153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

398 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 219
parle alemand, mais avec bien de la peine. Et pour le Latin, je ne sçaurois point dire ce
qu’en est. Il m’a fait voir beaucoup de tiltres originaux, sur lesquels il a desja en partie
debroüillé l’histoire de Suede. Et il continue ce travail, auquel même sa charge l’oblige. Il
ne croy pas pouvoir voir Mons r Rudbeckius, avant mon depart. Upsala est à 7. lieues (qui
5 sont 11. d’Allemagne) d’icy, et j’ay eu trop d’occupations icy (depuis que par la grace de
Dieu je suis entierement remis, car auparavant tout voyage m’étoit defendu à cause du
froid) pour pouvoir m’éloigner de Stockholm, et maintenant mon retour presse. Je fais
état de m’en retourner en 3. jours d’icy, et auray peut-être l’honneur de vous embrasser
bien tost à Hannovre, où un petit voyage, que j’ay à faire, me pourroit faire passer. Je
10 suis 〈...〉
A Monsieur Monsieur de Leibnitz, Conseiller Intime de Justice de sa Ser té Electorale
de Brounswich-Lunebourg à Hannovre.
219. LEIBNIZ AN CHARLES-FRANÇOIS DE CARADAS DU HERON
[Hannover, Mitte Februar 1700]. [216. 234.]
15 Überlieferung: L verworfene Abfertigung: LH I 19 Bl. 394. 4 o . 2 S. Mit umfangreichen
Streichungen u. Korrekturen. — Gedr. (teilw.): F. Gaquère, Le dialogue irénique Bossuet-
Leibniz . La réunion des Eglises en échec (1691–1702), Paris 1966, S. 207.
Un rûme des plus facheux et qui m’oste presque la parole, ne me permettra pas
d’avoir l’honneur de vous voir Monsieur, au commencement de la foire; mais j’espere
20 pourtant d’y venir avant qu’Elle finisse. Je vous remercie aussi treshumblement du soin
que vous avés eu de me procurer la lettre de Monsieur l’Eveque de Meaux qui est asseurement
tres sçavante et delicate au possible. Il faudra sçavoir là dessus les sentimens de
Monsg r le Duc, pour qui proprement elle a esté ecrite et je viendrois recevoir les ordres
de S. A. S. là dessus pour sçavoir si Elle veut que la matiere soit approfondie par des gens
Zu N. 219: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf N. 216 und wird beantwortet durch
N. 234. Unsere Datierung ergibt sich aus der Annahme, daß Leibniz umgehend und jedenfalls vor dem
Beginn der Braunschweiger Lichtmeßmesse am 8. (18.) Februar (vgl. Z. 18 f.) geantwortet hat. Beilage
zur Abfertigung war eine Abschrift von N. 204 (vgl. S. 399 Z. 12 f.). 21 lettre: N. 153. 23 le Duc:
Anton Ulrich.