153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

284 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 174
le relachement plus entier. On peut faire encor cette difference entre les lettres que les
unes sont continuables, comme f , s, g, et en quelque façon, n, l et r; et d’autres comme
p, k, t ne le sont point. Car elles consistent dans une application entiere, suivie d’un
relachement entier.
5 Je ne doute point qu’il n’y ait plusieurs sons particuliers à certains peuples et à
certaines personnes, et on en pourroit forger, par exemple si on faisoit comme si on
vouloit p r o n o n c e r s, mais appliquer la langue au palais, au lieu de l’avancer plus
avant vers les dens, il proviendroit un son moyen entre s et sch comme aussi le son
approchant du t, qu’on formeroit en appliquant la langue au palais, seroit particulier.
10 Je me souviens que Mons. Wallis a examiné ces matieres dans sa Grammaire Angloise,
et il l’a pû faire d’autant mieux qu’il a appris à un homme né sourd, à parler;
comme un Medecin Allemand fait encor presentement en Hollande. Mais je n’ay pas à
present le livre de M. Wallis à la main, et je ne me souviens point de ses meditations.
Ainsi ce que je dis n’est que ce qui me vient maintenant dans l’esprit sans meditation.
15 Je me souviens d’avoir medité d’avantage autres fois sur cette matiere, mais je l’ay mis
sur des papiers, qui ne sont pas encor rangés.
Il auroit peutestre esté bon, d’adjouter encor d’autres colonnes à vostre Table,
sçavoir une pour le Polonnois, une autre pour le Bohemien, etc. ou pour d’autres langues
Slavoniques, en y marquant comment elles écrivent la pronontiation qui repond aux ciru-
6 forger | exprés erg. | Lil 8 provient l proviendroit ändert Lil Lb 8 f. comme . . . particulier
am Rande erg. La 14 l’esprit sans application ny recherche ändert Lil 17–285,4 Il auroit . . .
puisqve am Rande erg. La
10 f. M. Wallis . . . né sourd: J. Wallis beschäftigte sich in den Jahren 1660–1661 praktisch mit dem
Taubstummenunterricht; während dieser Zeit gelang es ihm, zwei Taubstumme aus vornehmen englischen
Familien das Sprechen zu lehren. Seine dabei gesammelten Erfahrungen legte er in drei Briefen nieder.
Von diesen erschien der zweite, vom 30. September/10. Oktober 1698, gerichtet an Thomas Beverley,
fast gleichzeitig im Druck (Philosophical T r a n s a c t i o n s , Oktober 1698, S. 353–360; lateinische
Übersetzung in: J. Wallis, Opera mathematica, T. 3, 1699, S. 696–700). 12 un Medecin Allemand
. . . Hollande: der in Holland lebende Schweizer Arzt J. C. Amman; zu seinen und Wallis’ einschlägigen
Schriften vgl. M. Lehnert, Die Grammatik des englischen Sprachmeisters John Wallis (1616–1703),
Breslau 1936. 16 des papiers: Gemeint sind wohl eine Aufzeichnung, wo Leibniz die Konsonanten nach
Artikulationsort und -art in Gruppen ordnet (Hannover Niedersächs. Landesbibl. Ms IV 470 Bl. 80; vgl.
dazu S. von der Schulenburg, Leibniz als Sprachforscher, Frankfurt/Main 1973, S. 48ff.) sowie Leibniz’
Exzerpte aus J. Wallis’ oben Z. 10 f. erwähnter Grammatica Anglicana, 1653 (ebd. Bl. 57).