153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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N. 166 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 267 166. CHRISTOPHE BROSSEAU AN LEIBNIZ [Paris, Mitte (?) Januar 1700]. [137. 196.] Überlieferung: A Abschrift der nicht gefundenen Abfertigung: Berlin Staatsbibl. Preuß. Kulturbesitz Ms. gall. qu. 93 Bl. 66. 4 o . 1 1/2 S. Les mêmes souhaits, que vous avés eu la bonté de faire pour moi au commencement 5 de cette année, je les ai faits aussi pour vous, Monsieur, et je les renouvelle ici avec d’autant plus de joye, que je suis persuadé qu’ils seront suivis de leurs effets. J’en ai causé une [joie] tres sensible au R. P. V e r j u s en lui communiquant ce que vous avés bien voulu me faire l’honneur de m’écrire touchant l’affaire des cycles, et ce qu’il y auroit à faire de la part de Messieurs de l’academie des Sciences, pour en avoir un bon succes. 10 Messrs. l ’ A b b é B i g n o n et Marquis de l ’ H o s p i t a l qui en sont les Presidens, et à qui j’ai aussi communiqué vôtre lettre, louent extremement vôtre vüe, aussi bien, que vos bonnes intentions, et me paroissent portés de même à les seconder. Le R. P. de la C h a i s e , qui ne l’est pas moins, ne refusera pas, je m’asseure, de les appuyer aupres de Sa Majesté par ses bons offices, si on le trouve à propos. On doit parler sur 15 cela dans la premiere assemblée, et je serai soigneux de vous informer de ce qui s’y sera passé. Cependant, Monsieur, je ne veus point oublier de vous dire, qu’on a promis de faite expedier incessament vos lettres d’honnoraire Accademicien, et de me les remettre entre les mains, pour vous être envoyées. je suis absolument et pour toujours 〈...〉 il ne faut pas que j’oublie de vous avertir, que Madame l’Electrice, m’a fait ordonner 20 par ce dernier ordre, de ne plus envoyer les journaux des Savans, mais bien en leur place, les tailles douces des modes nouvelles. Mandés moi si non obstant cet ordre, vous desirés, Zu N. 166: Die nicht gefundene Abfertigung antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief vom Beginn des Jahres 1700 (vgl. Z. 5 f.), der seinerseits auf N. 137 antwortete. Unsere Datierung orientiert sich an der Überlegung, daß im Januar 1700 Brosseau und Leibniz bereits jeweils einmal geschrieben hatten (wobei die Formulierung oben Z. 5 f. darauf schließen läßt, daß beider Briefe sich gekreuzt haben) und die Wendung Z. 5 f. au commencement de cette année‘‘ wohl voraussetzt, daß der Januar bereits fort- ” geschritten war. Es ist aber nicht auszuschließen, daß Brosseaus Brief eine Woche später (im Rhythmus der Pariser Hofpost) anzusetzen ist. 6 faits: vgl. bereits N. 137. 9 cycles: vgl. N. 155. 18 lettres . . . Accademicien: Das Diplom für Leibniz’ offizielle Aufnahme datiert vom 13. März 1700 (Beilage zu N. 337). 20 Madame l’Electrice: Kurfürstin Sophie. 22 tailles douces: Brosseau übermittelte wohl entsprechende Sendungen von Elisabeth Charlotte d’Orléans. Vgl. die Kostümbildersammlung in Hannover Niedersächs. Landesbibl. Ms XXIII 387bb .

