Dossier de presse - V5

(1931-2011)
Toute petite déjà, j’aimais peindre et dessiner. Adolescente, j’ai été
prise d’une nouvelle frénésie de peindre des paysages et autres.
Une fois mariée, j’ai du cesser car je n’avais plus le temps, les
enfants... et autres. C’est par une émission de télévision régionale
en 1981 que j’ai connu Raymond Reynaud, de l’existence de son
groupe (Le Quinconce Vert).
JEANNE DISDERO-REY
Cela m’a bien intéressée. Malgré ma grande timidité, j’ai pris le
courage d’aller m’inscrire à ses cours. Je ne l’ai pas regretté.
C’est merveilleux, il a su nous faire découvrir cette peinture
personnelle qui nous vient de notre moi profond, notre subconscient.
Je peins de préférence le soir au moment où tombe la nuit
avec toutes ses ombres et son mystère.
Je peins avec mes entrailles, avec mon
âme, avec mon souffle.
Dans les couleurs, je verse l’amour des êtres
qui vivent sur cette terre, les mille traits de
Dieu, les miroirs de la vie, le calme de la
mort, la transparence de l’oubli.
Je sais que cette voie est la bonne, c’est
pourquoi aujourd’hui je suis heureuse de
peindre. Et jamais je ne pourrai m’en passer
car ce serait être privée de parole, privée de
regard sur le monde.
J’avance les yeux ouverts, afin de discerner
l’arrière-fond de cet univers.
Jeanne Disdero-Rey
Jeanne Disdero-Rey - Les signes du Zodiaque
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