer la pression mais<br />

aussi à m’organiser au mieux. En tant que<br />

sportif, j’ai également compris que la vie est<br />

faite tout autant de succès que de défaites.<br />

Quelques questions succinctes pour terminer:<br />

Surfaces dures ou terre battue?<br />

L’été, je suis plutôt terre battue.<br />

Federer ou Djokovic?<br />

Federer. Primo parce qu’il est Suisse. Et secundo<br />

parce qu’il a un jeu hors du commun.<br />

Une main ou deux?<br />

Deux, même si j’ai déjà envisagé de jouer à<br />

une main comme Federer ou Wawrinka.<br />

Mais changer maintenant serait trop difficile.<br />

Entraînement ou compétition?<br />

Je suis un compétiteur dans l’âme et je joue<br />

en fait mieux en compétition qu’à l’entraînement.


16 L’engagement de Syntax dans le ski<br />

Descendre à<br />

toute allure pour<br />

mieux progresser<br />

Depuis quelque temps, Semyel Bissig apparaît<br />

comme l’un des plus grands talents en devenir<br />

du ski alpin. Brillant technicien, il mise tout sur<br />

le sport et n’a cessé de progresser au cours de<br />

sa deuxième saison de courses FIS.<br />

Plusieurs courses FIS en Suisse figurent au<br />

programme de l’Oerlikon Swiss Cup. Cette<br />

série d’épreuves constitue un tremplin important<br />

pour les jeunes talents du ski alpin suisse<br />

et leur offre une plate-forme idéale pour accéder<br />

éventuellement au cadre de Swiss-Ski et<br />

faire ainsi un pas important vers le sommet.<br />

Au classement général 2015/2016, un nom<br />

déjà bien connu figure en tête du classement:<br />

Semyel Bissig. Le jeune talent est en effet parvenu<br />

à se hisser sur la première marche du<br />

podium tant en M18 qu’en M21! Même si<br />

tout n’a pas toujours marché au mieux pour<br />

lui sur la piste et en dehors et s’il lui a fallu<br />

également digérer quelques déceptions, il est<br />

ressorti comme le grand gagnant de la saison,<br />

décrochant quatre médailles aux championnats<br />

nationaux: l’or en slalom géant et dans le<br />

combiné M18, et l’argent dans le slalom M18<br />

et dans le slalom géant M21.<br />

À 18 ans, ce fin technicien originaire du canton<br />

de Nidwald ne trône pas seulement au<br />

sommet de la hiérarchie nationale. Il est également<br />

l’un des tout grands espoirs du ski<br />

suisse. Dans sa deuxième saison FIS, il a fait<br />

partie des meilleurs de sa catégorie d’âge sur


L’engagement de Syntax dans le ski 17<br />

les pistes de slalom et de slalom géant du<br />

monde entier. S’il descend les pentes à vive<br />

allure, son ascension dans le classement FIS<br />

est tout aussi rapide. Dans ces deux disciplines,<br />

il s’est déjà hissé dans le top 200 et fait<br />

partie de l’élite mondiale dans sa catégorie<br />

d’âge. Personne ne doute en fait que Semyel<br />

pourrait aller très loin.<br />

Semyel Bissig répond<br />

à nos questions flash:<br />

La saison 2015/16:<br />

C’est la saison la plus dure que j’ai vécue<br />

jusqu’à présent. Pour la première fois, tout<br />

ne s’est pas déroulé comme prévu en début<br />

de saison. Je n’étais pas au mieux mentalement<br />

et, pour couronner le tout, j’ai eu des<br />

problèmes de matériel. Au fil de la saison,<br />

nous avons fait pas mal de tests et, à force<br />

d’entraînement, les choses ont commencé à<br />

mieux tourner. Juste avant le printemps, j’ai<br />

trouvé peu à peu le tempo adéquat. Et en<br />

fin de saison, j’ai accumulé les bons résultats.<br />

Je me suis bien classé à chaque course<br />

importante, remportant même la Swiss Cup<br />

au final.<br />

L’été prochain:<br />

Je prévois de faire un peu moins de ski pour<br />

doubler mon volume d’entraînement physique.<br />

Nous n’envisageons pas – comme les<br />

deux dernières années – de nous rendre en<br />

Nouvelle-Zélande. Cette fois, à partir de la<br />

fin août, nous débuterons de nouveau la<br />

préparation avec l’équipe à Zermatt. Pour<br />

le reste, je ne raterais mes vacances au<br />

bord de la mer cette année pour rien au<br />

monde.<br />

La saison à venir:<br />

Je veux commencer la nouvelle saison<br />

comme j’ai terminé la précédente. J’aimerais<br />

