153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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N. 15 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 21 Ich bezeichne ihm darauff noch einige Inquirenda, werde auch mit nechsten ihm noch ein mehrers überschreiben; hoffe auch förderlichst einige particularia zur antwort auff meine vorige von ihm zu erhalten. 14. JOBST CHRISTOPH VON REICHE AN LEIBNIZ [Hannover, 11. Februar 1700]. [11. 39.] 5 Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 349 (Hackmann) Bl. 86. 4 o . 1 1/2 S. Auf befehl der HH. GRähte schicke einliegendes Schreiben von Mons. Hackeman. Sie sollen verlangen, daß Mein hochgeehrtester Herr GehJustizRaht belieben mögte, es so zu beantworten, wie er an den H. V. Canzler geschrieben. Des H. Grafen von Plath Exc. haben mir dabei insonderheit aufgegeben zu sagen daß Sie gedachten Mons. Hackeman 10 anweisen wirdt, mit Meinen hochgeehrtesten H. GehJustizRaht hinfuhro immediate uber die materiam quaestionis zu correspondiren. 15. LEIBNIZ AN FRIEDRICH AUGUST HACKMANN Hannover, 1. (11.) Februar 1700. [9. 18.] Überlieferung: L Konzept: LBr. 349 Bl. 80 u. 89. 4 o . 2 1/2 S. — Auf Bl. 80 v o L von N. 187; 15 auf Bl. 89 v o eigh. Aufschrift aus L von N. 187. Monsieur Voicy la troisieme lettre que je vous écris pour Modene, à fin que vostre temps ne se perde point. J’espere que vous aurés receu les deux precedentes. Cependant Messieurs Zu N. 14: K dürfte gleichzeitig mit L. Hugos Antwortnotiz auf N. 13 (vgl. dort die Überlieferung) entstanden sein und durch N. 15 vorausgesetzt werden, auch wenn Platens Anweisung im uns vorliegenden Konzept des letztgenannten Briefes nicht auftaucht. 7 Schreiben: nicht ermittelt 9 beantworten: vgl. N. 15. 9 geschrieben: vgl. N. 13 an L. Hugo vom selben Tage. Zu N. 15: L wurde auf Anweisung der hannoverschen Geheimen Räte verfaßt, ein Resumé an L. Hugo gesandt und genehmigt (vgl. N. 13 u. N. 14); Hackmann bestätigt den Empfang der nicht gefundenen Abfertigung durch N. 27 und antwortet durch N. 28. 18 troisieme lettre: vgl. N. 18, S. 26 Z. 12 Erl.

22 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 N. 15 nos Ministres ayant appris que Monsg r le duc de Modene vous a fait communiquer les papiers du pere Gamberti, et que les conseillers de S. A. S. vous demandent un serment pour avoir l’entrée de l’Archif libre, ils m’ordonnent de vous écrire ce qui suit. (1) Ils desirent que vous vouliés bien m’envoyer le plustost que vous pourrés la 5 substance de ce que vous pouvés avoir deja observé dans ce pays où vous estes[,] soit dans les papiers du pere Gamberti ou autrement, en vous bornant aux choses anciennes passées environ avant l’an 1100, ou qui y ont rapport, et prenant garde principalement à ce qui est tiré des diplomes et des chroniques Manuscrites. Cela servira d’échantillon, pour mieux juger de ce qu’on pourra attendre dans la suite. 10 (2) A l’égard du serment qu’on vous demande, ils ne croyent point que cette solennité soit necessaire. Car vostre temps est court, et vostre but principal conformement à l’intention des S mes Maistres, est d’aller en Angleterre, à quoy aussi l’argent estoit principalement destiné, pour l’augmentation du quel on n’oseroit faire facilement des nouvelles instances sans grand sujet, de peur de déplaire. Ainsi vous ne sçauriés avoir tout le temps 15 necessaire pour profiter assés de l’entrée de l’Archif, quand on vous l’accorderoit. Car tirer d’un grand Archif des lumieres non-communes, n’est pas une petite entreprise, et demande beaucoup de temps et d’application. Ainsi, en tout cas il faut se contenter que ceux qui ont l’entrée de l’Archif vous fournissent par ordre de S. A. S. (s’ils le trouvent à propos et s’il y en a moyen) des lumières sur les points que vous souhaiterés. Ce qui ne 20 demande point de serment, puisqu’ils ne vous communiqueront, que ce qu’ils jugeront sans consequence. Au reste il est necessaire, Monsieur, que je vous avertisse de nouveau (car il est aisé de s’y tromper) de ne vous point amuser à mille choses inutiles, que les Historiens et particulierement le P. Gamberti (dont les ouvrages me sont bien connus) ont melé dans nostre Histoire sans fondement, par exemple ce qui regarde Hugues Marquis 25 de Toscane qui a vécu du temps de l’Empereur Otto III. et qui n’est pas de la maison d’Este, quoyqu’on le dise. Ny ce qui regarde les ancestres de la fameuse contesse Ma- 25 pas de (1 ) cette maison, qvoyqve Pigna se l’imagine (2 ) la maison d’Este L 1 appris: vgl. Hackmanns Brief an Bernstorff vom 16. Januar 1700 (Hannover Niedersächs. Landesbibl. Ms XXIII 178 Bl. 320–325). 24–26 ce qui regarde . . . dise: Gemeint ist Hugo, Markgraf von Tuscien, als Hugo III. Marquis von Este; vgl. dazu D. Gamberti, L’idea di un Prencipe, 1659, S. 164 u. S. 615; G. B. Pigna, Historia de principi di Este, 1572, S. 660. 26–23,3 Mathilde . . . Mathildis: vgl. Gamberti, a. a. O., S. 615.

