ET AUX DROITS DE L’HOMME
234424f 234424f
upture dans l’équilibre écologique. Un écosystème est plus ou moins riche en fonction de la variété et de la qualité des êtres qui participent à son équilibre, ainsi que de la densité des relations qu’ils entretiennent. Plus un écosystème est riche, plus il est capable d’adaptation. • Qu’est-ce que la pollution ? Étymologiquement, pollution vient du latin polluere qui signifie « souiller en mouillant », « salir » et surtout « profaner ». La pollution désigne aujourd’hui la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème. La pollution d’origine humaine peut avoir un impact très fort sur la santé et dans la biosphère comme en témoignent l’exposition aux polluants et le réchauffement climatique. Ces derniers transforment le climat de la Terre et son écosystème, en entraînant l’apparition de maladies inconnues jusqu’alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s’adapter à leur nouvel environnement biophysique. • Qu’est-ce que le développement durable ? Le développement durable est une forme de développement économique ayant pour objectif principal de concilier le progrès économique et social avec la préservation de l’environnement, ce dernier étant considéré comme un patrimoine devant être transmis aux générations futures. La Commission mondiale pour l’environnement et le développement de l’ONU en a donné en 1987 la définition suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leurs propres besoins. » Alors que l’humanité s’étend démographiquement et en termes d’empreinte écologique, les questions d’écosystème, de pollution, de gestion optimale des ressources sont devenues un enjeu majeur pour le développement durable. Les trois piliers du développement durable Le développement durable se situe à l’intersection de l’économique, du social et de l’écologique. Écologique Vivable Durable Viable Social Équitable Économique Le développement durable vise à prendre en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme. 180
Une conception aujourd’hui insuffisante Plusieurs éléments sont contestés dans le modèle des trois piliers : –– le secteur culturel a été oublié (fondu dans le social), alors que c’est l’accès au savoir qui est un des premiers principes de développement, personnel et collectif ; –– la dimension culturelle garantit aussi une liberté de choix dans les aptitudes et les valeurs à développer ; –– le développement n’est pas seulement une notion économique, il englobe toutes les dimensions ; la métaphore des piliers n’est pas adéquate : les « dimensions » du développement s’interpénètrent totalement. Concrètement, cela signifie que, pour le respect des écosystèmes par les acteurs de la société, la première action à entreprendre est le développement de la connaissance environnementale et sa vulgarisation par tous, et pour tous. 2. Cadre normatif international La problématique de la préservation de l’environnement et la gestion des ressources naturelles limitées a fait l’objet d’un long processus dont le troisième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro (1992) constitue une étape décisive avec la consécration du concept de « développement durable », l’adoption de la Convention de Rio et la naissance de l’Agenda 21. Programme international de lutte contre le changement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Protocole de Kyoto a fait l’objet d’une négociation en 1997. Il a été ratifié par 175 pays qui se sont engagés à atteindre en 2012 un objectif de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d’environ 5 % par rapport aux émissions de 1990. Au vu de ces engagements de Kyoto qui prenaient fin début 2013, un accord international de lutte contre le réchauffement climatique devait être conclu lors du Sommet de Copenhague en décembre 2009. Mais le Sommet de Copenhague s’est achevé sur un échec, aboutissant à un accord à minima juridiquement non contraignant : il ne prolongera pas le Protocole de Kyoto. Les scientifiques et le Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) attendaient de l’accord de Copenhague la division de moitié des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à celles de 1990, afin de limiter l’augmentation des températures à 2 °C et ses conséquences humaines et environnementales catastrophiques. Pour limiter l’augmentation des températures à 2 °C, principe global figurant dans l’accord de Copenhague, des engagements chiffrés, précis, et datés, des contraintes juridiques et des sanctions en cas de non-respect des engagements auraient dû être pris par tous les pays signataires. Aucun calendrier et aucune répartition du financement de l’aide financière et technologique aux pays en voie de développement n’ont été mis en place. La création d’un “Fonds climatique vert de Copenhague” a été spécifiée dans l’accord : il soutiendra des projets de lutte contre la déforestation, de développement des énergies renouvelables, d’adaptation aux conséquences du réchauffement climatique pour les pays les plus démunis. Le chiffre de 100 milliards de dollars EU d’aide d’ici 2020 a été évoqué, mais sans répartition des contributions à verser par les pays donateurs ni répartition des montants et des pays qui recevront ces aides. La mise en place d’une instance internationale chargée de vérifier les engagements en termes d’émissions de gaz à effet de serre s’est également achevée sur un échec. Le niveau de développement des énergies renouvelables et leur financement, la réduction du recours aux énergies fossiles, l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, les contraintes sur certaines industries polluantes, le recours aux véhicules moins émetteurs de CO 2 , le développement des transports collectifs… ne figurent pas dans l’accord. 181
