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PHASE I

Doc_FCCF-UL-Rapport-de-recherche-Phase-I-Poles-culturels

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3.2. La langue maternelle<br />

La structure démolinguistique intervient-elle sur le niveau de vitalité culturelle de<br />

la francophonie dans une communauté donnée ?<br />

Si l’on fait un test inférentiel selon le niveau de vitalité culturelle sur la proportion<br />

de francophones dont la langue maternelle est le français 69 , on note que, effectivement,<br />

cette proportion est déterminante en ce sens que là où elle est plus élevée, il est plus<br />

probable que l’animation soit plus grande 70 . Mais il faut s’empresser de nuancer cette<br />

observation, statistiquement et principiellement. Sur le plan statistique, on n’a sous les<br />

yeux qu’une tendance et elle est loin d’être absolue. Des communautés comme Saskatoon<br />

(1,82 %), ou Edmonton (2,57 %), ou Whitehorse (5,14 %) présentent des pourcentages<br />

qui n’atteignent pas 6,00 %, ce qui ne les empêche pas de faire état de quelque vigueur ;<br />

d’autres environnements dont les proportions sont tout à fait comparables – Vancouver<br />

(1,42 %), Kelowna (2,02), Halifax (3,09 %), Kingston (3,74 %), Windsor (4,02 %),<br />

Yellowknife (4,63 %) – y parviennent plus difficilement ; à Sudbury (28,56 %) et<br />

Gravelbourg (29,72 %) les pourcentages sont semblables et l’on classe plus aisément<br />

celle-là que celle-ci dans les communautés dont la vitalité est jugée comme élevée ;<br />

Ottawa ne comprend que 17,72 % de francophones de langue maternelle et on ne peut pas<br />

soutenir qu’elle est moins animée que Caraquet ou Hearst où l’on trouve 84,95 % et<br />

88,24 % de personnes dont la langue maternelle est le français. Si, donc, la démographie<br />

linguistique importe, elle ne peut être considérée comme la variable ultime. Sur le plan du<br />

principe, cette conclusion va de soi. On ne peut certainement pas soutenir<br />

69 Les données proviennent du recensement de 2011.<br />

70 La moyenne des rangs est de 13,10 pour le niveau élevé et de 7,90 pour celui qui est le plus faible (U =<br />

24,00 ; p < 0,05.<br />

PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - <strong>PHASE</strong> I<br />

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