153 - Gottfried Wilhelm Leibniz Bibliothek

42 i. haus braunschweig-lüneburg 1700 N. 32
pouvoir pas déplaire à V. A. E., car il semble qu’une telle demande qui m’est avantageuse
ne deshonnore pas la cour de V. A. E.
Madame l’Electrice de Brandebourg avoit jetté les premiers fondemens du dessein
de l’observatoire, et je dois luy en apprendre maintenant le progrés, et l’en remercier;
5 mais je ne l’ay voulu faire qu’apres en avoir informé V. A. E. Aussi n’en ay je pas encor
parlé à personne.
Comme je mene ordinairement une vie extremement sedentaire, ne sortant que peu
de chez moy, et travaillant le long du jour, tousjours à des choses qui sont ou pour le
service de V. A. E. et de sa Maison, ou pour la reputation de sa Cour; je suis d’autant
10 plus obligé de faire de temps en temps des petits voyages qui me rétablissent, et qui sont
mon remede et divertissement. Et en effect je me trouve obligé ce printemps d’aller aux
eaux chaudes, à cause d’une fluxion froide et opiniastre sur les vertebres du col. Mais
j’ay mis bon ordre que tout cela n’empeschera gueres les travaux Historiques, où il s’agit
de ranger les materiaux déja preparés: en quoy je me fais assister, et cela continue encor
15 en mon absence. Je suis avec devotion
Monseigneur de V. A. E. le tres sousmis et tres fidelle serviteur
Hanover 28 Mars 1700 Leibniz.
32. JOHANN GEORG ECKHART AN LEIBNIZ
Hannover, [Ende März 1700]. [29. 40.]
20 Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 228 Bl. 34–35. 1 Bog. 4 o . 4 S. Auf Bl. 34 r o oben Vermerk
von Leibniz’ Hand: ” post † Meibomii‘‘.
Non miraberis, credo, quod per literas de iis jam agam, de quibus mihi Tecum, quae
est in me singularis plane benevolentia Tua, coram quotidie loqui concessum; qui omnium
optime nosti hominum quorundam genium ita esse comparatum, ut pudore nimio coacti
3 premiers fondemens: vgl. Leibniz’ Brief an Sophie Charlotte von Anfang Dezember 1697 (I, 14
N. 440).
Zu N. 32: Eckhart wendet sich mit K des persönlichen Inhalts und des damit verbundenen Anliegens
wegen schriftlich an den in Hannover anwesenden Leibniz und ist vielleicht aus diesem Grund nicht
datiert. K wurde wohl unmittelbar nach dem Bekanntwerden des Ablebens von H. Meibom d. J. am
26. März verfaßt; vgl. dazu N. 40 und N. 43.