PHASE I

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l’écart des moyennes est saillant pour l’écoute de la musique à domicile (5,05 – 3,87 = 1,18) ; viennent ensuite l’achat de musique enregistrée (4,00 – 3,45 = 0,55) et le visionnement d’enregistrements vidéo (4,14 – 3,80 = 0,34). On pourrait conclure que les Caraquetois sortent pour participer à des activités en français, mais restent à la maison pour écouter de la musique et pour regarder des vidéos dans une autre langue. Activités culturelles Tableau 6.3. Différence de moyennes pour diverses activités culturelles selon qu’elles ont lieu de façon générale ou en français (1 = jamais et 6 = très souvent) De façon générale En français ou dans un cadre francophone X s X s t ddl p

ont lieu à Caraquet. Qu’il soit question d’arts médiatiques, d’arts visuels, d’arts de la scène ou autres, ils ont fourni une estimation quant à la fréquence de 14 activités en utilisant une échelle qui varie entre « 1 », « jamais », et « 6 », « très souvent ». Les résultats sont classés dans le tableau 6.4. selon le statut des participants. Une première observation s’impose : les moyennes sont élevées pour tous les énoncés ; elles dépassent le seuil du 5 (ou y arrive tout près) pour 10 des 14 cas. Le cinéma en français (moyenne totale de 5,76), le cinéma tout court (5,64), les spectacles musicaux francophones (5,58) et les festivals et autres événements culturels destinés aux francophones (5,55) sont les mieux cotés. Les moyennes les plus faibles sont celles des spectacles de danse en général (3,72), des événements littéraires (4,08) et des spectacles de danse destinés au public francophone (4,11). La deuxième observation est celle de la particularité mentionnée dans la section précédente qui se reproduit à nouveau ici. Si on compare les moyennes associées à chaque activité destinée à un public francophone et celles qui sont associées à l’activité qui s’adresse à tous les publics linguistiques, pour toutes les catégories des répondants, on s’aperçoit que, dans 26 des 28 éléments, les moyennes sont plus élevées du côté de l’activité francophone qu’elles ne le sont du côté de l’activité en général. Or, aux yeux des francophones de Caraquet, il y a plus de cinéma, plus d’arts visuels, plus de danse, plus d’activités littéraires, plus de théâtre et plus de festivals s’adressant à des publics francophones qu’il y en a en tout – ce n’est pas rien dire. La dernière observation : en tout, n’apparaissent que 2 lieux d’inégalités de moyennes. Les opinions quant à la fréquence des spectacles musicaux et des événements littéraires varient en fonction du statut des répondants. Dans les 2 cas, les artistes sont d’un avis plus généreux (5,74 pour les spectacles musicaux et 4,80 pour les événements 203 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

ont lieu à Caraquet. Qu’il soit question d’arts médiatiques, d’arts visuels, d’arts de la<br />

scène ou autres, ils ont fourni une estimation quant à la fréquence de 14 activités en<br />

utilisant une échelle qui varie entre « 1 », « jamais », et « 6 », « très souvent ». Les<br />

résultats sont classés dans le tableau 6.4. selon le statut des participants.<br />

Une première observation s’impose : les moyennes sont élevées pour tous les<br />

énoncés ; elles dépassent le seuil du 5 (ou y arrive tout près) pour 10 des 14 cas. Le<br />

cinéma en français (moyenne totale de 5,76), le cinéma tout court (5,64), les spectacles<br />

musicaux francophones (5,58) et les festivals et autres événements culturels destinés aux<br />

francophones (5,55) sont les mieux cotés. Les moyennes les plus faibles sont celles des<br />

spectacles de danse en général (3,72), des événements littéraires (4,08) et des spectacles<br />

de danse destinés au public francophone (4,11). La deuxième observation est celle de la<br />

particularité mentionnée dans la section précédente qui se reproduit à nouveau ici. Si on<br />

compare les moyennes associées à chaque activité destinée à un public francophone et<br />

celles qui sont associées à l’activité qui s’adresse à tous les publics linguistiques, pour<br />

toutes les catégories des répondants, on s’aperçoit que, dans 26 des 28 éléments, les<br />

moyennes sont plus élevées du côté de l’activité francophone qu’elles ne le sont du côté<br />

de l’activité en général. Or, aux yeux des francophones de Caraquet, il y a plus de<br />

cinéma, plus d’arts visuels, plus de danse, plus d’activités littéraires, plus de théâtre et<br />

plus de festivals s’adressant à des publics francophones qu’il y en a en tout – ce n’est pas<br />

rien dire. La dernière observation : en tout, n’apparaissent que 2 lieux d’inégalités de<br />

moyennes. Les opinions quant à la fréquence des spectacles musicaux et des événements<br />

littéraires varient en fonction du statut des répondants. Dans les 2 cas, les artistes sont<br />

d’un avis plus généreux (5,74 pour les spectacles musicaux et 4,80 pour les événements<br />

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PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - <strong>PHASE</strong> I

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