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Les Guides du SGV - Actualites sociales janvier 2016

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les<br />

GUIDES<br />

social<br />

ACTUALITÉ AU<br />

1 ER JANVIER <strong>2016</strong>


SOMMAIRE<br />

NOUVEAUTÉS<br />

3 Assurance complémentaire frais de santé :<br />

nouveautés et tableau des garanties<br />

10 Le chèque ou versement santé<br />

PAIES ET COTISATIONS<br />

12 Cotisations des salariés non cadres<br />

13 Éléments de paie spécifiques à l’apprenti<br />

14 Information <strong>du</strong> salarié non cadre et détail<br />

des cotisations<br />

16 Information <strong>du</strong> salarié cadre et détail<br />

des cotisations<br />

18 Dispositifs d’allégement des charges patronales<br />

21 Cotisations ANIPS-GROUPAMA<br />

Retenue à la source<br />

22 Saisie des rémunérations<br />

NOUVEAUTÉS - EN BREF<br />

CHANGEMENT<br />

DE LIBELLÉ POUR<br />

LA CONTRIBUTION<br />

PATRONALE FINANÇANT<br />

LE PARITARISME (0,016 %)<br />

La contribution patronale<br />

dite « fonds OPS », « financement<br />

<strong>du</strong> paritarisme » ou encore<br />

« contribution organisations<br />

syndicales » devient au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, la « contribution<br />

au dialogue social ».<br />

Rappelons que celle-ci, en<br />

vigueur depuis le 1 er <strong>janvier</strong><br />

2015, a pour objet d’alimenter<br />

un fonds paritaire de financement<br />

des organisations syndicales<br />

de salariés et des organisations<br />

professionnelles<br />

d’employeurs. Cette contribution<br />

est <strong>du</strong>e par tous les<br />

employeurs de droit privé<br />

(hors emploi d’apprentis dans<br />

les entreprises de moins de<br />

11 salariés) et quel que soit<br />

leur effectif, sur la totalité <strong>du</strong><br />

salaire versé.<br />

PÉNIBILITÉ AU TRAVAIL :<br />

OÙ EN SOMMES-NOUS ?<br />

Rappelons que le C3P<br />

(compte personnel de prévention<br />

de la pénibilité)<br />

permet au salarié, exposé<br />

à des facteurs de pénibilité<br />

au-delà de seuils fixés par<br />

décret, d’acquérir des points<br />

qui lui permettront à terme<br />

de bénéficier d’heures de<br />

formation, d’une ré<strong>du</strong>ction<br />

<strong>du</strong> temps de travail ou encore,<br />

d’un départ à la retraite<br />

avant l’âge légal.<br />

Suite aux nombreuses critiques<br />

dont il avait fait l’objet<br />

depuis son entrée en vigueur,<br />

le 1 er <strong>janvier</strong> 2015, la loi Rebsamen<br />

<strong>du</strong> 18 août 2015 avait<br />

aménagé un certain nombre<br />

de points de ce dispositif, ô<br />

combien complexe !<br />

Sans revenir sur le principe<br />

même <strong>du</strong> suivi nécessaire de<br />

l’exposition des travailleurs à<br />

certains risques professionnels,<br />

la loi de l’été dernier<br />

avait prévu certaines adaptations<br />

significatives (mais<br />

encore bien insuffisantes)<br />

<strong>du</strong> C3P afin d’en sécuriser<br />

l’application dans les entreprises<br />

:<br />

- suppression de la fiche indivi<strong>du</strong>elle<br />

d’exposition ;<br />

- évaluation collective de la<br />

pénibilité permettant à l’employeur<br />

de se prévaloir de<br />

référentiels professionnels<br />

pour apprécier l’exposition<br />

ou non <strong>du</strong> salarié ;<br />

- ré<strong>du</strong>ction des délais de<br />

contrôles et de contentieux ;<br />

- report envisagé au 1 er juillet<br />

<strong>2016</strong> des six autres facteurs<br />

Mémo<br />

A faire avant le 31 <strong>janvier</strong><br />

Complémentaire frais de santé<br />

- Penser à renouveler la (es) dispense(s) d’affiliation (certaines ont été modifiées au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>) dont peut (vent) bénéficier le(s) salarié(s), si les conditions requises existent.<br />

DADS 2015<br />

- Renvoyer votre DADS à la direction générale des finances publiques dont les coordonnées<br />

figurent sur l’imprimé correspondant ou l’établir en ligne, directement.<br />

Calculer les effectifs de l’exploitation<br />

et transmettre l’information à la cWse MSA<br />

La déclaration de l’effectif employé l’année précédente est nécessaire pour l’application<br />

de certains dispositifs sociaux, tels que la ré<strong>du</strong>ction Fillon notamment, au titre de l’année<br />

suivante. À défaut, les mesures d’exonérations reposant sur une condition d’effectif ne<br />

pourront être appliquées, ce qui serait dommageable pour l’entreprise.<br />

• Un outil de calcul est mis à votre disposition sur www.sgv-champagne.fr<br />

Informer le salarié<br />

Informer le salarié une fois par an <strong>du</strong> détail des cotisations <strong>sociales</strong> prélevées sur son<br />

salaire. De même, penser à lui fournir les notices nécessaires relatives au (x) contrat(s)<br />

« prévoyance » et « complémentaire frais de santé » souscrit(s) par l’entreprise.<br />

restants (manutentions manuelles,<br />

postures pénibles,<br />

vibrations mécaniques,<br />

agents chimiques dangereux,<br />

poussières-fumées, températures<br />

extrêmes, bruit).<br />

Des décrets étaient atten<strong>du</strong>s…<br />

et sont [enfin] parus<br />

au Journal Officiel <strong>du</strong> 31 décembre<br />

2015 ! Ce n’est pas<br />

moins de huit arrêtés et deux<br />

décrets qui ont ainsi été publiés<br />

en ce dernier jour de<br />

l’année 2015 relatifs, de près<br />

ou de loin, à la « simplification<br />

» <strong>du</strong> C3P, aux méthodes<br />

d’évaluation des critères,<br />

à leur entrée en application,<br />

etc.<br />

L’application <strong>du</strong> C3P relatif<br />

aux six derniers critères a<br />

bien été reportée au 1 er juillet<br />

<strong>2016</strong>.<br />

Nous reviendrons sur l’ensemble<br />

<strong>du</strong> dispositif ainsi<br />

modifié partiellement dans<br />

les semaines à venir. Mais<br />

certaines incertitudes demeurent<br />

: où sont les précisions<br />

atten<strong>du</strong>es sur le facteur<br />

« postures pénibles » ?<br />

Quid des salariés saisonniers<br />

en agriculture ?<br />

Ces aménagements de façades<br />

ne simplifient guère<br />

les obligations patronales et<br />

n’exonèrent les employeurs<br />

d’aucune responsabilité. La<br />

mise en œuvre effective <strong>du</strong><br />

C3P demeure d’une complexité<br />

extrême en l’état actuel<br />

des textes, aussi « aménagés<br />

» qu’ils soient !<br />

REPORT DE LA<br />

GÉNÉRALISATION<br />

DE LA DÉCLARATION<br />

SOCIALE NOMINATIVE<br />

À JUILLET 2017<br />

La loi de financement de la sécurité<br />

sociale pour <strong>2016</strong> entérine<br />

le report de l’entrée en<br />

application de la Déclaration<br />

Sociale Nominative (DSN) au<br />

1 er juillet 2017, au plus tard,<br />

pour les TPE/PME.<br />

Dans le courant de l’année<br />

<strong>2016</strong>, de nouvelles obligations<br />

anticipées de faire de la<br />

DSN s’imposeront à certaines<br />

entreprises spécifiquement<br />

ainsi qu’aux tiers déclarants.<br />

C’est en <strong>janvier</strong> 2017 que<br />

la DSN sera généralisée à<br />

l’ensemble des entreprises,<br />

avec un aménagement prévu<br />

notamment pour le secteur<br />

agricole. Des décrets doivent<br />

venir compléter ces informations<br />

afin de permettre aux<br />

employeurs de main-d’œuvre<br />

de prendre toutes les dispositions<br />

nécessaires et utiles<br />

pour répondre à ce nouveau<br />

CHIFFRES CLÉS<br />

SMIC : 9,67 € brut/h<br />

(niveau A, échelon 1)<br />

MINIMUM GARANTI<br />

(MG) : 3,52 €<br />

PLAFOND MENSUEL<br />

DE SÉCURITÉ<br />

SOCIALE : 3 218 €<br />

Une mise à jour<br />

de la convention collective<br />

est effective au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>.<br />

Vous pouvez vous procurer<br />

celle-ci sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong><br />

www.sgv-champagne.fr,<br />

rubrique employeurs<br />

formalisme.<br />

Rappelons que la DSN doit à<br />

terme simplifier, via une seule<br />

et unique déclaration mensuelle,<br />

la transmission des<br />

données <strong>sociales</strong> issues de la<br />

paie et remplacer bon nombre<br />

de déclarations patronales.<br />

TAUX RÉDUIT<br />

DE LA COTISATION<br />

PATRONALE « ALLOCATION<br />

FAMILIALE » ÉTENDU…<br />

MAIS PLUS TARD !<br />

Dans le cadre <strong>du</strong> pacte de responsabilité<br />

et de solidarité, le<br />

taux de la cotisation patronale<br />

« allocation familiale »<br />

avait été abaissé au 1 er <strong>janvier</strong><br />

2015, à 3,45 % pour<br />

les salaires dont le montant<br />

annuel était inférieur à 1,6<br />

SMIC (contre un taux normal<br />

à 5,25 %).<br />

La loi de financement de la<br />

sécurité sociale pour <strong>2016</strong><br />

étend cette mesure à toutes<br />

les rémunérations jusqu’à<br />

3,5 SMIC annuel, à compter<br />

<strong>du</strong> 1 er avril <strong>2016</strong> (et non au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, comme prévu<br />

initialement).<br />

Un calcul particulier (et loin<br />

d’être simple !) devra donc<br />

être réalisé sur l’année <strong>2016</strong><br />

en fonction de ces deux plafonds<br />

successifs.<br />

NOUVEAUTÉS<br />

ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE FRAIS DE SANTÉ<br />

Des modifications de l’accord « frais de santé » organisé dans la<br />

convention collective des exploitations viticoles de la Champagne<br />

délimitée <strong>du</strong> 2 juillet 1969 ont été nécessaires, afin de mettre en<br />

conformité nos dispositions conventionnelles avec la loi de sécurisation de<br />

l’emploi <strong>du</strong> 14 juin 2013, les décrets n°2014-1025 <strong>du</strong> 8 septembre 2014 et<br />

n°2014-1374 <strong>du</strong> 18 novembre 2014 ainsi qu’avec l’avenant n°4 à l’accord<br />

national <strong>du</strong> 10 juin 2008, notamment.<br />

Ces modifications, applicables au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, tiennent compte :<br />

