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Jaarverslag INR 1944-1946

Franstalige versie van het jaarverslag 1944-46

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I IN S T IT U T N A T IO N A L BELGE |<br />

I DE R A D IO D IFFU SIO N I<br />

I I. N. R. I<br />

RAPPORT<br />

3 S<br />

I pour la période (<br />

I 4 septembre <strong>1944</strong> |<br />

I 31 décembre <strong>1946</strong> I<br />

I<br />

I. N. R.<br />

^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiim


RAPPORT DE L'I. N. R.<br />

pour la période<br />

4 septembre <strong>1944</strong> — 31 décembre <strong>1946</strong><br />

B R U X E L L E S<br />

I m p r i m e r i e I n d u s t r ie l l e e t F in a n c iè r e ( S o c . A n .)<br />

R ue du Houblon, 47


SOMMAIRE<br />

Pages<br />

A vant-propos des A dm inistrateurs-D irecteurs G énéraux III<br />

Statut J u r i d i q u e ...................................................................... '<br />

Composition des Organes de Gestion . . . . . . 2<br />

Emissions F ra n ç a is e s ............................................................... 5<br />

Emissions F la m a n d e s................................................................16<br />

Services Culturels Communs . ................................29<br />

D épartem ent T e c h n iq u e ......................................................... 37<br />

Services Administratifs C o m m u n s......................................47<br />

Bilan au 31 décem bre <strong>1946</strong> ................................................... 55<br />

Com pte de Résultats au 3 1 décem bre <strong>1946</strong> . . . . 60<br />

■r


Avant-propos<br />

des Administrateurs-Directeurs Généraux.<br />

Le 13 juin 1940, la Radio Belge, ém ettant encore en terre<br />

libre, lançait son dernier message en usant des antennes<br />

françaises.<br />

L ’une des^ premières préoccupations du gouvernement<br />

belge réfugié a Londres devait etre de réorganiser une radio<br />

belge officielle afin d ’entrer en contact avec les territoires<br />

occupés et avec le monde entier.<br />

Des 1941, il décidait l’acquisition aux Etats-Unis d ’une<br />

station d emission ondes courtes d ’une puissance de 50 Kw.<br />

et la faisait édifier à Lêopoldüille.<br />

v ^ a^e. du 13 octobre 1942 sortait un arrêté-loi créant<br />

*. (


Il est intéressant de constater que ce résultat a pu être<br />

atteint en dépit du dispersement des équipes de la radio et<br />

de la destruction volontaire des émetteurs des les premiers<br />

jours de Uinvasion. En réalite, a l issue des hostilitest grace<br />

à la réalisation du puissant ém etteur de Léopoldüille, la radio<br />

belge sortait des années d ’épreuves infiniment plus puissante<br />

qu’elle n’y était entrée. Elle était désormais armée pour « parler<br />

au monde ».<br />

T h é o F l e isc h m a n ,<br />

Administrateur-Directeur Général.<br />

★<br />

★ ★<br />

Le 10 mai 1940 à 2 h. 30 du matin, tandis que le désastre<br />

approchait, l’I.N .R . com mença sa tâche de g u e r r e , suivant les<br />

instructions des autorités militaires. Dès cette nuit tragique,<br />

nous devînm es des soldats sans uniformes. Les diverses étapes<br />

sont connues : d ’abord en nos propres studios de la F lace<br />

Eugène Flagey, puis dans les studios secrets de la isiere de<br />

la Forêt de Soignes à Boitsfort, ensuite à Ostende, Lille, Fans,<br />

Montpellier, Poitiers.<br />

C’est le 13 juin 1940, tandis que la France s effondrait,<br />

que la dernière Brabançonne retentit dans l’au, et de Bruxelles<br />

nous parvinrent déjà les premières voix a une radio^ belge<br />

domestiquée, les premiers échos d ’une trahison insensee.<br />

D ’après des rapports militaires, la Belgique est le seul<br />

pays occidental où, grâce aux précautions prises les « Fropagandastaffeln<br />

» allemands n’ont pu, au cours de la premiere<br />

phase de l’invasion, émettre de faux communiques et des<br />

■appels fallacieux. Le matériel ém etteur ne leur a p a s ete livre.<br />

L ’occupation allemande a çfû se servir de m atenel militaire<br />

pour sçs émissions en Belgique.<br />

L ’histoire de la résurrection de la radio libre dans notre<br />

pays est émouvante. Histoire que nous devons à l attitude<br />

digne du personnel, le m ot « saboter » lui semblait doux et le<br />

m ot « collaborer » ignoble, et grâce encore à l intelligence,<br />

l’é n e rg ie et la so lid a rité des forces de la R é s is ta n c e , o rg a n isé e s<br />

par Sam oyède, Service de Renseignem ents et d Action, qui<br />

groupait notamment des constructeurs-amateurs, des techniciens<br />

de l’I.N .R . des stations privées et régionales d avant<br />

guerre. L*ensemble des préparatifs pour cette resurrection de<br />

la radio nationale fut confiée par le Gouvernement de Londres<br />

à un groupe de trois administrateurs : M M . Boon, Clerdent et<br />

Kuypers, désignés à cet effet par le Conseil des Ministres<br />

belges à Londres en novembre 1943.<br />

Ainsi, les émetteurs clandestins de Bruxelles, Anvers,<br />

Gand, Courtrai, Liège, Namur et du Hainaut ont été construits,<br />

en contact étroit avec le G.Q.G. des armées expéditionnaires<br />

IV


alliées (SH A E F ) et le Gouvernement belge à Londres. Ces<br />

émetteurs clandestins étaient destinés à talonner lés Allemands<br />

par des émissions nationales. En effet, quelques heures après<br />

la libération de la capitale, le lundi 4 septembre <strong>1944</strong>, à 18 h.,<br />

l’air vibrait des cris de triomphe de la Radiodiffusion Nationale<br />

Belge, ém ettant d ’une usine dans la banlieue bruxelloise :<br />

« Ici Bruxelles, Radiodiffusion Nationale Belge, l’I.N .R . libre ».<br />

Plus de 2.000 journaux de toutes les nations alliées l’ont<br />

écrit: c’était un record, aucun pays libéré n’a réussi à reprendre<br />

aussi prom ptem ent les émissions nationales de la radio que<br />

la Belgique. De grands services furent rendus aux armées<br />

alliées en marche.<br />

A 22 heures, Londres, après avoir salué Bruxelles libérée,<br />

continuait : « Ici, Londres, Radiodiffusion Nationale Belge »,<br />

et à 22 h. 45, Léopoldville reprenait : « Ici, Léopoldville,<br />

Radiodiffusion Nationale Belge ».<br />

En une soirée, ce fut la victoire de la radio libre et l’extension<br />

de la radio nationale au monde entier.<br />

J. Boon,<br />

Administrateur-Directeur Général.<br />

On ne se rappellera jamais assez l’effort accompli par le<br />

Groupe Samoyède du Service de Renseignements et d ’Action<br />

pendant les années d ’occupation.<br />

Ce sont les agents de ce Groupe qui ont accompli la tâche<br />

périlleuse de monter, malgré les dangers dus à la présence<br />

de l’ennemi, des stations émettrices établies en différents points<br />

du pays. La puissance' de ces stations pouvait atteindre plusieurs<br />

centaines de Watts et elles ont été capables d ’ém ettre,<br />

des messages destinés aux populations belges dès l’instant de<br />

la Libération.<br />

Pendant ce temps, les installations basse fréquence étaient<br />

étroitement surveillées par certains agents du Groupe Stentor<br />

du S .R .A . Grâce à cette action, il a été possible de déjouer<br />

les desseins de l’ennemi et de limiter fortem ent la destruction<br />

de ces installations malgré les préparatifs faits par l’envahisseur.<br />

Après la Libération, indépendam m ent des émetteurs du<br />

Groupe Samoyède qui était en fonctionnement, citons quelques<br />

dates relatives à la reprise de nos émissions nationales :<br />

— le 5 septem bre <strong>1944</strong>, donc un jour seulem ent après la<br />

Libération, un studio de la Maison de- l’I.N .R . est remis en<br />

service;<br />

— le 24 octobre de là m êm e année, un ém etteur de 2 K w .<br />

com mence ses émissions à Veltem. Sa puissance sera portée<br />

à 20 Kw. dès le 9 novembre;<br />

— le 23 décembre <strong>1944</strong>, un émetteur de 5 K w . vient<br />

s’ajouter au précédent.<br />

V


Enfin, une dernière étape restait à franchir pour doter<br />

chacune des deux ondes nationales d ’un ém etteur puissant;<br />

c’est le 5 septem bre 1945 qu’un second ém etteur de 20 Kw.<br />

est mis en service à Veltem.<br />

A Léopoldoille, un ém etteur de 50 K w. avait été installé<br />

à l’initiative du gouvernement belge de Londres et était utilisé,<br />

dès le début de l’année 1943, par la R .N .B ., pour entrer<br />

en communication par ondes courtes avec les populations de<br />

Belgique et du m onde.<br />

Il manquait une liaison entre le sol métropolitain et la<br />

colonie : cette liaison fut réalisée le 14 mai 1945 par la mise<br />

en service à Ruisselede d ’un ém etteur de 5 K w. Son montage<br />

avait été effectué avec la collaboration des services techniques<br />

de la R .T .T .<br />

A la Maison de l’I.N .R . de Bruxelles, la remise en état<br />

était poursuivie sans relâche.<br />

Trois jours après la Libération, la Musique des Guides<br />

pouvait donner un concert dans le grand studio.<br />

Trois mois après cette date, tous les studios de la Maison,<br />

sauf un, étaient remis en exploitation.<br />

Quant aux stations_ régionales, leurs noyaux ont été constitués<br />

par les différentes sections du Groupe Sam oyède dont<br />

je viens de parler.<br />

Par la suite, avec l’aide de l’I.N .R ., les installations de<br />

ces studios et de ces émetteurs ont été agrandies et étoffées.<br />

L ’année <strong>1946</strong> a été consacrée à l’achèvem ent de ce programme<br />

de restauration. C’est ainsi que le 13 octobre, un<br />

ém etteur de 10 K w. entrait en service à A ye.<br />

Cette année fait également marquée par la reprise d ’une<br />

cadence normale d ’exploitation. Dès ce m om ent déjà, beaucoup<br />

d ’activités avaient atteint et m êm e dépassé le niveau<br />

des activités d ’avant guerre.<br />

Tous ces résultats furent obtenus en surmontant les difficultés<br />

de l’heure. .On se souvient encore des obstacles que<br />

présentait l’approvisionnement en matières premières et en<br />

matériel. Ces difficultés n’ont pu être vaincues que grâce à<br />

la collaboration des différents services de l’I.N .R .<br />

Je tiens ici à rendre un hommage particulier au dévouem<br />

ent de ces agents qui n’ont mesuré ni leur peine ni leur<br />

temps en vue d ’assurer le plus rapidement possible la réussite<br />

de l’œuvre entreprise.<br />

F . M o r t ia u x ,<br />

A dministrateur-Directeur G énéral.<br />

VI


S T A T U T J U R ID IQ U E<br />

DE L’IN S T IT U T N A T IO N A L BELGE<br />

DE R A D IO D IF F U S IO N<br />

La base du statut juridique de l’I. N. R. est constituée<br />

par la loi du 18 juin 1930 sur la fondation de l’Institut<br />

National Belge de Radiodiffusion et par l’arrêté royal d ’ap ­<br />

plication du 28 juin 1930.<br />

Usant du droit qui lui était réservé par l’article l or de<br />

ladite loi, le Ministre des Communications, par arrêté du<br />

4 mai 1940, a donné à l’I. N. R. le préavis prévu qui devait<br />

avoir effet le 18 juin 1942.<br />

P ar arrêté-loi du 13 octobre 1942, le Conseil des<br />

Ministres, réuni à Londres crée l’Office de Radiodiffusion<br />

N ationale Belge.<br />

L ’arrêté-loi du 5 septem bre <strong>1944</strong>, relatif au statut<br />

provisoire de la radiodiffusion en territo ire libéré, confirme<br />

provisoirem ent la mission de l’O. R. N. B. et adapte ses<br />

statuts aux tâches nouvelles, auxquelles il aura à faire face<br />

en Belgique, au lendem ain de la libération.<br />

Enfin, l’arrêté-loi du 14 septem bre 1945, relatif au<br />

statut de l’l. N. R., m et fin à l’existence de l’O. R. N. B.<br />

et adapte les statuts de l’I. N. R. à la mission qu’il doit<br />

rem plir jusqu’à la mise en vigueur du statut définitif de la<br />

radiodiffusion.


C O M P O S IT IO N DES O R G A N E S<br />

DE G E S T IO N<br />

Radiodiffusion Nationale Beige<br />

DE 1942 A LA LIBERATION<br />

- A L O N D R E S<br />

Conseil d’Adm inistration :<br />

Président :<br />

M. D E L F O S S E , A., M inistre de la Justice et de l ’Information.<br />

Vice-Président :<br />

M . H U B E R T , A.<br />

Membres :<br />

M M . F L E ISC H M A N , Th. (Directeur G énéral de la R. N. B.) ;<br />

G O R L IA , E.; M O T Z , R .; R EN S, J.<br />

EN B E L G IQ U E O C C U P E E<br />

Responsables de la R adiodiffusion :<br />

M M . B O O N ; C L E R D E N T ; K U Y P E R S .<br />

APRES LA LIBERATION<br />

Conseil d’Administration<br />

Du 4 septembre <strong>1944</strong> au 10 avril 1945<br />

Membres :<br />

M M . BO O N , J.; C L E R D E N T , P.: F L E IS C H M A N , T h .; K U Y ­<br />

P E R S, J.<br />

Délégué Perm anent du M inistre :<br />

du 4-11-44 au 11-12-44 : M. G E R L O ;<br />

du 18-12-44 au 7-2-45: M. D U B O IS.<br />

D u 10 avril 1945 au 27 septembre 1945<br />

P résident :<br />

M. R O N SE, Ministre de l ’Information.<br />

Membres :<br />

M M . BO O N , J.; C L E R D E N T , P.; D E C O O M A N , R.; D E W A N D R E ;<br />

F L E IS C H M A N , Th.; G R A U L IC H ; H A E S A E R T ; K U Y P É R S ,<br />

A.; K U Y P E R S , J.; ST E L L F E L D .<br />

Délégué Perm anent du M inistre<br />

du 11-5-45 au 18-7-45 : M. M O L IT O R .<br />

2


Comité Permanent<br />

A fonctionné du 15 m ai 1945 au 8 août 1945<br />

Membres :<br />

MM. BO O N , J.; C L E R D E N T , P.; F L E ISC H M A N , T h .; K U Y -<br />

P ER S, J.<br />

Institut National Belge de Radiodiffusion<br />

Du 10 octobre <strong>1944</strong> au 27 septembre 1945<br />

Conseil de Gestion<br />

Président :<br />

M. R O N G V A U X , Ern., Ministre des Communications.<br />

Vice-Président :<br />

M. K U Y P E R S , J.<br />

Membres :<br />

M M. A N D ELH O F, A.; Vicom te B U F F IN de C H O S A L ; Baron<br />

de D O R L O D O T , A.; D U P R IE Z , R.; M A L D E R E Z , M.;<br />

TH U N S, G .; Baron van den B O SCH , F.; V A N G E S T E L , O.-P.<br />

Délégué Perm anent du M inistre :<br />

M. M A LD E R E Z , M.<br />

Président :<br />

M. K U Y P E R S , J.<br />

Membres :<br />

Comité Permanent<br />

MM. D U P R IE Z , R.; M A L D E R E Z , M.; V A N G E S T E L , O.-P.<br />

Depuis le 27 septembre 1945<br />

Conseil de Gestion<br />

Président :<br />

M. R O N G V A U X , E.. Ministre des Communications.<br />

Vice-Président :<br />

M. K U Y P E R S , J.<br />

Membres :<br />

MM. A N D ELH O F, A.; BO O N , J.; Vicom te V. B U F F IN de C H O ­<br />

S A L ; C L E R D E N T , P.; D E C O O M A N , R.; Baron de D O R ­<br />

L O D O T , A.; F L E IS C H M A N , Th.; M A L D E R E Z , M., jusqu’au<br />

1-5-46; M O R T IA U X , F., depuis le. 1-7-46; N U Y EN S, M.;<br />

SA B B E , V.; D U P R IE Z . R,; TH U N S. G.; V A EL EN , P.;<br />

Baron van den B O SC H , F.; V A N G E S T E L . O.-P.<br />

Délégué Perm anent du M inistre :<br />

M. B O U C H IE R , P.<br />

Président :<br />

M. K U Y P E R S , J.<br />

Comité Permanent<br />

Membres :<br />

MM. BO O N , J.; D U P R IE Z , R .; F L E ISC H M A N , Th.; M A LD E R EZ,<br />

M., jusqu’au 1-5-46; M O R T IA U X , F., depuis le 1-7-46; V A N<br />

G E S T E L , O.-P.<br />

3


Comité de Coordination<br />

Membres :<br />

MM. B O O N , J. (Administrateur-Directeur Général du Département<br />

des Emissions Flam andes); F L E IS C H M A N , Th. (Administrateur-Directeur<br />