également récolter mes premiers points<br />

en Coupe d’Europe et décrocher peut-être<br />

une médaille aux championnats du monde<br />

juniors. Je compte en outre défendre ma<br />

première place mondiale dans ma catégorie<br />

d’âge pour ma troisième saison en FIS.<br />

Cela va m’obliger à améliorer aussi sérieusement<br />

mon total de points FIS durant la<br />

saison à venir.<br />

Ma discipline favorite:<br />

Difficile à dire. Chaque skieur a toujours<br />

une préférence pour la discipline où il obtient<br />

les meilleurs résultats à un moment<br />

donné. Dans mon cas, c’était le slalom<br />

géant en fin de saison.<br />

Le plus grand défi pour moi:<br />

Ne jamais baisser les bras, toujours regarder<br />

devant soi et continuer à se battre. Cela<br />

vaut dans tous les domaines du ski de compétition.<br />

Que ce soit au niveau du matériel<br />

ou de la technique de ski, il faut toujours<br />

aller de l’avant.<br />

La plus grande joie:<br />

Quand j’utilise un nouveau matériel en<br />

course sans l’avoir testé et que cela fonctionne<br />

à merveille. J’ai toujours un super<br />

sentiment. Il y a bien encore d’autres choses<br />

qui me procurent des satisfactions mais il<br />

serait trop compliqué d’en parler ici.<br />

Fondation de<br />

l’Aide Sportive Suisse<br />

Fondation Passion sports de neige<br />

La Fondation de l’Aide Sportive Suisse est<br />

une association à but non lucratif non subventionnée<br />

qui, depuis 46 ans, apporte<br />

son soutien aux athlètes qui visent l’élite<br />

mondiale. Actuellement, elle soutient environ<br />

850 espoirs sportifs suisses dans plus<br />

d’une cinquantaine de disciplines. Les<br />

fonds sont reversés directement sous forme<br />

de contributions individuelles, de parrainages<br />

et de récompenses pour les athlètes.<br />

Donateur de l’Aide sportive, Syntax parraine<br />

le skieur alpin Semyel Bissig depuis<br />

quelques années déjà. Son profil de l’Aide<br />

sportive figure sur le site Internet de la<br />

fondation.<br />

www.aidesportive.ch<br />

Les sports de neige constituent un bien<br />

culturel suisse majeur qui fait la fierté de<br />

notre pays. Si la Suisse veut rester une nation<br />

forte dans les sports d’hiver et être capable<br />

de produire encore de grands athlètes dans<br />

les sports de neige, elle a besoin de jeunes<br />

talents qui, un jour, seront des exemples<br />

pour les jeunes générations. Cela étant, les<br />

contraintes financières et les difficultés d’organisation<br />

sont énormes pour les jeunes talents<br />

et leurs familles. La fondation Passion<br />

sports de neige veut garantir qu’aucun de ces<br />

jeunes talents ne doive abandonner sa carrière<br />

sportive pour des raisons financières.<br />

La fondation encourage aussi l’amélioration<br />

des structures des associations sportives régionales<br />

ainsi que certains projets en faveur<br />

des jeunes sportifs et du sport de masse.<br />

Elle épaule et encourage la relève dans les<br />

onze disciplines de sports de neige réunies<br />

au sein de Swiss-Ski. Le chemin vers l’élite<br />

mondiale est long et ardu, et le talent et la<br />

persévérance ne suffisent pas toujours. Ceux<br />

qui l’ont atteint le savent mieux que quiconque.<br />

C’est pourquoi, en qualité d’ambassadeurs<br />

et d’ambassadrices, Simon Ammann,<br />

Dario Cologna, Didier Cuche, Selina<br />

Gasparin, Dominique Gisin, Laurence Rochat<br />

et Iouri Podladtchikov s’emploient à ce<br />

que les jeunes talents du ski suisse puissent<br />

poursuivre leur progression dans le futur.<br />

Syntax soutient la fondation et ses objectifs<br />

en tant que «Premium Donator».<br />

www.passionschneesport.ch/fr


18 Syntax et le sport en fauteuil roulant<br />

Nouveau défi pour le<br />

Les grands sportifs récoltent succès, médailles et<br />

diplômes. Certains ont même encore un petit<br />

quelque chose en plus: des compétences sociales,<br />

le sens du contact et la volonté de partager et de<br />

transmettre. Marcel Hug est de ceux-là. Lui qui<br />

fait partie de l’élite mondiale du sport en fauteuil<br />

