PHASE I

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ulaurentienne
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Sur les 15 tests, il n’y en a que 2, comme l’indique la dernière colonne, qui n’autorisent pas qu’on infère les différences. Toutes les valeurs de la colonne t sont positives ; comme la soustraction est celle de la moyenne en français à la moyenne en général, cela signifie que les activités en général tendent à être plus fréquentes que celles qui ont lieu en français. Le reste de ces soustractions, quand les tests admettent que les moyennes sont inégales, se situe entre 0,37 (soit 2,33 ‒ 1,96), pour l’assistance à des événements littéraires, et 1,14 (soit 5,18 ‒ 4,04), pour l’écoute de la musique à domicile. Elle est donc variable. Dans cet empan, elle est à son plus fort pour des activités, outre écouter de la musique enregistrée, comme aller au théâtre (3,06 ‒ 2,37 = 0,69), assister à des spectacles de musique d’autres genres (3,20 ‒ 2,49 = 0,71), assister à des expositions d’arts visuels (2,68 ‒ 1,88 = 0,80), visiter des galeries d’art (2,82 ‒ 1,92 = 0,90), aller au cinéma (3,48 ‒ 2,48 = 1,00) ; elle est au plus faible, outre les événements littéraires, pour les spectacles de danse (2,22 ‒ 1,80 = 0,42) et la lecture d’ouvrages littéraires (4,24 ‒ 3,80 = 0,44). Une différence de 1 sur une échelle à 6 degrés est importante ; un reste de 0,40 est proche de l’égalité. Il n’y a donc pas de registre clair qui permette de rendre compte de la prépondérance du général sur le français, mais il semble que ce qui concerne la danse et la lecture de textes littéraires (ce qui, au demeurant, est confirmé par le test qui rend attribuable au hasard la différence entre les moyennes qui concernent l’achat de livres) révèle une moins nette minorisation du français. Si l’on met de côté la comparaison et qu’on se concentre sur l’activité d’un point de vue général dans le but d’observer l’inclination artistique en elle-même, alors on note que seulement 2 moyennes atteignent la valeur de 4 : la lecture d’ouvrages littéraires, à 4,24, et l’écoute de la musique à domicile, à 5,18. Le visionnement de vidéos est à 3,94. 136 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

Ce sont trois activités aisément individualisables. Dès qu’on sort de ce type de rapport à l’œuvre artistique, les moyennes peinent à s’approcher du seuil de 4 ; elles sont aussi basses que 2,46 pour les spectacles de musique classique, 2,33 pour les événements littéraires et 2,22 pour les spectacles de danse, c’est-à-dire pour des disciplines artistiques plutôt discrètes ou contraintes à la discrétion. Si l’on a bien en tête que « 1 » signifie « jamais » et « 6 », « toujours », force est de reconnaître que les dispositions pour la consommation des produits artistiques est réelle, mais bien contenue, et qu’elle est d’autant plus limitée que l’œuvre suppose quelque collectivisation et qu’elle est peu portée par les systèmes de diffusion. 137 PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - PHASE I

Sur les 15 tests, il n’y en a que 2, comme l’indique la dernière colonne, qui<br />

n’autorisent pas qu’on infère les différences. Toutes les valeurs de la colonne t sont<br />

positives ; comme la soustraction est celle de la moyenne en français à la moyenne en<br />

général, cela signifie que les activités en général tendent à être plus fréquentes que celles<br />

qui ont lieu en français. Le reste de ces soustractions, quand les tests admettent que les<br />

moyennes sont inégales, se situe entre 0,37 (soit 2,33 ‒ 1,96), pour l’assistance à des<br />

événements littéraires, et 1,14 (soit 5,18 ‒ 4,04), pour l’écoute de la musique à domicile.<br />

Elle est donc variable. Dans cet empan, elle est à son plus fort pour des activités, outre<br />

écouter de la musique enregistrée, comme aller au théâtre (3,06 ‒ 2,37 = 0,69), assister à<br />

des spectacles de musique d’autres genres (3,20 ‒ 2,49 = 0,71), assister à des expositions<br />

d’arts visuels (2,68 ‒ 1,88 = 0,80), visiter des galeries d’art (2,82 ‒ 1,92 = 0,90), aller au<br />

cinéma (3,48 ‒ 2,48 = 1,00) ; elle est au plus faible, outre les événements littéraires, pour<br />

les spectacles de danse (2,22 ‒ 1,80 = 0,42) et la lecture d’ouvrages littéraires (4,24 ‒<br />

3,80 = 0,44). Une différence de 1 sur une échelle à 6 degrés est importante ; un reste de<br />

0,40 est proche de l’égalité. Il n’y a donc pas de registre clair qui permette de rendre<br />

compte de la prépondérance du général sur le français, mais il semble que ce qui<br />

concerne la danse et la lecture de textes littéraires (ce qui, au demeurant, est confirmé par<br />

le test qui rend attribuable au hasard la différence entre les moyennes qui concernent<br />

l’achat de livres) révèle une moins nette minorisation du français.<br />

Si l’on met de côté la comparaison et qu’on se concentre sur l’activité d’un point<br />

de vue général dans le but d’observer l’inclination artistique en elle-même, alors on note<br />

que seulement 2 moyennes atteignent la valeur de 4 : la lecture d’ouvrages littéraires, à<br />

4,24, et l’écoute de la musique à domicile, à 5,18. Le visionnement de vidéos est à 3,94.<br />

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PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - <strong>PHASE</strong> I

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