- <strong>du</strong> respect des garanties minimales <strong>du</strong><br />

panier de soins ;<br />

- <strong>du</strong> respect des limites des garanties<br />

<strong>du</strong> contrat responsable ;<br />

- de l’abaissement de l’ancienneté pour<br />

le bénéfice de l’assurance frais de santé<br />

de six mois à trois mois ;<br />

- de la prise en charge, à 50/50, de la cotisation<br />

« socle » ;<br />

- de la suppression de la clause de désignation<br />

de l’organisme assureur.<br />

Focus sur<br />

la suppression<br />

des clauses<br />

de désignation<br />

<strong>Les</strong> clauses de désignation d’un organisme<br />

assureur ne sont plus admises<br />

dans les accords collectifs : chaque<br />

employeur peut décider de s’assurer<br />

auprès de la société d’assurance de son<br />

choix. Cela relève de son pouvoir de direction.<br />

Critère<br />

général<br />

Salarié non cadre ayant :<br />

- un an d’ancienneté ou plus<br />

au 1 er <strong>janvier</strong> 2010<br />

- six mois d’ancienneté ou<br />

plus au 1 er juin 2014<br />

AFFILIATION OBLIGATOIRE<br />

- trois mois d’ancienneté continue<br />

ou plus au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong><br />

La condition d’ancienneté est<br />

réputée acquise le premier jour<br />

<strong>du</strong> mois civil suivant celui au cours<br />

<strong>du</strong>quel le salarié acquiert trois<br />

mois d’ancienneté.<br />

Si l’employeur décide d’opter pour un<br />

autre organisme d’assurance, sous réserve<br />

de respecter la procé<strong>du</strong>re de dénonciation<br />

propre au contrat en cours,<br />

le nouveau contrat ainsi souscrit devra<br />

se conformer strictement aux conditions,<br />

garanties et prestations fixées<br />

dans l’accord prévu par la convention<br />

collective des exploitations viticoles<br />

de la Champagne délimitée <strong>du</strong> 2 juillet<br />

1969.<br />

Que se passe-t-il<br />

au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong> ?<br />

Sauf si l’employeur en a décidé autrement<br />

(voir ci-dessus), le contrat d’assurance<br />

en vigueur au 31 décembre<br />

2015 est recon<strong>du</strong>it au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong> :<br />

les partenaires sociaux, ont renouvelé<br />

leur confiance à l’ANIPS/Groupama, au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>.<br />

Passage en revue de l’ensemble <strong>du</strong><br />

dispositif de régime « frais de santé »<br />

applicable au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, dans les<br />

exploitations viticoles.<br />

Principe :<br />

affiliation<br />

obligatoire<br />

<strong>Les</strong> salariés cadres<br />

et les VRP sont<br />

exclus <strong>du</strong> régime.<br />

Attention : si un<br />

salarié comptabilise,<br />

au 1 er <strong>janvier</strong><br />

<strong>2016</strong>, trois mois<br />

d’ancienneté<br />

continue, l’employeur<br />

doit veiller à<br />

l’affilier au contrat<br />

collectif souscrit par<br />

l’entreprise (sauf cas<br />

de dispense - voir<br />

ci-après).<br />

2 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 3


NOUVEAUTÉS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

PRINCIPAUX CAS DE DISPENSE OU AUTRES CAS D’AFFILIATION OBLIGATOIRE ET CONDITIONS<br />

Principaux cas<br />

de dispense<br />

Salarié et apprenti en CDD d’une <strong>du</strong>rée de 12 mois ou plus.<br />

Condition : justifier par écrit/tous documents de la souscription d’une couverture indivi<strong>du</strong>elle pour le même type<br />

de garanties.<br />

Cette dispense d’affiliation ne vaut que pour le CDD de plus de 12 mois et l’apprenti ; le contrat de professionnalisation<br />

en est exclu.<br />

Salarié et apprenti en CDD d’une <strong>du</strong>rée inférieure à 12 mois.<br />

Dispense possible<br />

Pas de condition : même s’il ne bénéficie pas d’une couverture indivi<strong>du</strong>elle souscrite par ailleurs, la seule <strong>du</strong>rée<br />

<strong>du</strong> contrat lui permet d’être dispensé de s’affilier au contrat collectif.<br />

Salarié à temps partiel ou apprenti dont l’adhésion le con<strong>du</strong>irait à<br />

s’acquitter d’une cotisation au moins égale à 10 % de sa rémunération<br />

brute.<br />

Condition : justifier par écrit/tous documents de la souscription d’une couverture indivi<strong>du</strong>elle pour le même type<br />

de garanties.<br />

Salarié bénéficiaire d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire<br />

L. 863-1 Code de la sécurité sociale) ou de la CMU-C.<br />

Salarié couvert par une assurance indivi<strong>du</strong>elle au moment<br />

de l’embauche.<br />

Dispense possible<br />

mais limitée<br />

dans le temps<br />

Condition : la dispense ne peut jouer que jusqu’à échéance de l’aide ou <strong>du</strong> contrat indivi<strong>du</strong>el souscrit<br />

préalablement.<br />

Situation<br />

de famille<br />

Couple (marié, pacsé, concubin) travaillant dans la même entreprise<br />

ou dans deux entreprises relevant <strong>du</strong> champ d’application<br />

de la convention collective des exploitations viticoles de la Champagne<br />

délimitée.<br />

Dispense possible<br />

pour l’un<br />

des deux salariés<br />

Seul un membre <strong>du</strong> couple sera affilié en propre, le conjoint pouvant l’être à titre d’ayant droit.<br />

Contrat en cours au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong> : faire une demande de dispense d’affiliation à l’employeur dans un délai<br />

d’un mois, à compter <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, et joindre tous les justificatifs nécessaires.<br />

Embauche après le 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong> : faire une demande de dispense d’affiliation à l’employeur avant la fin <strong>du</strong> premier<br />

mois suivant celui de l’obtention de la condition d’ancienneté requise.<br />

Salarié couvert par le contrat obligatoire <strong>du</strong> conjoint et travaillant<br />

dans un secteur d’activité ne relevant pas de la convention collective<br />

des exploitations de la Champagne délimitée.<br />

Dispense possible<br />

Condition : la dispense d’affiliation ne peut jouer que si le salarié pro<strong>du</strong>it un justificatif indiquant qu’il est couvert,<br />

en tant qu’ayant droit et à titre obligatoire, par le contrat collectif de son conjoint.<br />

Cumul<br />

d’activité<br />

Salarié double actif.<br />

L’affiliation est obligatoire, que son activité principale soit l’activité salariée ou l’activité non salariée.<br />

Affiliation obligatoire<br />

Salarié retraité.<br />

Le seul statut de retraité ne permet pas d’être dispensé d’affiliation. <strong>Les</strong> conditions de celle-ci sont identiques à celles<br />

d’un salarié actif.<br />

Pluralité<br />

d’employeurs<br />

Salarié employé par plusieurs employeurs relevant <strong>du</strong> champ<br />

d’application de la convention collective des exploitations viticoles<br />

de la Champagne délimitée.<br />

Chez l’employeur auprès <strong>du</strong>quel le salarié bénéficie de la plus grande ancienneté.<br />

Condition : si le salarié a la même ancienneté chez plusieurs employeurs, l’employeur principal est celui chez lequel<br />

il accomplit le plus grand nombre d’heures. En cas de nombre d’heures identique, l’employeur principal est celui chez<br />

lequel le salarié a effectué le premier jour d’activité.<br />

La dispense doit être ensuite demandée auprès des autres employeurs.<br />

Dispense possible<br />

Salarié employé par plusieurs employeurs et déjà couvert dans le<br />

cadre d’un autre emploi ne relevant pas <strong>du</strong> champ d’application de<br />

la convention collective des exploitations viticoles de la Champagne<br />

délimitée.<br />

Condition : la couverture doit présenter un caractère collectif et obligatoire.<br />