roulant s’engage à fond pour des athlètes qui bénéficient<br />

de conditions moins favorables.<br />

«Swiss Silver Bullet»: tel est le<br />

surnom que l’on a donné au<br />

sportif en fauteuil roulant thurgovien<br />

Marcel Hug. Multiple<br />

médaillé aux Jeux paralympiques<br />

d’été ainsi qu’aux championnats<br />

d’Europe et du monde,<br />

vainqueur de grands marathons<br />

urbains et élu maintes fois sportif<br />

handicapé de l’année, il est<br />

l’une des grandes figures de<br />

proue de l’athlétisme suisse en<br />

fauteuil roulant sur la scène internationale.<br />

Marcel Hug est né avec une<br />

spina bifida. À dix ans, il participe<br />

pour la première fois à une<br />

course en fauteuil roulant. En<br />

2010, il devient professionnel et,<br />

depuis, il vole de succès en succès.<br />

Même si le trentenaire est<br />

heureux d’avoir décroché autant<br />

de titres et de médailles, il s’efforce<br />

de transmettre ses connaissances<br />

et son expérience à d’autres<br />

personnes dans des situations<br />

comparables. Ainsi, en juillet<br />

2015, il a organisé pour la première<br />

fois un camp d’entraînement<br />

international d’une semaine<br />

au centre pour paraplégiques<br />

de Nottwil. «J’ai remarqué que


Syntax et le sport en fauteuil roulant 19<br />

champion du monde<br />

le soutien des jeunes talents à<br />

l’étranger ne fonctionnait pas<br />

toujours aussi bien qu’en Suisse.<br />

La particularité de ce camp réside<br />

dans le fait que des athlètes de<br />

différents pays peuvent s’y<br />

entraîner et échanger leurs expériences.<br />

Le programme de loisirs,<br />

très diversifié et informatif,<br />

sort également de l’ordinaire et<br />

doit aussi apporter du plaisir»,<br />

explique Marcel Hug, pour décrire<br />

l’initiative soutenue par Syntax<br />

en tant que sponsor principal.<br />

Ce camp d’entraînement doit<br />

permettre à de jeunes handicapés<br />

de se rapprocher de l’élite<br />

de l’athlétisme en fauteuil roulant<br />

et de promouvoir le sport en<br />

fauteuil roulant. Le premier<br />

camp d’entraînement «Swiss Silver<br />

Bullet» a rassemblé 25 athlètes<br />

en provenance de sept pays.<br />

Le plus jeune a huit ans à peine,<br />

le plus âgé plus de 50. Certains<br />

ne sont au fond que des débutants,<br />

d’autres ont déjà des<br />

succès internationaux à leur<br />

actif. Les degrés de handicap<br />

sont également très divers. Il<br />

faut en tenir compte lors de la<br />

planification et de la tenue des<br />

entraînements, afin de pouvoir<br />

répondre aux besoins de chaque<br />

participant.<br />

Les sportifs s’entraînent à fond<br />

deux heures par jour sous la direction<br />

de Paul Odermatt,<br />

entraîneur national de la relève<br />

en athlétisme. Pour autant, l’accent<br />

n’est pas mis seulement sur<br />

l’entraînement physique. Des<br />

ateliers sont par ailleurs proposés<br />

le soir. Marcel Hug et son équipe<br />

y fournissent notamment de<br />

précieuses informations sur la<br />

motivation et la préparation<br />

mentale, font découvrir le<br />

monde du sport professionnel<br />

aux participants et partagent<br />

leur connaissance du matériel.<br />

Les réactions des participants<br />

ont été très positives. Marcel<br />

Hug tire donc un bilan réjouissant:<br />

«Ce camp a représenté<br />

pour moi un nouveau défi et une<br />

magnifique expérience. L’état<br />

d’esprit a été formidable et tout<br />

le monde a très bien travaillé. Et<br />

si les athlètes peuvent tirer quelque<br />

chose de ce camp et sont satisfaits<br />

au final, je suis un<br />

homme heureux.»<br />

www.marcelhug.com


20 Syntax et ibelieveinyou.ch<br />

Par des sportifs<br />

pour des sportifs<br />

Un canoéiste de renommée inter-<br />

sans oublier trois participations<br />

forme de crowdfunding pour<br />

dans 90 disciplines à financer<br />

nationale a décidé d’explorer<br />

aux Jeux olympiques en 2004,<br />

projets sportifs en Suisse. Cette<br />

leur projet sportif en collectant<br />

d’autres dimensions: avec ses co-<br />

2008 et 2012. Il a fini deux fois<br />