Général du Départem ent des Emissions<br />

Françaises) ; M A L D E R E Z , M. (Administrateur-Directeur G é ­<br />

néral du Départem ent Technique), jusqu’au 1-5-46; M O K -<br />

T IA U X , F. (Administrateur-Directeur G énéral du Départem<br />

ent Technique), depuis le 1-7-46.<br />

Com ité de Surveillance<br />

Président :<br />

M. V A N D E N H O L T , J., Conseiller à la Cour des Comptes.<br />

Membres :<br />

M M . V R A N C K E N , F., Directeur, C h ef de Service à la Cour des<br />

Comptes;<br />

S C A R C E Z , S., Directeur, C h e f de Service à la Cour des<br />

Comptes;<br />

S T O C K , R., Sous-Chef de Service à la Cour des Comntes.<br />

4


Emissions françaises<br />

E M IS S IO N S PARLEES<br />

De la Libération à ce jour, l’activité du Service des<br />

Emissions Parlées com porte deux périodes nettem ent distinctes<br />

:<br />

1° l’effort de reconstruction qui va de septem bre <strong>1944</strong> à<br />

septem bre 1945;<br />

2° le retour à la norm ale qui com m ence en octobre 1945.<br />

I. — LA PERIODE DE RECONSTRUCTION<br />

La caractéristique en est l’effort portant essentiellem<br />

ent sur l’Information. Dans ses grandes lignes, le program<br />

m e de cette période com porte principalem ent les rubriques<br />

suivantes : le Journal Parlé et ses émissions spéciales,<br />

la Chronique des Evénem ents du Jour, les Actualités Sonores<br />

et les Reportages, le Bilan Politique de la Semaine,<br />

les émissions en langue anglaise, et même un Journal Parlé<br />

polonais.<br />

Ce n’est qu’à partir du 15 janvier 1945, que les programmes<br />

s’enrichissent. Si l’Inform ation reste la préoccupation<br />

dom inante, une large place -est faite toutefois aux<br />

émissions de service public, telles que la com m unication<br />

des listes de rentrants, des messages d ’accueil à nos prisonniers<br />

et des émissions spéciales quotidiennes pour les<br />

troupes belges en cam pagne. Petit à petit, apparaissent dans<br />

les program m es des émissions littéraires, telles que des<br />

séances com m entées sur l’actualité, une chronique quotidienne<br />

de la Vie Intellectuelle, quelques émissions théâtrales,<br />

quelques récitals de poésie et enfin, la Radio Jeunesse<br />

Belge, qui reprend ses émissions en janvier 1945.<br />

O n songe à nouveau aux émissions didactiques! et,<br />

c’est ainsi qu’apparaissent successivement dans les programmes<br />

les cours de culture physique, d ’art culinaire, le<br />

M agazine de la Femme, la Tribune des Jeunes, Radio-<br />

Universitaire, les causeries religieuses catholiques et p ro ­<br />

testantes.<br />

5


2. — LE RETOUR A LA SITUATION NORMALE<br />

A partir de septem bre 1945, la R adio a reconstitué<br />

l’outil dont elle a besoin pour les tâches de la paix. Elle<br />

peut reprendre les conceptions d avant guerre, adapteesnaturellem<br />

ent aux conditions nouvelles. L ’Inform ation a<br />

retrouvé la juste place qui lui convient, avec ses Bulletins,<br />

ses chroniques diverses, ses Revues de la Presse, ses reportages<br />

et ses Actualités Sonores, ses émissions quotidiennes<br />

d ’une dem i-heure en langue allem ande pour les Cantons<br />

de l’Est.<br />

Le Service Littéraire, de son côté, inscrit régulièrem ent<br />

dans ses program m es des pièces de théâtre, des jeux radiophoniques,<br />

des séances com m entées, des chroniques. 11 est<br />

créé un m agazine radiophonique, intitulé : « Le Dim anche<br />

Illustré ». Enfin, une nouvelle section est créée au sein des<br />

Emissions Parlées : la Section Didactique, qui, dès le départ<br />

réalise les rubriques de Radio-Universitaire, Radio-Agricole,<br />

la Tribune des Jeunes et le Magazine de la Femme.<br />

L’effort de norm alisation a été poursuivi d ’àrrache-pied<br />

et le développem ent croissant des program m es, dans le<br />

cadre établi en octobre 1945, constitue la caractéristique<br />

de la période d'activité des Emissions Parlées, du Ier janvier<br />

au 31 décem bre <strong>1946</strong>. Ce sont surtout les trois derniers<br />

mois de l’année <strong>1946</strong> qui ont constitué avec des réalisations<br />

dont il sera donné plus loin une vue forcém ent schématique,<br />

le so m m et-d e cette activité. Une autre caractéristique de<br />

cette période est la reprise, en octobre <strong>1946</strong>, des émissions<br />

de Radio-Scolaire, interrom pues depuis 1940, émissions réalisées<br />

p ar les Services Parlés, sur des bases et suivant une<br />

formule inspirée par la précieuse expérience d'av an t guerre.<br />

Radio-Scolaire com porte actuellem ent trois rubriques destinées<br />

respectivem ent aux écoliers de 8 à 12 ans. de 12 à<br />

15 ans, et aux jeunes gens, de 15 à 18 ans.<br />

C’est égalem ent au cours de l’année écoulée que furent<br />

inscrites au program m e de nouvelles rubriques intitulées :<br />

la Tribune Libre Politique, la T ribune Libre Syndicale; ainsi<br />

que des causeries de Philosophie et Morale Laïques.<br />

Nous ne croyons pouvoir faire mieux, en term inant<br />

ce très bref aperçu sur l’activité des Emissions Parlées pour .<br />

une période aussi longue, que de pointer dans les pro ­<br />

grammes des années écoulées depuis la Libération, quelquesunes<br />

des réalisations les plus caractéristiques.<br />

Le Service de l’Information peut notam m ent inscrire<br />

à son palm arès les émissions de la Libération, la liesse du<br />

« V. Day ». les reportages splendides des visites du Général<br />

de G aulle en octobre et de Churchill en novem bre 1945,<br />

6


à Bruxelles. 11 nous faut égalem ent souligner pour l'année<br />

] 946, les émissions consacrées au X X e A nniversaire du<br />

Journal Parlé.<br />

Pour le Service Littéraire, notons : la réalisation des<br />

« Choéphores », de Paul Claudel, avec la musique de Darius<br />

M ilhaud, le 30 mai 1945. Parm i les émissions les plus<br />

m arquantes pour <strong>1946</strong>, il faut noter surtout les deux visites<br />

a nos studios, de la T roupe de la Com edie-Française, p remières<br />

visites officielles, de cette T roupe célèbre à une<br />

Radio étrangère. La prem ière fois, les Com édiens Français<br />

ont interprété « A thalie », de Racine, execution integrale,<br />

avec la partition de M endelssohn, pour chœ urs et orchestre.<br />

A u cours de sa deuxième visite, la Com édie-Française a<br />

•offert aux auditeurs belges « Le M ariage de Figaro », avec<br />

une partition originale de Louis Beydts, executee par les<br />

musiciens de 11. N. R., sous la direction dé M. A ndre<br />

Jolivet, chef d ’orchestre de la Com édie-Française. Nous ne<br />

pouvons passer sous silence la creation d « Icare », oratorio<br />

de Théo Fleischman pour le poèm e, et de Marcel Poot,<br />

pour la musique. A utre fait im portant : c’est en <strong>1946</strong> que<br />

la Troupe D ram atique de la Radiodiffusion Nationale Belge<br />

•est allée jouer devant le micro de la Radiodiffusion Française<br />

: « Le V alet des Songes », d ’Edm ond Kinds.<br />

De son côté, la Section Didactique ne restait pas<br />

inactive, et si les émissions de Radio-Scolaire connaissaient<br />

un succès de plus en plus grand, la Tribune des Jeunes<br />

offrait à ses auditeurs, le 25 décem bre <strong>1946</strong>, une émission<br />

internationale intitulée « Les Jeunes du M onde chantent<br />

la Paix », émission à laquelle participaient de nom breux<br />

pays étrangers.<br />

Enfin, le m onde scientifique se souvient du retentissem<br />

ent obtenu par la séance solennelle de rentrée de Radio-<br />

Universitaire, le 19 octobre <strong>1946</strong>, séance qui fut honoree<br />

de la présence de Sir A lexander Fleming, et au cours de<br />

laquelle furent lus des messages des Professeurs Joliot-<br />

Curie et H arold C. Urey. Les trois Prix Nobel allaient occuper,<br />

pendant un an, la 'trib u n e de Radio-Universitaire par<br />

•des cours sur la pénicilline, l’énergie atom ique et les recher-<br />

■ches nucléaires.<br />

E M IS S IO N S M U S IC A L E S<br />

Cinq années de guerre avaient désorganisé les orchestres,<br />

vidé les réserves de disques, éloigné les artistes.<br />

L e matériel technique, usagé, était m om entaném ent irrem ­<br />

p laçab le et les mesures d ’épuration exigeaient une grande<br />

7


prudence dans la signature des contrats. C ependant, il fallait<br />

revenir, au plus vite, à une situation norm ale. Ce résultat<br />

fut atteint. 1945 fut l’année de la réorganisation com plète<br />

des émissions musicales. Les orchestres se produisirent en<br />

province, les concerts publics retrouvèrent leur succès<br />

d avant guerre, et la discothèque satisfit les m ultiples désirs<br />

des auditeurs.<br />

A nouveau défilèrent au micro des solistes de renom<br />

et de nom breux chefs d ’orchestres belges et étrangers furent<br />

invités à diriger les concerts. Notons égalem ent que de<br />

nom breux concerts furent organisés au profit d ’œ uvres<br />

patriotiques et spécialem ent pour venir en aide aux sinistrés.<br />

REPARTITION DES ORCHESTRES<br />

L’I. N. R. a produit pendant l’année 1945 ses deux<br />

orchestres perm anents : le G rand O rchestre Sym phonique<br />

et le Radio-Orchestre. ' Un orchestre a été form é tem porairem<br />

ent à Liège afin d ’utiliser les musiciens en chôm age<br />

pendant les bom bardem ents par robots. Ses program m es<br />

ont été retransm is de cette ville. Nom bre de prestations :<br />

Orchestre Symphonique : 87; Orchestre Radio : 433; O r­<br />

chestre de Liège : 176.<br />

LE GRAND ORCHESTRE SYMPHONIQUE<br />

Les program m es ont tenu com pte des désirs des auditeurs<br />

tout en faisant connaître des œ uvres nouvelles. Ils<br />

perm irent d ’entendre des pages dues aux précurseurs et aux<br />

musiciens de l’époque classique, aux com positeurs rom antiques<br />

et à leurs successeurs immédiats, aux m odernes et<br />

aux contem porains français, belges, russes, espagnols, tchèques,<br />

hongrois et suédois.<br />

MUSIQUE M ILITAIRE. — 22 concerts par les Musiques<br />

des Guides et des Grenadiers.<br />

SOLISTES. — 287 solistes dans 310 récitals.<br />

MUSIQUE DE CHAM BRE. — 24 séances par 18<br />

groupem ents belges et par le Q uatuor anglais Taylor.<br />

O RATO RIO S. — La Passion selon St-Jean, de J.-S.<br />

Bach; le Stabat M ater de Pergolèse.<br />

T H EA T R E LYRIQUE. — 9 séances et 10 sélections<br />

d ’opérettes.<br />

LES C H Œ U R S DE L’I. N. R. ont fourni 60 prestations.<br />

DIFFUSIONS EXTERIEU RES. — Palais des Beaux-<br />

A rts (3 ). — T héâtre de la M onnaie (1 ). — Collégiale<br />

des SS. M ichel-et-Gudule ( I ).<br />

8


CONCERTS EN PROVINCE. — Ath. — Charleroi.<br />

— Dinant. — Flémalle. — Gem bloux. — . H oudeng (2 ).<br />

— Liège (4 ). — Namur. — Tamines.<br />

SEANCES SPECIALES. — 10 séances com m entées.<br />

— 7 concerts d u lundi. — 23 séances d ’actualité musicale.<br />

— 13 séances de jazz hot.<br />

ORCHESTRES EXTERIEURS. — 9 ensembles divers<br />

ont donné 66 concerts.<br />

LES AUTEURS BELGES. — 12 concerts par l’O r­<br />

chestre Radio, un par le G rand Orchestre Symphonique et<br />

15 par l’O rchestre de Liège.<br />

En I 946, les émissions musicales ont atteint un développem<br />

ent dépassant le niveau d ’avant guerre. Les séances<br />

les plus im portantes sont les grands concerts (68) présentés<br />

par l’O rchestre Symphonique, dirigé le plus souvent par<br />

F. A ndré. Signalons dans les concerts de répertoire : a) un<br />

Festival Beethoven, qui a com porté l’exécution intégrale<br />

des 9 sym phonies (ce cycle s’est term iné au cours de l’an ­<br />

née 1947); b) des concerts consacrés aux écoles nationales<br />

(russe, anglaise, am éricaine, française, polonaise). Des<br />

aspects significatifs de la musique contem poraine ont été<br />

présentés. On trouve, dans les program m es, réparti? avec<br />

prudence, ou groupés par tendances, les noms les plus importants<br />

de la musique d ’aujourd’hui (une place spéciale a<br />

été faite aux com positeurs belges). Une de nos réalisations<br />

les plus ardues fut l’exécution de Christophe Colomb, opéra<br />

de Darius M ilhaud et Paul Claudel. Plusieurs opéras de com ­<br />

positeurs belges ont été exécutés (dont une création de<br />

Fansou, de Jean A bsil) et, dans le dom aine de l’O ratorio,<br />

Thyl Claes, de W l. Vogel, Icare, de Théo Fleischm an et<br />

Marcel Poot, l’Inferno, de N orbert Rosseau, pour ne citer<br />

que les créations. Il faut y ajouter les soirées de gala dirigées<br />

par des chefs étrangers (A . W olff, M. Rosenthal,<br />

H. Busser, N eum arck), les concerts donnés par l’orchestre<br />

hors de l’I. N. R., les relais internationaux.<br />

Pour la musique de cham bre, signalons la création des<br />

Concerts du Lundi, émissions fixes de musique de cham bre<br />

consacrées à des oeuvres d ’une qualité toute particulière, tant<br />

dans le répertoire ancien que dans la musique contem poraine.<br />

Dans le cadre de ces concerts, il y eut des séances d ’orchestres<br />

de cham bre (douze par l’O rchestre R ad io ). De<br />

m anière perm anente, un quatuor à cordes a été attaché aux<br />

9


émissions (six séances) et un double quatuor vocal a interprété<br />

des œ uvres polyphoniques du X V Ie siècle et des œ u­<br />

vres contem poraines particulièrem ent difficiles. A signaler,<br />

dans le dom aine de la musique de cham bre, des cycles centrés<br />

sur des sujets déterm inés (46 émissions) ainsi que des<br />

séances variées (54) qui ont offert le répertoire classique<br />

et rom antique. A joutons des séances chorales (6 6 ); des<br />

récitals (2 62) présentés souvent aussi sous form e de cjrcle.<br />

En musique légère, à côté des concerts quotidiens donnés<br />

par l’O rchestre Radio (4 43) où figurent aussi de nom ­<br />

breux solistes du chant ou instrum entistes, il y eut des séances<br />

par des ensembles divers ^128) (salon, musette, jazz),<br />

des séances d ’opérettes et d ’opéras-com iques (7 ), les séances<br />

de R adio-V ariétés ( 7 ), les concerts de musique militaire<br />

(9 ), des orchestres am ateurs de fanfare ou d ’harmonie.<br />

Pour la musique enregistrée : 8.592 faces de disques<br />

ont été utilisées (genre sérieux) et 36.299 (genre léger).<br />

D IR E C T IO N D U S E C R E T A R IA T<br />

A la libération, la Direction du Secrétariat était privée<br />

de la plus grande partie de son personnel. Tous les services<br />

devaient être reconstitués. Le Service Auditeurs-Presse constitua<br />

un service indépendant. Les O. R. n ’avaient pas repris<br />

leur activité.<br />

Des examens furent prévus afin de réorganiser les services<br />

qui com prenaient : les régisseurs-speakers; le Service<br />

des Auditions; le 'Service des Program m es et droits d ’auteurs;<br />

le classement; les huissiers.<br />

L’année 1945 fut mise à profit pour reconstituer les<br />

services selon les nécessités. Pendant les prem iers mois de<br />

la reprise de l’activité de 1’I. N. R. (alors R. N. B .), le Service<br />

des régisseurs-speakers seul fut nécessaire.<br />

Il fallut ensuite s’occuper des droits d ’auteurs et de la<br />

réim pression des program m es lorsque les émissions, après<br />

la capitulation allem ande, reprirent leur cours norm al.<br />

Le Service des Auditions eut fort à faire dès cette période<br />

p ar suite des mesures d ’épuration et des sanctions<br />

adm inistratives prises à l’égard de certains artistes. Il n a<br />

pu reprendre son activité norm ale qu’en <strong>1946</strong>.<br />

Le Service des O. R. ayant disparu, le Directeur du<br />

Secrétariat fut chargé de l’organisation générale des stations<br />

régionales nées clandestinem ent sous l’occupation, du recrutem<br />

ent du personnel et de son apprentissage. C est à ce<br />

10


travail qu’il s’appliqua dès les prem ières semaines de la<br />

libération et pendant les années 1945 et <strong>1946</strong>, en m êm e<br />

tem ps qu’il gérait les autres services.<br />

Par suite de la création des stations régionales, des<br />

modifications im portantes furent apportées au Service des<br />

Auditions, celui-ci ayant désormais à s’occuper égalem ent<br />

de ces stations et de leurs besoins particuliers, notam m ent<br />

dans le dom aine dialectal.<br />

Les services fonctionnaient norm alem ent lorsque, fin<br />

<strong>1946</strong>, le Conseil de G estion décida d ’apporter des changem<br />

ents au fonctionnem ent de l’I.N.R. La Direction du Secrétariat<br />

fut supprim ée et ses services furent rattachés à d ’autres<br />

directions.<br />

A U D IT E U R S ET PRESSE<br />

Dès la Libération, le Service Auditeurs-Presse a repris<br />

et développé ses activités d ’avant guerre.<br />

Pour les Sinistrés.<br />

P renant contact avec les auditeurs à l’intervention de<br />

m ultiples causeries de M. Théo Fleischman et du Directeur<br />

du Service, le Service a organisé en faveur des sinistrés une<br />

souscription nationale qui a produit 26.828.063 fr. 38, dont<br />

380.713 recueillis à 1 occasion de huit concerts organisés à<br />

Bruxelles, Charleroi, A th, Gembloux, Tam ines, Dinant,<br />

Liège et Flémalle.<br />

Courrier des Auditeurs.<br />

En 1945 : 14.035 lettres reçues et 8.528 réponses à<br />

l’intervention du Service. En <strong>1946</strong> : 20.000 lettres reçues<br />

et plus de 7.300 réponses à l’intervention du Service.<br />

^Critiques types : beaucoup trop de musique sérieuse, de<br />

musique d ’avant-garde, d ’émissions parlées et de jazz. Pas<br />

assez de musique légère.<br />

Rapports avec la Presse.<br />

Leur am élioration a eu notam m ent com m e résultat, en<br />

<strong>1946</strong>, l’ouverture de la com pétition « Prix René Jauniaux »,<br />

organisée par le « Face à Main », aux reporters du micro.<br />

En <strong>1946</strong>, 1 activité artistique de l’I. N. R., Emissions Françaises,<br />

a provoqué la publication de 145 articles favorables<br />

pour 25 articles défavorables. Touchant le Statut et le Budget<br />

de 1 I. N. R. : 2 articles de docum entation et 50 articles<br />

défavorables.


