PHASE I

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ulaurentienne
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Tableau 15.1. Langue de communication dans divers contextes Moyenne, écart-type et fréquence absolue (1 = jamais et 6 = toujours) X s n Mes parents se parlent ou se parlaient entre eux en français 4,22 1,92 100 Avec ma mère, je parle ou je parlais en français 4,26 1,94 100 Avec mon père, je parle ou je parlais en français 4,17 1,99 99 Avec mes frères et sœurs, je parle en français 4,02 1,88 89 Avec mon-ma conjoint-e, je parle en français 3,67 1,88 79 Avec mon-mes enfant-s, je parle en français 3,87 1,63 70 Avec mes ami-e-s, je parle en français 3,28 1,29 100 Je regarde la télévision en français 3,10 1,64 99 J’écoute la radio en français 3,28 1,61 99 Je lis des journaux, des revues ou des magazines en français 2,83 1,74 99 J’envoie et je reçois des courriels en français 2,94 1,54 99 J’envoie et je reçois des textos (SMS, snapchats, etc.) en français 2,91 1,55 99 Sur des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, je communique en français 2,92 1,57 100 Pour le travail, je navigue sur Internet en français 2,76 1,73 99 Pour le loisir, je navigue sur Internet en français 3,00 1,78 100 Je fais du clavardage (« chat », MSN) en français 2,55 1,83 98 Je participe à des sports organisés en français 2,27 1,50 100 Je participe aux activités de clubs sociaux en français 2,98 1,56 100 1.15.3. Diverses activités culturelles de façon générale et en français Dans une étude sur cette thématique, la question de l’activité culturelle des participants est fondamentale. Aussi plusieurs propositions s’y intéressent. Elles sont libellées dans des termes comme « je vais voir des films ou d’autres représentations médiatiques » ou « j’écoute de la musique à domicile ». Et comme cette recherche se préoccupe tout particulièrement des communautés francophones minoritaires, chaque proposition qui a trait à l’activité en général a sa contrepartie francophone dans des formules comme « je vais voir des films ou d’autres représentations médiatiques en 322 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

français » ou « j’écoute de la musique francophone à domicile ». Les enquêtés se prononcent sur eux-mêmes dans des échelles de Likert à 6 niveaux, soit de « 1 », qui signifie « jamais », à « 6 », qui veut dire « très souvent ». Aussi est-il possible de tester la différence entre les deux conditions. C’est ce qu’on trouve dans le tableau 15.2. La première colonne de chiffres est celle des moyennes en général. Ces moyennes vont de 1,54 à 4,46. Il n’y a donc aucune activité culturelle à laquelle on s’adonne « très souvent », du moins si l’on prend l’échantillon comme totalité. Loin de là. Les moyennes qui franchissent le cap du 4 sont les plus élevées. Il y en a 4. Il y en a 1 qui se rapporte aux festivals (4,23). Les 3 autres désignent les spectacles de musique populaire (4,15), l’écoute de la musique à domicile (4,46) et l’achat de musique enregistrée (4,27). La musique, notamment la populaire, anime donc les participants. Il y a des moyennes qui frôlent la barre de 4 : visionner des vidéos (3,92), lire des ouvrages littéraires (3,79) et acheter des livres (3,70). La musique anime, elle peut même faire sortir de chez elles plusieurs personnes ; mais les activités individuelles, ou intimes, interpellent. Il y a des activités auxquelles les Gravelbourgeois, du moins à la lumière de l’échantillon, ne s’adonnent qu’exceptionnellement : la visite de galeries d’art (2,03) ; l’assistance à des expositions d’arts visuels (2,11), à des spectacles de musique classique (1,54), à des spectacles de danse (2,13), à des événements littéraires (1,64), à des pièces de théâtre (1,91). Les activités culturelles, donc, suscitent un intérêt limité, un peu moins restreint s’il s’agit de musique populaire ou si elles peuvent avoir lieu en privé. Leur correspondante francophone révèle un surcroît de restriction. Dans la dernière colonne du tableau, on dénombre 13 « oui » et 2 « non ». Cela signifie que les pratiques en français sont différentes de façon significative de celles qui sont comprises dans l’ensemble, et 323 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

français » ou « j’écoute de la musique francophone à domicile ». Les enquêtés se<br />

prononcent sur eux-mêmes dans des échelles de Likert à 6 niveaux, soit de « 1 », qui<br />

signifie « jamais », à « 6 », qui veut dire « très souvent ». Aussi est-il possible de tester la<br />

différence entre les deux conditions. C’est ce qu’on trouve dans le tableau 15.2. La<br />

première colonne de chiffres est celle des moyennes en général. Ces moyennes vont de<br />

1,54 à 4,46. Il n’y a donc aucune activité culturelle à laquelle on s’adonne « très<br />

souvent », du moins si l’on prend l’échantillon comme totalité. Loin de là. Les moyennes<br />

qui franchissent le cap du 4 sont les plus élevées. Il y en a 4. Il y en a 1 qui se rapporte<br />

aux festivals (4,23). Les 3 autres désignent les spectacles de musique populaire (4,15),<br />

l’écoute de la musique à domicile (4,46) et l’achat de musique enregistrée (4,27). La<br />

musique, notamment la populaire, anime donc les participants. Il y a des moyennes qui<br />

frôlent la barre de 4 : visionner des vidéos (3,92), lire des ouvrages littéraires (3,79) et<br />

acheter des livres (3,70). La musique anime, elle peut même faire sortir de chez elles<br />

plusieurs personnes ; mais les activités individuelles, ou intimes, interpellent. Il y a des<br />

activités auxquelles les Gravelbourgeois, du moins à la lumière de l’échantillon, ne<br />

s’adonnent qu’exceptionnellement : la visite de galeries d’art (2,03) ; l’assistance à des<br />

expositions d’arts visuels (2,11), à des spectacles de musique classique (1,54), à des<br />

spectacles de danse (2,13), à des événements littéraires (1,64), à des pièces de théâtre<br />

(1,91). Les activités culturelles, donc, suscitent un intérêt limité, un peu moins restreint<br />

s’il s’agit de musique populaire ou si elles peuvent avoir lieu en privé. Leur<br />

correspondante francophone révèle un surcroît de restriction. Dans la dernière colonne du<br />

tableau, on dénombre 13 « oui » et 2 « non ». Cela signifie que les pratiques en français<br />

sont différentes de façon significative de celles qui sont comprises dans l’ensemble, et<br />

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