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En août 1980, il visite la Collection <strong>de</strong> l’Art Brut <strong>de</strong> Lausanne<br />
et rencontre Michel Thévoz.<br />
De 1980 à 1981, il travaille sur une série intitulée « Les<br />
gran<strong>de</strong>s Figures » dans laquelle il réinvente le portrait en<br />
peignant <strong>de</strong>s visages qui occupent la toile entière.<br />
Le 8 avril 1982, il reçoit une lettre d’encouragement <strong>de</strong><br />
Jean Dubuffet. Par la suite, les travaux <strong>de</strong> Raymond Reynaud<br />
entreront dans la collection Neuve Invention à Lausanne<br />
(collection annexe <strong>de</strong> l’art brut).<br />
En 1984, il envoie <strong>de</strong>ux sculptures à Lausanne.<br />
En 1985, après quatre années <strong>de</strong> travail, il termine le<br />
polyptyque « Jean <strong>de</strong> Florette », inspiré <strong>de</strong>s personnages du<br />
roman <strong>de</strong> Marcel Pagnol.<br />
En 1986, il entre en contact avec Ma<strong>de</strong>leine Lommel <strong>de</strong><br />
l’Aracine, Alain Bourbonnais <strong>de</strong> La Fabuloserie et Françoise<br />
Henrion d’Art en Marge, à Bruxelles.<br />
En 1987, il rend visite à Chomo, dans la forêt <strong>de</strong><br />
Fontainebleau.<br />
Le 20 septembre 1988, il est opéré du cœur à l’hôpital <strong>de</strong> La<br />
Timone à Marseille.<br />
En 1989, l’œuvre <strong>de</strong> Reynaud fait l’objet d’un mémoire <strong>de</strong><br />
maîtrise rédigé par Alice Splimont-Angla<strong>de</strong> et soutenu à la<br />
faculté Paul Valéry <strong>de</strong> Montpellier sous le titre <strong>de</strong> « Raymond<br />
Reynaud, peintre singulier ». C’est la première fois qu’un<br />
peintre singulier est représenté à l’université. Ces travaux <strong>de</strong><br />
recherche ont été dirigés par le professeur et historien <strong>de</strong> l’art<br />
Marie-Domitille Porcheron.<br />
L’année 1990 voit la création du Mouvement singulier<br />
Raymond Reynaud à Sénas et la dissolution <strong>de</strong> l’atelier du<br />
Quinconce Vert. Ce mouvement regroupe <strong>de</strong>s élèves ou <strong>de</strong>s<br />
peintres dans la mouvance <strong>de</strong> l’art singulier. La même année,<br />
sa Maison Musée à Sénas, où l’artiste habite avec son épouse<br />
Arlette et où sont installées <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> tableaux et<br />
<strong>de</strong> sculptures, est répertoriée dans le livre <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Arz, le<br />
« Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> la France insolite » aux éditions Hachette- 1995.<br />
De 1992 à 1994 : polyptyque sur le thème du Don Quichotte<br />
<strong>de</strong> Cervantès.<br />
En 1993, sort un documentaire <strong>de</strong> Stéphane Jean-Baptiste,<br />
Pascale Massicot et Eric Potte (Art et Communication, Nevers)<br />
« Raymond Reynaud : le troisième cerveau ».<br />
En 1993, <strong>de</strong>ux tableaux sont envoyés à la Collection <strong>de</strong> l’art<br />
brut <strong>de</strong> Lausanne.<br />
D’octobre 1995 à juillet 1996, Don Quichotte est présenté<br />
dans Art Brut & Compagnie, à la Halle Saint Pierre, à Paris.<br />
En 1995, création <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong> Raymond<br />
Reynaud. Un projet <strong>de</strong> musée et <strong>de</strong> fondation voir le jour<br />
mais n’aboutira pas faute <strong>de</strong> moyens financiers.<br />
Le 21 avril 1996, visite d’une délégation du Folk Art Museum<br />
<strong>de</strong> New York guidée par Chris Cappiello et Beth Bergin.<br />
En 1998, il participe à la réalisation <strong>de</strong> « Hôpital brut », un<br />
film d’animation du collectif « Le <strong>de</strong>rnier cri » diffusé sur Canal<br />
+.<br />
Depuis les années 1980, il est l’objet <strong>de</strong> nombreux articles<br />
dans la <strong>presse</strong> culturelle et <strong>de</strong> reportages télévisés.<br />
En effet, l’universitaire spécialiste <strong>de</strong> l’art brut et singulier<br />
Laurent Danchin consacre plusieurs analyses <strong>de</strong> ses travaux<br />
dans le magazine d’art anglais Raw Vision (cette publication<br />
périodique a obtenu le Prix Camera <strong>de</strong> l’UNESCO <strong>de</strong> meilleur<br />
magazine d’Art en 1998).<br />
En 1999, Alain Paire édite « Raymond Reynaud, un singulier<br />
<strong>de</strong> l’art » (En Manœuvres Editions, Marseille).<br />
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