Concerts publics en Studio.<br />

T rente en 1945, 44 en <strong>1946</strong>. De nom breuses personnalités<br />

parm i lesquelles S. M. la Reine Elisabeth et S. E. le<br />

Cardinal V an Roey ont été accueillies à cette occasion dans<br />

nos studios.<br />

Concerts publics en Province.<br />

En 1945, 8 au profit des Sinistrés; en <strong>1946</strong>, 5 au benefice<br />

d ’œ uvres neutres désignées par les A dm inistrations<br />

Communales. R ecette : 65.936,75 fr.<br />

O nt participé à ces concerts, le G rand Orchestre Symphonique,<br />

le R adio-Orchestre, les Chœurs de l’I. N. R. et<br />

la Musique des Guides.<br />

Concerts publics à Bruxelles.<br />

Deux concerts au Palais des Beaux-Arts en <strong>1946</strong>. L un<br />

au bénéfice de la Croix-Rouge (24.566 fr.) par 1 O rchestre<br />

National de la Radiodiffusion Française. L’autre au bénéfice<br />

du Fonds d ’Entraide aux Parachutistes (10.439 fr.) par<br />

l’O rchestre Symphonique, les Chœurs de II. N. R. et la<br />

Musique des Guides.<br />

Dans les Universités.<br />

Le 2 décem bre <strong>1946</strong>, par un concert donné à l’U niversité<br />

Libre de Bruxelles, inauguration d ’une série de séances<br />

spéciales destinées aux Universités et aux H autes Ecoles.<br />

Concerts publics à l’Etranger.<br />

En I 946, organisation de deux concerts publics donnés<br />

par le G rand O rchestre Symphonique, l’un à Luxem bourg, •<br />

l’autre à Paris.<br />

Micro-Magazine.<br />

^<br />

L’édition de « Micro-Magazine » a débuté le 15 avril<br />

1 945 avec un hebdom adaire de 6 pages. Nous sommes passés<br />

à 8 pages dès le 29 avril pour arriver à la présentation<br />

de 32 pages le 21 décem bre 1945. L’hebdom adaire a été<br />

tiré sur 40 pages dont 4 en deux couleurs à dater du 29 septem<br />

bre <strong>1946</strong>. La publicité com m erciale a fait son apparition<br />

dans l’hebdom adaire en <strong>1946</strong>.<br />

Autres Editions.<br />

En 1945, le Service a édité la brochure-program m es de<br />

la saison 1945-<strong>1946</strong> (8.000 exem plaires). En <strong>1946</strong>, la b ro ­<br />

chure-program m es <strong>1946</strong>-1947 (7.860 exem plaires) a ete<br />

12


editee ainsi qu une brochure, rédigée par les Emissions P arlées<br />

Françaises « En Belgique, le Journal Parlé a Vingt A ns »<br />

(5.000 exem plaires).<br />

Réceptions et Visites.<br />

Depuis la Libération, la Direction du Service Auditeurs-<br />

Presse a reçu de nom breux visiteurs étrangers et belges et<br />

leur a fourni une abondante docum entation sur la Maison de<br />

l’I. N. R. et son activité.<br />

Réceptions extraordinaires..<br />

A l’occasion de congrès, de concerts et de séances de<br />

gala, le Service Auditeurs-Presse a organisé des réceptions<br />

qui ont eu lieu soit dans les auditoria 1 et 5, soit dans le<br />

bureau de l’A dm inistrateur-D irecteur Général.<br />

Secrétariat de Presse de l’O. I. R.<br />

Le Service a assure le Secretariat de Presse des assem ­<br />

blees générales de cet organisme.<br />

Mémorial.<br />

En I 946 (8 et 9 m ai) le Service a assuré l’orgahisation<br />

des cerem onies religieuses et civiles dédiées à la m émoire<br />

des m em bres du personnel de l’I. N. R., de la R. N. B. et<br />

des Missions Sam oyede et Stentor, m orts pendant la guerre,<br />

et la réalisation du Mémorial perpétuant leur souvenir.<br />

LES E M IS S IO N S R E G IO N A L E S<br />

Les postes régionaux de l’I. N. R., tant français que<br />

flam ands, ont été créés et équipés pendant la guerre. Leur<br />

mission initiale n avait rien a voir, cela va de soi, avec la<br />

distraction et l’agrém ent du public. II im portait de disposer,<br />

en territoire occupe, de stations d ’émission pouvant entrer<br />

im m édiatem ent en activité, lors de l’avance des troupes libératrices<br />

afin de perm ettre un contact entre les autorités civiles<br />

et m ilitaires et les populations libérées ou à la veille de<br />

l'être. Fort heureusem ent, une libération quasi totale du<br />

territoire en quelques heures a permis la mise en service,<br />

®u . nieme m om ent, de la plupart des stations équipées, en<br />

liaison ^avec Londres, par les techniciens de la courageuse<br />

« Mission Sam oyède ».<br />

Dès lors, les postes régionaux ont été organisés dans<br />

le cadre de 1 activité generale de 1 I. N. R. et les stations<br />

wallonnes ont reçu une mission bien délimitée, rencontrant<br />

13


les vœ ux de la m ajorité des auditeurs : faire connaître, au<br />

point de vue culturel et folklorique, les richesses abondantes<br />

des régions desservies. Elles ont donc bénéficié d ’une large<br />

autonom ie pour la mise au point de leurs program m es, des<br />

relais étant prévus avec Bruxelles à l’occasion de l’émission<br />

des bulletins d ’inform ation, à 13 h., 19 h. 30 et 22 h. ou<br />

lors de la présentation de séances im portantes.<br />

A fin d ’obtenir la mise au point de program m es répondant<br />

étroitem ent aux désirs des auditeurs, des Commissions<br />

culturelles consultatives régionales ont ete constituées et se<br />

réunissent tous les deux mois depuis <strong>1946</strong>.<br />

Les stations régionales disposent des longueurs d ondes<br />

et des heures d ’émission suivantes :<br />

HA1NAUT — 2 0 1 ,1 0 m . : de 12 à I 4 h. et de 18 h. 10 à<br />

23 'h.<br />

LIEGE — 263 m. : de 12 à 14 h. et de 18 h. I 0 à 23 h.<br />

NAM UR — 201, 10 m. : de 10 à I 1 h. 55 et de 15 à<br />

18 h. 30; de 20 à 23 h. les dim anches, m ardis et vendredis.<br />

En 1945, une station-relais, sur 233 m., perm it aux stations<br />

régionales de se faire entendre dans d autres parties de<br />

la W allonie le soir. Enfin, en I 946, l’ém etteur de A ye, avec<br />

10 Kw. et sur 345 m ., prenait la place de l’ém etteur précédent.<br />

Les stations régionales se partagèrent les soirees de cet<br />

ém etteur de la façon suivante :<br />

H A IN A U T : jeudi et sam edi; LIEGE : lundi et m ercredi;<br />

NAM UR : dim anche, m ardi et vendredi.<br />

Dès 1945, les stations régionales constituèrent des stations<br />

possédant un personnel approprié et furent en état de<br />

réaliser des émissions vivantes. Peu à peu, les petites form a­<br />

tions orchestrales vinrent offrir leur concours, les conférenciers<br />

régionaux prirent l’habitude de s adresser a elles. Tres<br />

rapidem ent, elles rem plirent un rôle non négligeable dans<br />

l’activité culturelle régionale. Des subsides leur furent alloués.<br />

Fin 1945, les t r o i s stations wallonnes totalisaient 10.000 contrats<br />

passés avec des collaborateurs.<br />

L’année 1945 fut une année d'organisation. Le personnel<br />

fut recruté, instruit par le D irecteur du Secretariat qui<br />

fit de multiples voyages en province pour docum enter chaque<br />

station sur ce qu’on attendait d ’elle, sur les mesures<br />

adm inistratives et sur les decisions m ultiples prises par le<br />

Conseil de G estion depuis la création de l’I. N. R- et qui<br />

14


leur devenaient applicables. L’année <strong>1946</strong> fut celle de la<br />

stabilisation. Le personnel possédait dès lors une pratique<br />

suffisante de la radio. Les subsides perm ettaient non seulem<br />

ent le recrutem ent, mais la sélection des collaborateurs.<br />

Les réactions des auditeurs m ontraient la voie dans laquelle<br />

les chefs de station pouvaient travailler avec le maximum<br />

de succès, sous le contrôle général du Service C entral des<br />

Stations Régionales créé au D épartem ent Français à Bruxelles.<br />

De plus, des am éliorations techniques étaient réalisées<br />

et des studios com m ençaient à rem placer les locaux de fortune<br />

dans lesquels on avait dû précipitam m ent s’installer.<br />

Dès lors, on pouvait prédire le plus grand succès aux<br />

stations régionales.<br />

15


Emissions flamandes<br />

_______ I<br />

E M IS S IO N S PARLEES<br />

A . — SEPTEMBRE <strong>1944</strong> — 8 MAI 1945<br />

Le lundi 4 septem bre <strong>1944</strong> à 17 heures, la radio belge<br />

libre reprenait son activité e. a. par une allocution de M. Jan<br />

Boon, Directeur G énéral et par des reportages sur l’entrée<br />

des arm ées alliées et de la Brigade Piron à Bruxelles.<br />

Dès le 5 septem bre à midi, des program m es pouvaient<br />

être émis à partir d 'u n studio de la Maison de l’l. N. R.,<br />

Place Flagey. A cette occasion, MM. P. C lerdent et J. Kuypers<br />

adressaient la parole aux auditeurs au nom du Comité<br />

de G estion nom m é par le G ouvernem ent belge de Londres.<br />

Bientôt, M. A. Delfosse, Ministre de l’Inform ation, ainsi<br />

que M. Pierlot, Prem ier Ministre, rendirent hom m age publiquem<br />

ent à la radio pour la tâche accom plie pendant la guerre<br />

et à la libération.<br />

La période qui com m ençait alors et s’étendit jusqu’au<br />

V .-Day (8 mai 1945) fut fébrile.<br />

Aussi longtem ps que la lutte sur le continent européen<br />

se poursuivit, la préoccupation dom inante des Emissions<br />

Parlées devait être de donner un tableau vivant et véridique<br />

des événem ents m ondiaux par ses Inform ations, Reportages,<br />

Interviews, Causeries, Actualités, M ontages et C orrespondances<br />

de l’étranger.<br />

D urant les journées angoissantes de la dernière offensive<br />

allem ande dans les A rdennes, des messages encourageants<br />

de M embres du G ouvernem ent, ainsi que du G énéral Erskine<br />

et des A m bassadeurs de Grande-Bretagne et des Etats-Unis<br />

furent diffusés. Pour perm ettre à notre population d ’exprim<br />

er sa reconnaissance envers nos libérateurs, des cours<br />

d ’anglais et de français furent inscrits au program m e, ainsi<br />

que des conférences sur la culture et la littérature de nos<br />

grands alliés.<br />

Les cadres du personnel culturel ayant fort souffert<br />

(nous ne disposions plus d ’aucun com m entateur, ni d ’une<br />

troupe dram atique, il subsistait seulem ent la m oitié du nom-<br />

16


e prévu de rédacteurs et reporters, dont certains furent<br />

appelés à faire leur service m ilitaire), l’activité d ’avant<br />

guerre des émissions parlées ne put être reprise que petit<br />

à petit.<br />

Ce ne fut qu’en janvier 1945 que les causeries religieuses,<br />

et en février, les émissions pour les enfants, purent être<br />

inscrites régulièrem ent au program m e. 11 en fut de m ême<br />

pour quelques chroniques régulières. Aux jours historiques<br />

de mai 1945, nos correspondants de guerre visitaient les<br />

villes délivrées des Pays-Bas, du Danem ark, de Norvège,<br />

les cam ps de torture de Belsen et Dachau, les ruines de<br />

Berlin. Le jour de la victoire fut fêté par un vaste program ­<br />

me soigneusement élaboré.<br />

B. — MAI 1945 — DECEMBRE <strong>1946</strong><br />

Pour l’inauguration d ’une ère nouvelle de paix, les<br />

Emissions Parlées pouvaient se perm ettre de penser à étendre<br />

leur activité intense et universelle à tous les secteurs de<br />

la vie politique, culturelle, économique, sociale et artistique.<br />

Le Journal Parlé consolidait la bonne réputation de<br />

probité et d ’honnêteté dont il jouissait déjà avant guerre<br />

sur le terrain de l’inform ation internationale, aussi bien<br />

auprès de nos voisins du Nord, qu’auprès des auditeurs belges.<br />

Dans deux grands centres m ondiaux (New-York et<br />

Londres) nous disposions de nos propres correspondants.<br />

Pendant ces mois, le G ouvernem ent (par le truchem ent de<br />

son C hef), les ministres et les hauts fonctionnaires, utilisaient<br />

la radio belge pour inform er le pays sur sa politique,-<br />

pour donner à tous nos com patriotes les explications et<br />

directives qui s’im posaient.<br />

Les reporters furent les observateurs attentifs du relèvem<br />

ent de la Belgique et des pays voisins. Plusieurs héros<br />

et héroïnes de la Résistance furent interviewés.<br />

Les examens pour l’emploi de reporter sportif ne donnant<br />

pas de résultats satisfaisants, nous fûmes obligés d ’avoir<br />

recours à des com pétences en dehors de l’Institut.<br />

A vant 1940, des jours fixes étaient réservés hebdom a­<br />

dairem ent aùx Organismes Radiophoniques, ceux-ci assum<br />

ant les fonctions de délégués accrédités auprès des associations<br />

culturelles et politiques im portantes de Belgique. Ces<br />

organismes ne reprenant provisoirem ent pas leur activité en<br />

attendant le nouveau statut légal de la radiodiffusion, les<br />

émissions de la Tribune Libre Politique furent inaugurées.<br />

Chaque semaine, chacun des quatre grands partis politiques<br />

dispose de 10 minutes, au cours desquelles il peut défendre<br />

son program m e politique et prendre position vis-à-vis des<br />

17


vastes problèm es sociaux actuels. La vie religieuse se m anifeste<br />

le dim anche dans la dem i-heure religieuse et les causeries<br />

protestantes, ainsi que dans les chroniques de la littérature<br />

spirituelle et dans certains reportages d ’actualités. Nous<br />

espérions ainsi collaborer à une pratique disciplinée de la<br />

liberté et à l’éducation politique de la masse.<br />

Dès octobre <strong>1946</strong>, des causeries mensuelles sur la<br />

philosophie et m orale laïques furent inscrites au program m e.<br />

Jusqu’au 31 décem bre, il n ’y eut pas moins de 786 causeries<br />

dont la plupart furent données par des professeurs d ’université.<br />

Littérateurs et professeurs d ’université réputés des Pays-<br />

Bas disposèrent du micro pour collaborer à l’œ uvre des<br />

échanges culturels.<br />

Les chroniques régulières de 1945 et <strong>1946</strong> furent les<br />

Chroniques de la R. N. B. : scientifique, ciném atographique,<br />

sportive, du ravitaillem ent, sociale, de la radio, syndicale,<br />

des jeunes, m aritim e, artistique, du livre à l’étranger, des<br />

joueurs d ’échecs, fiscale, technique, de l’aviation, coloniale,<br />

pour les sinistrés, et les aperçus économiques.<br />

Certaines de ces chroniques furent supprim ées quand<br />

disparut leur intérêt.<br />

Depuis le 24 avril 1945, l’heure hebdom adaire consacrée<br />

aux enfants ainsi que l’heure de la fem m e sont inscrites<br />

au program m e. A la m êm e date, se place la reprise des<br />

leçons de gymnastique. Citons encore au nom bre des rubriques<br />

spéciales : « Les Emissions pour nos A griculteurs »<br />

(28-1-1945) et « Radio-Scolaire » (2 2 -1 0 -1 9 4 6 ), toutes<br />

deux tenues par des compétences.<br />

Dès avril 1945, une expérience hardie fut tentée. Les<br />

étudiants des Universités de G and, Louvain et Bruxelles<br />

furent chargés de la présentation d ’un program m e dont le<br />

titre était « Studenten zenden uit » (Les étudiants devant<br />

le m icro). Ces émissions ne furent pas reprises pendant le<br />

second sem estre de <strong>1946</strong>, mais un nouveau program m e a<br />

été élaboré.<br />

Un essai audacieux, mais très réussi, fut la création de<br />

notre « V rije Radiotribune » (prem ière émission le 13 octobre<br />

1945), qui tendait à établir un lien plus intim e et moins<br />

unilatéral entre l’I. N. R. et ses auditeurs. Ces derniers furent<br />

invités à prendre part à des débats sur des controverses<br />

et des questions d ’actualité.<br />

P endant le second sem estre de <strong>1946</strong>, une autre nouveauté,<br />