4 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 5


NOUVEAUTÉS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

GESTION DES DEMANDES DE DISPENSES D’AFFILIATION<br />

SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL<br />

Il appartient<br />

à l’employeur<br />

Modèle à télécharger sur<br />

www.sgv-champagne.fr/<br />

employeurs<br />

Il incombe<br />

au salarié<br />

La dispense<br />

d’affiliation<br />

prend fin<br />

- D’informer le salarié des cas de demandes de<br />

dispense d’affiliation et lui donner toute information<br />

utile et nécessaire pour qu’il prenne sa décision en<br />

toute connaissance de cause ;<br />

- Si le salarié opte pour l’un des cas de dispense (soit<br />

définitive, soit temporaire selon les hypothèses),<br />

il complète un document écrit qu’il remet ensuite<br />

à l’employeur (voir modèle à télécharger sur<br />

www.sgv-champagne.fr/employeurs) ;<br />

- De vérifier le bien-fondé de la demande de dispense<br />

d’affiliation puis d’en informer l’assureur ;<br />

- De conserver dans le dossier <strong>du</strong> salarié la demande<br />

de dispense pour justifier la situation en cas<br />

de contrôle et ainsi éviter tout redressement<br />

de cotisation.<br />

- De renouveler chaque année, auprès de l’employeur,<br />

sa demande de dispense d’affiliation accompagnée<br />

des justificatifs nécessaires.<br />

- Dès lors que celle-ci n’aura pas été renouvelée<br />

annuellement avec les justificatifs nécessaires ;<br />

- Ou quand la modification de la situation <strong>du</strong> salarié<br />

ne lui permet plus d’en justifier les conditions ;<br />

- Ou à la demande <strong>du</strong> salarié lui-même.<br />

Suspension <strong>du</strong> contrat de travail,<br />

quelqu’en soit la cause, donnant lieu<br />

à une indemnisation<br />

(maintien de salaire total ou partiel,<br />

indemnités journalières)<br />

Suspension <strong>du</strong> contrat de travail<br />

ne donnant pas lieu à maintien total<br />

ou partiel de salaire par l’employeur<br />

Maintien de la couverture pendant toute la suspension (donnant<br />

droit aux IJ, maintien de salaire total ou partiel), sans versement<br />

de cotisation, pour tout mois civil complet d’absence.<br />

Si l’absence <strong>du</strong>re moins d’un mois civil ou pour le premier/dernier<br />

mois d’absence si au moins une journée est travaillée :<br />

les cotisations sont <strong>du</strong>es.<br />

Pour tout mois civil complet d’absence : les cotisations ne sont pas<br />

<strong>du</strong>es (elles sont prises en charge par le régime).<br />

Cas notamment visés :<br />

- le congé sans solde ;<br />

- le congé sabbatique ;<br />

- le congé parental d’é<strong>du</strong>cation à plein-temps ;<br />

- le congé pour création d’entreprise ;<br />

- le congé de solidarité internationale ;<br />

- le congé de solidarité familiale ;<br />

- le congé de formation ;<br />

- le congé d’enseignement et recherche.<br />

• L’adhésion <strong>du</strong> salarié - y compris celle de ses ayants droit - est<br />

maintenue obligatoirement pendant les trois premiers mois de la<br />

suspension <strong>du</strong> contrat, sans versement de cotisation.<br />

• À l’issue des trois mois, et pour la période de suspension restant à<br />

courir, le salarié peut demander à l’assureur de continuer de bénéficier<br />

de la couverture santé, sous réserve de s’acquitter seul de l’intégralité<br />

de la cotisation (sans aucune participation de l’employeur).<br />

La prise en charge par le régime concerne<br />

la formule socle et les options.<br />

Modalités : l’employeur doit en avertir<br />

l’assureur dès que possible.<br />

La prise en charge par le régime concerne<br />

la formule socle et les options pendant les<br />

trois premiers mois de suspension<br />

<strong>du</strong> contrat de travail.<br />

Modalités : l’employeur doit en avertir<br />

l’assureur dès que possible.<br />

CESSATION DU CONTRAT DE TRAVAIL – PORTABILITÉ ou ADHÉSION VOLONTAIRE<br />

À compter<br />

<strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong><br />

<strong>2016</strong><br />

PRISE EN CHARGE DU RÉGIME<br />

La formule socle est financée par une cotisation<br />

mensuelle prise en charge à 50 % par l’employeur<br />

et 50 % par le salarié.<br />

Rupture <strong>du</strong> contrat de travail<br />

donnant lieu à prise en charge<br />

par Pôle emploi (licenciement,<br />

rupture conventionnelle,<br />

fin de CCD, démission légitime,<br />

fin de contrat d’apprentissage)<br />

PORTABILITÉ (depuis le 1 er juin 2014)<br />

La portabilité porte sur la formule socle et l’option en cours au moment de la rupture <strong>du</strong> contrat de travail.<br />

Elle <strong>du</strong>re pendant la période d’indemnisation chômage, au minimum pendant la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat ayant fait l’objet<br />

de la rupture et au maximum pendant 12 mois.<br />

Le salarié informe l’employeur de son souhait de bénéficier de la portabilité de sa couverture santé.<br />

L’employeur en informe ensuite l’assureur dans les 10 jours suivant la rupture <strong>du</strong> contrat de travail, à l’aide d’un<br />

formulaire spécifique.<br />

Conséquences<br />

- Augmentation <strong>du</strong> salaire net <strong>du</strong> salarié, ceci résultant<br />

de l’augmentation de la cotisation prise en charge<br />

par l’employeur ;<br />

- Augmentation de l’assiette CSG-CRDS à proportion<br />

de la hausse de la part patronale ;<br />

- Le revenu <strong>du</strong> salarié soumis à impôt augmente<br />

à proportion de la hausse de la part patronale<br />

(effet en 2017, sur les salaires de <strong>2016</strong>).<br />

<strong>Les</strong> options « famille » et/ou « couverture supérieure » demeurent<br />

financées par une cotisation mensuelle intégralement à la charge<br />

<strong>du</strong> salarié.<br />

Rupture <strong>du</strong> contrat de travail<br />

ne donnant pas lieu à prise en<br />

charge par Pôle emploi<br />

(démission, départ en retraite)<br />

Ancien salarié bénéficiaire d’une<br />

rente invalidité ou incapacité,<br />

d’une pension retraire ou allocation<br />

chômage<br />

Ayants droit d’un salarié décédé<br />

ADHÉSION VOLONTAIRE<br />

<strong>Les</strong> garanties sont maintenues si le salarié en fait la demande dans les deux mois qui suivent la cessation <strong>du</strong> travail.<br />

En cas de maintien des garanties, la totalité <strong>du</strong> coût de la couverture santé (socle et option(s) éventuelle(s)) incombe<br />

au salarié.<br />

ADHÉSION VOLONTAIRE<br />

<strong>Les</strong> garanties sont maintenues si le salarié en fait la demande dans les six mois qui suivent la rupture de son contrat de<br />

travail.<br />

En cas de maintien des garanties, la totalité <strong>du</strong> coût de la couverture santé (socle et option(s) éventuelle(s)) incombe<br />

au salarié.<br />

ADHÉSION VOLONTAIRE<br />

<strong>Les</strong> garanties sont maintenues si les ayants droit le demandent dans les six mois qui suivent le décès.<br />

En cas de maintien des garanties, la totalité <strong>du</strong> coût de la couverture santé (socle et option(s) éventuelle(s)) incombe<br />

au salarié.<br />

L’employeur doit veiller à informer l’organisme assureur de toute sortie des effectifs d’un salarié, afin de tenir à jour<br />

le dossier d’affiliation et les cotisations afférentes.<br />

6 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 7


NOUVEAUTÉS<br />

TABLEAU DES GARANTIES<br />

Préambule : les nouvelles conditions régissant le contrat responsable et le panier de soins ont nécessité la révision <strong>du</strong> tableau<br />

des garanties à compter <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>.<br />

<strong>Les</strong> pourcentages indiqués dans le tableau ci-après s’appliquent sur le montant servant de base (BR)<br />

au Régime obligatoire de protection sociale français (RO) sauf mention contraire. Le cumul des<br />

remboursements <strong>du</strong> Régime obligatoire de protection sociale et de l’organisme assureur ne peut<br />

excéder le montant des frais réellement engagés (FR). <strong>Les</strong> franchises médicales ainsi que la participation<br />

forfaitaire (article L.322-2 <strong>du</strong> code de la Sécurité sociale) ne pourront donner lieu à remboursement.<br />

<strong>Les</strong> garanties exprimées en pourcentage de la BR s’entendent part <strong>du</strong> Régime obligatoire de protection<br />

sociale non comprise.<br />

NATURE DES RISQUES (SUITE)<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

REMBOURSEMENT COMPLÉMENTAIRE<br />

Dentaire Régime conventionnel Formule optionnelle<br />

Prothèses dentaires remboursées par le RO (et inlays core)<br />

Soins : - Hors inlay/onlay<br />

- Inlay/onlay<br />

TM + 110 % BR<br />

+ 300 € /an<br />

100 % FR<br />

TM +70 % BR<br />

TM + 170 % BR<br />

+ 350 € /an<br />

100 % FR<br />

TM +170 % BR<br />

Orthodontie prise en charge par le RO TM + 100 % BR TM + 200 % BR<br />

NATURE DES RISQUES<br />

REMBOURSEMENT COMPLÉMENTAIRE<br />

Frais médicaux Régime conventionnel Formule optionnelle<br />

Consultations, visites, médecins généralistes, spécialistes<br />

- adhérant au CAS<br />

- non adhérant au CAS (y compris non conventionné)<br />

Actes de spécialités<br />

TM +50 % BR<br />

TM +30 % BR<br />

TM +170 % BR<br />

TM +100 % BR<br />

Appareillage<br />

Prothèses médicales et orthopédiques (hors audioprothèses) -<br />

Frais d’appareillage (hors optique)<br />

Prothèses auditives prises en charge ou non par le RO<br />

TM +160 % BR<br />

TM +360 % BR<br />

TM + 360 % BR + 10 % PMSS<br />

- médecin adhérant au CAS<br />

- médecin non adhérant au CAS (y compris non conventionné)<br />

TM +170 % BR<br />

TM +100 % BR<br />

TM +170 % BR<br />

TM +100 % BR<br />

Sages-femmes TM +10 % BR TM +150 % BR<br />

Auxiliaires médicaux, soins infirmiers,<br />

Massages pédicures, orthophonistes, orthoptistes<br />

TM<br />

TM +160 % BR<br />

Analyses, examens de laboratoire TM TM +160 % BR<br />

Radiographie, électroradiologie<br />

- médecin adhérant au CAS<br />

- médecin non adhérant au CAS (y compris non conventionné)<br />

Actes de prévention responsable<br />

(en fonction <strong>du</strong> taux de remboursement <strong>du</strong> RO)<br />

