PHASE I
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pour le loisir et 4,29 pour le travail). Il semble donc que, à Caraquet, il soit facile et commun de vivre et de communiquer en français, quelle que soit la situation. Tableau 6.2. Langue de communication dans divers contextes Moyenne, écart-type et fréquence absolue (1 = jamais et 6 = toujours) X s n Mes parents se parlent ou se parlaient entre eux en français 5,79 0,77 131 Avec ma mère, je parle ou je parlais en français 5,80 0,71 133 Avec mon père, je parle ou je parlais en français 5,84 0,69 130 Avec mes frères et sœurs, je parle en français 5,80 0,85 127 Avec mon-ma conjoint-e, je parle en français 5,87 0,58 119 Avec mon-mes enfant-s, je parle en français 5,84 0,71 89 Avec mes ami-e-s, je parle en français 5,43 0,84 134 Je regarde la télévision en français 4,03 1,31 132 J’écoute la radio en français 4,44 1,44 134 Je lis des journaux, des revues ou des magazines en français 4,63 1,23 133 J’envoie et je reçois des courriels en français 4,75 1,11 134 J’envoie et je reçois des textos (SMS, snapchats, etc.) en français 5,05 1,20 129 Sur des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, je communique en français 5,15 1,08 132 Pour le travail, je navigue sur Internet en français 4,29 1,43 133 Pour le loisir, je navigue sur Internet en français 4,19 1,36 134 Je fais du clavardage (« chat », MSN) en français 5,02 1,36 130 Je participe à des sports organisés en français 4,89 1,64 126 Je participe aux activités de clubs sociaux en français 5,11 1,40 131 1.6.3. Diverses activités culturelles de façon générale et en français Nous cherchions à mieux connaître les habitudes culturelles des gens de Caraquet : celles qu’ils préfèrent, celles qu’ils délaissent et, notamment, celles qu’ils ont dans un cadre francophone. Les répondants ont situé, sur une échelle de « 1 », pour « jamais », à « 6 », pour « très souvent », la fréquence de leur participation à 30 activités culturelles. Cette liste est divisée équitablement entre la pratique de l’activité de façon générale et la pratique dans un cadre francophone. Les moyennes et les écarts-types sont présentés au tableau 6.3. 200 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I
Les pratiques les plus populaires sont celles de l’écoute de musique à domicile (5,05), du visionnement de films (4,17) et de vidéos (4,14), de la lecture d’ouvrages littéraires (4,02) et de l’achat de musique enregistrée (4,00). Les moins populaires sont celles des spectacles de danse (2,20), des spectacles de musique classique (2,54) et des événements littéraires (2,56). À cet égard, la communauté de Caraquet n’a rien d’exceptionnel. Ce qui la rend singulière, c’est la participation des individus aux pratiques culturelles en fonction de la langue de l’activité. Les résultats des tests d’inférence indiquent que le contexte linguistique de l’activité n’intervient pas dans 6 cas : les films ; les spectacles de musique classique, de musique populaire et d’autres musiques ; la lecture ; et l’achat de livres. Prendre part à ces activités veut donc forcément dire y prendre part en français. Mais ce qui est particulièrement remarquable chez les Caraquetois, c’est que, dans 9 des 15 situations proposées, les moyennes sont plus élevées pour l’activité en français que pour son équivalent en contexte général ; les tests d’inférence sont positifs pour 6 d’entre eux. Autrement dit, les répondants ont l’impression de faire plus souvent des choses en français que de les faire de façon générale, et c’est vrai pour assister à des festivals culturels (4,55 en général; 4,89 en français), à des pièces de théâtre (3,41 en général; 4,20 en français), à des expositions d’arts visuels (3,14 en général; 3,34 en français), pour visiter des galeries d’art (3,04 en général; 3,34 en français), pour se rendre à des événements littéraires (2,56 en général; 2,99 en français) et à des spectacles de danse (2,20 en général; 2,56 en français). Dans l’esprit des répondants, ces pratiques sont donc profondément et assurément reliées à la francophonie. En ce qui concerne les cas où la participation à une activité est plus fréquente lorsqu’elle est réalisée de façon générale que dans un contexte francophone, 201 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I
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Les pratiques les plus populaires sont celles de l’écoute de musique à domicile<br />
(5,05), du visionnement de films (4,17) et de vidéos (4,14), de la lecture d’ouvrages<br />
littéraires (4,02) et de l’achat de musique enregistrée (4,00). Les moins populaires sont<br />
celles des spectacles de danse (2,20), des spectacles de musique classique (2,54) et des<br />
événements littéraires (2,56). À cet égard, la communauté de Caraquet n’a rien<br />
d’exceptionnel. Ce qui la rend singulière, c’est la participation des individus aux<br />
pratiques culturelles en fonction de la langue de l’activité. Les résultats des tests<br />
d’inférence indiquent que le contexte linguistique de l’activité n’intervient pas dans 6<br />
cas : les films ; les spectacles de musique classique, de musique populaire et d’autres<br />
musiques ; la lecture ; et l’achat de livres. Prendre part à ces activités veut donc<br />
forcément dire y prendre part en français. Mais ce qui est particulièrement remarquable<br />
chez les Caraquetois, c’est que, dans 9 des 15 situations proposées, les moyennes sont<br />
plus élevées pour l’activité en français que pour son équivalent en contexte général ; les<br />
tests d’inférence sont positifs pour 6 d’entre eux. Autrement dit, les répondants ont<br />
l’impression de faire plus souvent des choses en français que de les faire de façon<br />
générale, et c’est vrai pour assister à des festivals culturels (4,55 en général; 4,89 en<br />
français), à des pièces de théâtre (3,41 en général; 4,20 en français), à des expositions<br />
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général; 3,34 en français), pour se rendre à des événements littéraires (2,56 en général;<br />
2,99 en français) et à des spectacles de danse (2,20 en général; 2,56 en français). Dans<br />
l’esprit des répondants, ces pratiques sont donc profondément et assurément reliées à la<br />
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