05.05.2016 Views

PHASE I

Doc_FCCF-UL-Rapport-de-recherche-Phase-I-Poles-culturels

Doc_FCCF-UL-Rapport-de-recherche-Phase-I-Poles-culturels

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

niveaux de vitalité culturelle (plutôt élevé, plutôt faible). Les données ont été recueillies<br />

selon 2 systèmes. Via le premier, des questionnaires ont été distribués et recueillis dans<br />

20 communautés qui ont été identifiées en fonction de la stratification méthodologique.<br />

Dans chacune de ces communautés, une personne responsable a veillé à ce que<br />

participent à l’enquête des artistes, des employés du milieu artistique, des consommateurs<br />

des arts et des non-consommateurs (ou de faibles consommateurs) des arts. Les données<br />

ainsi obtenues ont permis de tracer un portrait de chacune des 20 communautés et de les<br />

comparer entre elles. Elles ont aussi servi à assurer la teneur du devis de recherche et à<br />

alimenter l’information nécessaire à la fabrication des modèles. Via le deuxième système,<br />

une matrice de données a été développée en empruntant des informations d’ordre public.<br />

C’est en grande partie sur la base de ces données-ci que les modèles ont pu être<br />

développés.<br />

Nous avons rassemblé dans un même schéma les facteurs que les analyses ont<br />

identifiés comme favorables à la culture franco-minoritaire, de même que ceux<br />

qu’impose la théorie, car, tous ensemble, ils forment une espèce d’idéal-type.<br />

Dans ce schéma, les éléments n’interviennent pas unilatéralement et tous<br />

n’agissent pas également.<br />

Il y a des combinaisons dont les parties sont inséparables dans une théorie de la<br />

vitalité culturelle franco-minoritaire. Le couple « nombre significatif de francophones » –<br />

« écoles de langue française » en est un exemple : une population francophone qui ne<br />

dispose pas d’écoles n’est pas en mesure d’assurer sa reproduction et, par conséquent, ne<br />

peut produire, sinon accidentellement, une culture par et pour elle-même ; il n’y a pas,<br />

par ailleurs, d’écoles de langue française s’il n’y a pas de communauté francophone. Le<br />

PÔLES CULTURELS DE LA FRANCOPHONIE CANADIENNE - <strong>PHASE</strong> I<br />

121

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!