TM<br />

TM<br />

TM<br />

TM +170 % BR<br />

TM +100 % BR<br />

TM<br />

Hospitalisation (secteur conventionné ou non)<br />

Frais de séjour 100 % TM TM + 200 % BR<br />

Honoraires - Actes de chirurgie :<br />

- Médecin adhérant au CAS<br />

- Médecin non adhérant au CAS<br />

(y compris non conventionné)<br />

Chambre particulière (y compris maternité) par jour<br />

Chambre particulière en psychiatrie<br />

Forfait hospitalier<br />

Frais d’accompagnement (lit +repas) enfant de moins de 15 ans<br />

Maternité (secteur conventionné ou non)<br />

TM + 155% BR<br />

TM + 100% BR<br />

100 % FR<br />

25 €/jour<br />

100% FR dès le 1 er jour<br />

100% FR / jour<br />

TM + 200 % BR<br />

TM + 100% BR<br />

Pharmacie<br />

Dans la limite des frais réellement engagés*<br />

* pour les honoraires des praticiens Non CAS, dans la limite de : TM + 100 % BR<br />

crédit d’ 1/3 PMSS (4) / bénéficiaire / maternité<br />

Pharmacie remboursée à 65% - 30% - 15 % par le RO<br />

100 % TM<br />

Divers<br />

Optique<br />

Lunette : remboursement d’un équipement complet (composé<br />

d’une monture dont la prise en charge est limitée à 150 € et de<br />

deux verres) par période de 2 ans ou par période d’un an pour les<br />

personnes assurées de moins de 18 ans ou en cas de renouvellement<br />

de l’équipement justifié par une évolution de la vue<br />

Verres simples (1)<br />

Verres mixtes simple/complexe (2)<br />

Verres mixtes simple/très complexe (3)<br />

Verres complexes<br />

Verres mixtes complexe/très complexe<br />

Verres très complexes<br />

280 €<br />

310 €<br />

310 €<br />

340 €<br />

340 €<br />

340 €<br />

340 €<br />

380 €<br />

380 €<br />

420 €<br />

420 €<br />

420 €<br />

Lentilles prises en charge ou non par le RO, par personne et par an TM + 100 € TM + 150 €<br />

Cure thermale prise en charge par le RO<br />

(Honoraires et traitements thermaux)<br />

Forfait actes lourds 18 €<br />

Transport pris en charge par le RO<br />

TM<br />

100 % FR<br />

(1) verres simples : verres simple foyer dont la sphère de -6 à +6 dioptries et dont le cylindre est inférieur ou égal à + 4 dioptries,<br />

TM + 170 % BR<br />

(2) verres complexes : verres simple foyer dont la sphère est hors zone de -6 à +6 dioptries et dont le cylindre est supérieur à 4 dioptries<br />

et à verres multifocaux ou progressifs,<br />

(3) verres très complexes : verres multifocaux ou progressifs sphéro-cylindriques dont la sphère est hors zone de -8 à + 8 dioptries ou à verres<br />

multifocaux ou progressifs sphériques dont la sphère est hors zone de -4 à +4 dioptries,<br />

(4) PMSS : Salaire plafond mensuel de la Sécurité sociale soit 3 218 € au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>. Au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, 1 % PMSS est égal à 32,18 €.<br />

CAS : Contrat d’Accès aux Soins<br />

8 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 9


NOUVEAUTÉS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

LE CHÈQUE OU VERSEMENT SANTÉ<br />

L’article 34 de la loi de financement de la sécurité sociale pour <strong>2016</strong> et son décret d’application<br />

(décret n°2015-1883 <strong>du</strong> 30 décembre 2015) instaure une nouvelle aide patronale, finançant une<br />

assurance maladie complémentaire « responsable » pour certaines catégories de salariés.<br />

Une aide au financement<br />

d’une couverture indivi<strong>du</strong>elle<br />

à la place de la couverture<br />

collective<br />

La loi de sécurisation de l’emploi <strong>du</strong> 14 juin 2013 a précédemment<br />

imposé la généralisation de la complémentaire<br />

frais de santé à l’ensemble des salariés n’en bénéficiant<br />

pas encore, au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, au plus tard.<br />

<strong>Les</strong> salariés relevant de la convention collective des exploitations<br />

viticoles étaient déjà couverts par un contrat<br />

collectif en la matière. De même, tous les aménagements<br />

nécessaires ont été pris au cours des années 2014<br />

et 2015 pour répondre aux exigences <strong>du</strong> législateur.<br />

Entre autre, l’ancienneté requise pour le bénéfice d’une<br />

telle couverture a été abaissée à trois mois (à compter<br />

<strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>).<br />

Malgré cette évolution importante, il semblerait que<br />

l’objectif imposé par la loi de couvrir TOUS les salariés<br />

ne soit pas atteint.<br />

Aussi, la loi de financement de la sécurité sociale pour<br />

<strong>2016</strong> a « révisé » les modalités de couverture santé des<br />

salariés dits « précaires », nécessitant pour ces derniers<br />

la redéfinition des dispenses d’affiliation et la création<br />

d’un « chèque santé ».<br />

Concrètement, l’aide patronale serait destinée à participer<br />

au financement d’une couverture santé « indivi<strong>du</strong>elle<br />

» et « responsable ».<br />

<strong>Les</strong> salariés concernés qui le souhaiteraient pourraient<br />

ainsi demander à être dispensés de s’assurer via le<br />

contrat collectif de leur entreprise. En contrepartie,<br />

l’employeur contribuerait à un financement « dédié »<br />

appelé « chèque » ou « versement » santé.<br />

Cette obligation devient effective au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong> et<br />

se substituerait donc à la couverture « frais de santé »<br />

collective et obligatoire de l’entreprise.<br />

<strong>Les</strong> salariés bénéficiaires<br />

Sont concernés par cette mesure :<br />

- les salariés en CDD de moins de trois mois ;<br />

- les salariés à temps partiel de 15h/semaine, au plus.<br />

Pour être dispensés d’affiliation au contrat collectif souscrit<br />

par l’entreprise qui les emploie, ces salariés devront :<br />

- être couverts au titre d’un contrat indivi<strong>du</strong>el frais de<br />

santé « responsable » ;<br />

- demander à être dispensés de l’accord collectif, au moment<br />

de l’embauche ;<br />

- sous réserve de ne pas bénéficier, déjà, de la CMU-C,<br />

d’une aide à l’acquisition de la complémentaire santé ou<br />

d’une couverture obligatoire chez un autre employeur, y<br />

compris en tant qu’ayant droit.<br />

Le montant de l’aide patronale<br />

<strong>Les</strong> modalités de calcul sont détaillées dans le décret<br />

d’application n° 2015- 1883 <strong>du</strong> 30 décembre 2015<br />

(paru au JO <strong>du</strong> 31 décembre 2015…) et un « questions-réponses<br />

» de la Direction de la Sécurité sociale,<br />

<strong>du</strong> 29 décembre 2015.<br />

L’aide sera calculée mensuellement en application d’un<br />

montant « de référence » auquel sera appliqué « un<br />

coefficient de majoration » (125 % ou 105 %, selon les<br />

cas), soit : montant de référence x 105 % ou 125 %<br />

Le montant de référence correspond à la contribution<br />

que l’employeur aurait versée pour couvrir collectivement<br />

le salarié concerné, soit 19,79 € (Anips-Groupama),<br />

proratisée en fonction de la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail prévue<br />

au contrat ; le montant de référence ne pouvant être<br />

inférieur à 15 €, dans tous les cas.<br />

Le coefficient de majoration (pour financer la portabilité<br />

des droits) est fixé à :<br />

- 125 % pour les CDD de moins de trois mois ;<br />

- 105 % pour les salariés à temps partiel, de 15 h/semaine<br />

au plus.<br />

Régime social de l’aide<br />

Il est appliqué sur ce « versement » santé le même régime<br />

social de faveur que celui qui régit le financement de la<br />

prévoyance complémentaire collective et obligatoire.<br />

Cette aide est donc exonérée de cotisations <strong>sociales</strong> dans les<br />