plate-forme permet à tout un<br />

au total quelque 2,5 millions de<br />

fondateurs d’ibelieveinyou.ch,<br />

2 e au classement général de la<br />

chacun, de l’équipe de copains<br />

francs. La plate-forme figure ainsi<br />

Mike Kurt a lancé la plate-forme<br />

Coupe du Monde et a occupé la<br />

aux athlètes de classe mondiale<br />

parmi les principaux acteurs de<br />

de crowdfunding pour projets<br />

place de numéro 3 mondial. Il a<br />

en passant par les jeunes talents,<br />

la promotion du sport en Suisse,<br />

sportifs la plus performante au<br />

aussi à son actif dix titres natio-<br />

de récolter de l’argent auprès de<br />

d’autant qu’avec un taux de réus-<br />

monde.<br />

naux en catégorie Elite.<br />

bailleurs de fonds privés pour fi-<br />

site de 77%, ibelieveinyou.ch<br />

nancer un projet sportif. Achat<br />

offre même les meilleures<br />

Depuis des années, Mike Kurt<br />

Parallèlement à sa carrière de<br />

de nouveaux maillots ou d’un<br />

chances à l’échelle mondiale de<br />

fait partie du gratin mondial du<br />

sportif de haut niveau, Mike Kurt<br />

bus de club, rénovation de ves-<br />

financer un projet sportif.<br />

canoë. En 1998, il a été le pre-<br />

a étudié la gestion d’entreprise<br />

tiaires, camp d’entraînement,<br />

mier Suisse à remporter une mé-<br />

et travaille à temps partiel dans<br />

préparation mentale: autant de<br />

Un échec a été à l’origine de<br />

daille individuelle aux champion-<br />

le marketing. Il n’est dès lors pas<br />

projets qui peuvent sans pro-<br />

l’idée, comme Fabian Kauter,<br />

nats du monde juniors. Se sont<br />

étonnant qu’il sorte sans cesse<br />

blème faire l’objet d’une cam-<br />

épéiste et cofondateur, l’a indi-<br />

ensuite ajoutées au palmarès<br />

de sa zone de confort, avec en-<br />

pagne de collecte de fonds sur<br />

qué à l’époque dans une inter-<br />

plusieurs médailles en Coupe du<br />

gagement et créativité de sur-<br />

cette plate-forme.<br />

view: «Mike et moi étions sur la<br />

Monde ainsi que des titres de<br />

croît. L’un des projets nés de cet<br />

brèche aux Jeux olympiques de<br />

champion du monde et d’Europe<br />

état d’esprit a pour nom ibelie-<br />

ibelieveinyou.ch a déjà aidé plus<br />

Londres le 1 er août et nous avons<br />

par équipes en 2003 et 2004,<br />

veinyou.ch, la première plate-<br />

de 400 clubs et athlètes actifs<br />

tous deux échoué. Ou, pour être


Syntax et ibelieveinyou.ch<br />

21<br />

plus précis: il a raté la finale et je<br />

suis resté sur le carreau dès le<br />

premier duel, ne parvenant pas<br />

à maîtriser mes nerfs. Nous étions<br />

terriblement frustrés mais nous ne<br />

voulions pas passer notre vie à<br />

nous lamenter. Nous nous sommes<br />

demandé quelle aide nous aurions<br />

aimé avoir durant notre<br />

carrière. C’est ainsi que deux défaites<br />

se sont transformées en un<br />

projet de lancement d’une plateforme<br />

dont le but serait de collecter<br />

de l’argent au profit des<br />

sportifs pour leurs projets.»<br />

Après un lancement réussi en<br />

Suisse, les feux sont au vert<br />

pour une croissance à l’étranger.<br />

Après l’Autriche en 2014,<br />

d’autres expansions sont à présent<br />

au programme, selon Mike<br />

Kurt: «Vu le succès remporté sur<br />

le marché suisse, nous avons<br />

reçu de nombreuses demandes<br />

de l’étranger. Après l’expérience<br />

autrichienne, nous avons<br />

décidé de nous attaquer à<br />

d’autres pays cette année. Pour<br />

permettre cette expansion internationale,<br />

nous avons lancé<br />

avec succès une campagne de<br />

financement fin 2015.» Syntax<br />

soutient cette start-up prometteuse<br />

dans le cadre d’un contrat<br />

de partenariat en lui offrant ses<br />

services de traduction et de relecture.<br />

www.ibelieveinyou.ch<br />

Sport Heart<br />

Une carrière sportive réussie requiert<br />

trois choses: du talent, l’amour du<br />

sport et le goût de la performance.<br />

Trois ingrédients essentiels, surtout<br />

dans les disciplines sportives peu médiatisées.<br />