très appréciée, fut inaugurée : « La T able ronde de<br />

la R adio » (R onde T afel van de R adio). Tous les quinze<br />

jours, des spécialistes avertis débattaient des sujets fournis<br />

p ar la vie quotidienne.<br />

18


LE SERVICE LITTERAIRE ET DRAMATIQUE<br />

Le service littéraire et dram atique occupe une grande<br />

place dans les program m es : les m ontages soigneusement<br />

élaborés jouissent d ’une grande faveur auprès des auditeurs.<br />

Des rubriques connues sont reprises, telles que récits radiophoniques,<br />

lecture d ’œ uvres par leürs auteurs, lecture de.<br />

poèmes, critiques littéraires et théâtrales, chronique des<br />

périodiques, com pte rendu de la vie musicale à A nvers et<br />

Bruxelles.<br />

La reprise des émissions dram atiques a été rendue<br />

difficile du fait que, de la troupe dram atique de 1940, il<br />

restait à peine deux acteurs. Après que les auditions eussent<br />

fourni des élém ents nouveaux, nos séances hebdom adaires<br />

reprirent leur place dans les program m es (16 mai <strong>1946</strong>).<br />

A u début, le choix se fixa plus particulièrem ent sur<br />

des jeux radiophoniques évoquant les phases m arquantes de<br />

la deuxième guerre m ondiale et déjà émis par des stations<br />

étrangères. La création sur le continent par les émissions<br />

flam andes de « La Délivrance » (T he R escue), dram e radiophonique<br />

anglais, passé au rang d ’œ uvre classique, occupe<br />

une place d'honneur dans les annales de nos réalisations<br />

dram atiques.<br />

Des œ uvres d ’auteurs nationaux d ’un niveau artistique<br />

très élevé, allant de H erm an Teirlinck à Johan Daisne, ont<br />

été réalisées.<br />

E M IS S IO N S M U S IC A L E S<br />

De septembre à fin <strong>1944</strong>.<br />

MUSIQUE SERIEUSE<br />

Période difficile. Epuration^ des orchestres, chœurs, solistes<br />

et compositeurs. T ravail laborieux avec un m atériel<br />

insuffisant mais un personnel dévoué.<br />

D e janvier à août 1945.<br />

En 1945, l’orchestre sym phonique reprend son activité,<br />

bientôt suivi par le chœ ur (en avril) et l’orchestre-om roep<br />

(en m ai). Les solistes, le chœ ur et les orchestres doivent se<br />

contenter de program m es com posés d ’œ uvres dont on possède<br />

le m atériel à Bruxelles. Malgré ces difficultés, les émissions<br />

musicales flam andes ont prouvé leur haute valeur et<br />

leur désir de renouvellem ent par certaines realisations.<br />

19


De septembre à fin 1945.<br />

Disposant du m atériel d ’orchestre d ’œ uvres nouvelles,<br />

une large place fut réservée à la production musicale créée<br />

dans les pays libres durant l'occupation, afin de perm ettre<br />

au public belge de rattraper le tem ps perdu.<br />

Les program m es symphoniques étaient conçus comme<br />

suit : un tiers des concerts était consacré au répertoire<br />

rom antique; un tiers aux oeuvres écrites entre I 9 10 et 1936<br />

et un tiers aux œuvres composées entre 1936 et 1945.<br />

La production des cinq années de guerre bénéficia<br />

d ’une attention toute spéciale, cette production étant très<br />

im portante, aussi bien du point de vue qualité que du point<br />

de vue quanti.té.<br />

Une rubrique « Œ uvres belges )) com portait des concerts<br />

consacrés à l’œ uvre de com positeurs flam ands, ainsi<br />

que de com positeurs wallons. A u cours du dernier trim estre<br />

de 1945 eurent lieu quatre concerts d ’anciens m aîtres organistes<br />

des Pays-Bas.<br />

Les chefs-d’œuvre du Moyen Age, de la Renaissance et<br />

de style baroque occupaient une grande place dans les<br />

program m es, aussi bien dans les émissions de musique religieuse,<br />

le dim anche matin, que dans nos cycles « Notre<br />

trésor musical » (O nze muzikale rijkdom ) et « Notre passé<br />

musical » (Ons m uzikaal verleden). Les deux cycles ont<br />

été donnés sous la direction des meilleurs musicologues de<br />

notre pays. Des chefs d ’orchestre étrangers, tels Sir A drian<br />

Boult (9-X I) et Constant Lam bert (9-X11), furent nos<br />

invités.<br />

Les efforts du service musical ne visaient pas seulem<br />

ent la reprise de sa mission culturelle au point où celle-ci<br />

avait été interrom pue d ’une façon si tragique, le 10 mai<br />

1940, mais d ’atteindre un niveau encore plus élevé qu’avant<br />

le second em brasem ent mondial.<br />

<strong>1946</strong><br />

La direction musicale des Emissions Flam andes a tenu<br />

largem ent com pte des devoirs culturels d ’un institut tel que<br />

l’I. N. R., dont l’activité ne se borne pas à la distraction du<br />

public, mais qui assume égalem ent une 'fonction didactique<br />

dans la vie culturelle de notre pays. Les program m es de<br />

musique sérieuse ont été élaborés de façon que toutes les<br />

périodes et tendances de la production m ondiale y soient<br />

représentées suivant leur im portance.<br />

Les œ uvres de com positeurs belges ont été accueillies<br />

avec une sym pathie toute particulière et des partitions nouvelles<br />

de Raym ond Chevreuille, N orbert Rousseau, Maurits<br />

20


de Roo, Victor Legley, W illem Pelem ans, David V an de<br />

W oestyne, Marinus de Jong et de Karel H ens ont été<br />

exécutées.<br />

Pour dém ontrer l’intérêt porté à la vie culturelle de<br />

notre pays, les principaux concerts organisés dans les villes<br />

flam andes ont été relayés.<br />

Un échange d ’orchestres a am ené, le 15 m ai <strong>1946</strong>, le<br />

grand orchestre sym phonique de la Radiodiffusion Nationale<br />

Française sous la direction de Manuel Rosenthal, au Palais<br />

des Beaux-Arts de Bruxelles, devant le micro des émissions<br />

flam andes et françaises. Le 29 du m êm e mois, notre grand<br />

orchestre symphonique, sous la direction dé Franz A ndré,<br />

visitait la capitale française et exécutait des œ uvres de<br />

M ilhaud, Chevreuille et de Bartok.<br />

Le Z8 avril, l’orchestre sym phonique se produisait à<br />

Luxembourg, égalem ent sous la direction de Franz A ndré,<br />

avec des compositions de César Frank, Moussorgsky et de<br />

Strawinsky.<br />

De plus, l’orchestre sym phonique a collaboré à la réalisation<br />

de douze grands concerts lyriques, parm i lesquels<br />

nous citerons : le 25 janvier « A Child of our Tim e », de<br />

M ichael Tippett, sous la direction de Léonce Gras; le 22 mars<br />

« Le Festin de la sagesse » de Darius Milhaud, sous la direction<br />

de Paul Collaer; le 16 juin et le 14 juillet « De Schelde<br />

», de Pierre Benoit, sous la direction de Léonce Gras, et<br />

le 27 octobre « La D am nation de Faust » de H ector Berlioz,<br />

sous la direction de Franz André.<br />

Plusieurs de nos grands concerts ont été relayés par des<br />

stations étrangères (Radiodiffusion Française, R adiodiffusion<br />

Suisse, la B. B. C., la Radiodiffusion Hollandaise et<br />

m êm e par une station de l’A m érique du Nord (La K aya).<br />

Disques.<br />

MUSIQUE LEGERE<br />

Les débuts ne furent pas faciles, mais petit à petit la<br />

situation s’am éliora; d ’abord par les envois de nouveaux<br />

disques d Am érique et d ’A ngleterre (enregistrem ents de la<br />

B. B. C. et com m erciaux); ensuite, vers la fin de 1945, en<br />

adm ettant d ’une façon restreinte les enregistrem ents d 'au ­<br />

teurs viennois.<br />

Cette admission com portait trois phases :<br />

a ) Œ uvres de com positeurs juifs, interdits pendant l’occupation;<br />

21


) Œ uvres de com positeurs viennois décédés;<br />

c) Πuvres de com positeurs viennois vivants.<br />

11 va de soi qu’il s’agissait uniquem ent d ’enregistrem<br />

ents instrum entaux. La langue a été systém atiquem ent<br />

évitée dans nos program mes.<br />

Orchestres et ensembles.<br />

MUSIQUE VIVANTE<br />

Les possibilités de ce secteur étaient quasi inexistances<br />

au début de septem bre.<br />

En mai 1945, eurent lieu les exam ens pour le recrutem<br />

ent d ’un nouvel orchestre radio flam and (om roeporkest).<br />

Le 16 juin 1945 cet orchestre, com posé de 40 instrum entistes,<br />

entrait en service. Nous pouvions faire appel à une<br />

vingtaine d ’ensembles pour nos program m es.<br />

Entretem ps, le Service des A uditions fonctionnait et<br />

plusieurs ensem bles offrirent leurs services,- ce qui fait que<br />

nous disposions d ’une vingtaine d ’ensembles vers la fin de<br />

1945.<br />

Non Stop ! Recht door !<br />

Le 18 novem bre 1945, les émissions populaires « Non<br />

Stop ! Recht door ! » d ’avant guerre furent reprises. Dès ce<br />

m om ent, ces émissions ont été régulièrem ent inscrites au<br />

program m e, tous les quinze jours. Le 16 décem bre, la vieille<br />

tradition de visiter la province fut restaurée par un concert<br />

« Non Stop ! Recht door ! » à W etteren.<br />

<strong>1946</strong><br />

Omroep Orkest.<br />

Dès le début de <strong>1946</strong>, l’O m roep O rkest form é en juin<br />

1945, prom ettait de devenir un ensem ble de prem ière qualité.<br />

D urant l’année <strong>1946</strong>, il s’est acquis une vaste réputation<br />

auprès des auditeurs.<br />

Son activité com porte cinq rubriques. :<br />

a) Onze concerts classiques, placés alternativem ent sous la<br />

direction de Léonce G ras et de Jef V erhelst. Une séance<br />

fut dirigée par le chef d ’orchestre suisse Pacher et<br />

un concert fut exécuté à Louvain.<br />

b) Neuf concerts de musique m oderne, alternativem ent<br />

sous la direction de Paul Collaer et de Léonce Gras.<br />

c) Dix-sept opérettes et opéras comiques.<br />

22


d ) Vingt-deux concerts « Non Stop ! Recht door ! », lesquels<br />

constituent une des parties les plus populaires de<br />

nos program mes.<br />

e) Les concerts I de musique légère occupent le reste du<br />

tem ps et apportent les dernièrés nouveautés en ce<br />

dom aine.<br />

J<br />

Quelques élém ents de l’O m roep Orkest form ent l’O r­<br />

chestre de Salon1. Sous la direction de Désiré Derissen, ce<br />

petit ensem ble donne environ un concert par sem aine. L’ensem<br />

ble est com posé de solistes; il exécute ses propres arrangem<br />

ents et est considéré com m e une des m eilleures fo rm a i<br />

tions de ce genre.<br />

Q uand cet Ensemble se fait entendre, le reste de l’Omroep<br />

O rkest fait fonction d ’Orchestre léger.<br />

Petits ensembles.<br />

Se . produisent généralem ent vers l’heure du déjeuner.<br />

29 ensembles ont été présentés.<br />

S E C R E T A R IA T DES P R O G R A M M E S<br />

ET S E R V IC E DES A U D IT IO N S<br />

SECRETARIAT DES PROGRAMMES<br />

Composition des programmes.<br />

Les program m es originaux de la Direction de9 Emissions<br />

Parlées elt du Service Musical sont assemblés, dactylographiés<br />

et imprimés. Ils sont ensuite distribués aux divers<br />

services de l ’ I . J N. R., envoyés aux journaux et hebdom a­<br />

daires pour publication, ainsi qu’aux radiodiffusions étrangères.<br />

J<br />

Droits d’auteur.<br />

Après exécution ,les program m es sont soigneusement<br />

m inutés (par la Régie flam ande) contrôlés et com plétés par<br />

le Secrétariat I des program m es, collés sur feuilles grand<br />

form at ou dactylographiés sur form ulaires spéciaux en trois<br />

exemplaires.<br />

Ensuite, ils sont envoyés à la SABAM et à la SACD.<br />

Un exem plaire reste dans les archives de l’I. N. R.<br />

REGIE FLAMANDE<br />

L 'horaire de la Régie Flam ande est dressé chaque<br />

sem aine, les émissions sont régulièrem ent suivies et contrôlées.<br />

Les rapports journaliers de la Régie Flam ande sont<br />

dactylographiés et transm is aux intéressés.<br />

23


SERVICE DES AUDITIONS<br />

— MUSIQUE<br />

832 candidats ont été inscrits dans les registres d 'au ­<br />

ditions et furent invités à participer aux examens.<br />

583 candidats seulem ent se sont présentés.<br />

Répartition Convocations Auditions<br />

Chœurs ■ ....................................... 11 8<br />

Harm onies .................................. 1 1<br />

Chant ............................................ 318 238<br />

Instruments à cordes et musique<br />

de cham bre.............. 54 37<br />

Piano ............................................ 84 60<br />

Orchestres et accordéonistes... 227 158<br />

Orgue ............................................ 24 16 -<br />

Orchestres symphoniques 2 2<br />

Instruments à vent ................... 22 17<br />

Cabaret ....................................... 89 48<br />

SERVICE DES AUDITIONS — PAROLE<br />

357 candidats ont été convoqués.<br />

272 candidats ont participé à l’examen.<br />

S E R V IC E DE PRESSE ET A U D IT E U R S<br />

Ce service n ’a pu reprendre ses fonctions qu’au mois<br />

de décem bre <strong>1944</strong>. Son activité com porte : la correspondance<br />

avec les auditeurs; communications à la presse concernant<br />

les program mes et réfutation des critiques sur l’I.<br />

N. R.; organisation des concerts publics dans les studios,<br />

en province et à l’étranger; participation de 1’I. N. R. aux<br />

expositions de la radio; réception de visiteurs belges et<br />

étrangers; organisation de réceptions. Il assume également<br />

le secrétariat de presse pendant les conférences de l’O. I. R.,<br />

l’édition des brochures de l’I. N. R., des brochures de programmes<br />

et de « De Radioweek », organe officiel qui publie<br />

les program m es de l’I. N. R.<br />

Pour les sinistrés.<br />

Le premier contact avec les auditeurs en faveur dés<br />

sinistrés, a été pris par M. BOON, Adm inistrateur-Directeur<br />

Général, ensuite le service de Presse et A uditeurs s’en est<br />

chargé; la souscription a rapporté la somme de 26 millions<br />

828,063 frs 38, dans laquelle est comprise la recette de<br />

plusieurs concerts à Bruxelles et en province.<br />

24


Rapports avec la presse.<br />

Régulièrem ent, 2 à 3 ' articles par semaine sont transm is<br />

à la presse. Environ 45 droits de réponse et rectifications<br />

d ’exposés incorrects sur 1*1. N. R. ont été envoyés.<br />

Les critiques musicaux n ’ont pas tardé à m anifester<br />

un vif intérêt |pour nos concerts, intérêt partagé par les<br />

journaux d ’expression française.<br />

Concerts dans les studios.<br />

90 concerts publics ont été organisés dans le grand<br />

studio et 24 dans les petits. Environ 41.700 invitations ont<br />

été envoyées F^our ces concerts.<br />

Le concert donné le 14 janvier <strong>1946</strong> fut honoré de<br />

la présence de Sa Majesté la Reine Elisabeth.<br />

Concerts à Bruxelles.<br />

I<br />

31-3-45. — Au Palais des Beaux-Arts (La Passion selon<br />

St-M athieu).<br />

27-4-45. — En l’honneur de la victoire des arm ées alliées<br />

(en présence de Miss Churchill).<br />

15-5-46. — Concert de gala par l’O rchestre National de<br />

la Radiodiffusion Française.<br />

1 1-7-46. — Concert com m ém orant la bataille des Eperons<br />

d ’Or.<br />

6-5-46. A l’occasion de la Conférence de l’Union Internationale<br />

des Chemins de fer.<br />

Concerts en province.<br />

Anvers, le 27 avril 1945 : concert de la libération<br />

au Théâtre Royal Néerlandais.<br />

Le 16 juin : « De Schelde » de P. Benoit à la Bourse.<br />

Sept séances consacrées à des oeuvres des XVIIe et<br />

X V IIIe siècles, rarem ent ou jam ais exécutées, eurent lieu<br />

■dans la bibliothèque de musique de M. J.-A . Stellfeld, devant<br />

un public d ’élite.<br />

Gand, le 4 m ars 1945 : concert sym phonique à l’Opéra.<br />

Royal.<br />

Bruges,! 25 août <strong>1946</strong> : com m ém oration du centenaire<br />

de Julius Sabbe au T héâtre communal.<br />

Enfin, |12 concerts « Non Stop ! Recht -door ! » ont<br />

été organisés dans les villes et les grandes com m unes de la<br />

partie flamalnde du pays.<br />

25


Concerts à l’Etranger.<br />

A Luxem bourg et à Paris, par le G rand O rchestre Symphonique<br />

sous la direction de Franz A ndré.<br />

« De Radioweek ».<br />

A près que le Conseil de Gestion de l’I. N. R. eût décidé<br />

l’édition de ses propres program m es, le prem ier num éro<br />

de « De Radiow eek » fut publié le 15 avril 1945. Ce premier<br />

num éro contenait 6 pages, le second 8 pages et fut<br />

vendu 3 francs. Le 23 décem bre 1945, le nom bre de pages<br />

dut être augm enté. Depuis lors, « De R adiow eek » paraît<br />

sur 32 pages illustrées par des gravures et est vendu 5 francs.<br />

A ce m om ent seulem ent, la vente par abonnem ents<br />

fut possible. Le 29 septem bre <strong>1946</strong>, 8 pages, dont 4 en<br />

deux couleurs, furent ajoutées. Le prix de vente fut porté<br />

à 7 fr. 50 et à partir de cette date, la publicité com m erciale<br />

fut admise.<br />

Autres éditions.<br />

Brochures des program m es de la saison 1.945-<strong>1946</strong><br />

(tirage de 5.000 exem plaires) et de la saison <strong>1946</strong>-1947<br />

(tirage de 3.000 exem plaires). Edition de la prem ière brochure<br />

de l’I. N. R. après la guerre « Bela Bartok », par<br />

l’A bbé Denijs Dille.<br />

Visiteurs.<br />

Une docum entation ainsi que des photos furent offertes<br />

aux nom breux visiteurs étrangers.<br />

Réceptions.<br />

En l’honneur d ’hôtes étrangers, am bassadeurs, ministres<br />

et personnalités belges, des réceptions ont été organisées<br />

dans le bureau de M. Boon, Adm inistrateur-D irecteur<br />

Général, ou dans les studios I ou 5.<br />

Secrétariat de Presse de PO. I. R.<br />

Pendant les réunions de cet organism e à Bruxelles,<br />

le secrétariat de presse fut assumé par notre service.<br />

Mémorial.<br />

Le service a été chargé de l'organisation des cérém o­<br />

nies religieuses et civiles dédiées à la mém oire des membres,<br />

du personnel de l’I. N. R., de la R. N. B. et les Missions<br />

Sam oyède et Stentor, m orts pendant la guerre.<br />

Un m ém orial a été érigé à l’entrée du Studio. 4.<br />

26


LES S T A T IO N S R E G IO N A L E S<br />

A vant la guerre existaient dans notre pays un certain<br />

nom bre de stations privées, n ’ayant pas de statut, mais<br />

jouissant d ’une licence d ’émission accordée par la Régie<br />

des T. T.<br />

P ar mesure de sécurité, cette licence leur fut retirée<br />

en mai I 940.<br />

Par ordre du gouvernem ent belge à Londres, des stations<br />

régionales| furent construites clandestinem ent pendant<br />

1 occupation dans chaque province, à 1 aide de certains élém<br />

ents du personnel des stations privées d ’avant-guerre. Ces<br />

stations étaient destinées à entrer en action dès la libération,<br />

afin de faire connaître à la population les directives et<br />

com m uniqués des autorités.<br />

A Ja Liberation, 1 exploitation de ces ém etteurs fut<br />

confiée à la R. N. B. par les autorités m ilitaires et ensuite,<br />

Pa,r., e»,gouver iem ent- PIus tard > cette mission fut confiée<br />

a 1 I. N. R.<br />

Dans les | provinces flam andes, 4 stations régionales<br />

fonctionnent : a A nvers, Gand, Courtrai et Hasselt.<br />

Elles bénéficient d ’une large autonom ie culturelle, disposent<br />

d une unité technique mais sont culturellem ent et<br />

adm inistrativem ent liées à l’ém etteur national. C’est la raison<br />

pour laquelle leurs program m es se com posent de deux<br />

parties : program m es individuels et relais de sections du<br />

program m e de l’ém etteur national, par exemple, les informations,<br />

concerts de m usique légère, etc...<br />

La mission la plus im portante des stations régionales<br />

est 1 élaboration de leurs propres program m es, lesquels<br />

doivent refléter le m ouvem ent culturel folklorique local et<br />

régional.<br />

A cette fin, le Conseil de Gestion a instauré auprès<br />

de chaque stàtion, des Commissions Culturelles Consultatives,<br />

se^ com posant d au moins 6 personnes. Ces commissions<br />

qui se Réunissent tous les mois, assistent le chef de<br />

la station regionale dans 1 elaboration des program mes.<br />

j"eUw-C* ^°*ven^ être plus populaires que les program ­<br />

mes^ de 1 em etteur national et reserver dans les émissions<br />

musicales, une large place à la musique légère de bon<br />

gout. Les stations regionales doivent stimuler le m ouvem ent<br />

culturel populaire, en créant la possibilité pour les meilleures<br />

sociétés et chorales locales, ainsi que pour les artistes de<br />

tous genres, de se produire devant le micro.<br />

Recem ment, un jury d auditions pour la musique et la<br />

parole a ete installé auprès des quatre stations régionales.<br />

27


A ces jurys incom be la tâche d ’apprécier les candidats désireux<br />

de collaborer aux program m es. Trois jurys fonctionnent<br />

déjà.<br />

En pays flam and, les stations régionales disposent de<br />

deux longueurs d ’onde, réparties com m e suit :<br />

A nvers et Gand : 204,8 m.<br />

Courtrai et Hasselt : 202,3 m.<br />

STATION REGIONALE D’ANVERS : 204,8 M.<br />

P endant l’occupation, un ém etteur fut construit clandestinem<br />

ent à Schoten, près d ’Anvers. A la Libération, il<br />

fut partiellem ent détruit (les événem ents m ilitaires le rendaient<br />

d ’ailleurs inutilisable). L’ém etteur de Radio-A nvers<br />

O. N. 4 E. D. fut mis en service, mais c'est le 28 octobre<br />

<strong>1944</strong> seulem ent que le com m andem ent militaire autorisa les<br />