limites réglementaires mais soumise à CSG-CRDS et, pour<br />

les employeurs de 11 salariés et plus, au forfait social de 8 %.<br />

contrôles de l’application <strong>du</strong> régime social afférant au<br />

« versement santé » à ne pas procéder à des régularisations<br />

en cas de calcul erroné des contributions versées<br />

au cours des six premiers mois de l’année <strong>2016</strong> et à faire<br />

preuve de pédagogie dans les observations apportées ».<br />

Exemples de calcul<br />

Un salarié en CDD de moins de 3 mois travaillant<br />

35h/semaine<br />

- Montant de référence : 19,79 €<br />

(19,79 € x 151,67 h/151,67 h)<br />

- Coefficient de majoration : 125 %<br />

- Montant <strong>du</strong> « chèque » ou « versement » santé :<br />

19,79 € x 125 % = 24,74 €<br />

Un salarié en CDI de 14 h/semaine (mensualisation<br />

de 60,66 h, soit 14 h x 52 semaines/12 mois)<br />

- Montant de référence : 7,91 €<br />

(19,79 € x 60,66 h/151,67 heures)<br />

- Coefficient de majoration : 105 %<br />

- Montant <strong>du</strong> « chèque » ou « versement » santé :<br />

7,91 € x 105 % = 8,31 €<br />

À l’heure où ces informations sont communiquées,<br />

beaucoup de questions demeurent encore en suspens.<br />

Des réponses sont atten<strong>du</strong>es dans les prochaines semaines<br />

et nous ne manquerons pas de revenir vers les<br />

employeurs sur ce sujet.<br />

La Direction de la Sécurité sociale a d’ailleurs recommandé<br />

aux organismes de recouvrement de respecter<br />

« des consignes de souplesse et de bienveillance dans<br />

les contrôles et [de] s’attacher en particulier lors des<br />

10 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 11


PAIES ET COTISATIONS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

COTISATIONS DES SALARIÉS NON CADRES<br />

Taux globaux*<br />

- de 6 mois<br />

d’ancienneté<br />

6 mois<br />

d’ancienneté ou +<br />

CSG - CRDS<br />

COTISATIONS<br />

SALARIALES (%)<br />

COTISATIONS<br />

PATRONALES (%)<br />

Sous plafond (inférieur ou égal à 3 218 €)<br />

15,165 % 43,111 %<br />

16,093 % 43,468 %<br />

*avant dispositifs d’allègement des charges patronales<br />

- de 6 mois<br />

d’ancienneté<br />

6 mois<br />

d’ancienneté<br />

ou +<br />

Avec complémentaire<br />

maladie<br />

(SB x 0,9836<br />

+ PP AMC) x 5,10 %<br />

(SB x 0,98662<br />

+ PP AMC) x 5,10 %<br />

CSG DÉDUCTIBLE<br />

TESA<br />

Sans complémentaire<br />

maladie<br />

SB x 0,9836 x 5,10 %<br />

SB x 0,98662 x 5,10 %<br />

Ligne E 20,181 % Ligne F 2,852 %*<br />

POUR LES ENTREPRISES DE MOINS DE 11 SALARIÉS<br />

Sommes soumises au forfait social<br />

- Sommes versées au titre de l’intéressement et<br />

de la participation.<br />

- Abondement de l’employeur aux Plans Epargne<br />

Entreprise.<br />

- Contributions patronales au régime de retraite<br />

supplémentaire.<br />

- Indemnité de rupture conventionnelle<br />

(exonérée de cotisations <strong>sociales</strong>).<br />

Taux<br />

20 %<br />

- de 6 mois<br />

d’ancienneté<br />

6 mois<br />

d’ancienneté ou +<br />

- de 6 mois<br />

d’ancienneté<br />

6 mois<br />

d’ancienneté<br />

ou +<br />

COTISATIONS<br />

SALARIALES (%)<br />

COTISATIONS<br />

PATRONALES (%)<br />

Hors plafond (supérieur à 3 218 €)<br />

14,615 % 40,391 %<br />

15,543 % 40,748 %<br />

Moins de 6 mois d’ancienneté : exonération des cotisations garantie invalidité, GIT, assurance charges <strong>sociales</strong>, retraite stock<br />

et ASCPA.<br />

6 mois d’ancienneté ou plus : assujettissement aux cotisations garantie invalidité, GIT, assurance charges <strong>sociales</strong>, retraite stock<br />

et ASCPA.<br />

SB : salaire brut.<br />

PP AMC : part patronale assurance maladie complémentaire.<br />

Exemple : formule socle prise en charge 50 % = 19,79 €.<br />

Taux TESA<br />

Forfait social<br />

CSG NON DÉDUCTIBLE ET CRDS<br />

Avec complémentaire<br />

maladie<br />

(SB x 0,9836<br />

+ PP AMC) x 2,90 %<br />

(SB x 0,98662<br />

+ PP AMC) x 2,90 %<br />

Complémentaire maladie<br />

Anips-Groupama<br />

POUR LES ENTREPRISES DE 11 SALARIÉS ET PLUS<br />

Sommes soumises au forfait social<br />

- Sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation.<br />

- Abondement de l’employeur aux Plans Epargne Entreprise.<br />

- Contributions patronales au régime de retraite supplémentaire.<br />

- Indemnité de rupture conventionnelle (exonérée de cotisations<br />

<strong>sociales</strong>).<br />

Cotisations patronales de prévoyance complémentaire<br />

(GIT, assurance maladie complémentaire, prévoyance décès,<br />

prévoyance cadre CPCEA), chèque santé.<br />

Sans complémentaire<br />

maladie<br />

SB x 0,9836 x 2,90 %<br />

SB x 0,98662 x 2,90 %<br />

COMPLÉMENTAIRE MALADIE (FORMULE SOCLE)<br />

Part patronale 19,79 € Part salariale 19,79 €<br />

* En attente de modification possible selon la participation de l’employeur au versement «santé» prévu par la loi de financement<br />

de la sécurité sociale pour <strong>2016</strong> et le décret 2015 - 1883 <strong>du</strong> 30 décembre 2015.<br />

Taux<br />

20 %<br />

8 %<br />

ÉLÉMENTS DE PAIE SPÉCIFIQUES À L’APPRENTI<br />

Le bulletin de salaire d’un apprenti est particulier pour trois raisons.<br />

D’une part, la rémunération est calculée en pourcentage <strong>du</strong> SMIC.<br />

D’autre part, les cotisations <strong>sociales</strong> sont déterminées en fonction<br />

d’une assiette forfaitaire. Enfin, selon l’effectif de son exploitation,<br />

l’employeur bénéficie d’exonérations de charges patronales.<br />

Le salaire mensuel de base<br />

L’apprenti perçoit, selon son âge et son ancienneté dans le contrat de travail, une<br />

rémunération en pourcentage <strong>du</strong> SMIC. Le salaire mensuel brut de l’apprenti est<br />

obtenu en multipliant le pourcentage <strong>du</strong> SMIC par 151,67 h.<br />

TRANCHE D’ÂGE 1 RE ANNÉE 2 E ANNÉE<br />

Moins de 18 ans<br />

25 % 37 %<br />

366,66 € 542,66 €<br />

De 18 à moins de 21 ans<br />

41 % 49 %<br />

601,33 € 718,66 €<br />

21 ans et plus<br />

53 % 61 %<br />

777,32 € 894,66 €<br />

L’assiette de calcul des cotisations <strong>sociales</strong><br />

<strong>Les</strong> cotisations <strong>sociales</strong> sont calculées non pas sur le salaire brut de l’apprenti mais<br />

sur une assiette forfaitaire égale au pourcentage <strong>du</strong> SMIC appliqué moins 11.<br />

TRANCHE D’ÂGE 1 RE ANNÉE 2 E ANNÉE<br />

Moins de 18 ans<br />

25 % 37 %<br />

205 € 381 €<br />

De 18 à moins de 21 ans<br />

41 % 49 %<br />

440 € 557 €<br />

21 ans et plus<br />

53 % 61 %<br />

616 € 733 €<br />

Exemple pour le calcul de l’assiette de cotisations à 25 % <strong>du</strong> SMIC :<br />

151,67 h x 9,67 € x (25 % - 11) = 205 €.<br />

Le taux de cotisations <strong>sociales</strong><br />

ENTREPRISES DE MOINS DE 11 SALARIÉS<br />

SALARIALES<br />

PATRONALES<br />

Médecine <strong>du</strong> travail – 0,42 %<br />

AFNCA, ANEFA, PROVEA 0,01 % 0,26 %<br />

ASCPA<br />

Prévoyance décès 0,08 % 0,11 %<br />

Accident <strong>du</strong> travail – 2,19 %<br />

– 0,04 %<br />

GIT agri-prévoyance 0,378 % 0,042 %<br />

Garantie invalidité<br />

(à compter de six mois<br />

d’ancienneté et plus)<br />

0,435 % 0,145 %<br />

Assurance charges <strong>sociales</strong> – 0,015 %<br />

Retraite stock 0,115 % 0,115 %<br />

APPRENTISSAGE 3 E ANNÉE<br />

Rémunération, assiette de calcul,<br />

taux de cotisations<br />

sur www.sgv-champagne.fr/employeurs<br />

Gratification<br />

<strong>du</strong> stagiaire<br />

PRINCIPE<br />

Tous les stages d’une<br />

<strong>du</strong>rée supérieure à<br />

deux mois (calendaires)<br />

consécutifs ou, au cours de<br />

la même année scolaire ou<br />

universitaire à deux mois<br />

consécutifs ou non, doivent<br />

obligatoirement être<br />

rémunérés.<br />

APPLICATION<br />

La gratification est <strong>du</strong>e à<br />

compter <strong>du</strong> premier jour <strong>du</strong><br />

premier mois de stage et est<br />

versée mensuellement.<br />

MONTANT<br />

Convention signée<br />

à compter <strong>du</strong><br />

1 er septembre 2015<br />

Le stagiaire devra<br />

percevoir au minimum<br />

15 % <strong>du</strong> plafond horaire<br />

de la sécurité sociale, soit<br />

3,60 € par heure de stage<br />

effectuée au cours <strong>du</strong> mois<br />

considéré (soit 546,01 €<br />

pour 151,67 h de stage).<br />

Dans cette limite, la gratification<br />

est exonérée de<br />

cotisations <strong>sociales</strong>. En<br />

revanche, si la gratification<br />

versée dépasse le montant<br />

minimum ci-dessus<br />

indiqué, la part excédentaire<br />

devra être soumise à<br />

cotisations <strong>sociales</strong>. Dans ce<br />

dernier cas, un bulletin de<br />

paie doit être établi.<br />

À noter : l’identité <strong>du</strong> stagiaire<br />

accueilli dans l’entreprise doit être<br />

mentionnée sur le registre unique<br />

<strong>du</strong> personnel, de même que les<br />

dates de début et de fin <strong>du</strong> stage,<br />

l’identité <strong>du</strong> tuteur et le lieu de présence<br />

<strong>du</strong> stagiaire (décret n° 2014-<br />

1420 <strong>du</strong> 27 novembre 2014).<br />

12 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 13


PAIES ET COTISATIONS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

INFORMATION DU SALARIÉ NON CADRE ET DÉTAIL DES COTISATIONS<br />

L<br />

’employeur a pour obligation de remettre au salarié le détail des charges <strong>sociales</strong>. Faire une photocopie<br />

de cette double page et la joindre au bulletin de paie de <strong>janvier</strong>.<br />

