PHASE I

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ulaurentienne
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1.20. Whitehorse (Yn) 1.20.1. Profil de l’échantillon À Whitehorse, 69 personnes ont répondu au questionnaire ; 64 (92,8 %) l’ont fait depuis la version en français et 5 (7,2 %) ont préféré la version anglaise. L’échantillon est féminin à 76,8 % (n = 53), masculin, à 21,7 % (n = 15) ; 1 (1,4 %) personne n’a pas fourni l’information. La langue maternelle est le français pour 54 (78,3 %) répondants, l’anglais pour 5 (7,2 %), 1 autre langue pour 3 (4,3 %) ; elle est plurielle pour 7 individus (10,0 %) et il s’agit du français et de l’anglais pour 5 d’entre eux, du français et d’une autre langue pour 1 autre, puis du français, de l’anglais et d’une troisième langue pour encore 1 autre. Le statut, dans l’enquête, est celui de l’artiste pour 20 (29,0 %) personnes, d’un employé du secteur des arts pour 9 (13,0 %), d’un consommateur des arts pour 30 (43,5 %) et d’un non-consommateur ou d’un faible consommateur pour 10 (14,5 %). Dans tout l’échantillon, il n’y a que 3 (4,4 %) individus qui ne détiennent pas de diplôme d’études postsecondaires ; il y en a 15 (21,7 %) dont ce diplôme est celui du collégial, 27 (39,1 %) dont il est celui du premier cycle universitaire et 24 (34,8 %) celui des cycles supérieurs. Le revenu annuel moyen est de 44 182,69 $ 287 ; il est au plus haut chez les consommateurs des arts (52 666,67 $ 288 ) et au plus bas chez les artistes (35 529,41 $ 289 ). 287 s = 23 505,33. 288 s = 26 380,55. 289 s = 23 452,39. 388 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

1.20.2. Langue de communication Le questionnaire a été conçu pour obtenir des informations sur l’usage que les enquêtés font du français. Dans cette perspective, il donne à lire 18 propositions, qui correspondent à des contextes particuliers, associées à une échelle de Likert. Il est ainsi 18 fois possible, pour le participant, de décrire sa situation. Les énoncés ont des formes comme « avec mes ami-e-s, je parle en français » ou « j’envoie des textos […] en français » ; l’échelle porte sur la fréquence et elle s’étend de « 1 », qui signifie « jamais », à « 6 », qui veut dire « toujours ». Si le contexte est celui de la famille d’où l’on provient ou de la relation à ses propres enfants, les moyennes sont supérieures à 5 ; le français y est donc parlé communément (voir le tableau 20.1.). Toutes les autres moyennes sont inférieures à 4. Au-dessus de 3, il y a les échanges avec le conjoint (3,67) ou avec les amis (3,64) ; il y a aussi certains usages médiatiques, comme écouter la radio (3,32), lire des périodiques (3,39), envoyer et recevoir des courriels (3,59) et des textos (3,28), intervenir dans les réseaux sociaux (3,22), naviguer sur Internet pour le loisir (3,10). En dessous de 3, il y a le rapport à la télévision (2,98), à Internet pour le travail (2,97) et au clavardage (2,81), de même que les participations aux sports (2,40) et dans les clubs sociaux (2,76). Le français tend donc à être d’autant moins habituel qu’il suppose quelque recours aux médias ou quelque lien avec des personnes qui ne sont pas les enfants ou les membres de la famille d’origine. 389 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

1.20.2. Langue de communication<br />

Le questionnaire a été conçu pour obtenir des informations sur l’usage que les<br />

enquêtés font du français. Dans cette perspective, il donne à lire 18 propositions, qui<br />

correspondent à des contextes particuliers, associées à une échelle de Likert. Il est ainsi<br />

18 fois possible, pour le participant, de décrire sa situation. Les énoncés ont des formes<br />

comme « avec mes ami-e-s, je parle en français » ou « j’envoie des textos […] en<br />

français » ; l’échelle porte sur la fréquence et elle s’étend de « 1 », qui signifie « jamais »,<br />

à « 6 », qui veut dire « toujours ».<br />

Si le contexte est celui de la famille d’où l’on provient ou de la relation à ses<br />

propres enfants, les moyennes sont supérieures à 5 ; le français y est donc parlé<br />

communément (voir le tableau 20.1.). Toutes les autres moyennes sont inférieures à 4.<br />

Au-dessus de 3, il y a les échanges avec le conjoint (3,67) ou avec les amis (3,64) ; il y a<br />

aussi certains usages médiatiques, comme écouter la radio (3,32), lire des périodiques<br />

(3,39), envoyer et recevoir des courriels (3,59) et des textos (3,28), intervenir dans les<br />

réseaux sociaux (3,22), naviguer sur Internet pour le loisir (3,10). En dessous de 3, il y a<br />

le rapport à la télévision (2,98), à Internet pour le travail (2,97) et au clavardage (2,81), de<br />

même que les participations aux sports (2,40) et dans les clubs sociaux (2,76).<br />

Le français tend donc à être d’autant moins habituel qu’il suppose quelque recours<br />

aux médias ou quelque lien avec des personnes qui ne sont pas les enfants ou les<br />

membres de la famille d’origine.<br />

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PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - <strong>PHASE</strong> I

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