- Page 99 and 100: Fiche 13 Démocratie et développem
- Page 101 and 102: • Comment mesurer le développeme
- Page 103 and 104: B/ Qu’en est-il en Mauritanie ? 1
- Page 105 and 106: C/ Questions clés et exercices pra
- Page 107 and 108: Fiche 14 Démocratie et religion
- Page 109 and 110: Ces libertés ne sauraient donc êt
- Page 111 and 112: La Constitution garantit explicitem
- Page 113 and 114: Pistes de solutions -- Se renseigne
- Page 115 and 116: Fiche 15 Démocratie et médias Pas
- Page 117 and 118: Le Pacte international relatif aux
- Page 119 and 120: -- la libéralisation de l’audiov
- Page 121 and 122: Mais, dans les pays démocratiques
- Page 123 and 124: Pour aller plus loin • Fiche 1 :
- Page 125 and 126: Fiche 16 Démocratie et diversité
- Page 127 and 128: sonne doit pouvoir participer à la
- Page 129 and 130: C/ Questions clés et exercices pra
- Page 131 and 132: Pour aller plus loin • Fiche 1 :
- Page 133 and 134: Fiche 17 Réconciliation et résolu
- Page 135 and 136: -- l’adhésion aux principes de l
- Page 137 and 138: Outre les administrations chargées
- Page 139 and 140: Pour aller plus loin • Fiche 1 :
- Page 141 and 142: Fiche 18 Économie et justice socia
- Page 143 and 144: causes, y compris celles liées au
- Page 145 and 146: Encadré 2 : La pauvreté en zone r
- Page 147 and 148: Encadré 4 : Stratégie de lutte co
- Page 149: Fiche 19 Environnement et accès au
- Page 153 and 154: B/ Qu’en est-il en Mauritanie ? 1
- Page 155 and 156: 2. Exercices pratiques Exercice 1 :
- Page 157 and 158: Fiche 20 Citoyenneté, volontariat
- Page 159 and 160: • Qu’est-ce que le volontariat
- Page 161 and 162: 2. Situation actuelle Aujourd’hui
- Page 163 and 164: Encadré 2 : Le service civique «
- Page 165 and 166: Annexe Déclaration universelle des
- Page 167 and 168: Annexe (suite) Déclaration univers
- Page 169 and 170: Annexe (suite) Déclaration univers
upture dans l’équilibre écologique. Un écosystème est plus ou moins riche en fonction de la variété et de la<br />
qualité des êtres qui participent à son équilibre, ainsi que de la densité des relations qu’ils entretiennent. Plus<br />
un écosystème est riche, plus il est capable d’adaptation.<br />
• Qu’est-ce que la pollution ?<br />
Étymologiquement, pollution vient du latin polluere qui signifie « souiller en mouillant », « salir » et surtout<br />
« profaner ». La pollution désigne aujourd’hui la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement<br />
humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement<br />
de cet écosystème.<br />
La pollution d’origine humaine peut avoir un impact très fort sur la santé et dans la biosphère comme en<br />
témoignent l’exposition aux polluants et le réchauffement climatique. Ces derniers transforment le climat de<br />
la Terre et son écosystème, en entraînant l’apparition de maladies inconnues jusqu’alors dans certaines<br />
zones géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s’adapter<br />
à leur nouvel environnement biophysique.<br />
• Qu’est-ce que le développement durable ?<br />
Le développement durable est une forme de développement économique ayant pour objectif principal de<br />
concilier le progrès économique et social avec la préservation de l’environnement, ce dernier étant considéré<br />
comme un patrimoine devant être transmis aux générations futures.<br />
La Commission mondiale pour l’environnement et le développement de l’ONU en a donné en 1987 la définition<br />
suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans<br />
compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leurs propres besoins. »<br />
Alors que l’humanité s’étend démographiquement et en termes d’empreinte écologique, les questions d’écosystème,<br />
de pollution, de gestion optimale des ressources sont devenues un enjeu majeur pour le développement<br />
durable.<br />
Les trois piliers du développement durable<br />
Le développement durable se situe à l’intersection de l’économique, du social et de l’écologique.<br />
Écologique<br />
Vivable<br />
Durable<br />
Viable<br />
Social<br />
Équitable<br />
Économique<br />
Le développement durable vise à prendre en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et<br />
sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme.<br />
180