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153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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N. 211 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 385<br />

éclaircir d’avantage, et dans un livre qu’il a fait imprimer depuis peu, il dit d’avoir fait<br />

je ne sçay quelles decouvertes là dessus. Monsieur Hakeman m’a dit aussi, que Mons.<br />

Newton temoignoit d’avoir quelques Meditations sur la Monnoye, qui est maintenant<br />

son departement. Cela seroit beau, et utile: le Grand Copernicus a aussi écrit quelque<br />

chose sur la monnoye. J’ay fort medité autres fois sur cette matiere, et j’ay decouvert 5<br />

quantité d’erreurs populaires. J’approuve fort nostre Méthode aux Mines du Harz, où<br />

comme Vous sçavés, Monsieur, nous faisons battre des pieces de fin argent, pour plusieurs<br />

centmille ecus par an. Je croys que les Puissances qui ont bonne intention sur le fait de<br />

la monnoye devroient convenir, d’un même pied, ou de même bonté intrinseque; et le<br />

meilleur seroit d’en faire battre qui soit entierement fine; les moindres de fin argent chez 10<br />

nous, sont de deux gros, c’est à dire la 18 me partie d’un écu courant. En convenant du<br />

même titre, on feroit cesser les artifices des banquiers, qui sont si ruineux au public. Le<br />

fin argent a cela de particulier, qu’on peut trouver moyen de le reconnoistre à la veue;<br />

au lieu que les autres alliages sont sujets à la tromperie.<br />

J’ay maintenant toutes les pieces du procés entre feu Mons. de Worcester et Monsieur 15<br />

Lock, excepté la seconde lettre de Mons. Lock, qui me manque encor. Je suis faché que<br />

des mesentendus sur les mots et des disputes a d h o m i n e m ont souvent occupé<br />

deux personnages d’un si grand merite, et qui pouvoient donner tant de realités. Mais<br />

je vois bien que c’estoit un mal necessaire, lors qu’on est forcé de faire des Apologies<br />

pour justifier non seulement ses sentimens et expressions, mais même ses intentions. Ils 20<br />

avoient peutestre raison dans le fonds tous deux, comme cela arrive fort souvent entre des<br />

habiles gens. Feu Monsieur de Worcester vouloit que la verité devoit estre appuyée sur les<br />

Axiomes, et Mons. Lock les fonde sur l’agrement, et desagrement des idées; ce qui se peut<br />

concilier. Car les Axiomes mêmes dependent de cet agrement ou desagrement des idées<br />

15 feu erg. L 2 22 feu erg. L 2 , fehlt L 3 23–386,1 des idées . . . ou notions fehlt L 3<br />

1 f. livre . . . dit: vgl. N. Fatio de Duillier, Lineae descensus investigatio, 1699, S. 5. 3 Meditations:<br />

Zu Newtons Schriften zum Münzwesen, die fast ausnahmslos erst postum gedruckt wurden, vgl.<br />

P. and R. Wallis, Newton and Newtoniana 1672–1975. A Bibliography, Folkstone 1977, S. 207–210.<br />

4 son departement: Newton war seit 1699 Master of the Mint‘‘. Vgl. auch I, 16 N. 42. 4 f. Copernicus<br />

”<br />

. . . monnoye: N. Copernicus, Handlung von der Münze, in: K. Schütz, Historia rerum prussicarum,<br />

1592, S. 517–20. Vgl. Die Geldlehre des Nicolaus Copernicus. Texte, Übersetzungen, Kommentare, hrsg.<br />

v. E. Sommerfeld, Vaduz 1978. 16 seconde lettre: J. Locke, Reply, 1697.

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