émissions. Le soir même, une émission partant d ’Edegem<br />

eut lieu. Peu après, un studio de secours fut am énagé à<br />

l’H ôtel de Ville d ’Anvers. A ctuellem ent, les studios se trouvent<br />

place St-Nicolas. P endant les journées difficiles qu’A n­<br />

vers a vécues après la Libération, la station régionale d A n­<br />

vers a rendu de grands services à la population, notam m ent<br />

en organisant des cours pendant la ferm eture des ecoles.<br />

STATION REGIONALE DE COURTRAI : 202,3 M.<br />

L ’ém etteur construit clandestinem ent a subi de graves<br />

dom m ages par le bom bardem ent du 21 juillet <strong>1944</strong>. N éanmoins,<br />

les émissions purent com m encer le 12 septem bre<br />

suivant. L ’ém etteur est installé à V ichte et les studios à<br />

Courtrai, rue de Lille, 36.<br />

STATION REGIONALE DE GAND : 2 0 4 ,8 M.<br />

L’ém etteur fut d ’abord construit à la Pinte, mais pour<br />

des raisons d ’ordre technique, il dut être reconstruit à G and.<br />

Les émissions com m encèrent le 18 septem bre. A ctuellem<br />

ent, l’ém etteur est définitivem ent installé à M erelbeke.<br />

Les studios sont à Gand, rue Ste-M arguerite. 28.<br />

28


Services culturels<br />

communs<br />

E M IS S IO N S M O N D IA L E S<br />

CREATION — DEVELOPPEMENT<br />

L ’ém etteur m ondial belge à ondes courtes de Léopoldville<br />

acquis aux Etats-Unis pendant les hostilités, a été inauguré<br />

le 16 mai 1943.<br />

L em etteur de Léopoldville avait pour mission d ’établir<br />

un contact perm anent avec la population de la Belgique<br />

occupée et de faire entendre, dans le m onde, la voix de<br />

la Belgique en guerre.<br />

Le 3 1 janvier 1945,- soit quelques mois après la libération,<br />

le Conseil d ’A dm inistration de la R. N. B., créait<br />

a Bruxelles, lej « Service Mondial », responsable désormais<br />

de la liaison entre la Belgique libérée et l’ém etteur m ondial<br />

de Léopoldville.<br />

Jusqu au J 13 mai 1945, et à défaut de tout autre<br />

moyen de liaison avec le Congo Belge, le « Service Mondial<br />

» a com m uniqué avec Léopoldville par télégram m e de<br />

presse. A raison de 3.000 mots, en moyenne, par jour, la<br />

redaction des emissions mondiales a communiqué ainsi<br />

380.000 mots.<br />

L’ém etteur de Léopoldville utilisant, d ’une part, les<br />

inform ations et chroniques belges transmises de Bruxelles<br />

et d ’autre part, les inform ations m ondiales captées en morse,<br />

diffusait chaque jour des émissions en français, néerlandais,<br />

anglais, portugais, espagnol, représentant un total de<br />

14 h. 45 par jour. Vingt-six bulletins de nouvelles étaient<br />

diffusés chaque jour. L’ém etteur de Léopoldville acquit<br />

ainsi une réputation de rapidité et d ’objectivité.<br />

29


ADAPTATION A U X ACTIVITES DE PAIX<br />

SECTION DE BRUXELLES<br />

Dès les prem iers jours qui suivirent la capitulation, les<br />

rédacteurs de Bruxelles et de Léopoldville p riren t des dispositions<br />

pour s’adapter à leur tâche nouvelle; la valorisation<br />

par la radio du patrim oine national : culturel, économique,<br />

touristique.<br />

Dès le 13 m ai 1945, la rédaction des Emissions Mondiales<br />

disposa d ’un ém etteur de 5 Kw. qui diffusa deux<br />

fois par jour — et bientôt 4 fois par jour — vers L éopoldville,<br />

les nouvelles de Belgique, la revue de la presse belge,<br />

des chroniques belges présentant un . caractère d ’urgence,<br />

des actualités sonores reprises aux émissions nationales.<br />

Du 13 mai 1945 au 31 décem bre <strong>1946</strong>, Bruxelles<br />

a diffusé vers Léopoldville 13.000 nouvelles belges et<br />

5.277 coupures de presse.<br />

Dès la remise èn activité, en juillet 1945; de la ligne<br />

aérienne Belgique-Congo, la rédaction de Bruxelles expédia<br />

régulièrem ent par avion — 2 fois, puis 3 et 4 fois par<br />

sem aine — des radio-m ontages, réalisés par le « Service<br />

M ondial » et spécialem ent adaptés à l’auditoire étranger.<br />

Du 15 juillet au 31 décem bre 1945, Bruxelles a expédié<br />

à Léopoldville, 300 disques enregistrés par les services<br />

techniques de l’I. N. R.<br />

Du Ier janvier au 31 décem bre <strong>1946</strong>, 535 disques<br />

ont été expédiés. P ar ailleurs, pendant la m êm e période,<br />

20.1 chroniques belges ont été rédigées par la rédaction de<br />

la section de Bruxelles.<br />

La rédaction a égalem ent assuré à partir de février<br />

<strong>1946</strong>, la diffusion d ’une chronique hebdom adaire, en français<br />

et en néerlandais, destinée aux Belges résidant à l’étranger.<br />

Subsidiairem ent, du 20 mai au 15 août 1945, les<br />

« Emissions M ondiales » ont été chargées des émissions<br />

pour les déportés et prisonniers de guerre belges en A llem<br />

agne via l’ém etteur de Luxembourg. Deux émissions quotidiennes<br />

com prenant des nouvelles de Belgique et les<br />

instructions du Commissariat au R apatriem ent ont ete assurées<br />

jusqu’au 15 août après qu’il eût été établi que la plus<br />

grande partie de nos concitoyens avaient réintégré leurs<br />

foyers.<br />

STATION DE LEOPOLDVILLE<br />

La section de Léopoldville a im m édiatem ent adapté<br />

ses program m es aux exigences du tem ps de paix.<br />

30


Au cours des années 1945 et I 946, les services de la<br />

rédaction étaient organisés comme il est dit ci-après :<br />

1° Une centrale de nouvelles chargée de faire la<br />

toilette des inform ations et de les répartir entre les diverses<br />

rédactions;<br />

2° Une rédaction française chargée des émissions vers<br />

la Belgique, l’Em pire français, le Canada français, les A n­<br />

tilles. Cette rédaction assumait égalem ent le service de la<br />

rubrique « Les (Belges vous parlent du Congo ». A ce titre,<br />

elle diffusa 3 17 chroniques coloniales et revues de presse<br />

coloniales en 1945 et 366 en <strong>1946</strong>;<br />

3° Une réfactio n flam ande chargée des émissions vers<br />

la Belgique, les Pays-Bas, l’A frique du Sud. Les chroniques<br />

et revues de presse coloniales réalisées par la rédaction<br />

flam ande représentent 344 unités pour 1945 et 419 pour<br />

<strong>1946</strong>;<br />

4° Une rédaction anglaise chargée des émissions vers<br />

l’Em pire Britannique, les Etats-Unis, le Canada. En plus de<br />

1 adaptation des chroniques belges, expédiées par la rédaction<br />

de Bruxelles, elle a réalisé en 1945, 1.063 bulletins<br />

d inform ation, 26 reportages et 54 causeries;<br />

5° Une rédaction ibérique chargée :<br />

a) la section espagnole, des émissions vers l’A m érique espagnole;<br />

b ) la section | portugaise, des émissions vers le Portugal et<br />

son em pire et l’A m érique portugaise. En plus de<br />

1 adaptation des chroniques belges, les deux sections<br />

ont rédigé en <strong>1946</strong>, 15.500 lignes d ’inform ation belge<br />

et de nom breux textes coloniaux.<br />

Fin <strong>1946</strong>, les emissions quotidiennes de l’ém etteur m ondial<br />

de Léopoldville représentaient 12 h. 55 p ar jo u r<br />

RADIO CONGO BELGE<br />

Suite à lin accord entre le Ministre des Colonies et le<br />

Ministre de l’Inform ation, l’ém etteur m ondial de Léopoldville<br />

a été chargé, à titre provisoire, de l’exploitation de<br />

Radio Congo Belge.<br />

Depuis le 31 juillet <strong>1944</strong>, la rédaction de Léopoldville<br />

a rédigé, pour 1 em etteur colonial, 7 bulletins quotidiens de<br />

nouvelles en langue française et 7 bulletins de nouvelles<br />

en langue néerlandaise. Ces bulletins com portaient une<br />

m oyenne de 55 % de nouvelles de Belgique.<br />

31


Pour la seule année de <strong>1946</strong>, la rédaction de Léopoldville<br />

a diffusé, sur les antennes de Radio Congo Belge, 159<br />

chroniques expédiées par la rédaction de Bruxelles et 39<br />

radio-m ontages, se rapportant à des événem ents belges.<br />

SERVICE DE PRESSE<br />

Pour parer à l'insuffisance des relations de la Belgique<br />

libérée avec la Colonie, la rédaction de Léopoldville a<br />

transmis quotidiennem ent aux journaux coloniaux une abondante<br />

docum entation : inform ations, coupures de presse.<br />

Ces prestations sont provisoires jusqu’au rétablissem ent des<br />

relations norm ales avec la m ère-Patrie.<br />

RELATIONS AVEC LES AUDITEURS<br />

Des milliers de lettres d ’auditeurs attestent le rayonnem<br />

ent de l’ém etteur mondial.<br />

Les Etats-Unis tiennent la prem ière place dans ce<br />

courrier.<br />

CONCLUSION<br />

Le nouveau cadre de la rédaction de Bruxelles, tel<br />

qu’il a été adopté par le Conseil de Gestion de 1 Institut<br />

dans le courant de l’exercice <strong>1946</strong>, perm ettra aux Emissions<br />

M ondiales de développer pleinem ent leurs activités au service<br />

de la Belgique. A savoir : la diffusion culturelle, l’expansion<br />

économique, la propagande touristique.<br />

B IB L IO T H E Q U E M U S IC A L E<br />

La bibliothèque musicale a très peu souffert sous l’occupation<br />

ennemie.<br />

A la reprise de son activité en septem bre <strong>1944</strong>, les<br />

fiches du classement ont été mises en ordre et la rédaction<br />

de notre catalogue a été entam ée.<br />

En 1940, nous disposions de 16.239 partitions com ­<br />

plètes pour orchestre, de 2.200 partitions pour chant et<br />

piano et de 1.287 partitions pour solistes.<br />

Fin <strong>1946</strong>, la bibliothèque com ptait 16.500 partitions<br />

pour orchestre, 2.557 partitions pour chant et piano, et<br />

1.681 partitions pour solistes, ce qui représente actuellem<br />

ent une valeur de fr. 2.732.883,21.<br />

Nous avons fourni m ensuellem ent 1.172 partitions à<br />

nos 3 orchestres, 960 aux 2 chœurs. T out ce m atériel a été<br />

soigneusem ent contrôlé, tant à la sortie qu’à la rentrée.<br />

32


Les em prunts aux Conservatoires Royaux de Musique<br />

du pays et à la « Société Philharm onique » de Bruxelles,<br />

suite à un contrat d ’échange, s’élève annuellem ent à 334.<br />

<strong>1944</strong>.<br />

D IS C O T H E Q U E<br />

La discothèque possédait en 1939 environ 25.000 disques<br />

de tous genres, mais nous avons constaté à la libération<br />

la disparition de milliers de disques. Un inventaire détaillé<br />

a été fait. Un nouveau classement, repris sur le m odèle<br />

de 1 ancien, a été mis sur pied. Les postes régionaux ne possédaient<br />

aucune discothèque particulière. O n faisait usage à<br />

Anvers, Courtrai et G and de discothèques privées. Les ém etteurs<br />

wallons, J totalem ent dépourvus d ’enregistrem ents, s’ap ­<br />

provisionnaient à la discothèque centrale de l’I. N. R. qui<br />

leur fournissait environ 200 disques, à raison de trois séries<br />

par semaine. Çette situation ne pouvait durer et on créa, en<br />

1945, une discothèque centrale des régionaux, groupant<br />

3.000 disques, réservée à l’approvisionnem ent de ces postes.<br />

1945.<br />

Les émissions de musique enregistrée sur les deux<br />

ondes nationales ont été im portantes. Toutefois la pénurie<br />

de nouveautés s’est fait sentir. Nous avons reçu heureusem<br />

ent une quantité de disques offerts par les services alliés<br />

de la Mission S. H. A. E. F. qui nous ont perm is de faire<br />

entendre auxj auditeurs de nom breuses œ uvres classiques et<br />

légères encore introuvables sur le m arché du disque. Les<br />

stations régionales ont largem ent puisé dans ce répertoire.<br />

Nous leur avons fourni annuellem ent respectivem ent pour<br />

H oudeng, Namur et Liège : 20.311, 16.088 et 19.794 disques.<br />

D ’autre part la station de G and a acheté une discothèque<br />

privée d ’environ 3.000 disques et la discothèque centrale<br />

2 .180 nouveautés de tous genres. Nous avons reçu égalem<br />

ent de différents éditeurs et particuliers des disques de<br />

musique légère. Les services de la B. B. C. nous ont envoyé<br />

de nom breux program m es qui nous ont perm is de faire<br />

apprécier la. musique dO utre-M anche aux auditeurs. Ces<br />

program m es ont été transférés à titre de propagande aux<br />

différentes stations régionales d ’expression française et d ’expression<br />

flam ande.<br />

<strong>1946</strong>. J<br />

Afin de pouvoir faciliter les recherches, 76.000 fiches<br />

furent créées pour nos différents répertoires. Il est dès à pré-<br />

33


sent possible d ’exam iner rapidem ent les enregistrem ents que<br />

nous possédons de tel ou tel chanteur,, de tel .compositeur,<br />

de telle form ation de jazz.<br />

Les émissions de musique enregistrée accusent une<br />

légère régression pour l’onde française. En ce qui concerne<br />

les émissions flam andes les statistiques d ’émission sont sensiblem<br />

ent les mêmes.<br />

Dans le courant de cette année et m algré les difficultés<br />

rencontrées sur le m arché pour l’acquisition des nouveautés<br />

du répertoire classique et léger, nous avons acheté<br />

5.320 disques.<br />

Le recensem ent com plet des oeuvres en discothèque se<br />

chiffre par 20.582 disques légers et 15.525 disques classiques,<br />

soit un total de 36.107 disques.<br />

Nous avons expédié aux stations régionales suivantes:<br />

Liège,' Mons et Namur respectivem ent 4.917, 11.449 et<br />

5.622 disques; Anvers, Courtrai et G and : 301, 80 et 197<br />

disques. Nos postes régionaux ont acheté : Liège, 1.595;<br />

Mons, 2.249; Namur, 1.687; Anvers, 1.736; Courtrai, 800<br />

et G and, 1.150 disques.<br />

1.829 disques gravés I. N. R. ont été classés et 2.500<br />

fiches créées suivant le procédé em ployé pour les disques<br />

commerciaux. Les disques usagés, au nom bre de 650, ont<br />

été retirés du classement.<br />

S E R V IC E D ’ECO U T E<br />

Le Service d ’Ecoute a été créé à l’I. N. R. im m édiatem<br />

ent après la libération. Le but principal était d ’inform er<br />

les rédactions des nouvelles de guerre et de l’actualité m ondiale.<br />

A ce m om ent, les émissions des nouvelles étaient<br />

transm ises à la R. N. B. par télégraphie du Q uartier G énéral<br />

de Shaef à Londres.<br />

A la dem ande des Services de la Sûreté Belge, des<br />

rapports ont été établis sur les émissions des postes ennem is<br />

qui fonctionnaient à ce m om ent en Allem agne.<br />

A près la guerre, le rôle principal du Service d ’Ecoute<br />

est resté celui d ’inform ateur des rédactions. A cette fin, les<br />

nouvelles mondiales, les revues de presse, les com m entaires<br />

politiques, les événem ents sportifs, réunions de l’O.N.U.,<br />

les discours d ’hom m es d ’E tat, reportages, etc... émis par<br />

les stations étrangères, étaient écoutés et rapport était fait<br />

sur ces émissions. Le Service assurait égalem ent l’écoute et<br />

la retranscription des billets des correspondants à l’étranger.<br />

34


D ’autre part, depuis le 26 novem bre 1945, les nouvelles<br />

retransm ises p ar radio de l’Agence R euter étaient reçues<br />

directem ent surj m achines Hell.<br />

A la dem ande du Service M ondial, une surveillance<br />

constante des program m es du poste de Léopoldville a été<br />

effectuée depui^ le 30 mai 1945 jusqu’à fin décem bre <strong>1946</strong>.<br />

En plus, le Service faisait, hebdom adairem ent, un rapport<br />

pour le D épartem ent Technique sur l’audibilité, les conditions<br />

de réception, interférences et puissance de notre poste<br />

ém etteur au Congo.<br />

Les heures de service vont de 6 h. 30 du m atin à<br />

2 h. de la nuit. Pour donner une idée du travail presté,<br />

voici quelques j statistiques :<br />

Journellem ent sont écoutées :<br />

17 stations différentes soit 61 émissions par jour en<br />

1945; J<br />

21 stations différentes soit 65 émissions par jour en<br />

<strong>1946</strong>. J<br />

N om bre total des rapports remis aux rédactions :<br />

1 9 4 5 ....'............... ............... 15.014<br />

<strong>1946</strong>.................... ........... 16.573<br />

B IB L IO T H E Q U E L IT T E R A IR E<br />

A près la Libération rien ne subsistait de l’organisation<br />

antérieure de la Bibliothèque littéraire. Toutes les fiches<br />

avaient disparu et de nom breux livres m anquaient.<br />

Cette situation fut mise à profit pour réorganiser rationnellem<br />

ent la bibliothèque.<br />

Le système décim al fut adopté pour le classement des<br />

livres et les J fiches furent établies en double exem plaire :<br />

un exem plaire pour le catalogue alphabétique, un exem ­<br />

plaire pour le catalogue décimal.<br />

D urant J l a période septem bre <strong>1944</strong>-fin <strong>1946</strong>, ce travail<br />

fut mené à bien.<br />

Fin <strong>1946</strong>, la Bibliothèque littéraire possédait 10:000<br />

livres.<br />

Un catalogue polycopié de ce fonds fut élaboré. Le<br />

système décimal fut égalem ent appliqué pour la rédaction<br />

de ce catalogue, qui fut com plété par un registre alphabétique.<br />

J<br />

En <strong>1946</strong>, le nom bre de lecteurs s’est élevé à 340.


