153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

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N. 82 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 119 entrer dans les terres de M r Bernsdorf qui sera tant plus porté à la paix pour esviter ce malheur, aureste je ne scay si je me connois bien en vers mais je trouve les vostres admirable, de dire tout en si peu de parrolles si bien tournées à mon advis, cela doit faire rougir M r Beser, et je suis persuadée qu’elles auront pleu beaucoup à ma fille, je crois qu’on aura du loisir à present de penser à l’observatoire, pour moy j’en ay assez pour 5 donner à manger à mes canars et au cignes, pour les quels j’ay fait un logement dans le jardin[.] vous voiés par là que je deviens bonne menagere asteure que je tiens mon propre menage. A Monsieur de Leibenitz à Berlin 82. KURFÜRSTIN SOPHIE AN LEIBNIZ 10 Herrenhausen, 16. Juni 1700. [81. 84.] Überlieferung: K Abfertigung: Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Dep. 84 A Nr. 180 Bl. 262–263. 1 Bog. 4 o . 3 1/2 S. Eigh. Aufschrift. Schwarzes Siegel. Siegelausriß der rechten unteren Ecke von Bl. 213 (leichter Textverlust). — Gedr.: 1. (teilw.) Feder, Sophie, 1810, S. 88; 2. Klopp, Werke, 8, 1873, S. 178–179; 3. Gerhardt, Philos. Schr., 7, 15 1890, S. 553–556. A Herenhausen le 16 de Juin 1670 1 . J’ay assez de loisir pour mediter sur l’ame, mais pas assez de capassité pour bien comprandre vostre demonstration, en matiere d’argant l’unité ne vaut pas tant que des milles, quoi qu’en nous vous voulés que ce soit tout mais si cete unité estoit toute seulle, 20 1 〈Von L e i b n i z ’ Hand gestrichen und darübergesetzt:〉 1700 1 terres: das Gericht Gartow, als größte Herrschaft der Welfenlande. 2 les vostres: Leibniz, In Nuptias, 1700; Beilage zu N. 74. 3 f. cela . . . M r Beser: vgl. N. 69. 5 loisir . . . observatoire: Bereits am 19. März 1700 hatte der Kurfürst auf die Denkschrift D. E. Jablonskis vom März 1700 mit dem Befehl reagiert, ” eine Academie des Sciences und ein Observatorium in Berlin [ . . . ] zu etablieren‘‘ (vgl. Brather, Akademie, 1993, S. 46 f. Anm. 5; die zwei Fassungen der Denkschrift ebd. S. 50–59 u. S. 59–64). Zu N. 82: K antwortet auf N. 78 und N. 79 und wird beantwortet durch N. 87. 19 demonstration: vgl. N. 79.

120 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 N. 82 que seroice, il me semble qu’elle a de commun avec la Divinité d’agir tousjour sur diverse choses, mais laissons là les speculations pour respondre sur le contenu de vostre lettre, il parroit bien que M r l’Electeur de Brandeburg ne veut pas que le Roy de Dennemarc sucombe, ce n’est pas le dessein aussi de nos Princes, mais bien qu’il rande au Duc de 5 Gottdorf ce qui luy apartient. cet allors qu’ils ce retireront avec leur troupes du Holsten où ils ce trouvent for bien logé presentement, les Suedois à leur tres grand regret tienent . escus en fenestres et mechant ordre[.] Quilmansec pretant avoir perdu par là plus de m 6 en portes de sa maison, qui apartient aparament à toute la famille. Mr de Boidavit a esté blessé sans cou ferir estant tombé avec son cheval dans un marais sur une piere et cet fait 10 for mal au dos et le cheval luy a marché sur la jambe, les Eaus de Pirmont font du bien à Mr Goritz, et Sastot a entrepris une nouvelle cure d’un homme qui pretant avoir un remede universel[.] il ne luy met rien sur son mal[,] il pretant qu’il sera gueri en 8 jours, je serois ravye de pouvoir voir ce miracle, Mad. Bourg n’a voulu seder en fecondité à Mad. Wangenheim et la Bergerie, elle a fait deux fillies aussi, nos signes n’en ont fait que 15 3, il y a du plesir à voir le soin qu’ils en ont, à les porter sur le dos et s[ous] leurs ailes quant ses petit[s] sont las de nager, cependa[nt] ils ont l’avantage d’estre pl[us] sage que des enfants nouvellement nez qui ne ce peuvent aider. Je suis en paine de vostre santé car il semble que vous ne trouvez pas à Berlin l’alliment qu’il vous faut, les dames sont fort enpaine icy pour leur maris et leur amants si l’on donnoit Batallie mais je ne crois 20 pas que le Roy de D. la hazardera. A Monsieur de Leibenitz à Berlin 2 lettre: N. 78. 3 f. ne veut pas . . . sucombe: vgl. N. 81 Erl. 4 ce n’est pas . . . Princes: vgl. den Brief von Georg Ludwig an Friedrich III. aus Pinneberg vom 19. Juni 1700 (Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Cal. Br. 24 Nr. 591). 7 mechant ordre: Zu den Reibereien zwischen den Verbündeten vgl. Schnath, Geschichte, 3, 1978, S. 319 f. 7 Quilmansec: J. A. Kielmannsegg. 8 Boidavit: A. S. Boisdavid. 11 Sastot: J. A. Sacetot. 13 f. seder . . . Wangenheim: Hartmann Ludwig v. Wangenheim war seit 1696 in dritter Ehe verheiratet mit A. M. v. Reden, die bis Februar 1701 vier (von insgesamt neun) Kindern zur Welt brachte. Vgl. F. H. A. v. Wangenheim, Beiträge zu einer Familien-Geschichte der Freiherren von Wangenheim, Göttingen 1874, Stammtafel X u. S. 684 u. S. 693 f.

