PHASE I

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ulaurentienne
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05.05.2016 Views

entretiennent un rapport réel avec les produits artistiques ou culturels, soit des personnes qui sont peu friandes de la chose artistique ou culturelle. 5.2.6. Six domaines artistiques L’échantillon compte 20 communautés. L’objectif – nous le rappelons – est de cerner le mode de la vitalité artistique de chacune d’elles. La notion de culture est vaste. Tout ce qui est culturel n’est pas art, mais tout ce qui est art est culturel. C’est moins la culture en elle-même qui, ici, intéresse que la dimension artistique de cette culture. Certes, on ne peut séparer dans l’absolu l’expression artistique d’un contexte culturel, mais, méthodologiquement, il est tout à fait possible d’identifier quelque art et de faire porter sur lui des analyses. C’est bien là une des tâches auxquelles nous nous consacrerons dans cette recherche. Notre intention est, sans perdre de vue la dynamique entre une culture générale et les expressions artistiques qui sont issues d’elle et qui l’animent – grâce à leur autonomie relative –, d’accorder une attention toute particulière aux six disciplines que sont : i. les arts médiatiques ii. les arts visuels iii. la chanson et la musique iv. la danse v. la littérature (et l’édition) vi. le théâtre Ces domaines, il faut le signaler, sont explicitement définis et représentés par la FCCF. 5.2.7. Un devis en deux temps Le but de la recherche est de comprendre la vitalité culturelle des communautés identifiées en mettant l’accent sur la situation de ces disciplines artistiques. Il faut donc 32 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

enquêter sur ces communautés. La vitalité relève d’une dynamique entre les créateurs, les producteurs et les diffuseurs, d’une part, et les connaisseurs ou destinataires, d’autre part. Il faut donc que l’enquête porte sur les artistes eux-mêmes et sur les personnes qui, extérieurement, dynamisent le milieu en rendant viable l’art lui-même. Pour atteindre cet objectif, nous proposons une collecte de données en deux moments : un premier, quantitatif ; un second, qualitatif. Le premier moment consistera à dessiner un portrait comparé, en surplomb, dans une optique la plus étendue possible. Les données seront nombreuses. L’intention sera, à travers cette masse de données, de parvenir à repérer aussi bien ce qui est commun aux communautés que ce qui les rend spécifiques. Cette collecte sera duelle. Les premières données seront fournies par des acteurs sociaux. Nous privilégierons le questionnaire. Les secondes proviendront de sources publiques ou parapubliques (bases de données de Statistiques Canada, notamment, mais aussi rapports produits par les communautés, annuaires téléphoniques). À l’occasion, il nous faudra peut-être faire appel à des informateurs pour compléter les informations. Au terme de cette opération, nous devrions avoir développé, au plan hypothétique, des modèles de dynamisme culturo-artistiques relatifs à des types de communautés. Le second moment testera ou consolidera les modèles. L’accent sera mis alors davantage sur la forme des données que sur leur nombre. Il s’agira moins de comparer les communautés que d’assurer la pertinence des modèles. Auprès des acteurs sociaux, le mode de collecte de données sera celui de l’entretien. PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I 33

enquêter sur ces communautés. La vitalité relève d’une dynamique entre les créateurs, les<br />

producteurs et les diffuseurs, d’une part, et les connaisseurs ou destinataires, d’autre part.<br />

Il faut donc que l’enquête porte sur les artistes eux-mêmes et sur les personnes qui,<br />

extérieurement, dynamisent le milieu en rendant viable l’art lui-même. Pour atteindre cet<br />

objectif, nous proposons une collecte de données en deux moments : un premier,<br />

quantitatif ; un second, qualitatif.<br />

Le premier moment consistera à dessiner un portrait comparé, en surplomb, dans<br />

une optique la plus étendue possible. Les données seront nombreuses. L’intention sera, à<br />

travers cette masse de données, de parvenir à repérer aussi bien ce qui est commun aux<br />

communautés que ce qui les rend spécifiques. Cette collecte sera duelle. Les premières<br />

données seront fournies par des acteurs sociaux. Nous privilégierons le questionnaire. Les<br />

secondes proviendront de sources publiques ou parapubliques (bases de données de<br />

Statistiques Canada, notamment, mais aussi rapports produits par les communautés,<br />

annuaires téléphoniques). À l’occasion, il nous faudra peut-être faire appel à des<br />

informateurs pour compléter les informations. Au terme de cette opération, nous devrions<br />

avoir développé, au plan hypothétique, des modèles de dynamisme culturo-artistiques<br />

relatifs à des types de communautés.<br />

Le second moment testera ou consolidera les modèles. L’accent sera mis alors<br />

davantage sur la forme des données que sur leur nombre. Il s’agira moins de comparer les<br />

communautés que d’assurer la pertinence des modèles. Auprès des acteurs sociaux, le<br />

mode de collecte de données sera celui de l’entretien.<br />

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