PHASE I
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Yellowknife où le conseil a pris 10 décisions, mais où la culture francophone n’est pas jugée comme dynamique. 3.9.4. Conclusion Il semble donc que le rôle des gouvernements locaux soit hautement déterminant du développement des arts et de la culture pour la minorité francophone au sein des communautés les plus petites. 3.10. Le système d’éducation et les arts On peut aisément supposer qu’une initiation des jeunes à la chose artistique est de nature à favoriser leur appétence, et par conséquent leur inclination à générer de l’art ou à s’y exposer. Dans cette logique, plus une communauté offrira de formations artistiques, plus elle devrait être culturellement dynamique. 3.10.1. Dans les études secondaires Les programmes spécialisés en arts dans les écoles secondaires 124 se situent surtout dans les grandes villes : on en trouve 19 à Ottawa, 5 à Windsor, 10 à Winnipeg, 5 à Edmonton et 19 à Vancouver. Il y en a aussi quelques-uns dans les villes de taille moyenne : 1 à Kingston, 8 à Sudbury et 4 à Saskatoon. On en compte 1 seul dans une petite communauté et il est à Évangéline-Summerside. Des programmes qui soient destinés à des inscriptions francophones, on en dénombre 15 à Ottawa (sur les 19), 1 à Sudbury (sur les 8) et 1 à Évangéline-Summerside (le seul qui soit offert). Ces données 124 Les chiffres que nous avons été en mesure de recueillir valent pour l’année scolaire 2013-2014. PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I 88
indiquent, premièrement, que le dynamisme de la culture française a peu à voir, dans les petites communautés, avec le fait que les écoles secondaires proposent des programmes spécialisés dans les arts. Elles suggèrent, deuxièmement, que, dans les grandes villes et les villes de taille intermédiaire, ces programmes, dans certains cas, en stimulant la culture de façon générale, animent aussi la culture francophone ; c’est ce que laissent entendre les programmes d’Ottawa, Sudbury, Winnipeg, Saskatoon, Edmonton ; c’est toutefois ce qu’oblige à interpréter avec nuance les programmes de Windsor et Vancouver. Elles montrent que l’offre de programmes artistiques en français sert la culture d’expression française, en tout cas à Ottawa et à Sudbury, et sans doute aussi à Évangéline-Summerside, mais dans un autre contexte. L’ensemble de ces observations démontre que les programmes à eux seuls, même à l’adresse des élèves francophones, ne suffisent pas à insuffler de la francité à la culture. 3.10.2. Les organismes dans les écoles secondaires Tout ce qui est artistique, dans les écoles, n’est pas programme. Il y a là, en effet, des organismes sur lesquels les arts peuvent s’appuyer : troupes de théâtre, clubs d’arts plastiques, chorales 125 . Nous en avons recensé plusieurs, de façon plutôt corrélative au repérage des programmes d’enseignement, mais en plus grand nombre. Aussi, les observations que nous avons faites sur l’existence des programmes valent pour les organismes si ce n’est que la formation d’organismes artistiques est moins contrainte que celle des programmes, ce qui ne donne pas à sourciller. 125 Les chiffres que nous avons été en mesure de recueillir valent pour l’année scolaire 2013-2014. PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I 89
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