153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

350 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 206
écrit au Roy au nom de leur Maistres, priant sa Majesté de faire en sorte que l’Angleterre
veuille se conformer avec nous. Je n’entre pas là dedans, et je ne consulte la societé
que pour avoir ses sentimens touchant ce que nous avons à faire chez nous. Cependant
si l’Angleterre prenoit la meme resolution de regler doresnavant son temps suivant la
5 verité Astronomique, elle feroit ce qui seroit le plus raisonnable, et cela serviroit à faire
fleurir l’Astronomie par autorité publique, comme dans la Chine. La chose pourroit meme
tourner dans le Conseil du Roy, ou dans le Parlement à quelque chose d’avantageux à la
societé Royale, qui comme je crois jusqu’icy n’en a eu que l’honneur et le nom. Je Vous
dis, Monsieur, toutes mes pensées, sauf à vous autres Messieurs d’y faire reflexion autant
10 que vous le trouverés convenable.
Les Notices de plomb n’ont point de presse. Le temps a fait mine de se tourner
à la gelée, mais il faut qu’elle soit bien forte, pour faire agir en campagne. Vos offices
importans nous donnent tousjours beaucoup d’esperance. Vous avés en quelques façon
les clefs du temple de Janus à manier; le quel estant fermé une fois, mieux qu’il n’a esté
15 depuis long temps, ne pourra estre rouvert que par une eschappade de ceux de qui Vous
dites avec grand fondement: dulce bellum inexpertis. etc.
Hanover 30 janvier 1700.
206. JOHAN GABRIEL SPARWENFELD AN LEIBNIZ
Stockholm, 31. Januar (10. Februar) 1700. [174.]
20 Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 877 Bl. 66–69. 2 Bog. 2 o . 8 S.
7 Roy: der englische König Wilhelm III. 11 plomb: vgl. I, 17 N. 244 und N. 305. 14 clefs . . .
Janus: Anspielung auf Englands Vermittlungsbemühungen in der Auseinandersetzung zwischen Dänemark
und Schweden um Holstein-Gottorp. 16 dulce . . . inexpertis: vgl. die Nachweise bei H. Walther,
Proverbia sententiaeque latinitatis medii ac recentioris aevi. Nova series, T. 7, Göttingen 1982,
Nrr. 6323 a, 35146, 36425.
Zu N. 206: K antwortet auf N. 173 und die Beilage N. 174, die Sparwenfeld durch Vermittlung von
Th. Grote erhielt (vgl. S. 351 Z. 23). Beilage war N. 207 (vgl. S. 361 Z. 16), die Sendung wurde wiederum
durch Grote vermittelt (vgl. S. 361 Z. 17). Von einer Antwort ist nichts bekannt. Es folgt als nächstes ein
Leibnizbrief vom 10. März 1702 (LBr. 877 Bl. 70).