COTISATIONS NON CADRES (ENTREPRISE DE MOINS DE 11 SALAIRÉS)<br />

TAUX DE COTISATIONS<br />

SALARIALES<br />

TAUX DE COTISATIONS<br />

PATRONALES<br />

Assurance maladie totalité <strong>du</strong> salaire 0,75% 12,84 %<br />

Assurance vieillesse<br />

CAMARCA - AG2R - Retraite complémentaire<br />

– plafond SS<br />

– totalité <strong>du</strong> salaire<br />

– sous plafond SS<br />

– hors plafond (3 fois)<br />

6,90 %<br />

0,35 %<br />

3,875 %<br />

10,125 %<br />

Prévoyance décès - Agri-prévoyance 3 fois le plafond SS 0,08 % 0,11 %<br />

Assurance chômage détail : voir ci-dessous 4 fois le plafond SS 2,40 % 4,00 %<br />

ASCPA<br />

AGFF<br />

– sous plafond SS (1 fois)<br />

– hors plafond SS (3 fois)<br />

0,80 %<br />

0,90 %<br />

8,55 %<br />

1,85 %<br />

3,875 %<br />

10,125 %<br />

Formation totalité <strong>du</strong> salaire - 0,55 % ou 1,55 % pour les CDD<br />

AGS 4 fois le plafond SS - 0,25%<br />

Accident <strong>du</strong> travail totalité <strong>du</strong> salaire - 3,54 % ou 1,13 % pour le personnel administratif<br />

Allocations familiales totalité <strong>du</strong> salaire - 5,25 %*<br />

Médecine <strong>du</strong> travail 1 fois le plafond SS - 0,42 %<br />

Allocation logement 1 fois le plafond SS - 0,10 %<br />

Solidarité autonomie totalité <strong>du</strong> salaire - 0,30 %<br />

ANEFA totalité <strong>du</strong> salaire 0,01 % 0,01 %<br />

AFNCA totalité <strong>du</strong> salaire - 0,05 %<br />

PROVEA totalité <strong>du</strong> salaire - 0,20 %<br />

Contribution solidarité autonomie totalité <strong>du</strong> salaire - 0,016 %<br />

GIT Agri-Prévoyance totalité <strong>du</strong> salaire 0,378 % 0,042 %<br />

Salariés<br />

Garantie invalidité totalité <strong>du</strong> salaire 0,435 % 0,145 %<br />

de 6 mois d’ancienneté ou +<br />

Assurance charges <strong>sociales</strong> totalité <strong>du</strong> salaire - 0,015 %<br />

1,20 %<br />

1,30 %<br />

totalité <strong>du</strong> salaire - 0,04 %<br />

Retraite stock totalité <strong>du</strong> salaire 0,115 % 0,115 %<br />

* ou taux ré<strong>du</strong>it (voir page 18) en fonction <strong>du</strong> salaire brut annuel.<br />

MAJORATION DE LA COTISATION PATRONALE CHÔMAGE EN FONCTION DU MOTIF/DURÉE DU CDD<br />

COTISATION MOTIFS CDD DURÉE CDD<br />

4% TAUX « NORMAL »<br />

4,5%<br />

5,5%<br />

CDD d’usage<br />

(viticulture non visée)<br />

CDD accroissement temporaire<br />

d’activité<br />

≤ 3 mois<br />

> à 1 mois et<br />

≤ à 3 mois<br />

CDD tâche occasionnelle<br />

7% ≤ à 1 mois<br />

CDD saisonnier<br />

LA CONTRIBUTION PATRONALE<br />

RESTE À 4% POUR<br />

CDI conclu au terme <strong>du</strong> CDD<br />

CDD pour remplacement d’un salarié ou d’un chef<br />

d’exploitation agricole<br />

Contrat de travail temporaire<br />

Contrat conclu avec des employés de maison<br />

EXONÉRATION DE LA COTISATION PATRONALE CHÔMAGE SI EMBAUCHE<br />

EN CDI D’UN JEUNE DE MOINS DE 26 ANS<br />

L’employeur peut bénéficier d’une exonération pendant quatre mois (entreprise<br />

de moins de 50 salariés) de la cotisation patronale d’assurance chômage.<br />

CONDITIONS<br />

– Embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI.<br />

– Dès lors que le contrat se poursuit au-delà de la période d’essai.<br />

MODALITÉS<br />

Application de l’exonération à la demande de l’employeur, le premier jour<br />

<strong>du</strong> mois civil qui suit la confirmation de la période d’essai, dès lors qu’est constatée<br />

à cette date la présence <strong>du</strong> salarié à l’effectif de l’entreprise.<br />

Le taux de majoration est apprécié en fonction de la <strong>du</strong>rée initiale prévue au contrat,<br />

de date à date, hors renouvellement, ou le cas échéant de la <strong>du</strong>rée minimale.<br />

14 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 15


PAIES ET COTISATIONS<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

INFORMATION DU SALARIÉ CADRE ET DÉTAIL DES COTISATIONS<br />

L<br />

’employeur a pour obligation de remettre au salarié le détail des charges <strong>sociales</strong>. Faire une photocopie<br />

de cette double page et la joindre au bulletin de paie de <strong>janvier</strong>.<br />

COTISATIONS MSA CADRES<br />

TAUX DE<br />

COTISATIONS<br />

SALARIALES<br />

TAUX DE<br />

COTISATIONS<br />

PATRONALES<br />

Assurance maladie complémentaire<br />

PART<br />

PATRONALES<br />

PART<br />

SALARIALE<br />

64,50 €/mois 64,50 €/mois<br />

Assurance maladie : totalité <strong>du</strong> salaire 0,75 % 12,84 %<br />

Assurance vieillesse : - sous plafond<br />

- totalité <strong>du</strong> salaire<br />

6,90 %<br />

0,35 %<br />

8,55 %<br />

1,85 %<br />

Assurance chômage : 4 fois le plafond 2,40 % 4,00 %<br />

ANEFA, AFNCA PROVEA : totalité <strong>du</strong> salaire 0,01 % 0,26 %<br />

CSG-CRDS<br />

CAMARCA - Retraite complémentaire ARRCO<br />

Tranche A 3,80 % 6,20 %<br />

CRCCA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC<br />

hors plafond (3 fois) 7,80 % 12,75 %<br />

CET : totalité <strong>du</strong> salaire 0,13 % 0,22 %<br />

AGFF : - sous plafond SS (1 fois)<br />

- hors plafond SS (3 fois)<br />

0,80 %<br />

0,90 %<br />

1,20 %<br />

1,30 %<br />

Formation (1) : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,55 %<br />

Sous plafond<br />

Hors plafond<br />

Avec assurance maladie<br />

complémentaire<br />

(SB plafonné x 1,0049<br />

+ PP AMC) x 5,10 %<br />

SB hors plafond x 0,9909<br />

x 5,10 %<br />

CSG DÉDUCTIBLE<br />

Sans assurance maladie<br />

complémentaire<br />

SB plafonné x 1,0049<br />

x 5,10 %<br />

SB hors plafond x 0,9909<br />

x 5,10 %<br />

Attention<br />

Si une retraite supplémentaire<br />

optionnelle a été souscrite<br />

auprès de la CPCEA,<br />

la part patronale de cette<br />

cotisation devra être ajoutée<br />

à la base CSG et CRDS.<br />

AGS : 4 fois le plafond SS - 0,25 %<br />

Accident <strong>du</strong> travail (2) : totalité <strong>du</strong> salaire - 3,54 %<br />

Service santé au travail : plafond SS - 0,42 %<br />

Allocation logement : plafond SS - 0,10 %<br />

Allocations familiales (3) : totalité <strong>du</strong> salaire - 5,25 %<br />

Solidarité autonomie : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,30 %<br />

ASCPA (4) : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,04 %<br />

(1) 1,55 % pour les CDD<br />

(2) Taux accident <strong>du</strong> travail administratif : 1,13 %<br />

(3) Ou taux ré<strong>du</strong>it (voir page 18) en fonction <strong>du</strong> salaire brut annuel.<br />

