Beth sarim

un traitement amical et bon de vos fidèles serviteurs est mon désir et
ma prière. 44
Ces propos de Moyle furent traités par Rutherford et d’autres
hauts responsables comme des calomnies, des mensonges et lui-même
fut considéré comme un “méchant serviteur” (en référence à Mathieu
24 : 48-51). 45 Sans se faire prier, Moyle intenta un procès en
diffamation à tous les directeurs des corporations de Pennsylvanie et
de New York de la Société Watch Tower et remporta le procès. 46 Mais
Olin Moyle ne fut pas le seul à dénoncer Rutherford sur la question de
l’alcool.
Son fils Peter Moyle — qui était pourtant resté loyal à Rutherford
au moment de l’exclusion de son père — a signifié dans un livre
biographique sur Charles Taze Russell, publié par l’auteur juif David
Horowitz, que “c’est un fait bien connu, même si cela est ‘secrètement
caché’, que Rutherford aimait les femmes et le whisky.” 47 En effet,
comme le reconnaissent les Témoins de Jéhovah, “Charles Russell et
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Olin R. Moyle Court Transcript, lettre datée du 21 juillet 1939 disponible sur le site de
Barbara Anderson, ex-membre du Comité de Rédaction de la Société Watch Tower :
http://watchtowerdocuments.org/documents/1942_Olin_Moyle_Trial.pdf. Voir aussi
Edmund C. Gruss, Apostles of Denial: An Examination and Exposé of the History,
Doctrines and Claims of Jehovah Witnesses, 1970, pp. 295-296.
45
La Tour de Garde (angl.), 15 octobre 1939, pp. 316-317.
46
Tony Wills, A People For His Name: A History of Jehovah’s Witnesses and An
Evaluation, 2 e éd. 2006, pp. 202-205; cf. Gruss, Apostles of Denial, pp. 290-299; Charles
Love, 20 Questions That Jehovah’s Witnesses Cannot Answer, 2005, pp. 29-30.
47
David Horowitz, Pastor Charles Taze Russell: An Early American Christian Zionist (New
York: Philosophical Library, 1986), p. 65.
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