Saria News 1-05.indd - Saria Bio-Industries AG & Co. KG
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EDITORIAL/EDITORIAL<br />
Jean-Louis Hurel,<br />
Membre du <strong>Co</strong>mité<br />
Directeur<br />
4<br />
SARIAnews<br />
Chers collaborateurs,<br />
Chères collaboratrices,<br />
A l‘heure où nous publierons ces lignes,<br />
nous aurons probablement<br />
achevé l‘année 2004.<br />
Si celle-ci s‘est, globalement, bien<br />
déroulée pour le Groupe <strong>Saria</strong> <strong>Industries</strong><br />
France, nous savons, toutefois,<br />
que de nombreux éléments viendront,<br />
à nouveau, perturber nos activités<br />
au cours de l‘année 2005. Parmi<br />
ceux-ci se trouvent, notamment, la<br />
refonte du fi nancement du Service<br />
Public de l‘Equarrissage et toutes les<br />
conséquences qui peuvent en découler<br />
sur l‘organisation d‘un domaine<br />
fondamental pour notre métier.<br />
Nous sommes, en fait, engagés, depuis<br />
plusieurs semaines, dans de<br />
nombreuses discussions avec les représentants<br />
du Ministère de l‘Agriculture<br />
portant sur une organisation<br />
remodelée du Service Public dont<br />
sortirait, probablement, une grande<br />
partie des matières premières que<br />
sont les déchets d‘abattoirs répertoriés<br />
sous la catégorie 1 (Règlement<br />
Européen 1774).<br />
L‘objectif primordial de cette libéralisation<br />
des déchets d‘abattoirs est,<br />
premièrement, de permettre à ceuxci<br />
de bénéfi cier de conditions économiques<br />
plus favorables (incluant la<br />
possibilité de récupération de la<br />
TVA), deuxièmement, de permettre à<br />
l‘Etat de se désengager de ce dossier<br />
épineux, et enfi n d‘initialiser -les<br />
tendances sont clairement annoncées-<br />
une démarche globale d‘élargissement<br />
de la concurrence dans la<br />
gestion spécifi que de cette catégorie<br />
de déchets.<br />
Jusqu‘à présent, les dispositions réglementaires<br />
(<strong>Co</strong>de rural, loi de 1975,<br />
loi du 26 décembre 1996) interdisaient<br />
aux abattoirs de traiter les<br />
matières premières de catégorie 1. Le<br />
Ministère de l‘Agriculture souhaite,<br />
désormais, lever cette interdiction à<br />
la demande des intéressés, eux-mêmes.<br />
Nous ignorons, naturellement,<br />
encore quelles conséquences pourront<br />
entraîner cette décision dans les<br />
années futures.<br />
Il faut souligner que ces orientations<br />
répondent aux directives européennes<br />
qui nous ont été transmises tendant<br />
à créer une situation de concurrence<br />
homogène sur l‘ensemble des<br />
Etats membres. Jusqu‘ici, la France<br />
était le seul pays à bénéfi cier d‘un<br />
Service Public de l‘Equarrissage, entièrement<br />
fi nancé par l‘Etat pour<br />
tous les déchets à risque, ce qui ne<br />
pouvait perdurer au regard d‘une Europe<br />
agricole en profonde mutation.<br />
Nous limiterons les possibles effets<br />
négatifs de ces décisions et l‘entrée<br />
de nouveaux concurrents en maintenant<br />
une compétitivité maximale de<br />
nos circuits de traitement et en réduisant<br />
les coûts de l‘ensemble de<br />
nos prestations.<br />
Nous détenons, en effet, d‘importants<br />
atouts, ne serait-ce que par la concentration<br />
de nos usines qui nous<br />
permettent de maintenir des coûts de<br />
transformation compétitifs, mais no-<br />
tre plus grande vigilance doit être<br />
appelée pour que ces avantages perdurent.<br />
Sur le reste de nos activités, il faut<br />
noter les grandes diffi cultés rencontrées<br />
par SARIA INDUSTRIES France<br />
concernant le transfert sur la fi lière<br />
amont de toutes les prestations versées<br />
par l‘Etat jusqu‘au 1er janvier<br />
2004. Nous avons du, ainsi, compenser<br />
la disparition totale des aides<br />
d‘Etat à la fois par des négociations<br />
équilibrées qui permettent de satisfaire<br />
l‘ensemble de la fi lière viande<br />
ainsi que par un encadrement très<br />
contrôlé des dépenses dans l‘ensemble<br />
de notre organisation. La pression<br />
de la totalité de nos fournisseurs<br />
qui souhaitent réduire la charge pesant<br />
anormalement sur eux depuis le<br />
début de l‘année nous fait, toutefois,<br />
envisager une année 2005 moins favorable.<br />
Nous ne sommes, évidemment, pas<br />
au bout de nos peines mais je reste<br />
très confi ant dans l‘aptitude et la<br />
motivation de l‘ensemble de nos collaborateurs<br />
pour relever ce n-ième<br />
défi que SARIA INDUSTRIES France<br />
devra affronter dans les mois à venir.<br />
Selon l‘expression consacrée : «aidetoi,<br />
le ciel t‘aidera».<br />
Je souhaite à tous et toutes mes<br />
meilleurs vœux pour cette nouvelle<br />
année.<br />
Jean-Louis Hurel