(4) Cotisation à appliquer uniquement aux salariés cadres ayant 6 mois d’ancienneté et plus<br />

sur l’exploitation<br />

COTISATIONS CPCEA CADRES<br />

TAUX DE<br />

COTISATIONS<br />

SALARIALES<br />

TAUX DE<br />

COTISATIONS<br />

PATRONALES<br />

Sous plafond<br />

Hors plafond<br />

Avec assurance maladie<br />

complémentaire<br />

(SB plafonné x 1,0049<br />

+ PP AMC) x 2,90 %<br />

SB hors plafond x 0,9909 x<br />

2,90 %<br />

CSG NON DÉDUCTIBLE ET CRDS<br />

Sans assurance maladie<br />

complémentaire<br />

SB plafonné x 1,0049<br />

x 2,90 %<br />

SB hors plafond x 0,9909 x<br />

2,90 %<br />

Garantie Minimale de Point (GMP)<br />

Cas <strong>du</strong> salarié cadre dont le salaire brut est inférieur au plafond de<br />

sécurité sociale (3 218 € pour un temps plein).<br />

CPCEA RETRAITE : - sous plafond SS (1 fois)<br />

- hors plafond SS (3 fois)<br />

1,07 %<br />

0,30 %<br />

1,43 %<br />

0,20 %<br />

EMPLOYEUR SALARIÉ SALAIRE CHARNIÈRE<br />

Prévoyance décès CPCEA : - sous plafond SS (1 fois)<br />

- hors plafond SS (3 fois)<br />

0,25 %<br />

1,045 %<br />

1,30 %<br />

1,745 %<br />

42,23 € 25,84 € 3 549,24 €<br />

APECITA : totalité <strong>du</strong> salaire 0,024 % 0,036 %<br />

16 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 17


PAIES ET COTISATIONS<br />

DISPOSITIFS D’ALLÉGEMENT DES CHARGES PATRONALES<br />

RÉDUCTION FILLON<br />

<strong>Les</strong> paramètres de calcul de la ré<strong>du</strong>ction Fillon sont modifiés au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>.<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon mensuelle définitive<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon mensuelle provisoire<br />

RÉDUCTION DE COTISATIONS « TRAVAILLEURS OCCASIONNELS »<br />

VALEUR DU SALAIRE<br />

BRUT TOTAL<br />

18 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

DÉTERMINATION DU COEFFICIENT DE RÉDUCTION<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon pour les entreprises<br />

effectif < à 20 salariés<br />

0,2802 x (1,6 x somme des SMIC RDF TO) – 1)<br />

0,6 (Somme des REM RDF TO)<br />

Le coefficient maximal de ré<strong>du</strong>ction<br />

est de 0,2802<br />

TAUX SOUS PLAFOND<br />

(JUSQU’À 3 218 €)<br />

TAUX HORS PLAFOND<br />

(À PARTIR DE 3 218 €)<br />

Jusqu’à 1,25 SMIC mensuel* 8,316 % –<br />

Entre 1,25 et 1,5 SMIC mensuels* 42,311 % –<br />

Entre 1,5 et 1,6 SMIC mensuels* 42,311 % 39,591 %<br />

Au-delà de 1,6 SMIC mensuels* 44,111 % 41,391 %<br />

RÉDUCTION SUPPLÉMENTAIRE<br />

APPLICABLE<br />

C(1) x [ (1,5 x 1,25 x SMIC RDF TO) – 1,25]<br />

0,25 REM TDF TO<br />

* La valeur <strong>du</strong> SMIC mensuel à prendre en compte est déterminée selon les règles présentées à la page 19.<br />

(1) C = somme des cotisations patronales prises en charge par l’Etat ou la MSA, soit SB x 33,995 %.<br />

Une ré<strong>du</strong>ction de la cotisation « allocations familiales »<br />

a été mise en place à compter au 1 er <strong>janvier</strong> 2015. Elle<br />

permet l’application d’un taux ré<strong>du</strong>it pour la cotisation<br />

allocations familiales, qui passe alors de 5,25 % à 3,45 %.<br />

Comme pour la ré<strong>du</strong>ction Fillon, la ré<strong>du</strong>ction ne sera définitivement<br />

acquise que si le salaire est :<br />

- <strong>du</strong> 01/01/<strong>2016</strong> au 31/03/<strong>2016</strong> inférieur à 1,6 SMIC RDF TO ;<br />

- <strong>du</strong> 01/04/<strong>2016</strong> au 31/12/<strong>2016</strong> inférieur à 3,5 SMIC RDF TO.<br />

Un calcul particulier devra être réalisé en fonction de ces deux plafonds<br />

successifs, appliqués sur la même année <strong>2016</strong>. <strong>Les</strong> modalités<br />

de calcul seront précisées ultérieurement.<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon pour les entreprises<br />

effectif ≥ à 20 salariés<br />

0,2842 x (1,6 x somme des SMIC RDF TO) – 1)<br />

0,6 (Somme des REM RDF TO)<br />

Le coefficient maximal de ré<strong>du</strong>ction<br />

est de 0,2842<br />

DÉTERMINATION DU COEFFICIENT DE RÉDUCTION<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon pour les entreprises<br />

effectif < à 20 salariés<br />

0,2802 x (1,6 x SMIC RDF TO) – 1<br />

0,6 REM RDF TO<br />

Le coefficient maximal de ré<strong>du</strong>ction<br />

est de 0,2802<br />

Ré<strong>du</strong>ction Fillon pour les entreprises<br />

effectif ≥ à 20 salariés<br />

0,2842 x (1,6 x SMIC RDF TO) – 1)<br />

0,6 REM RDF TO<br />

Le coefficient maximal de ré<strong>du</strong>ction<br />

est de 0,2842<br />

RÉDUCTION DE COTISATION « ALLOCATIONS FAMILIALES »<br />

Application<br />

<strong>du</strong> coefficient<br />

de ré<strong>du</strong>ction<br />

Le coefficient de ré<strong>du</strong>ction<br />

déterminé s’applique<br />

sur le salaire annuel brut<br />

total, y compris les heures<br />

supplémentaires ou complémentaires.<br />

COTISATION ALLOCATIONS<br />

FAMILIALES PROVISOIRE<br />

Comparatif<br />

Salaire brut mensuel < 1,6<br />

x SMIC RDF TO <strong>du</strong> mois<br />

Salaire brut mensuel > 1,6<br />

x SMIC RDF TO <strong>du</strong> mois<br />

Taux<br />

3,45% <strong>du</strong> salaire<br />

brut mensuel<br />

5,25% <strong>du</strong> salaire<br />

brut mensuel<br />

CALCUL DU SMIC RDF-TO<br />

Salarié à temps plein<br />

SALARIÉ MENSUALISÉ PRÉSENT TOUT LE MOIS<br />

Salarié à temps partiel<br />

CDI en tâche<br />

CDI intermittent<br />

mensualisé<br />

(151,67 + heures supplémentaires)<br />

x SMIC horaire<br />

(Mensualisation + heures complémentaires)<br />

x SMIC horaire<br />

(Mensualisation y compris les 4 % et 11 %<br />

+ heures de régies non prévues au contrat<br />

+ heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />

(Mensualisation, majorée des 4 % et 11%<br />

+ heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />

SALARIÉ MENSUALISÉ ENTRÉ/SORTI EN COURS DE MOIS OU SALARIÉ<br />

DONT LE CONTRAT EST SUSPENDU (AVEC MAINTIEN PARTIEL OU NON DU SALAIRE)<br />

Salarié à temps plein<br />

Salarié à temps partiel<br />

CDI en tâche<br />

CDI intermittent<br />

mensualisé<br />

CDI intermittent<br />

horaire<br />

CDD saisonnier<br />

(à l’heure ou à la roie)<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

EXEMPLE*<br />

Un salarié à temps complet ayant effectué 20 heures<br />

supplémentaires : (151,67 + 20) x 9,67 = 1 660,05 €<br />

Un salarié à temps partiel dont la mensualisation est<br />

de 104,81 heures : 104,81 x 9,67 = 1 013,51 €<br />

Un salarié à tâche dont la mensualisation est<br />

de 90 heures (avec les 4 % et 11 %) : 90 x 9,67 = 870,30 €<br />

Un salarié intermittent dont la mensualisation est<br />

de 100 heures (avec les 4 % et 11 %) : 100 x 9,67 = 967 €<br />

(151,67 + heures supplémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />

rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />

(Mensualisation + heures complémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />

rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />

(Mensualisation avec les 4 % et 11 % + heures de régies non prévues au<br />

contrat + heures supplémentaires x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />

rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />

(Mensualisation y compris les 4 % et 11 % + heures de dépassements + heures<br />

supplémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/rémunération qui aurait été<br />

perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />

SALARIÉ NON MENSUALISÉ<br />

(Nombre d’heures de travail <strong>du</strong> mois, majoré de 4 %<br />

et 11 % + heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />

Nombre d’heures de travail <strong>du</strong> mois x SMIC horaire<br />

EXEMPLE*<br />

Un salarié à temps complet<br />

malade dont le salaire mensuel<br />

de base est de 1 751,79 €<br />

valeur de l’absence maladie<br />

583,93 €<br />

valeur <strong>du</strong> maintien de salaire<br />

347,44 €<br />

soit un salaire brut versé<br />

de 1 515,30 €.<br />

Détermination <strong>du</strong> SMIC<br />

mensuel ou SMIC RDF-TO<br />

(151,67 h x 9,67)<br />

x (1 515,30/1 751,79)<br />

= 1 268,65 €<br />

EXEMPLE*<br />

Un salarié effectue 85 heures de travail :<br />

(85 + 4 % et 11 %) x 9,67 = 98,12 x 9,67 = 948,82 €<br />

Un salarié est embauché 10 jours de travail ; il effectue<br />

70 heures de travail : 70 x 9,67 = 676,90 €<br />

Attention : seules les heures de travail normales sont prises en compte ; il ne faut pas y inclure les indemnités<br />

de congés payés (10 %), l’indemnité éventuelle de jours fériés (4 %), et les heures supplémentaires ou complémentaires.<br />

* Selon SMIC et barème des salaires en vigueur au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>.<br />