Pour <strong>1946</strong>, le nom bre de prêts a atteint 6.900, soit<br />

une m oyenne de 23 prêts par jour, sans tenir com pte des<br />

renseignem ents donnés sur place, de la consultation des<br />

encyclopédies, etc...<br />

La bibliothèque a em prunté en <strong>1946</strong> : . 460 ouvrages<br />

à la Bibliothèque Royale, à l’Université de Bruxelles et au<br />

C onservatoire Royal de Musique à Bruxelles.<br />

La bibliothèque a égalem ent assuré la distribution des<br />

périodiques, au cours de cette période.<br />

36


Département technique<br />

IN T R O D U C T IO N<br />

A vant de présenter les statistiques, ainsi que la liste<br />

des travaux effectués par les Services Techniques, et afin<br />

de donner à | cet exposé sa pleine signification, on consacrera<br />

d ’abord quelques lignes à définir le rôle particulier<br />

de la Technique et à situer son activité dans le cadre de<br />

la Radiodiffusion. En effet, pour pouvoir porter sur les<br />

résultats obtenus par le D épartem ent Technique un jugem<br />

ent valable', il est nécessaire de se rappeler constam m ent<br />

quelle est la position relative des divers participants à l’œ u­<br />

vre commune. O n sait fort bien, par exemple, que l’émission<br />

des ondes m odulées est pure affaire de technique,<br />

mais cette émission, com m e telle, n ’est pas le véritable but<br />

à rechercher par un Institut de Radiodiffusion puisque, pour<br />

l’auditeur, c’est le contenu des ondes qui, seul, im porte. La<br />

technique de l’émission est donc par cette condition subordonnée<br />

aux nécessités du program m e. Mais voici, par<br />

contre, un aspect tout autre du rôle de la Technique : sans<br />

elle, la Radiodiffusion ne serait pas possible. Dès lors, ne<br />

serait-on pas am ené à conclure de là que ce rôle est prim ordial<br />

? Extrêm e et unilatérale, une telle conclusion serait<br />

évidem m ent fausse au m êm e titre que l’affirm ation d ’une<br />

absolue subordination. En fait, aussi bien la prim auté de la<br />

Technique que sa subordination aux besoins du program m e<br />

se fondent |en une dépendance m utuelle de la Technique<br />

et du Program m e, dépendance très serrée, très intim e et<br />

très efficace pour une collaboration quotidienne. Le P rogramme<br />

s’adapte d ’ailleurs continuellem ent aux m oyens<br />

techniques disponibles : pourrait-il en être autrem ent ? Que<br />

Io n veuille) bien lire ces quelques pages consacrées au D é­<br />

partem ent technique en songeant à ce caractère double de<br />

la fonction technique dans l’ensem ble des activités de l’Institut<br />

: d une part, la Technique fournissant le support indispensable<br />

des program m es radiodiffusés et, d ’autre part, ces<br />

37


m êm es program m es justifiant, après coup, l’emploi qui est<br />

fait de la Technique, de son personnel, de son m atériel et<br />

de ses m oyens financiers.<br />

Le D épartem ent Technique se com pose de trois Directions,<br />

à savoir : la Direction Exploitation (mise en oeuvre<br />

du m atériel et du personnel nécessaires pour la préparation<br />

et l’émission des program m es), la Direction des Etudes et<br />

de l’Entretien radio-éjectrique (conception, réalisation et<br />

entretien du matériel radio-électrique nécessaire à l’Exploitation)<br />

et la P irection des Installations techniques (conception,<br />

réalisation et .entretien de tout le m atériel non radioélectrique<br />

nécessaire pour l’Exploitation et pour tous les<br />

autres Services de l’Institut). Il ne sera fait appel à une<br />

distinction entre ces trois Directions que dans la m esure où<br />

1 exigera la clarté de cet exposé.<br />

TACHES IMPOSEES<br />

Depuis la Libération, le D épartem ent Technique s’est<br />

naturellem ent trouvé en présence de tâches norm ales (résultant<br />

tant du fonctionnem ent ordinaire de l’Institut que de<br />

1 évolution de la radio-électricité), et aussi de celles que la<br />

guerre avait engendrées. On verra d ’abord ces dernières.<br />

C hapitre douloureux qui fait aussi la fierté des Services<br />

Techniques à cause de l’efficace effort de reconstruction<br />

qu’il révèle dans ses conclusions.<br />

ETENDUE DES DEGATS<br />

Le 3 septem bre <strong>1944</strong>, après la fuite des A llem ands,<br />

les Services Techniques et Culturels reprenaient possession<br />

des installations et locaux de la Maison de l’I. N. R. Les<br />

4 années d occupation y avaient laissé des traces profondes.<br />

Une grande partie du m atériel avait été, soit détruite, soit<br />

volee, tandis que le restant présentait des traces d ’une usure<br />

aggravée par un m anque prolongé d ’entretien ou de nettoyage.<br />

Une inondation des principaux studios aurait achevé<br />

cette œ uvre si un courageux agent technique, qui s’était<br />

introduit et caché dans le bâtim ent, n ’avait réussi à referm er<br />

la- vanne d ’eau dès que les A llem ands s’en furent allés.<br />

A la Centrale électrique, les transform ateurs de puissance,<br />

qui ne peuvent fonctionner sans être remplis d ’huile, en<br />

avaient été com plètem ent vidés. Les câbles principaux<br />

étaient sectionnés, le groupe de secours mis hors d ’usage.<br />

A la Centrale de clim atisation, m oteurs et pom pes avaient<br />

été mis volontairem ent hors d ’usage. A la C entrale de<br />

chauffe, les destructions portaient notam m ent sur le détendeur<br />

principal de vapeur, organe essentiel, et sur divers<br />

câbles électriques qui ont été coupés. La distribution d ’eau<br />

38


était, en grande partie, détériorée. : canalisations, câbles<br />

électriques des |pom pes coupés, etc. A la Centrale téléphonique<br />

: câbles coupés et dynam os de charge des batteries<br />

hors d ’usage. Pour ce qui est des destructions affectant<br />

spécialem ent le m atériel électro-acoustique dont dépend la<br />

possibilité m êm e des émissions; signalons que certains loeaux<br />

techniques avaient été saccagés et qu’une partie im portante<br />

du matériel avait disparu; entre autres : 45 % des<br />

m icrophones, 50 % des lecteurs de disques, 75 % des<br />

lam pes pour am plificateurs, 80 % des am plificateurs de<br />

reportage, 50 j% des machines d ’enregistrem ent, etc., etc...<br />

Le bâtim ent des ém etteurs de V eltem a été retrouvé<br />

dans un é ta t. lam entable : fenêtres brisées, toiture percée,<br />

appareils de chauffage détruits; il y régnait par surcroît un<br />

désordre indescriptible. Tous les appareils contenant une<br />

certaine proportion de cuivre avaient été enlevés. La cabine<br />

de transform ation d ’énergie avait été rendue inutilisable. Les<br />

canalisations jde circulation d ’eau de refroidissem ent des<br />

lam pes devaient être renouvelées. Des deux ém etteurs anciennem<br />

ent installés à Veltem , il ne subsistait plus que des<br />

débris, parm i J lesquels ont seules pu être réutilisées quelques<br />

pièces appartenant à un étage final de puissance.<br />

RESTAUr Ia TION DES EMISSIONS NATIONALES<br />

Les prem ières émissions nationales ont été effectuées<br />

le 4 septembre <strong>1944</strong> par l’ém etteur S. B. R. (longueur d ’onde<br />

484 m., puissance 1 K w .), à partir d ’un studio improvisé<br />

à l’usine de la Société Belge Radioélectrique: Dès le lender<br />

main, un studio de la Maison de l’I. N. R. était remis en<br />

service. Le |7 septembre, un second ém etteur, dénom m é<br />

P. L. B. (lojngueur d ’onde 322 m., puissance I K w ), faisait<br />

sa prem ière émission, d ’abord à Bruxelles (avenue<br />

Louise), puis, dès le 24 septem bre, à Brusseghem. Cette<br />

situation dura jusqu’au 24 octobre <strong>1944</strong>, date à laquellç<br />

la station de Veltem reprit ses émissions sur 322 m. avec<br />

une puissance de 2 Kw grâce à l’ém etteur de la « Standard<br />

Telephone and Cables Ltd », mis à notre disposition par le<br />

H aut Com m andem ent Allié. Cet ém etteur, arrivé à Veltem le<br />

5 octobre 1<strong>1944</strong>, fut installé et mis en service en 19 jours,<br />

tandis qu’une antenne provisoire était m ontée sur le toit du<br />

bâtim ent. Le 24 octobre, la station de Brusseghem suspendit<br />

ses émissions. 11 fut décidé entretem ps de reconstituer l’ancien<br />

étage final de 15 Kw au m oyen des débris retrouvés<br />

sur place et d ’autres m atériaux réunis à grande peine. En<br />

m em e tem ps étaient poursuiviès les réparations du bâtim ent,<br />

le rem ontage du redresseur 10.000 volts, du convertisseur<br />

fournissant I les 300 am pères exigés pour le chauffage des<br />

39


filaments, et la réinstallation des pom pes de circulation<br />

d ’eau, ainsi que la patiente reconstitution du pupitre autom a­<br />

tique de dém arrage. De plus, on réussit à m ettre en place,<br />

dans le m êm e temps, deux pylônes de 40 m ètres servant de<br />

support à la nouvelle antenne d ’émission qui fut mise en<br />

service le 6 novem bre. Cet étage final, attaqué par l’ém etteur<br />

Standard de 2 Kw, devait nous perm ettre de reprendre<br />

dès le 9 novembre <strong>1944</strong>, nos émissions avec la m êm e puissance<br />

qu’avant la guerre. Il restait cependant à doter le pays<br />

d un second em etteur de puissance, destiné à rem placer<br />

1 ém etteur S. B. R. de I Kw, qui continuait toujours ses<br />

émissions. Un ém etteur « W estinghouse » de 5 Kw, mis à<br />

notre disposition par le H aut Com m andem ent Allié, arriva<br />

à Veltem le 12 novem bre <strong>1944</strong> et com m ença ses émissions<br />

dès le 23 décem bre <strong>1944</strong> sur l’onde de 484 mètres. Une<br />

nouvelle et dernière étape a encore été franchie lorsque<br />

1 1. N. R. term ina l’installation de son ém etteur actuel « M arconi<br />

» de 20 Kw. Cet ém etteur fut mis en service le 5 septembre<br />

1945 et fonctionne depuis cette époque sur l’onde<br />

de 484 m., tandis que l’ém etteur de 5 Kw, dont il était<br />

question dans le précédent paragraphe, est affecté à un service<br />

spécial de relais.<br />

On peut donc considérer qu’à la date du 5 septem bre<br />

1945 — soit un an après la libération — l’I. N. R. a remis<br />

ses installations d ’émission au niveau de puissance d ’avant<br />

la guerre. Cette date m arque donc l’achèvem ent des travaux<br />

de restauration essentiels dans le dom aine particulier des<br />

ém etteurs. Toutefois, et cela se com prend aisém ent, bien des<br />

details im portants restent encore à parachever.<br />

STUDIOS DE BRUXELLES<br />

Des reparations ont été apportées au bâtim ent dans des<br />

délais extrêm em ent courts (C entrale électrique, Clim atisation,<br />

Distribution d ’eau, R éseau téléphonique, etc., etc.).<br />

Pour ce qui est des installations électro-acoustiques,<br />

rappelons que les émissions ayant com m encé le lundi 4 septembre<br />

<strong>1944</strong>, il a fallu alterner les program m es français et<br />

flam ands sur un m êm e ém etteur. Le prem ier « alpha » ou<br />

groupe d émission mis en service, le 5 septembre <strong>1944</strong>, était<br />

1’ « alpha » 4 et c’est dans le grai\d studio de cet « alpha »<br />

qu’eut lieu le prem ier concert donné le 6 septem bre <strong>1944</strong><br />

par la Musique des Guides. Le 8 septem bre I 944, l’alpha 16<br />

a été remis en service pour les émissions parlées. V ers le<br />

8 décem bre <strong>1944</strong>, tous les studios ont été mis en service,<br />

à l’exception toutefois du n° 17 (studio de musique enregistré<br />

e ), dont les installations avaient subi des dégradations<br />

trop im portantes. Les services ont, de plus, assuré l’entre­<br />

40


tien régulier de la sélection autom atique d ’antenne, la distribution<br />

autom atique d ’écoute, la signalisation locale et interlocale,<br />

l’entretien régulier des am plificateurs et m odulom è-<br />

tres, y compris la mesure régulière des caractéristiques principales,<br />

le dépannage, etc.; l’entretien régulier des tournedisques,<br />

des cordons de liaison, des atténuateurs. O n ne<br />

saurait trop insistgr sur les difficultés innom brables d ’ordre<br />

m atériel que la bonne volonté et l’habileté du personnel<br />

technique ont dû surm onter pour arriver à ces résultats. Et<br />

ceci d ’autant plus que la pénurie du personnel spécialisé<br />

disponible a imposé à ceux qui ont pris sur eux la charge de<br />

ces travaux, des prestations souvent longues et fatigantes.<br />

EMISSIONS REGIONALES<br />

La plupart des stations régionales ont été préparées<br />

dans la clandestinité dès avant la libération. Au début, les<br />

ém etteurs régionaux ont transm is des program m es locaux de<br />

circonstance, puis ils ont assuré le relais des program m es<br />

nationaux, transm is de Bruxelles. Voici les dates auxquelles<br />

ces relais ont commencé : R adio G ent : 23-10-<strong>1944</strong>; Radio<br />

A ntw erpen : 28-10-<strong>1944</strong>; Radio Liège : 1-11-<strong>1944</strong>; Radio<br />

Tam ines : 27-11-<strong>1944</strong>; Radio H oudeng : 16-12-<strong>1944</strong>; R a­<br />

dio Kortrijk : 26-12-<strong>1944</strong>. P ar la suite, des program m es<br />

spéciaux coordonnés ont été élaborés, dans lesquels furent<br />

incorporées les émissions des journaux parlés, transm is de<br />

Bruxelles. Ceci a nécessité l’organisation d ’un réseau com ­<br />

plet de circuits téléphoniques partant de Bruxelles pour desservir<br />

les ém etteurs régionaux.<br />

EMISSIONS VERS LE CONGO<br />

Les émissions du Service M ondial destinées à l’ém etteur<br />

m ondial de Léopoldville ont repris le 14 mai 1945. Un nouvel<br />

ém etteur à ondes courtes Standard d ’une puissance de<br />

5 Kw avait été installé dans ce but à la station de Ruisselede.<br />

Le m ontage de l’ém etteur et du feeder a été fait en collaboration<br />

avec la Régie des Télégraphes et Téléphones, qui<br />

a installé une antenne rhom bique spéciale qui devait nous<br />

perm ettre de réaliser une liaison avec le Congo dans des<br />

conditions satisfaisantes.<br />

RESULTATS D ’EXPLOITATION<br />

A bordant le chapitre des travaux effectués par le personnel<br />

de l’Exploitation, il convient de se rappeler qu’il<br />

s’agit là de tâches norm ales, directem ent liées au volume<br />

des program m es émis. Pour en connaître l’étendue, il suffira<br />

donc de se reporter aux chapitres précédents que les D épar­<br />

41


tem ents Culturels consacrent aux program m es offerts aux<br />

auditeurs de la Radio. Toutefois, on n ’oubliera pas que tout<br />

article du program m e représente pour chacun des D épartements,<br />

tant Culturel que Technique, une certaine som m e de<br />

travail préparatoire auquel le personnel de l’Exploitation<br />

technique a évidem m ent à apporter sa contribution.<br />

Sans doute, l’effort accom pli devrait-il être jaugé à la<br />

m esure du personnel d ’Exploitation disponible, mais il serait<br />

m alaisé d ’entrer ici danÿ tous les détails nécessaires pour<br />

l’établissem ent d ’une corrélation exacte entre le personnel<br />

existant et les possibilités qu’il représente. D ’ailleurs, le<br />

recrutem ent du personnel technique n ’a jam ais été facile et<br />

la Direction de l’Exploitation n ’a que trop souvent été obligée<br />

de proposer des simplifications du program m e. Toutefois,<br />

il est bon de savoir que l’émission la plus sim ple en ap p a­<br />

rence, com m e est, p ar exemple, la lecture du bulletin m étéorologique,<br />

exige la présence sim ultanée et effective d ’au<br />

moins quatre agents de l’Exploitation technique : le technicien<br />

m odulateur attaché au studio, le Chef d ’émission, le<br />

technicien de 1’« alpha-lignes » et, enfin, le technicien attaché<br />

à l’ém etteur. D ’autre part, pour les 292 heures d ’émissions<br />

nationales et m ondiales, hebdom adaires, il faut com p­<br />

ter, en plus, 351 heures de prestations préparatoires (balances,<br />

répétitions, etc.) et environ 357 heures de prestations<br />

auxiliaires (préparations techniques, contrôle, etc.). Un jeu<br />

radiophonique nécessite environ 12 heures de répétition.<br />

Des m ontages sonores ont exigé la m anipulation d ’un grand<br />

nom bre de disques allant jusque 100 en 1 heure. Etc.,, etc.<br />

Les quelques données statistiques ci-après fixeront les<br />

idées.<br />

STATISTIQUES DES EMISSIONS<br />

Les émissions nationales étaient effectuées, du 4 septem<br />

bre <strong>1944</strong> jusqu’au 13 janvier 1945, sous le régim e mixte,<br />

alternativem ent en français et en flam and. T otal des heures :<br />

1.443. Du 14 janvier 1945 au 31 décem bre 1945, il y a eu<br />

4.487 heures d ’émission en langue française sur l’onde de<br />

484 m. et. 4.576 heures d ’émission en langue flam ande sur<br />

l’onde de 322 m. Le 17 octobre 1945, fut inauguré le service<br />

d ’un ém etteur-relais pour la région sud du pays (B 111)<br />

qui assura, jusqu’à la fin de l’année, 760 heures d ’émission.<br />

Pour l’année <strong>1946</strong>, les divers ém etteurs nationaux ont totalisé<br />

respectivem ent : le B. 1 : 4.631 heures; le B. II :<br />

4.823 heures; le B. III : 3.529 heures e t’ le B. IV (inauguré<br />

à Aye le 13-10-<strong>1946</strong>) : 1.036 heures. O n rem arquera<br />

le faible pourcentage des interruptions qui se sont produites<br />

en <strong>1946</strong> : pour le B. I : 0,093 % ; pour le B. II : 0,15 % ;<br />

pour le B. III : 0,094 % et pour le B. IV : 0,3 % .<br />

42


Les ém etteurs régionaux ont effectué, en 1945, au total:<br />

16.450 heures d ’émission et, en <strong>1946</strong> : 16.829 heures.<br />

Les émissions du Service Mondial ont totalisé, à partir<br />

du 14-5-1945 jusqu’au 31-12-1945, 403 heures d'émission.<br />

En <strong>1946</strong>, nos émissions vers le Congo ont atteint 2.000 heures.<br />

Signalons, en outre, qu’un ém etteur de 50 Kw. exploité<br />

par le Service des Télécom m unications de la Colonie, assura<br />

au Congo belge la diffusion du Service « La Belgique parle<br />

au M onde ».<br />

STATISTIQUES DES CAPTATIONS<br />

ET DES ENREGISTREMENTS<br />

La prem ière captation eut lieu le 19 septem bre <strong>1944</strong><br />

(séance des C ham bres). Jusqu’à fin <strong>1944</strong>, dix-neuf captations<br />

ont été réalisées dans des conditions matérielles tiès<br />

difficiles. En 1945, il y a eu 207 prises de son extérieures.<br />

En <strong>1946</strong>, le personnel de l’Exploitation en a assuré 741,<br />

tant pour les émissions nationales que pour les émissions<br />

régionales, et m êm e pour les stations étrangères. Le 30 septem<br />

bre <strong>1944</strong>, deux voitures d ’enregistrem ent ont été mises<br />

en service. Elles ont totalisé 21 sorties en <strong>1944</strong>, 330 sorties<br />

en 1945 et environ 500 en <strong>1946</strong>. Ces voitures, équipées<br />

d un m atériel d ’enregistrem ent sur disques, perm ettent aux<br />

reporters et techniciens d ’effectuer des reportages dans des<br />

endroits où la prise de son par ligne s’avère im praticable.<br />

Les enregistrem ents effectués se rapportent à des<br />

émissions théâtrales, des concerts, des leçons de gymnastique,<br />

des cours de langues, des messages de correspondants<br />

étrangers, des m atériaux .de reportage, etc., etc.<br />

AUTRES ACTIVITES DE L’EXPLOITATION<br />

11 est m alheureusem ent impossible de donner, en peu<br />

de mots, une inform ation suffisante au sujet de l’activité de<br />

la section d ’Alpha-lignes et relais (établissem ent et surveillance<br />

par fil entre le bâtim ent de l’I. N. R. et l’extérieur,<br />

liaisons avec l’étranger, liaisons pour captations, distribution<br />

de program m es captés par radio, etc. ), du Contrôle des<br />

émissions (fonction du Chef d ’émission qui assure la surveillance<br />

constante de la qualité technique des émissions, de<br />

l'enchaînem ent des divers studios et qui organise et coordonne<br />

les prestations imprévues, etc. ) et du Bureau du Planning<br />

(centralisation des dem andes des Services Culturels,<br />

rédaction d ’une feuille quotidienne d ’occupation des locaux,<br />

correspondance avec la Régie des T. T., etc.). Toutes ces<br />

activités m ériteraient d ’être décrites en détail : elles se rapportent<br />

directem ent à l’émission des program mes.<br />

43


De nouvelles possibilités ont été offertes aux D épartem<br />

ents Culturels pendant l’année <strong>1946</strong> : service tem poraire<br />

d ’un ém etteur de 1 Kw (620 K c/s) du 3-1-<strong>1946</strong> au 2-3-<br />

<strong>1946</strong>; extension des émissions m ondiales à partir du 15-1-<br />

