PHASE I

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ulaurentienne
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1.15.7. Conclusion Dans l’échantillon de Gravelbourg, la langue de communication au sein de la famille d’origine est, pour une bonne part, le français, mais dans une évidente conjonction avec une autre ou quelques autres langues. À l’extérieur de ce milieu, ou dès que les médias sont mis à contribution, la part du français s’amenuise. Les Gravelbourgeois s’adonnent avec modération à toute activité culturelle ; ce ménagement est moindre s’il s’agit de spectacles de musique populaire ou si les activités peuvent avoir lieu privément. Leurs activités culturelles sont plutôt rares si elles supposent quelque francité. S’ils sont invités à juger de ce que leur communauté a à offrir culturellement, ils privilégient, au premier chef, les spectacles musicaux, et, ensuite, ils soulignent les festivals et salons, le cinéma, la danse, et même les arts visuels selon les façons d’aborder le sujet. 334 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

1.16. Edmonton (Alb.) 1.16.1. Profil de l’échantillon Pour la ville d’Edmonton, 93 (97,8 %) personnes ont répondu au questionnaire et il n’y en a que 2 (2,2 %) qui l’ont fait en anglais. Dans cet échantillon, le français est l’unique langue maternelle pour 71 (76,3 %) individus ; l’anglais ne l’est que pour 1 (1,1 %) seul. Les autres se répartissent ainsi : 13 (14,0 %) déclarent et le français et l’anglais comme langues maternelles, 2 (2,2 %) le français et une autre langue, 3 (3,2 %) le français, l’anglais et une autre langue, 3 (3,2%) une autre langue. Il y a un peu plus de femmes (59, soit 63,4 %) que d’hommes (33, soit 35,5 %) qui ont répondu au questionnaire ; 1 (1,1 %) personne a encerclé la modalité « autre ». Il y a 20 personnes (21,5 %) qui sont considérées comme artistes, 12 (12,9 %) comme employés du secteur des arts, 40 (43,0 %) comme consommateurs des arts et 19 (20,4 %) comme nonconsommateurs ou comme faibles consommateurs des arts ; il y en a 2 (2,2 %) pour lesquelles il n’est pas possible de déterminer ce statut. Les répondants sont généralement très instruits (voir le tableau 16.1.) : il n’y en a que 3 (3,4 %) qui n’ont pas fait d’études postsecondaires ; il y en a 72 (80,9 %) qui ont fait des études universitaires. La proportion des diplômés des universités ne passe en dessous de 80,0 % que chez les employés du secteur des arts, ou elle est tout de même 75 % (50,0 + 25,0), et les faibles consommateurs, ou elle atteint néanmoins 77,8 % (55,6 + 22,8). Les différences entre les 4 groupes sont donc anodines. Si le statut des personnes qui ont participé à l’enquête dans la région d’Edmonton ne permet pas vraiment de distinguer la scolarité, il est à même de discriminer les revenus annuels tels qu’ils sont approximativement livrés : chez les 335 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

1.16. Edmonton (Alb.)<br />

1.16.1. Profil de l’échantillon<br />

Pour la ville d’Edmonton, 93 (97,8 %) personnes ont répondu au questionnaire et<br />

il n’y en a que 2 (2,2 %) qui l’ont fait en anglais. Dans cet échantillon, le français est<br />

l’unique langue maternelle pour 71 (76,3 %) individus ; l’anglais ne l’est que pour 1<br />

(1,1 %) seul. Les autres se répartissent ainsi : 13 (14,0 %) déclarent et le français et<br />

l’anglais comme langues maternelles, 2 (2,2 %) le français et une autre langue, 3 (3,2 %)<br />

le français, l’anglais et une autre langue, 3 (3,2%) une autre langue. Il y a un peu plus de<br />

femmes (59, soit 63,4 %) que d’hommes (33, soit 35,5 %) qui ont répondu au<br />

questionnaire ; 1 (1,1 %) personne a encerclé la modalité « autre ». Il y a 20 personnes<br />

(21,5 %) qui sont considérées comme artistes, 12 (12,9 %) comme employés du secteur<br />

des arts, 40 (43,0 %) comme consommateurs des arts et 19 (20,4 %) comme nonconsommateurs<br />

ou comme faibles consommateurs des arts ; il y en a 2 (2,2 %) pour<br />

lesquelles il n’est pas possible de déterminer ce statut. Les répondants sont généralement<br />

très instruits (voir le tableau 16.1.) : il n’y en a que 3 (3,4 %) qui n’ont pas fait d’études<br />

postsecondaires ; il y en a 72 (80,9 %) qui ont fait des études universitaires. La proportion<br />

des diplômés des universités ne passe en dessous de 80,0 % que chez les employés du<br />

secteur des arts, ou elle est tout de même 75 % (50,0 + 25,0), et les faibles<br />

consommateurs, ou elle atteint néanmoins 77,8 % (55,6 + 22,8). Les différences entre les<br />

4 groupes sont donc anodines. Si le statut des personnes qui ont participé à l’enquête dans<br />

la région d’Edmonton ne permet pas vraiment de distinguer la scolarité, il est à même de<br />

discriminer les revenus annuels tels qu’ils sont approximativement livrés : chez les<br />

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