CALCUL DE LA REM RDF-TO<br />

Tous CDI<br />

CONTRAT<br />

CDD non saisonnier<br />

CDD saisonnier<br />

à l’heure<br />

ou à la roie<br />

REM RDF TO = Salaire brut total<br />

REM RDF TO = Salaire brut total<br />

MODE DE CALCUL<br />

Un outil de calcul est<br />

disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />

www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />

employeurs<br />

REM RDF TO = Salaire brut total – valeur des heures supplémentaires<br />

Exemple : Un salarié saisonnier travaille un mois et effectue 150 heures normales (1 450,50 €) et 10<br />

heures supplémentaires (120,88 €). Son salaire brut total est de 1 901,37 € (dont indemnité de congés<br />

payés et indemnité de fin de contrat).<br />

La REM RDF TO = 1 901,37 - 120,88 = 1 780,49 €<br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 19


PAIES ET COTISATIONS<br />

COTISATIONS ANIPS-GROUPAMA<br />

Salarié seul - Formule socle (1,23 % PMSS*)<br />

Cotisation totale : 39,58 €<br />

Part patronale<br />

Part salariale<br />

19,79 €<br />

19,79 €<br />

(50 %)<br />

(50 %)<br />

Salarié et ayant(s) droit - Formule optionnelle<br />

Formule socle (1,23 % PMSS*) Option famille (1,56 % PMSS*) Formule optionnelle (1,27 % PMSS*)<br />

Cotisation totale : 39,58 € Cotisation : 50,20 € Cotisation : 40,87 €<br />

Part patronale Part salariale Part salariale<br />

19,79 € (50 %) 19,79 € (50 %) 91,07 € (100 %)<br />

RETENUE À LA SOURCE<br />

20 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong><br />

Salarié seul - Formule optionnelle<br />

Salarié seul - formule socle (1,23 % PMSS*)<br />

Salarié et ayant(s) droit - Formule socle<br />

Formule socle (1,23 % PMSS*)<br />

Option famille (1,56 % PMSS*)<br />

Cotisation totale : 39,58 € Cotisation : 50,20 €<br />

Part patronale Part salariale Part salariale<br />

19,79 € (50 %) 19,79 € (50 %) 50,20 € (100 %)<br />

*PMSS <strong>2016</strong> : 3 218 €<br />

Une retenue à la source doit être<br />

opérée et versée au Trésor public<br />

sur les salaires rémunérant une activité<br />

exercée en France et versés à<br />

des personnes qui ne sont pas fiscalement<br />

domiciliées en France.<br />

Cette retenue, calculée suivant un<br />

barème spécifique, doit être faite<br />

directement sur la fiche de paie <strong>du</strong><br />

salarié concerné dès lors que le montant<br />

de l’impôt est supérieur à 8 €.<br />

Barème<br />

TAUX DE L’IMPÔT<br />

Formule optionnelle (0,91 % PMSS*)<br />

Cotisation totale : 39,58 € Cotisation : 29,28 €<br />

Part patronale Part salariale Part salariale<br />

19,79 € (50 %) 19,79 € (50 %) 29,28 € (100 %)<br />

L’employeur doit ensuite verser cette<br />

retenue à la recette des impôts (<strong>du</strong><br />

lieu de son domicile ou <strong>du</strong> siège de<br />

l’établissement), accompagnée de la<br />

déclaration n°2494 en double exemplaire<br />

au plus tard le 10 <strong>du</strong> second<br />

mois <strong>du</strong> trimestre qui suit celui <strong>du</strong><br />

paiement des salaires.<br />

Source : Art. 182A, 182B, et 1671A<br />

<strong>du</strong> CGI.<br />

Rappel<br />

- Pour être reconnu avoir son<br />

domicile fiscal en France, il faut<br />

avoir résidé 183 jours et plus sur le<br />

sol français au cours de l’année civile.<br />

- <strong>Les</strong> étudiants étrangers scolarisés<br />

en France ne sont pas redevables<br />

de l’impôt sur le revenu.<br />

Un outil de calcul est<br />

disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />

www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />

employeurs<br />

LIMITE DES TRANCHES SELON LA PÉRIODE À LAQUELLE SE RAPPORTENT LES PAIEMENTS<br />

Mois Semaine Jour<br />

0 % < 1 204 € < 278 € < 46 €<br />

12 % de 1 204 à 3 492 € de 278 à 806 € de 46 à 134 €<br />

20 % > 3 492 € > 806 € > 134 €<br />

SAISIE DES RÉMUNÉRATIONS<br />

PRINCIPE<br />

DÉCLARATION DE STOCK<br />

Un employeur peut être saisi par un créancier muni d’un « titre exécutoire » constatant une créance<br />

à l’égard d’un salarié. Dans ce cas, l’employeur doit verser chaque mois une somme retenue sur le<br />

salaire.<br />

Compte tenu de son caractère alimentaire,<br />

le salaire fait l’objet d’une<br />

protection contre les saisies et certaines<br />

règles sont à respecter.<br />

La rémunération est découpée en<br />

trois fractions :<br />

// Une fraction absolument<br />

insaisissable<br />

Elle correspond au montant <strong>du</strong> RSA*<br />

Barème au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong><br />

(en €)<br />

Sans personne<br />

à charge<br />

Portion<br />

Maxi.<br />

retenu<br />

– Le salarié saisi doit conserver<br />

au minimum une somme égale<br />

au montant <strong>du</strong> RSA fixé pour<br />

un foyer composé d’une personne<br />

seule, soit 524,16 € au<br />

1 er <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong>, quelle que soit la<br />

composition <strong>du</strong> foyer <strong>du</strong> salarié<br />

concerné par la saisie.<br />

– Pour cinq personnes à charge et<br />

au-delà, il faut ajouter 118,33 € à<br />

chaque tranche mensuelle.<br />

fixé pour un foyer composé d’une<br />

personnele seule à 524,16 €.<br />

// Une fraction relativement<br />

insaisissable<br />

Portion<br />

1 personne<br />

à charge<br />

Maxi.<br />

retenu<br />

2 personnes<br />

à charge<br />

Portion<br />

Maxi.<br />

retenu<br />

// Sont considérés à charge<br />

– le conjoint, le concubin ou le partenaire<br />

lié par un PACS <strong>du</strong> débiteur,<br />

dont les ressources personnelles<br />

sont inférieures au montant RSA<br />

fixé pour un foyer composé d’une<br />

personne seule ;<br />

– tout enfant ouvrant droit aux prestations<br />

familiales et se trouvant à la<br />

charge effective et permanente <strong>du</strong><br />

débiteur et tout enfant percevant<br />

une pension alimentaire ;<br />

Sauf pour les créanciers d’aliments<br />

(pension alimentaire par exemple).<br />

Ces créances s’imputent en priorité<br />

sur cette fraction et si elle ne suffit<br />

pas, le solde est recouvré sur la fraction<br />

saisissable.<br />

// Une fraction saisissable<br />

Au profit de tout créancier dans la<br />

proportion selon le barème ci-dessous.<br />

* RSA : revenu de solidarité active.<br />

3 personnes<br />

à charge<br />

Portion<br />

Maxi.<br />

retenu<br />

4 personnes<br />

à charge<br />

Portion<br />

Maxi.<br />

retenu<br />

1/20 e jusqu’à 310,83 15,54 429,16 21,46 547,49 27,37 665,82 33,29 784,15 39,21<br />

1/10 e de<br />

à<br />

1/5 e de<br />

à<br />

1/4 de<br />

à<br />

1/3 de<br />

à<br />

2/3 de<br />

à<br />

Totalité<br />

à partir de<br />

310,84<br />

606,67<br />

606,68<br />

904,17<br />

904,18<br />

1 200,83<br />

1 200,84<br />

1 497,50<br />

1 497,51<br />

1 799,17<br />

29,58<br />

59,50<br />

74,16<br />

98,89<br />

201,11<br />

429,17<br />

725<br />

725,01<br />

1 022,50<br />

1 022,51<br />

1 319,16<br />

1 319,17<br />

1 615,83<br />

1 615,84<br />

1917,50<br />

29,58<br />

59,50<br />

74,16<br />

98,89<br />

201,11<br />

547,50<br />

843,83<br />

843,84<br />

1 140,83<br />

1 140,84<br />

1 437,49<br />

1 437,50<br />

1 734,16<br />

1 734,17<br />

2 035,83<br />

29,58<br />

59,50<br />

74,16<br />

98,89<br />

201,11<br />

665,83<br />

961,66<br />

961,67<br />

1 259,16<br />

1 259,17<br />

1 555,82<br />

1 555,83<br />

1 852,49<br />

1 852,50<br />

2 154,16<br />

29,58<br />

59,50<br />

74,16<br />

98,89<br />

201,11<br />

784,16<br />

1 079,99<br />

1 080<br />

1 377,49<br />

1 377,50<br />

1 674,15<br />

1 674,16<br />

1 970,82<br />

1 970,83<br />

2 272,49<br />

29,58<br />

59,50<br />

74,16<br />

98,89<br />

201,11<br />

1 799,18 Totalité 1 917,51 Totalité 2 035,84 Totalité 2 154,17 Totalité 2 272,50 totalité<br />

– l’ascendant dont les ressources<br />

personnelles sont inférieures au<br />

RSA fixé pour un foyer composé<br />

d’une seule personne et qui, soit habite<br />

avec le débiteur, soit reçoit de lui<br />

une pension alimentaire.<br />

Un outil de calcul est<br />

disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />

www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />

employeurs<br />

ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2016</strong> | 21


Agir ensemble pour l’avenir !<br />

www.sgv-champagne.com<br />

17 avenue de Champagne - CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Grande Rue de la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


les GUIDES DU <strong>SGV</strong> | <strong>janvier</strong> <strong>2016</strong><br />

17 avenue de Champagne - CS 90176 - 51205 Epernay Cedex - 03 26 59 55 00 - www.sgv-champagne.fr<br />

Directeur de la publication : Pascal Férat - Rédacteurs : Anne Collot, Hélène Razafindranaly - Conception : La Champagne Viticole - Impression : Paginove, Reims

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