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153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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212 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1700 N. 144<br />

l’estime que vous avés pour son merite, lequel il releve infiniment par sa modestie, croyant<br />

que ses pensées ne meritent pas d’étre imprimées, et que les Jesuites dans la Chine luy<br />

feront bien la justice qu’on luy a fait en Europe, en appellant son invention la Machine<br />

de M r Römer, dans des livres imprimés. Voicy, Monsieur, sa lettre avec ce qu’il m’a<br />

5 encore donné pour vous envoyer. J’y joins quelques vers de nos virtuosi, pour vous faire<br />

juger de leur merite. Pour M r Paully vous le connoitrés sans doute, il a été gouverneur<br />

de S. A. S me Mg r le Prince d’Ostfrise devant moy. M r Rostgaard est un jeune homme qui<br />

a beaucoup de merite, il est fort dans les belles lettres, et dans les langues tant mortes<br />

que vivantes, et a fort bien employé son téms et son argent dans les voyages de France,<br />

10 d’Angleterre, Hollande, d’Allemagne et d’Italie d’où il est maintenant de retour avec une<br />

tres-belle collection de beaux livres et de beaux manuscrits. Voicy, Monsieur, une lettre<br />

que l’on m’a envoyé d’Ostfrise pour vous la communiquer, afin d’en savoir vótre parère.<br />

Pour moy je suis au desespoir de voir que tant de belles qualités qui reluisent en nótre<br />

Surintendant General, perdent quelque chose de leur merite par son humeur inquieté, et<br />

15 je serois au desespoir, qu’il eut du mecontentement en Ostfrise, contre la sainte volonté<br />

de feue nótre Incomparable Duchesse. Je vous prie, Monsieur, de me renvoyer sa lettre,<br />

et de me conserver toújours les bonnes graces de Leurs Altesses Electorales et de toute<br />

leur belle et charmante Cour, et je suis comme toújours avec beaucoup de respet et de<br />

reconnoissance<br />

20 Monsieur Vótre tres-humble et tres-obeïssant serviteur de Walter l’ainé<br />

Copenhague ce 25 me X bre 1699.<br />

P. S. M r Römer vous supplie d’une prompte reponce à fin de regler ses sentimens sur<br />

les vótres, pour fortifier son opinion ou la changer. J’envoye à M r de Hortense quelques<br />

autres vers[,] je vous prie de les vous entre-communiquer, n’osant pas trop grossir mon<br />

3 Machine: Rømers Astrolabium; vgl. III, 3, S. 627 Erl. 4 lettre: O. Rømers Brief vom 19.<br />

(29.) Dezember 1699; gedr.: Kortholt, Epistolae, 2, 1735, S. 19–20. 5 encore donné: Es handelt<br />

sich wohl um Rømers ” Dubia circa novam correctionem Calendarii Evangelicorum‘‘ (LBr. 787 Bl. 3–4;<br />

gedr.: Kortholt, Epistolae, 2, 1735, S. 20–24). 5 vers: nicht gefunden. 11 lettre: Th. Heinsons<br />

Brief an den pietistischen Pastor zu Hage (Ostfriesland) B. Meyer vom 21. September (1. Oktober) 1699<br />

(LBr. 386 Bl. 27–32). Vgl. auch N. 164. 14 Surintendant General: Th. Heinson. 16 Duchesse:<br />

Christine Charlotte von Ostfriesland. 22 reponce: <strong>Leibniz</strong> antwortet am 9. (19.) Januar 1700; gedr.:<br />

Kortholt, Epistolae, 1, 1734, S. 205–210. 23 opinion: bezüglich der Kalenderreform. 23 Hortense:<br />

B. O. Mauro.

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