<strong>1946</strong> (de 2.00 h. à 5.30 h. par jo u r); extension de l’horaire<br />

des émissions nationales le sam edi et le dim anche;<br />

émissions scolaires à partir du mois d ’octobre; émissions<br />

colom bophiles du 7 avril <strong>1946</strong> au 29 septem bre <strong>1946</strong>.<br />

TRAVAUX DE LA DIRECTION DES ETUDES<br />

Etant donné l’abondance des travaux les plus divers<br />

effectués par la Direction des Etudes, on devra se borner<br />

à énum érer les principaux d ’entre eux: 11 y a cependant lieu<br />

de préciser que, d ’une part, les travaux de restauration dont<br />

il était question plus haut et auxquels cette direction a participé<br />

très activem ent ne seront plus cités et que, d'autre<br />

part, la besogne quotidienne de vérification et d ’entretien de<br />

tout le m atériel radio-électrique de l'Institut trouvera son<br />

expression tiès som m aire dans les chiffres que voici. La<br />

section d ’entretien des studios a effectué, en <strong>1946</strong>, environ<br />

700 dépannages, I 15 mesures de lignes et un grand nom ­<br />

bre d ’opérations d ’entretien préventif régulier. La section<br />

d ’entretien des ém etteurs avait à sa charge 7 ém etteurs<br />

nationaux et régionaux. Elle a dû lever, en outre, environ<br />

105 dérangem ents. Et voici l’énum ération de quelques travaux<br />

particuliers :<br />

1°) Installation de l’ém etteur de Radio Liège (500 W .<br />

en service le 2-2-1945); 2°) ém etteur de Libram ont (station<br />

relais en service le 14-3-1945); 3°) nouveaux pylônes<br />

rayonnants à Veltem (ém etteur flam and, en service le<br />

5-11-1945); 4°) installation et mise en service de l’ém etteur<br />

national français à V eltem (20 Kw, le 5-9-1945);<br />

5°) ém etteur de Tam ines (300 W ) ; 6°) étude du cahier<br />

des charges en vue de l’achat d ’un émetteur. I 00 Kw à ondes<br />

courtes; 7°) étude du cahier des charges des ém etteurs à<br />

grande puissance sur ondes m oyennes, pour le futur service<br />

national; 8°) installation de l’ém etteur de A ye (10 Kw, en<br />

service le 13-10-<strong>1946</strong>); 9°) am énagem ent de l’ém etteurrelais<br />

de V eltem (5 Kw, en service le 17-10-1945 - B. I! 1) ;<br />

10°) installation studios provisoires de Liège (en service le<br />

7-2-1945); 11°) installation studios provisoires d ’A nvers<br />

(en. service le 8 -7 -1945); 12°) studios provisoires de Nam<br />

ur (inaugurés le 17-11-1945); 13°) extension des installations<br />

d ’enregistrem ent à Bruxelles; 14°) étude d un am plificateur<br />

limiteur; 15°) étude d ’un am plificateur de 50 W ;<br />

16°) étude d ’un am plificateur de captation; 17°) étude de<br />

la transform ation de l’étage final de 1 ém etteur B. 11; 18°)<br />

44


étude de l’installation phonique^des nouvelles voitures d ’enregistrem<br />

ent; 19°) préparation de l’installation des magnétophonés;<br />

20°) participation aux travaux de la Commission<br />

pour 1 étude du prçblèm e de la Télévision; 21°) préparation<br />

de 1 installation d un em etteur à m odulation de fréquence à<br />

Bruxelles (à installer en 1947);. etc., etc.<br />

Il va sans dire que dans un grand nom bre de ces travaux,<br />

une collaboration s est établie entre la D irection des<br />

Etudes et la Direction des Installations techniques. Dans les<br />

travaux qui suivent, cette collaboration devrait être particulièrem<br />

ent soulignée.<br />

TRAVAUX COMMUNS DE LA DIRECTION DES ETUDES<br />

ET DE LA DIRECTION<br />

DES INSTALLATIONS TECHNIQUES<br />

Nous nous bornerons à citer : 1°) l’extension des installations<br />

d ’enregistrem ent (4 machines doubles d ’enregistrem<br />

ent sur disques, 10 baies com plètes); 2°) m odification des<br />

studios pour jeux radiophoniques (B ruxelles); 3°) installation<br />

de tourne-disques à 33 1/3 tours par minute; 4°) étude<br />

et com m ande de 4 châssis destinés aux nouvelles voitures<br />

d enregistrem ent, étude de l’installation de ces voitures;<br />

5°) étude particulière des projets d ’installation . des bâtim<br />

ents, des forces motrices et des lignes phoniques pour les<br />

ém etteurs à grande puissance sur ondes m oyennes; 6°) installation<br />

de nouveaux studios à Liège (Em ulation) ; 7°) installation<br />

des studios provisoires de Mons (en service le 15-7-<br />

<strong>1946</strong>) et étude préparatoire des nouveaux studios de Mons<br />

(A rsenal) ; installation des studios provisoires de Gand<br />

(Place Comte de Smet de Naeyer, le 1-3-<strong>1946</strong>), étude et<br />

installation des nouveaux studios de G and, rue Ste-Marguerite<br />

(inauguration en 1947); 9°) étude de l’installation de<br />

1 em etteur de Hasselt; 10°) érection d ’un nouveau pylône<br />

rayonnant à Liège; I 1°) installation d ’un ém etteur à Merelbeke<br />

(inauguré en 1947); 12°) transfert à Vichte de l’ém etteur<br />

de la Station de Courtrai (en service le 9-10-<strong>1946</strong>).<br />

TRAVAUX PARTICULIERS<br />

DE LA DIRECTION DES INSTALLATIONS<br />

Il convient ,de m entionner ici encore la participation de<br />

la Direction des Installations aux travaux de restauration<br />

dont l’im portance était considérable, vu l’état dans lequel<br />

avait été laissé le bâtim ent de l’I. N. R. à Bruxelles. Les travaux<br />

norm aux d entretien ont porté, en outre, sur les différentes<br />

installations électriques et m écaniques de la Maison :<br />

éclairage et force motrice, ascenseurs, centrale électrique,<br />

45


téléphones, avertisseurs d ’incendie, distribution d heure,<br />

orgue électrique, conditionnem ent d ’air, etc., etc. En <strong>1946</strong>,<br />

le chauffage de la Maison a été assuré par les chaudières<br />

alim entées en charbon. La transform ation nécessitée par<br />

l’utilisation du m azout a fait l’objet d ’une étude et d ’une<br />

réalisation de la Direction des Installations.<br />

Un Service de transports (C harroi) a été organisé,<br />

com prenant jusque 20 véhicules, et s’est avéré de la plus<br />

grande utilité dans les prem iers mois qui suivirent la libération.<br />

En <strong>1946</strong>, la section « Charroi » a assuré l’entretien et<br />

la conduite de plus de 25 véhicules différents, dont 2 voitures<br />

d ’enregistrem ent et 2 camions. Trois mille sept cents<br />

dem andes dè transport ont été satisfaites. Pour être com plet,<br />

il faudrait encore analyser les prestations de la section du<br />

Bâtiment dirigée par un architecte, du Bureau du Dessin et<br />

de l’A telier mécanique.<br />

ETUDES GENERALES<br />

Le D épartem ent Technique s’est égalem ent occupé<br />

d ’études générales dont le résultat a été, dès décem bre <strong>1944</strong>,<br />

la parution d ’un m ém oire consacré à « La Radiodiffusion en<br />

Belgique et vers la Colonie ». Une note com plém entaire,<br />

parue en m ars 1945, indiquait les prévisions budgétaires<br />

envisagées en rapport avec le program m e des travaux qui<br />

faisait l’objet du m ém oire de décem bre.<br />

46


Services administratifs<br />

communs<br />

. 'X<br />

La période qui s’étend du 4 septem bre <strong>1944</strong> au 31 décem<br />

bre <strong>1946</strong> a été particulièrem ent m ouvem entée au point<br />

de vue adm inistratif.<br />

Si les diverses phases par lesquelles est passé le statut<br />

légal de la radiodiffusion depuis la libération du territoire,<br />

n ont pratiquem ent affecté en rien l’organisation et les attributions<br />

des deux départem ents culturels et du départem ent<br />

technique, les services adm inistratifs, par contre, ont subi<br />

chaque fois une transform ation profonde tant au point de<br />

vue de leur structure que de leurs attributions.<br />

Pendant la prem iere periode, toute la radiodiffusion<br />

était confiée à l’Office de la Radiodiffusion Nationale Belge,<br />

lo/iA 61 n> ^ A rrêté-Loi pris à Londres, le 5 septem bre<br />

<strong>1944</strong>. Préoccupées avant tout par la nécessité d ’assurer<br />

1 execution de leur mission de guerre, les deux directions<br />

generales culturelles étaient com plètem ent absorbées par les<br />

taches d émission tant a Bruxelles qu’en province. Les services<br />

adm inistratifs n étaient qu’em bryonnaires et leur activité<br />

ne^ com portait pratiquem ent que le règlem ent des dépenses<br />

indispensables pour assurer aux émissions les premiers<br />

concours essentiels.<br />

. n ^ UnAe deuxièm e Période a pris cours le 1er novem bre<br />

<strong>1944</strong>. A partir de cette date, la R. N. B. ne devait plus<br />

s occuper que des program m es, l’I N. R. reprenant toutes<br />

les installations et assurant la realisation des émissions au<br />

point de vue technique. Chacun de ces deux organismes<br />

ayant besoin d agents du cadre adm inistratif pour assurer<br />

son fonctionnem ent, les services adm inistratifs furent seindes;<br />

une partie des agents qui s’étaient trouvés jusqu’alors<br />

au service de la R. N. B. passèrent à l’I. N. R. Cette scission<br />

provoqua des perturbations graves de la fonction adm inistrative<br />

et elles étaient encore loin d ’être surm ontées lorsque<br />

survint la froisièm e phase du Statut légal de la radiodiffusion<br />

en Belgique depuis la libération.<br />

47,


Par un arrêté royal daté du 14 septem bre 1945, il a<br />

été mis fin à l’existence de l’O. R. N. B. à la d ate du<br />

27 septem bre 1945, et l’I. N. R. a été chargé de la liquidation<br />

de cet Office. Ainsi après une scission qui avait duré<br />

onze mois, tous les services adm inistratifs des deux organismes<br />

ont été regroupés au sein de l’l. N. R., à la fin du<br />

mois de -septem bre 1945. En m atière adm inistrative, il<br />

s’agissait de créer un outil nouveau capable de satisfaire aux<br />

besoins d ’un Institut beaucoup plus, im portant que chacun<br />

des deux organismes fusionnés, et de s’adapter à la com ­<br />

plexité toujours croissante des besognes d ’adm inistration.<br />

Les services adm inistratifs furent scindés en deux groupes,<br />

l’un d ’exécution, l’autre de conception. Les tâches d ’exécution<br />

devaient désorm ais incom ber à la Direction A dm inistrative,<br />

les tâches de conception à la Direction dü Secrétariat<br />

de l ’Institut.<br />

Em bryonnaires de la date de libération au 3 1 octobre<br />

<strong>1944</strong>, scindés du 1er novem bre <strong>1944</strong> au 27 septem bre 1945,<br />

regroupés à partir du 28 septem bre 1945, les services adm i­<br />

nistratifs ont dû traîner le poids de l’arriéré de guerre<br />

d ’àbord, de la séparation adm inistrative ensuite, pour hériter<br />

finalem ent d ’un grand nom bre de problèm es non résolus<br />

et d ’un travail adm inistratif non exécuté considérable.<br />

La reprise de l’adm inistration de la R. N. B. de Leopoldville<br />

par les services m étropolitains ainsi que la prise en<br />

charge et le contrôle des opérations d ’ordre adm inistratif des<br />

six postes ém etteurs régionaux fonctionnant en Belgique<br />

ont considérablem ent accru le volume des tâches échues aux<br />

Services Adm inistratifs. A ces perturbations particulières à<br />

l’I. N. R. sont venues se superposer des difficultés d ’ordre<br />

général.<br />

Le m anque de locaux et de m atériel de bureau d ’une<br />

part, la quasi impossibilité de recruter le personnel qualifié<br />

indispensable, d ’autre part, ont eu pour conséquence d ’obliger'<br />

tous les services adm inistratifs indistinctem ent à abandonner<br />

m om entaném ent tous les travaux qui n’étaient pas<br />

d ’une im portance vitale im médiate.<br />

. •<br />

D IR E C T IO N ET S E C R E T A R IA T<br />

DE L ’IN S T IT U T<br />

La nouvelle direction qui . est entrée en activité le 1-4-<br />

<strong>1946</strong> com prend quatre sections :<br />

---- la Section Secrétariat;<br />

— le Service Juridique;<br />

48


— le Service Social;<br />

:— le Service des Relations avec l ’Etranger.<br />

La SECTION SECRETA RIA T dont l’attribution principale<br />

est le secrétariat des organes de gestion de l’Institut,<br />

a assuré, à ce titre, l’organisation de 56 séances en <strong>1946</strong>,<br />

dont ;<br />

-— 10 séances du Conseil de Gestion;<br />

~ 17 séances du Comité Perm anent;<br />

29 séances du Comité de Coordination des trois Admiriistrateurs-Directeurs<br />

G énéraux.<br />

Cette Section, qui s’occupe, en outre, de toutes les questions<br />

d ’organisation, a étudié notam m ent en 1949, un régim<br />

e de pension pour les agents de l’I. N. R.<br />

Le SERVICE JU RID IQ U E en dehors de l’expédition<br />

des affaires de Contentieux, a entrepris des négociations<br />

avec le B. I. E. M. au sujet des enregistrem ents électrom<br />

écaniques, sans toucher toutefois au problèm e dès disques<br />

du com m erce dont l’I. N. R. use librem ent.<br />

Dans le dom aine des assurances, le Service Juridique a<br />

fait procéder à réévaluation au taux du jour, des bâtim ents<br />

que 1 Institut occupe en différents endroits du pays. Il a assuré<br />

le personnel pour tous risques nouveaux (aviation,<br />

transports m aritimes, etc. ).<br />

Suivant les principes d une saine gestion, ces diverses<br />

assurances ont été contractées à la M utuelle des A dm inistrations<br />

Publiques.<br />

Pour couvrir les risques autom obiles, l’I. N. R. a passé<br />

contrat avec un courtier d ’assurances.<br />

Le SERVICE SOCIAL a poursuivi l’organisation d ’un<br />

dispensaire médico-social qui a enregistré en <strong>1946</strong> : 3.986<br />

visites, ce qui com prend une m oyenne de 332 visites par<br />

mois.<br />

Le Mess du Personnel dont la gérance appartient au<br />

Service Social, a servi 47.025 repas au cours de cette m êm e<br />

année.<br />

Ce Service a égalem ent traité dans le dom aine des<br />

prêts, secours, allocations familiales, sécurité sociale, accidents<br />

du travail, placem ent d ’enfants, commission d ’assistance<br />

publique, etc., tous les cas offrant un aspect social.<br />

Le SERVICE DES RELATIONS AVEC L’ETRANGER<br />

n ’est pas entré en activité en <strong>1946</strong>, les contacts avec les<br />

organismes étrangers de radiodiffusion et les auditeurs de<br />

l’étranger ne devant atteindre un niveau norm al qu’au cours<br />

de l’année 1947.<br />

49


EPU RATIO N . — A la Direction du Secrétariat de<br />

l’Institut a égalem ent été rattachée une activité tem poraire :<br />

à la libération, il a été constitué deux jurys à l’effet de juger<br />

le com portem ent des m em bres du personnel de l’I. N. R.<br />

pendant 1 occupation; le « Jury d ’H onneur » pour le personnel<br />

musical et artistique et la « Commission d ’Enquête »<br />

pour le personnel technique, adm inistratif et culturel.<br />

A u 31 décem bre <strong>1946</strong>, ces deux Commissions avaient<br />

examiné 586 cas et avaient jugé sans blâm e 334 agents,<br />

tandis que les sanctions suivantes étaient proposées :<br />

— blâm e : 47;<br />

— suspension de moins de six mois : 1 16;<br />

— suspension de plus de six mois : 37;<br />

— exclusion définitive : 52.<br />

A la m êm e date, il restait encore à exam iner une cinquantaine<br />

de cas, dont une trentaine de dem andes en revision.<br />

D IR E C T IO N A D M IN IS T R A T IV E<br />

La Direction A dm inistrative com prend quatre sections:<br />

— le Service du Personnel;<br />

— les Services Généraux;<br />

— le Bureau des Achats;<br />

— le Service de la Comptabilité.<br />

SERVICE DU PERSONNEL<br />

Au 10 m ai 1940, ce service com prenait trois sections :<br />

une section adm inistrative, une section qui s’occupait des<br />

contrats des collaborateurs libres, et une section « traitements<br />

et salaires ».<br />

A partir du Ior janvier 1945, il y a été ajouté une<br />

nouvelle section, qui s’occupe de l’application des dispositions<br />

de la loi sur la Sécurité Sociale des Travailleurs.<br />

Section Administrative.<br />

C’est le « bureau m oteur » du Service, dont il coordonne<br />

en outre les diverses activités.<br />

a) Examens.<br />

Il a été organisé I 06 épreuves de recrutem ent pour les<br />

cadres artistiques, culturels, techniques et adm inistratifs,<br />

tant à Bruxelles qu’en province.<br />

50


Indépendam m ent de l’organisation m atérielle des<br />

épreuves, la section adm inistrative a assuré le secrétariat<br />

des 308 séances des jurys chargés d ’examiner les candidats.<br />

b) Engagements.<br />

Il a été procédé au total à 828 engagements, d ’aucuns<br />

par le Conseil de Gestion de l’I. N. R. ou le Conseil d 'A d ­<br />

m inistration de la R. N. B., d ’autres par les Adm inistrateurs-<br />

Directeurs G énéraux en vertu des pouvoirs qui leur ont été<br />

conférés dans ce domaine.<br />

c) Demandes d’emplois.<br />

Indépendam m ent des inscriptions aux épreuves de recrutem<br />

ent, l’I. N. R. et la R. N. B. ont reçu, jusqu’au 31 décem<br />

bre <strong>1946</strong>, 5.433 dem andes d ’emplois qui ont été établies<br />

sur des formulaires ad-hoc.<br />

Section « Contrats ».<br />

Cette section a assuré la liquidation, en 1945, de<br />

28.245 contrats conclus avec des collaborateurs libres pour<br />

des prestations artistiques. En I 946, ce chiffre est passé à<br />

28.996.<br />

Q uant au m ontant total des cachets, il est passé de<br />

13.136.660,15 fr. en 1945 à 17.749.347,95 fr. en <strong>1946</strong>.<br />

Les im pôts retenus à la source et versés au Trésor et<br />

qui s’élevaient à 503.987,35 fr. en 1945, ont atteint<br />

744.083.75 fr. en <strong>1946</strong>.<br />

Section « Traitements et Salaires ».<br />

Le total des sommes liquidées à l’intervention de cette<br />

section et qui s’élevait à 46.51 1.697,84 fr. en 1945, a a t­<br />

teint 68.327.844,05 fr. en <strong>1946</strong>.<br />

Les taxes fiscales retenues à la source et versées au<br />

Trésor pour <strong>1946</strong> s’élèvent à 6.531.666,40 fr. contre<br />

4.188.447.75 fr. e n - 1945.<br />

Section « Sécurité Sociale ».<br />

Cette section groupe toutes les tâches qui incom bent au<br />

Service du Personnel pour l’application de la législation<br />

en m atière sociale, qu’il s’agisse du cadre perm anent ou des<br />

collaborateurs libres.<br />

De 1.057.148,26 fr. en 1939, le m ontant des charges<br />

sociales est passé à 10.573.804,61 fr. en 1945, et à<br />

10.818.330,90 fr. en <strong>1946</strong>.<br />

51


SERVICES GENERAUX<br />

Les attributions de ce service com prennent :<br />

Le Secrétariat.<br />

(T raduction - dém arches - dactylographie et stencils -<br />

courrier - classem ent - archives.)<br />

Le groupe courrier à réçu, dépouillé et distribué dans<br />

les divers services : 70.264 lettres en 1945, 73.400 lettres<br />

en <strong>1946</strong>, indépendam m ent d ’un nom bre considérable d ’imprimés,<br />