120 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 N. 82<br />

que seroice, il me semble qu’elle a de commun avec la Divinité d’agir tousjour sur diverse<br />

choses, mais laissons là les speculations pour respondre sur le contenu de vostre lettre,<br />

il parroit bien que M r l’Electeur de Brandeburg ne veut pas que le Roy de Dennemarc<br />

sucombe, ce n’est pas le dessein aussi de nos Princes, mais bien qu’il rande au Duc de<br />

5 Gottdorf ce qui luy apartient. cet allors qu’ils ce retireront avec leur troupes du Holsten<br />

où ils ce trouvent for bien logé presentement, les Suedois à leur tres grand regret tienent<br />

. escus en fenestres et<br />

mechant ordre[.] Quilmansec pretant avoir perdu par là plus de m<br />

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en portes de sa maison, qui apartient aparament à toute la famille. Mr de Boidavit a esté<br />

blessé sans cou ferir estant tombé avec son cheval dans un marais sur une piere et cet fait<br />

10 for mal au dos et le cheval luy a marché sur la jambe, les Eaus de Pirmont font du bien<br />

à Mr Goritz, et Sastot a entrepris une nouvelle cure d’un homme qui pretant avoir un<br />

remede universel[.] il ne luy met rien sur son mal[,] il pretant qu’il sera gueri en 8 jours,<br />

je serois ravye de pouvoir voir ce miracle, Mad. Bourg n’a voulu seder en fecondité à<br />

Mad. Wangenheim et la Bergerie, elle a fait deux fillies aussi, nos signes n’en ont fait que<br />

15 3, il y a du plesir à voir le soin qu’ils en ont, à les porter sur le dos et s[ous] leurs ailes<br />

quant ses petit[s] sont las de nager, cependa[nt] ils ont l’avantage d’estre pl[us] sage que<br />

des enfants nouvellement nez qui ne ce peuvent aider. Je suis en paine de vostre santé<br />

car il semble que vous ne trouvez pas à Berlin l’alliment qu’il vous faut, les dames sont<br />

fort enpaine icy pour leur maris et leur amants si l’on donnoit Batallie mais je ne crois<br />

20 pas que le Roy de D. la hazardera.<br />

A Monsieur de Leibenitz à Berlin<br />

2 lettre: N. 78. 3 f. ne veut pas . . . sucombe: vgl. N. 81 Erl. 4 ce n’est pas . . . Princes:<br />

vgl. den Brief von Georg Ludwig an Friedrich III. aus Pinneberg vom 19. Juni 1700 (Hannover Niedersächs.<br />

Hauptstaatsarchiv Cal. Br. 24 Nr. 591). 7 mechant ordre: Zu den Reibereien zwischen den<br />

Verbündeten vgl. Schnath, Geschichte, 3, 1978, S. 319 f. 7 Quilmansec: J. A. Kielmannsegg.<br />

8 Boidavit: A. S. Boisdavid. 11 Sastot: J. A. Sacetot. 13 f. seder . . . Wangenheim: Hartmann<br />

Ludwig v. Wangenheim war seit 1696 in dritter Ehe verheiratet mit A. M. v. Reden, die bis Februar<br />

1701 vier (von insgesamt neun) Kindern zur Welt brachte. Vgl. F. H. A. v. Wangenheim, Beiträge zu<br />

einer Familien-Geschichte der Freiherren von Wangenheim, Göttingen 1874, Stammtafel X u. S. 684 u.<br />

S. 693 f.

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