153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

N. 174 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 283
bb in crabbe p in stapel pp in tappen pf in pfund
abbé pain happen
abbas pannus appendix
Il faudroit voir maintenant comment ces differences s’ecriroient en Cirulique ou en
Glagolitique. Il semble qu’une partie des variations de la labiale p mollifiée en b et aspirée 5
en v, f ou ph, et extenuée en w ont lieu à l’egard de la Gutturale k, mollifiée en g, y a
ou ja Germ., a s p i r é e en ch et a t t e n u a t a enfin en h; et à l’egard de la palatinodentale
t, mollifiée en d, et comme aspirée dans r,s, et dans le son particulier de ceux
que les Latins appellent blaesos, ce que nous disons l i s p e l e n en Allemand, et que les
François appellent parler gras;mais que les Anglois expriment particulierement par leur 10
th, au lieu que c’est un defaut chez les autres nations. Il semble que les lettres n, l, r, s,
t, ont beaucoup de connexion dans leur formation, ceux qui ne sçauroient bien prononcer
r, le changent en l, disant m o n l e v e l e n d p e l e , au lieu de m o n r e v e r e n d
p e r e , comme les Florentins changent le k en h. Dans la lettre n la langue est plus
appliquée au palais, et le nez y contribue, car en le fermant nostre n s’arreste de sorte 15
que c’est une lettre nasale, et on a eu grande raison de commencer le mot nasus par
cette lettre. A cet n, se rapporte gn (magnus) et ñ des Espagnols, mais pour faire l,
on commence à appliquer la langue, mais on relache incontinent en partie. La lettre ˜ l
des Espagnols est encor plus modifiée. [Po]ur faire r, on ne l’applique point assez, et
on laisse de l’espace, par où l’aspiration puisse passer en fredonnant. Mais quand la 20
langue avance d’avantage vers les dens, et s’applique d’une maniere que le s p i r i t u s
passe sans fredonner[,] c’est la lettre s[.] Et quand la langue est appliquée en haut plus
exactement, sans laisser passer l’air, et se relache [tou]t d’un coup par apres, c’est le
t. Et il a beaucoup de rapport avec la lettre l, mais l’application du t est plus forte et
5 Il semble (1 ) qve les memes (2 ) qv’une partie des variations (a) à peu près semblables (b) de la
labiale 〈—〉 p, changée en f, ou ph, et w ont lieu à l’egard du k, g, h qvi se trouvent (c) de p, f, w, ont lieu
aussi à l’egard de la gutturale (d) de la labiale La 5 f. aspirée en (1 ) f ou ph ont lieu (2 ) v | ou erg.
Lil | f ou ph, et extenuée en w ont lieu Lb Lil 6 Gutturale k, (1 ) mollifiée en h, et aspirée en ch ou g
(2 ) mollifiée en g La 7 attenuata ändert in extenuée Lil 7 f. palatino-dentale am Rande erg. La
8 r, s, | et extenuée erg. | Lil 15–17 et le nez . . . Espagnols am Rande erg. La 16 f. commencer
par elle le mot n a s u s. | A cet n, gestr. | l à la lettre n se ändert Lil 17 pour | faire streicht und
ändert in prononcer | Lil 19 Pour faire r, on n’appliqve point la langue assés ändert Lil 21 qve
(1 ) l’esprit (2 ) le s p i r i t u s La
23 [tou]t d’un coup erg. La
22 lettre s (1 ) qvand l’esprit ne pa bricht ab (2 ) Et quand La