XL - Eiropas Parlaments - Europa
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98 16-02-2011<br />
Il faut aussi se poser la question du rôle que l'Union européenne doit jouer sur la scène internationale dans cette<br />
problématique alimentaire. Cette question, on ne peut pas la stabiliser uniquement chez nous si elle est instable au niveau<br />
international.<br />
Peut–être faut–il aussi revoir notre rôle dans la politique agricole et dans la politique de développement et la façon dont<br />
nous traitons la question alimentaire à travers différentes politiques: politique commerciale, politique de développement,<br />
politique financière. Peut–être que là aussi, on a besoin d'une action concertée.<br />
J'ai aussi retenu le besoin d'agir sur le court terme pour certains secteurs et je pense notamment au secteur animal qui, il est<br />
clair, passe par une période difficile du fait de cette forte pression d'un côté et de l'autre, de prix bas pour le producteur qui<br />
n'arrive pas à profiter de cette augmentation de prix, mais aussi de prix hauts des intrants. C'est une question que j'ai notée.<br />
J'ai noté aussi différentes propositions et suggestions que vous avez avancées. Par exemple, en ce qui concerne<br />
l'équilibrage des aides entre secteur végétal et secteur animal, les États membres ont déjà la possibilité d'agir suite aux<br />
décisions qui ont été prises en 2008 dans le bilan de santé de la politique agricole commune.<br />
Sur la question des stocks, c'est une question à réanalyser et à revoir puisque, avec des prix élevés, on ne peut pas parler de<br />
stocks d'intervention maintenant, mais peut–être faut–il voir quel rôle ce type de stocks peut jouer et de quelle manière ils<br />
pourraient influencer le bon fonctionnement des marchés. Je pense que ce sont des questions qu'il faut qu'on se pose avant<br />
d'avancer des propositions dans ce sens.<br />
Je souhaite aussi, pour conclure, dire à M. Paška que les différences de paiement entre États membres ne viennent pas<br />
forcément de la Commission. C'est une décision qui est prise par le Conseil, par les ministres de l'agriculture. La décision<br />
finale vient toujours du règlement que la Commission propose, mais ce sont des règlements du Conseil et, maintenant, du<br />
Conseil et du Parlement.<br />
Je souhaite aussi préciser qu'il n'y a pas de subvention à la production agricole pour les biocarburants dans l'Union<br />
européenne, donc ce n'est pas la politique agricole commune qui stimule la production des biocarburants et la Commission<br />
n'a pas non plus l'intention de remettre des terres en jachère; il s'agit de toute autre chose, mais en tout cas pas de mettre<br />
des terres en jachère dans une situation où on a besoin, effectivement, de produire.<br />
Voilà les quelques éléments que je souhaitais ajouter en répondant aux questions soulevées. Je vous remercie aussi pour ce<br />
débat fructueux et j'espère que le débat d'aujourd'hui sera encore dans les mémoires dans quelques mois quand on discutera<br />
des moyens à allouer à la politique agricole commune, une politique qui est un instrument de base pour assurer la question<br />
de la sécurité alimentaire.<br />
3-443<br />
János Martonyi, President-in-Office of the Council. − Madam President, I would like to thank all the Members for this<br />
constructive debate. I believe that the high level of political attention afforded by Parliament to this issue provides a<br />
helping hand to the Presidency to fulfil its agenda with regard to the rising food prices.<br />
As has also been highlighted in this debate, due to the extent and depth of this issue, it requires multifaceted cooperation<br />
and complex solutions across various areas such as agriculture, regulation of financial products and services as well as<br />
development policy.<br />
With respect to biofuel production, I would just like to repeat that the EU is fully aware that the unsustainable production<br />
of biofuels can have negative effects, notably mass deforestation and food shortages. That is why the EU is committed to<br />
stepping up the development of second-generation biofuels made of non-food crops. The EU has also abolished the<br />
perverse financial incentives for biofuel production at the expense of food production.<br />
Given the deep structural global roots of the problem, Europe needs to play a leading role in tackling food prices and food<br />
security at global level. This is already taking place through a number of international organisations and programmes such<br />
as FAO and the World Food Programme, as well as through more general forums such as the G20.<br />
I would just like to add that, on a personal level, this debate has reinforced my long-standing conviction that, to tackle<br />
global challenges, such as hunger in the world, volatility of food and raw material prices, turbulence on the financial<br />
markets, regulation of financial products and services, there is a need for much more global governance and more global<br />
rule-making.<br />
Europe, based upon its unique experiences with governance and rule-making, does have a very special mission and<br />
responsibility here. It is for this reason that we believe that Europe and the European Union have to take a leading role in<br />
combating all these challenges.