153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

N. 200 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 339
hisce temporibus, quibus privati doctores potius tacere deberent, satis convenire. Sed et
ansam dabit refutationi, quae sine dubio hinc vel inde brevi conspicietur.
Declarationem meam, ProRectori et Senatui oblatam, et ante octiduum Exc. Tuae
communicatam, si ejus nullus amplius usus erit, ut remittas rogo. Non enim nisi illud
habeo exemplar. Vale, Vir summe, et tuo me patrocinio complecti perge. Helmstadt d. 5
26. Jan. 1700. Fortassis cras ex Aula veniet decisum: Certe ratio temporis id exigit. 〈...〉
200. POISSON AN LEIBNIZ
Hannover, 27. Januar (6. Februar) 1700.
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 733 Bl. 1–2. 1 Bog. 4 o . 3 S. Bibl.verm.
Monsieur 10
Voicy la traduction du commencement de Lucrece. si je vous l’envoye si tard, ce
n’est ny la négligence ny oubli qui en sont cause; la difficulté que j’ay eüe de retrouver
le recueil de mauvaises choses, où cette excellente piece se rencontroit, est la veritable
raison de mon retardement. je n’ay guêres vû de plus beaux vers que ceux là, c’est à
vous, Monsieur, qu’appartient de juger si le Poëte françois s’accorde avec le Poëte latin, 15
et si cette traduction est fidelle.
Au reste permettez moy de vous dire en particulier, sans blesser vôtre modestie, que
rien ne peut égaler le plaisir qu’il y a de vous entendre, et que chez vous l’Utile est joint
à l’Agreable. Oüy Monsieur! que ceux qui ont l’honneur de vous pratiquer sont heureux!
que j’envie leur bonheur, et qu’il est doux de jouïr de la conversation d’une personne à 20
qui touttes les sciences sont familieres, et avec qui l’on passe quatre heures entieres, sans
croire y avoir esté la moitié d’une. pour moy, Monsieur, j’ose esperer qu’aux moments où
3 f. Declarationem . . . communicatam: nicht ermittelt; vgl. N. 212.
Zu N. 200: K ist der einzige Brief der Korrespondenz. Zur Person des Korrespondenten vgl. noch
N. 129 u N. 470. 11 traduction . . . Lucrece: Es handelt sich wohl um die Übersetzung der Verse 1–24
von T. Lucretius Carus, De rerum natura, liber 1, durch J. Du Bellay, zuerst in: Platon, Le Sympose,
1559, Bl. 186 bzw. 193 ro . Mit dem mechant recueil‘‘ ist hier wohl der recueil factice‘‘ der ersten Du
” ”
Bellay-Ausgabe (1569, vgl. SV.) gemeint.