journaux et périodiques. Ce m êm e groupe a assuré<br />

l’expédition, en 1945, de 70.566 pièces, dont l’affranchissem<br />

ent a coûté 141.985,90 fr. En <strong>1946</strong>, il a assuré l’expédition<br />

de 91.125 lettres, 1.891 plis par avion, 2.884 plis<br />

recom m andés divers, 46.280 imprimés, soit au total 142.180<br />

envois dont l’affranchissem ent a coûté 349.513,15 fr.<br />

Economat général et magasins.<br />

Inventaires et économ at - réception des m archandises -<br />

magasin des fournitures de bureau - magasin des ateliers -<br />

magasin de l’entretien radio-électrique - magasin de l’entretien<br />

du bâtim ent - m agasin essence, huile et pneus.<br />

L’économat général a été mis sur pied pour s’occuper<br />

de l’établissem ent et de la tenue à jour des inventaires au<br />

point de vue quantitatif, avec le concours de la com ptabilité<br />

qui procède aux redressem ents au point de vue des valeurs<br />

rendus nécessaires par suite des disparitions consécutives à<br />

la guerre.<br />

Le groupe « Magasins » a dû procéder à un inventaire<br />

com plet des m archandises de toute nature trouvées dans les<br />

magasins à la libération, et dresser les fiches de stock, avant<br />

de pouvoir assumer sa mission norm ale.<br />

Bâtiment.<br />

Police et gardiennage - nettoyage.<br />

Le groupe police et gardiennage com prend les portiers,<br />

les huissiers, les garçons d ’étage, les grooms, les veilleurs<br />

de nuit et les téléphonistes. L’accom plissement de leur’ mission<br />

de contrôle et de surveillance, particulièrem ent délicate<br />

tant que duraient les hostilités, a mis à une rude épreuve<br />

leur doigté et leur dévouem ent. Ils ont reçu 30.200 personnes,<br />

qui sollicitaient une audience d ’un m em bre du personnel<br />

dirigeant, et contrôlé l’entrée de toutes .celles qui, à un<br />

titre quelconque, étaient appelées à pénétrer dans le bâtim ent^<br />

( artistes, invités aux concerts, etc. ) .<br />

Quoique les visites guidées du bâtim ent et des installions<br />

n’aient été reprises qu’à partir du mois d ’avril 1945,<br />

le nom bre de visiteurs s’élevait à 6.612 en 1945, et à<br />

18.251 en <strong>1946</strong>.<br />

52


LE BUREAU DES ACHATS<br />

Dans l’organisation d ’avant-guerre, les opérations relatives<br />

aux com m andes de toutes natures ém anant des divers<br />

services étaient centralisées par le G roupe A chats qui faisait<br />

partie du Service du Secrétariat et des Achats.<br />

L’extension ■des besoins de notre Institut, par suite<br />

notam m ent du fonctionnem ent de six ém etteurs régionaux<br />

et de la com plexité des opérations en m atière d ’obtention<br />

de licences d ’im portation et d ’autorisations d ’acquisitions de<br />

change, ont entraîné une augm entation considérable du<br />

volume du travail et un accroissem ent corrélatif de la responsabilité.<br />

Dans un esprit de rationalisation, cette section<br />

a été détachée du Service du Secrétariat et érigée en bureau<br />

autonom e, relevant directem ent du D irecteur A dm inistratif.<br />

En 1945, ce Bureau a reçu .d es divers services 6.714<br />

dem andes d ’achats, qui ont donné lieu à 5.209 com m andes<br />

distinctes.<br />

En <strong>1946</strong>, il a été enregistré 8.849 dem andes d ’achats<br />

qui ont donné lieu à 7.180 com m andes diverses.<br />

LE SERVICE DE LA COMPTABILITE<br />

Les attributions, et partant le* activités, de ce service,<br />

ont subi, au cours de la période sous revue, les variations<br />

im posées par l’évolution du Statut de la radio après la libération<br />

du territoire.<br />

11 a dû adapter son organisation aux trois stades successifs<br />

correspondant chacun à un statut différent de la radio<br />

en Belgique.<br />

A u cours de la première période, qui s’étend sur dëux<br />

mois, le Service de la Com ptabilité n ’a pas pu fonctionner<br />

com m e tel. D oté d ’un personnel notoirem ent insuffisant, il<br />

s’est vu contraint de se borner à garder trace des opérations<br />

courantes, et de rem ettre à plus tard non seulem ent la remise<br />

en ordre des com ptes affectés par plus de quatre ans d ’occupation<br />

ennemie, mais aussi l’enregistrem ent m éthodique<br />

des nouvelles opérations.<br />

P endant la deuxième période, celle de la coexistence<br />

de la R. N. B. et de l’I. N. R., il fut tenu une com ptabilité<br />

distincte pour chacun de ces deux organismes. La rentrée<br />

du personnel spécialisé d ’avant-guerre et le recrutem ent de<br />

nouveaux agents com ptables perm ettent de s’achem iner graduellem<br />

ent vers le retour aux pratiques rationnelles.<br />

Enfin, la troisième période qui est celle de la fusion<br />

des deux com ptabilités existantes.<br />

53


Pratiquem ent, le personnel com ptable ne fut toutefois<br />

mis en place et la besogne répartie judicieusem ent entre les<br />

agents, qu’à partir du 1er avril <strong>1946</strong>.<br />

Le nouveau service com ptable héritait, en conséquence,<br />

à cette date, d ’une somme de travail considérable représentant<br />

un retard dans les enregistrem ents des pièces com ptables,<br />

de près de trois mois.<br />

Les com ptes arrêtés au 31 décem bre I 946 sont repris<br />

en annexe au présent rapport.<br />

54


B IL A N DU 31 D E C E M B R E <strong>1946</strong><br />

ACTIF<br />

I. IM M O B IL IS E :<br />

I. Installations à Veltem : Pr. Pr.<br />

10 T e r r a i n .................................<br />

Amorti<br />

125.953.88<br />

125.953.88 —<br />

11 B âtim ent et Mobilier . . .<br />

Amorti<br />

12 Anciens Em etteurs et Outillage . .<br />

Amorti<br />

13 Nouvel O u tilla g e ...................<br />

Amorti<br />

14 Nouveaux Emetteurs :<br />

Em etteur de 2 K w . . . .<br />

Em etteur de 5 K w . . . .<br />

Em etteur de 20 K w . . .<br />

Em etteur P. M. . . . . .<br />

2. Installations à Ruysselede:<br />

Amorti<br />

20 Em etteur de 5 K w . . . .<br />

Amorti<br />

2.257.729.07<br />

2.257.729.07 —<br />

5.871.004.18<br />

5.871.004.18 . —<br />

13.282.90<br />

13.282.90 —<br />

1.055.743,—<br />

11.356,10<br />

2.426.606,89<br />

25.635,—<br />

3.519.340.99<br />

3.519.340.99 —<br />

1.649.635.88<br />

1.649.635.88 —<br />

!<br />

3. Installations à Ixelles:<br />

30 T e r r a i n .................................<br />

31 B âtim ent ............................<br />

Amorti<br />

43.678.697,77<br />

25.834.065,31<br />

7.918.976,54<br />

17.844.632,46<br />

32 Mobilier pour B âtim ent<br />

Amorti<br />

2.313.761.19<br />

2.313.761.19 —<br />

33 Mobilier et matériel de bureau<br />

(achats sur budgets ordinaires) .<br />

Amorti<br />

34 Centrale électrique, centrale amplification,<br />

équipement électro-acoustique,<br />

installation téléphonique .<br />

Amorti<br />

2.169.229.52<br />

2.169.229.52<br />

10.491.588.42<br />

10.491.585.42<br />

55


35 Matériel d’enregistrement . . . .<br />

Amorti<br />

36 Frais de premier établissement . .<br />

Amorti<br />

Installations Tombeek :<br />

1 094.927,68<br />

1.094.927,68 —<br />

2.754.095.27<br />

2.754.095.27 —<br />

25.763.609,—<br />

40 T e r r a i n .................................................. 3.072.391,—<br />

41 B&timent ........................................ .<br />

Amorti<br />

42 Câble Paille Sainte-Croix....................<br />

Amorti<br />

43 Frais de premier établissement . .<br />

Amorti<br />

25.000,—<br />

25.000,— —<br />

247.535,—<br />

247.535,— —<br />

19.545.09<br />

19.545.09 —<br />

3.072.391,—<br />

Immobilisations diverses:<br />

50 Matériel de modulation . . . . .<br />

Amorti<br />

51 Matériel de la b o r a to ir e ....................<br />

Amorti<br />

52 Outillage-matériel d iv ers....................<br />

Amorti<br />

53 Matériel r o u la n t...................................<br />

Amorti<br />

54 Matériel de cuisine pour le Mess .<br />

Amorti<br />

55 Matériel d’incendie, de défense passive<br />

et de contrôle..............................<br />

Amorti<br />

56 Instruments de m usique....................<br />

Amorti<br />

1.828.137.79<br />

1.828.137.79 —<br />

1.279.594.09<br />

1.279.594.09 —<br />

556.622.38<br />

556.622.38<br />

1.013.851.10<br />

1.013.851.10 —<br />

199.689.15<br />

199.689.15 —<br />

114.698.33<br />

114.698.33 —<br />

328.118.04<br />

328.118.04 —<br />

57 Bibliothèques diverses et discothèques<br />

.......................................<br />

Amorti<br />

4.667.272.86<br />

4.667.272.86 —<br />

56<br />

58 Immobilisations diverses : complément<br />

de mobilier et matériel de<br />

bureau, complément d’installation,<br />

de parachèvement, raccordement<br />

de secours B. T....................<br />

Amorti<br />

695.901.07<br />

695.901.07<br />

59 Portefeuille ........................................ 80.000,—<br />

80.000,—<br />

28.916.000,—


6. Installations Studios régionaux . . .<br />

Amorti<br />

798.166.72<br />

798.166.72 —<br />

7. Installations Emetteurs régionaux . .<br />

Amorti<br />

210.815.93<br />

210.815.93 _<br />

8. Installations à Marche..............................<br />

Amorti<br />

2.397.427.40<br />

2.397.427.40 _<br />

9. Frais d’études Emetteurs nouveaux . .<br />

Amorti<br />

94.574.45<br />

94.574.45 _<br />

10. Immobilisations à recevoir (engagements<br />

au 31 décembre <strong>1946</strong>) . . . .<br />

Amorti<br />

15.426.755.16<br />

15.426.755.16<br />

28.916.000,—<br />

II. DISPONIBLE:<br />

20. Caisses:<br />

200 Caisse c e n t r a le ...................................<br />

201 Petites c a i s s e s ...................................<br />

202 Petites caisses postes régionaux. .<br />

21. Comptes de chèques postaux:<br />

210 Compte I.N.R....................................<br />

211 » R.N.B. . . . . .' . . .<br />

212 » Micro-Magazine . . . .<br />

213 » R ad io-W eek .........................<br />

22. Banques:<br />

6.279,30<br />

18.140,05<br />

6.950.628,90<br />

6.107,53<br />

735.159,40<br />

16.401,40<br />

4.432.902,05<br />

7.716.497,23<br />

220 Caisse Générale d ’Epargne et de<br />

Retraite . . . . . . . . . . 13.170.455,27<br />

221 Banque de la Société Générale de<br />

Belgique ............................................. 263.901,89<br />

222 Banque de la Société Générale de<br />

Belgique (compte £ 276.10.0) . . 48.881,65<br />

23. Caisses-timbres:<br />

13.483.238,81<br />

230 Timbres-poste<br />

231 Timbres r e t r a i t e ......................... .<br />

232 Timbres fiscaux ...................................<br />

249,50<br />

260,—<br />

5.907,40<br />

6.416,90<br />

25.639.054,99<br />

57


a) Magasins:<br />

III. REALISABLE:<br />

30 Magasin C a n t in e ..............................<br />

31 » Veltem ..............................<br />

32/33 » technique Bruxelles . . .<br />

34 » v i d a n g e ..............................<br />

35 » fournitures bureau . . .<br />

36 » essence, huile, gazoil . .<br />

37 » brochures et magazines :<br />

370 Magazines (Micro-Magazine et<br />

R a d io -W e e k )..............................<br />

371 Brochures programmes (français<br />

et fla m a n d ).........................<br />

Amorti<br />

372 Brochures Vingt ans Journal<br />

P a r l é .............................................<br />

374 Brochures des programmes<br />

pour <strong>1946</strong>/1947 (français et flamand)<br />

............................................<br />

Amorti<br />

38 Magasins divers:<br />

Charbon, pneus, chambres à air.<br />

39 Magasin e n tr e tie n ..............................<br />

b) Com ptes courants I.N.R.:<br />

100.544.22<br />

100.544.22<br />

54.444,65<br />

• 54.444,65<br />

141.171,15<br />

572.003,35<br />

4.101.598,37<br />

22.994,50<br />

679.274,61<br />

47.045,10<br />

27.328,73<br />

72.408,87<br />

188.591,20<br />

63.766,60<br />

5.916.182,48<br />

40 Débiteurs envers I.N.R.:<br />

401 Dommages de guerre . . . . 2.874.125,79<br />

402 Débiteurs d i v e r s ........................ 43 673.114,72<br />

403 Débiteurs douteux 87.332,10<br />

Amortiss. par prévis,<br />

créances douteuses . 87.332,10<br />

c) Comptes « Sender-Brüssel »:<br />

41 Com pte liquidation au 31 décembre<br />

<strong>1946</strong> .............................................<br />

42 Débiteurs divers envers « Sender-<br />

Brüssel » ......................................<br />

1.794.638,27<br />

46.547.240,51<br />

A déduire : Ponds de réserve en<br />

vue de l ’apurement de pertes résultan<br />

t de la g u e r r e ...................<br />

d) Com pte de fa b r ic a tio n ............................<br />

6.761.213,45<br />

2.602.611,23<br />

4.158.602,22<br />

4.076,42<br />

56.626.101,63<br />

IV. C O M P T E DE R E P A R T IT IO N :<br />

Dépenses à répartir par mensualités . . . .<br />

198.326,60<br />

111.379.483,22<br />

58


I. NON EXIGIBLE:<br />

PASSIF<br />

Ponds de Pension du Personnel....................<br />

Pr.<br />

Fr.<br />

10.028.869,1<br />

II. EXIGIBLE:<br />

a) Comptes courants I.N.R.:<br />

20 Créditeurs divers . . . 54.667.304,30<br />

21 Créditeurs comptes bloqués<br />

.............................. 16.320.644,17<br />

70.987.948,47<br />

b) - Comptes courants envers « Sender-<br />

Briissel »:<br />

22 Créditeurs divers<br />

c) Emprunts:<br />

23 A terme et à long terme:<br />

230 Emprunt à 4,25 %-<br />

8 ans, de 10 millions<br />

Levé 8.350.000,—<br />

Amorti 8.350.000,—<br />

1.446.664,89<br />

231 Emprunt à 4,25 %-<br />

14 ans Levé 6.900.000,-<br />

Amorti 3.965.000,-<br />

232 Emprunt à 4,25 %- '<br />

25 ans Levé 28.500.000,-<br />

Amorti 7.074.000,-<br />

233 Emprunt à 4,25 %-<br />

14 ans, de 18 millions<br />

435.000 Levé 8.742.000,-<br />

Amorti 4.187.000,-<br />

2.935.000,-<br />

21.426.000,—<br />

4.555.000,—<br />

101.350.613,36<br />

111.379.483,22<br />

Approuvé par le Conseil de Gestion en sa séance du 22 mars 1948.<br />

59


Compte de Résultat au 31 décembre <strong>1946</strong><br />

DEBIT<br />

A. CENTRE:<br />

Fr.<br />

1. Charges financières . . .<br />

2. Pertes et charges diverses<br />

3. Frais communs à l’Institut<br />

4. Emissions françaises . .<br />

5. Emissions flamandes . .<br />

6. Administration . . . .<br />

7. T e c h n iq u e .........................<br />

B. P O S T E S R E G IO N A U X :<br />

8. Emissions françaises<br />

9. Emissions flamandes<br />

10. Administration . .<br />

11. Technique . . . .<br />

12. Amortissements:<br />

Sur les investissements de <strong>1946</strong>:<br />

a) sur investissements liquidés en <strong>1946</strong><br />

b) sur investissements à recevoir. . .<br />

Total des dépenses se rapportant<br />

à l’exercice <strong>1946</strong> ..............................<br />

4.457. 981,70<br />

1.297. 229,88<br />

3.556. 680.58<br />

38.013, 461,09<br />

38.945, 295,06<br />

12.267, 327.59<br />

25.612, 566,52<br />

a;.<br />

5.085.525,59<br />

3.933.696,76<br />

772.250,43<br />

3.333.341,29<br />

5.113.666,73<br />

7.260.002,21<br />

124.150.542,42<br />

13.124.814,07<br />

137.275.356,49<br />

12.373.660,94<br />

149.649.025,43<br />

Sur les investissements de 1945:<br />

a) sur investissements liquidés en 1945<br />

et <strong>1946</strong> ........................................ .... .<br />

b) sur investissements à recevoir. . .<br />

10.475.137,28<br />

8.166.752,95<br />

18.641.890,23<br />

Total des dépenses enregistrées en<br />

<strong>1946</strong> .......................................................<br />

168.290.915,66<br />

6 0<br />

/


CREDIT<br />

1. Report de l ’exercice précédent (solde<br />

du bilan R.N.B. au 31 décembre 1945).<br />

Fr.<br />

Fr.<br />

7.730.413,19<br />

2. Subvention:<br />

Subvention <strong>1946</strong> ..................................... .<br />

R eliquat subvention de 1945 touché<br />

en <strong>1946</strong> ...................................... . . .<br />

3. Transfert des fonds de réserve . . . .<br />

4. Profits , financiers, intérêts en banque .<br />

5. Profits d iv e r s ...............................................<br />

122.800.000,-<br />

7.800.000,-<br />

130.600.000,—<br />

28.701.219,93<br />

119.276,35<br />

819.675,62.<br />

6. R ecettes diverses:<br />

a) Ventes magazines, brochures. . . .<br />

b) Remboursement sur appointements,<br />

ristournes sur primes d’assurances.<br />

c) Location du bureau de poste, location<br />

terrain à Tombeek, recette<br />

téléphones à pré-paiement, vente<br />

de mitraille, émissions colombophiles,<br />

vente de disques cassés . .<br />

95.052,62<br />

69.989,90<br />

155.288,05<br />

320.330,57<br />

168.290.915.66<br />

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