Notruf_4_2016

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LE TUNNEL DE BASE NLFA DU LÖTSCHBERG (TBL) EST
D’UN GRAND SECOURS
Avant l’inauguration du NLFA TBL, trois exercices étaient prévus.
Pour pouvoir réaliser ces exercices avec succès, nous avons
décidé de former les chefs d’intervention éventuels dans une formation
séparée sur la gestion des évènements.
En 2006, nous avons organisé la première formation commune
à la conduite dans le canton de Berne, laquelle durait alors
quatre jours. Des membres des sapeurs-pompiers, de la police,
des services sanitaires, du care team du canton de Berne, de la
protection civile, du BLS et des CFF y étaient représentés.
Chaque classe (respectivement deux classes pour les cantons
BE et VS) disposait d’un chargé de classe par organisation à feux
bleus – police, sapeurs-pompiers, sanitaire. Ces trois organismes
se répartissaient eux mêmes la direction de la classe. Ce système
a fait ses preuves dès le début, de sorte que cette pratique
est encore la même aujourd’hui.
La formation comprenait une formation à la conduite, des
connaissances en bâtiment, la connaissance des scénarios de
sauvetage, des exercices pratiques et la mise en réseau des forces
d’intervention.
dans la gestion des évènements. Les participants étaient tous
des cadres chevronnés et donc, après la formation NLFA, nos
seconds prophètes dans le canton de Berne pour les modes opératoires
remaniés de la gestion des évènements.
FORMATION DESTINÉE AUX CHEFS D’INTERVENTION
POUR ÉVÈNEMENTS MAJEURS
Nous voulions exploiter la synergie apportée par la formation
NLFA et avons dispensé en décembre 2007 une formation
aux évènements majeurs, sous la direction générale du chef
de l’OCC, le commandant de la police cantonale BE, le Dr. St.
Blättler.
Cette première formation LPC dura quatre jours et se déroula
à Schwarzenburg. Les quatre classes – comprenant un
mélange des participants de tous les organismes d’intervention
et complétée par la protection civile et le care team – permirent
de poser un jalon supplémentaire.
Le début du cours était marqué par des débats, des questions et
des déclarations sceptiques à l’encontre des processus.
Quelques participants critiquèrent le fait que cela ne marcherait
pas, si la police donnait des ordres aux membres d’autres
organismes. Des discussions approfondies, à l’aide d’exemples et
finalement d’exercices pratiques, permirent de clarifier
le malentendu entre le coordinateur et le chef d’intervention.
Ce fut l’étape la plus décisive dans l’instauration des processus
DEPUIS 2010 NOUS SOMMES OFFICIELLEMENT SUR UNE
VOIE COMMUNE
Les formations des cadres de la police ont été associés sous la forme
d’exercices pratiques par les partenaires, de sorte que les accords
et les rapports purent être exercés avec le plus de réalisme
possible. Les formations furent également peu à peu mélangées.
En 2010, le noyau déposa une demande officielle au niveau
hiérarchique suprême des services sanitaires, des sapeurs-pompiers
et de la police pour une mise en œuvre de la formation
commune de conduite. Cette demande fut acceptée, ce qui libéra
la voie pour cette formation à tous les niveaux hiérarchiques.
PAYSAGE DE LA FORMATION DU CANTON DE BERNE
POUR LA CONDUITE DES INTERVENTIONS – AUJOURD’HUI
Pour la conduite commune des interventions, trois formations
sont proposées aujourd’hui dans le canton de Berne: Efü1, Efü2
et Efü3 (voir le graphique «Paysage de la formation du canton de
Berne»). Les formations Efü1 et Efü2 ont été certifiées par le SPI.
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