Dossier de presse - V5

A de multiples occasions, nos
chemins se sont ensuite croisés
lors de visites à sa maison atelier
de Sénas, que j’ai fait découvrir
à mes proches ainsi qu’à de très
nombreux amis, ou lors de sa
première exposition arlésienne en
2003.
Raymond avait également eu
la gentillesse de monter une
exposition de mes dessins à Sénas
au Cellier Saint Augustin, cave à
vins transformée pour l’occasion en
galerie d’art.
Raymond Reynaud avait cette
faculté rare de pouvoir entrer en
contact avec des gens d’âge et de
milieu très différents tout en restant
toujours lui-même, fidèle à sa
vision d’un art inspiré, authentique
et sauvagement mystique.
Il voulait sans cesse aller plus loin
dans sa peinture, était rarement
satisfait, poursuivant sa quête
perpétuelle d’une peinture « vraie »
et authentique.
Mais loin d’être centré sur son
seul travail, il aidait les artistes
qui l’approchaient à progresser,
à se frayer un chemin au cœur
de leur imaginaire. Il était très
méfiant envers les profiteurs,
les rapaces, les capitalistes, les
pollueurs, les magouilleurs, ceux
qui représentaient à ses yeux le
pouvoir de l’argent.
Gérard Nicollet
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