C’est pourquoi Mike Kurt<br />

pratique aussi le scouting pour Sport<br />

Heart. Ce club privé de promotion<br />

vient en aide aux sportifs de haut niveau<br />

ambitieux qui ont le potentiel de<br />

participer aux Jeux olympiques et d’y<br />

obtenir un diplôme. Le soutien financier<br />

qui leur est offert leur permet de<br />

se préparer au mieux aux compétitions<br />

internationales et d’y obtenir de<br />

splendides résultats.<br />

www.sportheart.ch


22 L’engagement de Syntax dans le football<br />

Peter Kuratli, fondateur et<br />

président du conseil d’administration<br />

de Syntax, a joué<br />

au football avec passion des<br />

décennies durant. Sa ferveur<br />

et son enthousiasme pour ce<br />

sport sont restés intacts. Il n’est<br />

dès lors pas étonnant que<br />

l’aide aux jeunes footballeurs<br />

ait marqué les débuts de l’histoire<br />

du sponsoring de Syntax.<br />

Au commencement<br />

était le<br />

ballon rond


L’engagement de Syntax dans le football<br />

23<br />

Syntax encourage et accompagne<br />

le projet d’encouragement de la<br />

relève de la Fédération de football<br />

de la région zurichoise FVRZ en<br />

qualité de sponsor et partenaire<br />

officiel depuis sa fondation, il y a<br />

plus de 15 ans – Syntax en a<br />

même été le tout premier sponsor<br />

et partenaire. La FVRZ, qui<br />

compte quelque 44 500 joueuses<br />

et joueurs et plus de 2300 équipes<br />

(dont 65% d’équipes juniors) de<br />

189 associations, est l’une des<br />

plus grandes fédérations sportives<br />

régionales du pays. Elle estime<br />

que l’une de ses tâches primordiales<br />

consiste à favoriser une organisation<br />

judicieuse des loisirs et<br />

à assumer des responsabilités<br />

concrètes. Elle élargit donc<br />

constamment l’encouragement de<br />

la jeunesse et de la relève, avec la<br />

formation initiale et continue des<br />

entraîneurs, le suivi et le soutien<br />

des juniors les plus talentueux et la<br />

mise en œuvre dans les centres<br />

d’entraînement ou les centres de<br />

formation régionaux.<br />

www.fvrz.ch<br />

Peter Kuratli a présidé le FC<br />

Rüschlikon pendant onze ans.<br />

Puis, après avoir initié la fusion<br />

avec le club voisin, le FC Kilchberg,<br />

il a accompagné dix ans durant<br />

la destinée du nouveau FC<br />

Kilchberg-Rüschlikon en qualité de<br />

vice-président. C’est la raison pour<br />

laquelle Syntax a été le sponsor<br />

principal de l’équipe fanion pendant<br />

plusieurs années et a soutenu<br />

la section junior du FC Kilchberg-Rüschlikon.<br />

www.fckr.ch


24 Rubrik<br />

parcours<br />

parku:r m.<br />

Parkuhr<br />

Depuis plus de 30 ans, nous fournissons un<br />

éventail complet de services linguistiques<br />

modulaires et sur mesure à un grand nombre de<br />

clients exigeants du monde économique,<br />

politique, culturel, éducatif et sportif, et ce dans<br />

toutes les langues commerciales d’usage courant,<br />

dans les domaines et branches les plus divers et<br />

pour tous les moyens et canaux de<br />

communication.<br />

© by Syntax I Juin 2016 I Graphisme: grafikvater I Photos: iStock, Bigstock, Fotolia, FVRZ (Bruno Füchslin), Keystone, PPR, zvg<br />

Syntax Traductions – parce que les nuances<br />

peuvent décider de votre réputation et du<br />

succès de votre entreprise.<br />

Nos modules de service pour la parfaite<br />

réalisation de vos variantes linguistiques<br />

englobent entre autres les prestations suivantes:<br />

– textes, rédaction de textes<br />

– traduction/adaptation dans les règles de l’art<br />

– relecture/deuxième traitement/assurancequalité<br />

– correction<br />

– contrôle final après mise en page/«bon à tirer»<br />

– traitement TMS (Translation Memory<br />

System)<br />

– terminologie/service de glossaire<br />

– transcriptions<br />

– vidéo (sous-titrage, voice-over)<br />

– interprétation (consécutive)<br />

– missions sur place/body lease<br />

– systèmes de publication en ligne<br />

Vous trouverez des informations détaillées sur le site<br />

www.syntax.ch.

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