22 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 N. 15<br />

nos Ministres ayant appris que Monsg r le duc de Modene vous a fait communiquer les<br />

papiers du pere Gamberti, et que les conseillers de S. A. S. vous demandent un serment<br />

pour avoir l’entrée de l’Archif libre, ils m’ordonnent de vous écrire ce qui suit.<br />

(1) Ils desirent que vous vouliés bien m’envoyer le plustost que vous pourrés la<br />

5 substance de ce que vous pouvés avoir deja observé dans ce pays où vous estes[,] soit<br />

dans les papiers du pere Gamberti ou autrement, en vous bornant aux choses anciennes<br />

passées environ avant l’an 1100, ou qui y ont rapport, et prenant garde principalement<br />

à ce qui est tiré des diplomes et des chroniques Manuscrites. Cela servira d’échantillon,<br />

pour mieux juger de ce qu’on pourra attendre dans la suite.<br />

10 (2) A l’égard du serment qu’on vous demande, ils ne croyent point que cette solennité<br />

soit necessaire. Car vostre temps est court, et vostre but principal conformement à<br />

l’intention des S mes Maistres, est d’aller en Angleterre, à quoy aussi l’argent estoit principalement<br />

destiné, pour l’augmentation du quel on n’oseroit faire facilement des nouvelles<br />

instances sans grand sujet, de peur de déplaire. Ainsi vous ne sçauriés avoir tout le temps<br />

15 necessaire pour profiter assés de l’entrée de l’Archif, quand on vous l’accorderoit. Car<br />

tirer d’un grand Archif des lumieres non-communes, n’est pas une petite entreprise, et<br />

demande beaucoup de temps et d’application. Ainsi, en tout cas il faut se contenter que<br />

ceux qui ont l’entrée de l’Archif vous fournissent par ordre de S. A. S. (s’ils le trouvent à<br />

propos et s’il y en a moyen) des lumières sur les points que vous souhaiterés. Ce qui ne<br />

20 demande point de serment, puisqu’ils ne vous communiqueront, que ce qu’ils jugeront<br />

sans consequence. Au reste il est necessaire, Monsieur, que je vous avertisse de nouveau<br />

(car il est aisé de s’y tromper) de ne vous point amuser à mille choses inutiles, que les<br />

Historiens et particulierement le P. Gamberti (dont les ouvrages me sont bien connus) ont<br />

melé dans nostre Histoire sans fondement, par exemple ce qui regarde Hugues Marquis<br />

25 de Toscane qui a vécu du temps de l’Empereur Otto III. et qui n’est pas de la maison<br />

d’Este, quoyqu’on le dise. Ny ce qui regarde les ancestres de la fameuse contesse Ma-<br />

25 pas de (1 ) cette maison, qvoyqve Pigna se l’imagine (2 ) la maison d’Este L<br />

1 appris: vgl. Hackmanns Brief an Bernstorff vom 16. Januar 1700 (Hannover Niedersächs. Landesbibl.<br />

Ms XXIII 178 Bl. 320–325). 24–26 ce qui regarde . . . dise: Gemeint ist Hugo, Markgraf von<br />

Tuscien, als Hugo III. Marquis von Este; vgl. dazu D. Gamberti, L’idea di un Prencipe, 1659, S. 164 u.<br />

S. 615; G. B. Pigna, Historia de principi di Este, 1572, S. 660. 26–23,3 Mathilde . . . Mathildis: vgl.<br />

Gamberti, a. a. O., S. 615.

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