153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

356 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 206
f . et ph. ��������� ou ���������, �������[,] �������[,] �����[,] ������, �������,
�����[,] �������, �����[,] ������, mais on n’escrit pas abbas, mais seulement ����
awwa. ����� fundt; j’adjouteray à la Liste à loisir toutte sorte de maniere de parler en
diverses langues, exprimés par des lettre[s] Cirulliques.
5 Il n’y a que � qui vaille le th. anglois. aureste il y a parmi les Moskovites des gens
qui parlent gras tous come autrepart. Les Chinois on[t] cella naturellement puisqu’ils ne
scavent dire Petrus, mais Petolagh, Levelando Pele, reverend pere etc.
J’adjouteray à la table une base de lettres latines, item des locutions estrangers,
exprimée par celles des Esclavons, quand j’auray le loisir, et je presserai meme ce travaill,
10 si je puis obtenir les lettres, ou l’imprimerie Russe, de la quelle j’ay donné ordres à un
ami à Moskou, si cella ne reussit, je seray ambarassé, car de faire faire une imprimerie
en Hollande, cella n’ira pas bien, à moins que je n’y fus moy meme.
Jusques à l’heure qu’il est, je ne vois pas autre chose si non qu’il faut pourtant bien
que S t Hierome, ou quelque autre de ce siecle là ait inventé les premieres lettres Escla-
15 vonnes, autrement dittes Glagolitsa ou Boukwiza, en difference des Kirúliza ou Cirullique
de Cyrillus et Methodius, qui n’eurent cours que dans le 9 me siecle, au lieu que les
premieres estoint en vaugue dans le 4 me , je dis qu’il y a apparence que ces Glagolites ayent
esté en vaugue pandant certain temps, mais je pense parmis les Esclavons Papistes, et non
pas parmy les Grecs du Rite. Car Theodoretus qui vivoit dans l’année 430, parce qu’il
20 dit, que desia allors, Hebraei libri non modo in Graec. et Rom. ling. conversi, sed etiam
Aegypt.[,] Persicam, Indicam, Armenicam, Scyticam et Sarmaticam, et ut semel dicam in
omnes linguas, quibus ad hunc diem nationes utuntur. ce passage ne se peut appliquer à
la version de lettres Cirylliques, qui se fit seulement sous la Conduite de Methodius dans
le 9 me siecle, qui estoit frere de Cyrillus, de quo vide Joh. Avent. Annal. Bojor. l. IV. et
25 Aeneae Sylvii Hist. Bohem. c. 14. où vous voyez que selon toutte apparence les premiers
livres Ms. des Glagolites de ce Caractere ont esté ou perdus ou negligés ou emporté[s]
1 f. ��������� . . . ������: Zur Illustration der graphischen Möglichkeiten des ” Slavischen‘‘, Labiale
bzw. Labiodentale darzustellen, transkribiert Sparwenfeld eine Reihe nicht ” slavischer‘‘ Wörter in kyrillischen
Lettern: vergeben, gewehr, vinum, weib, aber, sabot, labium, band, bannus, abbé, abbas.
20–22 Hebraei . . . utuntur: vgl. Theodoretos, ���������� ��������� �����������, 5, 66 [= P.G. 83,
948]. 24 Joh. Avent. . . . Bojor: J. Turmair Aventinus, Annalium Bojorum libri VII , 1554; in der
Ausgabe 1627 vgl. bes. S. 259. 25 Aeneas . . . c. 14: Pius II., Historia Bohemica, 1475; in der Ausgabe
Opera geographica et historica, 1699, vgl. cap. 12 f., S. 24–26.