PHASE I
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arts, nous les avons regroupés. Les informations apparaissent dans le tableau 8.3. Quatorze tests ont été effectués sur la différence entre les groupes 232 et 6 sont affirmatifs ; 4 d’entre eux ont trait à l’activité en général, 2 à l’activité en français. Dans 5 cas, la moyenne la plus basse est celle des faibles consommateurs des arts ; il leur apparaît donc, à eux, qu’il y a moins d’activités culturelles qu’il ne le semble aux autres, et ce, pour le cinéma, les expositions d’arts visuels, les spectacles musicaux et les pièces de théâtre, sur un plan global, et, dans une optique francophone, pour les expositions d’arts visuels. L’autre inégalité concerne les festivals et les salons en français et elle sépare les faibles consommateurs et les travailleurs des arts, d’une part, des consommateurs, d’autre part, qui, eux, ont une moyenne plus élevée. Pour 8 objets d’évaluation, les groupes ont des impressions comparables. On peut en conclure que les positions sont souvent semblables entre les 3 groupements et que, lorsqu’elles ne le sont pas, c’est en grande partie attribuable à quelque sous-évaluation, du moins par rapport aux autres, des faibles consommateurs des arts. Les fréquences moyennes les plus élevées sont relatives au cinéma (de 4,44 à 5,45), aux spectacles musicaux (de 4,52 à 5,23) ; mais il semble aussi aux répondants que les expositions d’arts visuels (de 3,56 à 4,73), les pièces de théâtre (de 3,96 à 4,56) et les spectacles de danse (de 3,89 à 4,54), et même les événements littéraires (de 3,50 à 4,19) font partie de ce que Kingston propose à ses publics. Les festivals et les salons ont aussi quelque fréquence (de 4,08 à 4,90). Kingston, donc, aux yeux de ses citoyens, se veut plutôt animée sur le plan culturel. Les moyennes pour le français sont toujours inférieures à celles qui sont calculées dans une optique générale. Et les différences sont nettes ; toutes d’au moins 1, plusieurs de 2, celle du cinéma chez les travailleurs des arts atteignant même la valeur de 3 (5,45 – 2,44 = 3,01). Il y a des 232 Les tests sont non paramétriques parce que certains groupes sont petits ; il s’agit de Kruskal-Wallis. 232 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I
productions artistiques et culturelles en français à Kinston, mais elles sont plutôt marginalisées. Tableau 8.3. Différence pour l’opinion sur la fréquence des activités culturelles en général et en français dans la communauté selon le statut du participant dans l’enquête (1 = jamais ; 6 = très souvent) Activité culturelle Statut du participant χ 2 (2) K-W p < 0,05 Dans la communauté à l’étude… … il y a des représentations de cinéma ou d’autres arts médiatiques … il y a des représentations de cinéma ou d’autres arts médiatiques en français Artiste et employé du secteur des arts Consommateur des arts Non-consommateur ou faible consommateur des arts X 5,45 5,13 4,44 s 1,29 1,40 1,50 X 2,44 3,24 2,84 s 1,01 1,30 0,90 … il y a des expositions d’arts visuels X 4,73 4,64 3,56 s 1,35 1,39 1,62 … il y a des expositions d’arts visuels X 1,78 2,71 2,20 destinées à un public francophone s 0,97 1,22 0,83 … il y a des spectacles musicaux X 4,91 5,23 4,52 s 1,38 1,10 1,22 … il y a des spectacles musicaux destinés à X 3,00 3,50 3,21 un public francophone s 1,23 1,56 1,23 … il y a des spectacles de danse X 4,00 4,54 3,89 s 1,67 1,39 1,49 … il y a des spectacles de danse destinés à un X 1,75 2,52 2,68 public francophone s 0,50 1,18 1,38 … il y a des événements littéraires X 3,88 4,19 3,50 s 1,55 1,40 1,66 … il y a des événements littéraires destinés à X 3,14 2,88 2,29 un public francophone s 1,57 1,26 1,10 … on y joue des pièces de théâtre X 4,56 5,03 3,96 s 1,81 1,25 1,54 … on y joue des pièces de théâtre destinées à X 3,25 3,34 2,75 un public francophone s 1,28 1,42 0,94 … il y a des événements artistiques ou X 4,90 4,89 4,08 culturels, comme des festivals ou des salons s 1,37 1,20 1,47 … il y a des événements artistiques ou X 2,56 3,42 2,79 culturels, comme des festivals ou des salons, s qui sont destinés à un public francophone 142 1,29 1,02 6,09 Oui 4,30 Non 6,38 Oui 6,09 Oui 6,49 Oui 0,95 Non 2,92 Non 2,09 Non 2,62 Non 3,25 Non 7,82 Oui 2,54 Non 5,77 Non 6,79 Oui 233 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I
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- Page 198 and 199: 5,23 et 5,63), même au-delà de la
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- Page 202 and 203: 1.5.7. Conclusion Le groupe de pers
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Quatorze tests ont été effectués sur la différence entre les groupes 232 et 6 sont affirmatifs ;<br />
4 d’entre eux ont trait à l’activité en général, 2 à l’activité en français. Dans 5 cas, la<br />
moyenne la plus basse est celle des faibles consommateurs des arts ; il leur apparaît donc,<br />
à eux, qu’il y a moins d’activités culturelles qu’il ne le semble aux autres, et ce, pour le<br />
cinéma, les expositions d’arts visuels, les spectacles musicaux et les pièces de théâtre, sur<br />
un plan global, et, dans une optique francophone, pour les expositions d’arts visuels.<br />
L’autre inégalité concerne les festivals et les salons en français et elle sépare les faibles<br />
consommateurs et les travailleurs des arts, d’une part, des consommateurs, d’autre part,<br />
qui, eux, ont une moyenne plus élevée. Pour 8 objets d’évaluation, les groupes ont des<br />
impressions comparables. On peut en conclure que les positions sont souvent semblables<br />
entre les 3 groupements et que, lorsqu’elles ne le sont pas, c’est en grande partie<br />
attribuable à quelque sous-évaluation, du moins par rapport aux autres, des faibles<br />
consommateurs des arts. Les fréquences moyennes les plus élevées sont relatives au<br />
cinéma (de 4,44 à 5,45), aux spectacles musicaux (de 4,52 à 5,23) ; mais il semble aussi<br />
aux répondants que les expositions d’arts visuels (de 3,56 à 4,73), les pièces de théâtre<br />
(de 3,96 à 4,56) et les spectacles de danse (de 3,89 à 4,54), et même les événements<br />
littéraires (de 3,50 à 4,19) font partie de ce que Kingston propose à ses publics. Les<br />
festivals et les salons ont aussi quelque fréquence (de 4,08 à 4,90). Kingston, donc, aux<br />
yeux de ses citoyens, se veut plutôt animée sur le plan culturel. Les moyennes pour le<br />
français sont toujours inférieures à celles qui sont calculées dans une optique générale. Et<br />
les différences sont nettes ; toutes d’au moins 1, plusieurs de 2, celle du cinéma chez les<br />
travailleurs des arts atteignant même la valeur de 3 (5,45 – 2,44 = 3,01). Il y a des<br />
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