268 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 167 que je vous fasse tenir ces journaux, par quelle voye, et si vous les voulés tous les 8 jours, ou seulement tous les mois. 167. ANDREAS MORELL AN LEIBNIZ Arnstadt, 6. (16.) Januar 1700. [468.] 5 Überlieferung: k Abfertigung: LBr. 661 Bl. 61–62. 1 Bog. 4 o . 3 S. von Schreiberhand. Eigh. Unterschrift. Aufschrift. Siegel. Auf Bl. 62 v o von Leibniz’ Hand eine Adresse, die sich wohl auf die Beilage (vgl. S. 271 Z. 20) bezieht: ” A Monsieur Jean George Gichtel op de Leydse Grafft tuschen de Prince graft en de Lange Leydse Dwaerstraet, daer de waerheyt boven de deur staet à Amsterdam‘‘. 10 Monsieur Arnstad le 6 me Janv. 1700. L’agreable Votre du 14 me X bre m’a été bien renduë, et je vous souhaite reciproquement une heureuse et bonne nouvelle année, ou plutost felices seculares, quoyque suivant les gazettes l’on dispute si cette année 1700 est la fin du XVII me siécle, ou le commencement du XVIII me . Le pauvre Pape ne pourra pas decider la question, et il y a apparence, 15 qu’il ira dans l’autre monde en demander des nouvelles. Vôtre lettre m’a été bien rendue, et n’est point tombée en d’autres mains, neanmoins je l’ay donné à lire. Je suis trop distrait pour écrire à Mons. de Spanheim, je l’ay fait depuis peu par S. A. Monseigneur le Prince de Sondershausen, qui est à Paris presentement. Je suis bien aise que Ms. de Spanheim soit à Paris, car je croy qu’il regarde cette ville comme son paradis 20 terrestre en comparaison de Berlin, où je l’ay trouvé comme en purgatoire. Je ne croy pas qu’il publie encor beaucoup, estant trop occupé par d’autres affaires plus importantes, et si la paix dure encor long tems je crois que la mort nous privera de ce grand homme. La medaille de Gallienus de Monsg r le Comte de Svartzbourg ne decide pas la question entre Mons. Galand, et son antagoniste, mais comme ce dernier veut que l’autre medaille Zu N. 167: k antwortet auf I, 17 N. 422 und hatte als Beischluß einen nicht identifizierten Brief Morells (vgl. S. 271 Z. 20). Leibniz’ Antwort wurde nicht gefunden (vgl. dazu N. 34). 14 f. Le pauvre . . . nouvelles: Papst Innocenz XII. starb am 27. September 1700. 17 Mons. de Spanheim: E. Spanheim. 18 Prince: Graf Günther XLIII. von Schwarzburg-Sondershausen. 23 Comte: Anton Günther II. von Schwarzburg-Arnstadt. 23 question: vgl. dazu ausführlich I, 16 N. 46. 24 antagoniste: P. Le Lorrain de Vallemont.

268 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 167<br />

que je vous fasse tenir ces journaux, par quelle voye, et si vous les voulés tous les 8 jours,<br />

ou seulement tous les mois.<br />

167. ANDREAS MORELL AN LEIBNIZ<br />

Arnstadt, 6. (16.) Januar 1700. [468.]<br />

5 Überlieferung: k Abfertigung: LBr. 661 Bl. 61–62. 1 Bog. 4 o . 3 S. von Schreiberhand. Eigh.<br />

Unterschrift. Aufschrift. Siegel. Auf Bl. 62 v o von <strong>Leibniz</strong>’ Hand eine Adresse, die sich wohl<br />

auf die Beilage (vgl. S. 271 Z. 20) bezieht: ” A Monsieur Jean George Gichtel op de Leydse<br />

Grafft tuschen de Prince graft en de Lange Leydse Dwaerstraet, daer de waerheyt boven<br />

de deur staet à Amsterdam‘‘.<br />

10 Monsieur Arnstad le 6 me Janv. 1700.<br />

L’agreable Votre du 14 me X bre m’a été bien renduë, et je vous souhaite reciproquement<br />

une heureuse et bonne nouvelle année, ou plutost felices seculares, quoyque suivant<br />

les gazettes l’on dispute si cette année 1700 est la fin du XVII me siécle, ou le commencement<br />

du XVIII me . Le pauvre Pape ne pourra pas decider la question, et il y a apparence,<br />

15 qu’il ira dans l’autre monde en demander des nouvelles. Vôtre lettre m’a été bien rendue,<br />

et n’est point tombée en d’autres mains, neanmoins je l’ay donné à lire.<br />

Je suis trop distrait pour écrire à Mons. de Spanheim, je l’ay fait depuis peu par S. A.<br />

Monseigneur le Prince de Sondershausen, qui est à Paris presentement. Je suis bien aise<br />

que Ms. de Spanheim soit à Paris, car je croy qu’il regarde cette ville comme son paradis<br />

20 terrestre en comparaison de Berlin, où je l’ay trouvé comme en purgatoire. Je ne croy pas<br />

qu’il publie encor beaucoup, estant trop occupé par d’autres affaires plus importantes,<br />

et si la paix dure encor long tems je crois que la mort nous privera de ce grand homme.<br />

La medaille de Gallienus de Monsg r le Comte de Svartzbourg ne decide pas la question<br />

entre Mons. Galand, et son antagoniste, mais comme ce dernier veut que l’autre medaille<br />

Zu N. 167: k antwortet auf I, 17 N. 422 und hatte als Beischluß einen nicht identifizierten Brief<br />

Morells (vgl. S. 271 Z. 20). <strong>Leibniz</strong>’ Antwort wurde nicht gefunden (vgl. dazu N. 34). 14 f. Le pauvre<br />

. . . nouvelles: Papst Innocenz XII. starb am 27. September 1700. 17 Mons. de Spanheim: E. Spanheim.<br />

18 Prince: Graf Günther XLIII. von Schwarzburg-Sondershausen. 23 Comte: Anton Günther II. von<br />

Schwarzburg-Arnstadt. 23 question: vgl. dazu ausführlich I, 16 N. 46. 24 antagoniste: P. Le Lorrain<br />

de Vallemont.

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