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XL - Eiropas Parlaments - Europa

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16-02-2011 87<br />

Dans l'Union européenne, nous devons nous pencher plus sérieusement – et j'ai l'intention de le faire – sur l'identification<br />

de mécanismes de marché nous permettant d'éviter des catastrophes dans certains secteurs suite à cette tension temporaire<br />

sur le niveau des revenus des producteurs et du fait du coût des intrants. Je pense notamment à l'élevage.<br />

J'en viens finalement au rôle du commerce. En effet, nous considérons que le commerce peut contribuer à la sécurité<br />

alimentaire globale car il permet d'assurer une répartition de la disponibilité de la nourriture dans le monde. Les<br />

restrictions à l'exportation n'ont fait que renforcer la spirale de l'augmentation des prix au détriment de pays déjà fragiles.<br />

Cependant, la politique commerciale concernant des produits alimentaires devrait être connectée aux autres politiques<br />

relatives à l'alimentation au niveau international si nous voulons une approche cohérente sur ce sujet.<br />

En conclusion, je peux vous affirmer que je suis attentivement les évolutions concernant les prix alimentaires, et je veux<br />

travailler dans le futur en liaison avec vous, ici, au Parlement, et avec le Conseil sur cette question, pour apporter des<br />

propositions concrètes, d'abord avec la réforme de la politique agricole commune, mais aussi avec d'autres instruments<br />

plus spécifiques.<br />

3-406<br />

Mairead McGuinness, on behalf of the PPE Group. – Madam President, can I thank both the Council and Commission<br />

for a very clear statement of their intent on this very crucial issue of rising food prices. Those of us in the Committee on<br />

Agriculture and Rural Development who are in the Chamber today are more accustomed to debating agricultural matters at<br />

midnight. I am delighted that when agriculture suddenly becomes food, we debate this very important issue in the middle<br />

of the day when people can hear. I think we should remember this.<br />

(Applause)<br />

Let me say very clearly that the disconnect between agriculture and food is part of the problem that we are debating here<br />

today. The realities of agriculture and the low farm incomes in both Europe and the developing world are central to this<br />

debate and, lest we also forget, one of the crucial problems – and the Commission identified it in its position paper – is that<br />

rising commodity prices and rising food prices do not translate into higher farm incomes. The real problem is that the costs<br />

of producing food are rising faster, and this is a treadmill on which farmers cannot continue.<br />

The challenge for us as policy-makers is how to increase food production in a sustainable way, how to produce more from<br />

less, how to manage our stocks and how to deal with the issue of stock dislocation that the Commissioner has identified.<br />

Global stocks are no longer the key figure; we need to know where the stocks are and to realise that they will not come out<br />

of China or India.<br />

What we need to do – and I think this has started to happen since my report during the last Parliamentary term – is to put<br />

agriculture and food centre stage.<br />

Let me finish by saying this: we need to be cautious as to how we reform our agriculture policy. We must maintain and<br />

increase food production within the European Union as part of our contribution to global food security. And yes, let me<br />

endorse your point about agriculture in the developing world: it has been neglected for far too long. It is now high time<br />

that our policies assisted that agriculture.<br />

3-407<br />

Stéphane Le Foll, au nom du groupe S&D. – Madame la Présidente, Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je<br />

voudrais d'abord partager la remarque que vient de faire Mme McGuinness sur le fait qu'il y a un lien essentiel entre la<br />

question alimentaire et la question agricole.<br />

Le sujet qui nous préoccupe, c'est l'augmentation des prix des denrées alimentaires, avec les conséquences que cela peut<br />

avoir pour un certain nombre de populations dans le monde, mais aussi en Europe.<br />

Je voudrais d'abord essayer de faire partager un constat. La tendance à l'augmentation des prix agricoles et des matières<br />

premières agricoles est une tendance, pour moi, longue et qui va durer pour trois raisons essentielles: premièrement,<br />

l'évolution démographique du monde et l'augmentation de la population mondiale. Deuxièmement, le fait que nous<br />

sommes rentrés, avec le réchauffement climatique, dans des aléas climatiques qui posent problème, que ce soit la<br />

sécheresse, que ce soient les inondations. Troisièmement, parce que le monde se développe aussi. Avec de nouveaux pays<br />

émergents, les niveaux de consommation augmentent. Donc, la tension sur les marchés agricoles et les matières premières<br />

agricoles est une tendance lourde. Elle est aggravée par la volatilité des prix et la volatilité des prix est une conséquence de<br />

la financiarisation de l'économie mondiale.<br />

C'est à ce sujet-là qu'il faut aussi que l'on s'attaque si l'on veut régler et la question agricole et la question alimentaire. Pour<br />

ce faire – ce qu'a dit le commissaire est important –, il y a deux éléments: oui, il faut de la transparence sur les stocks, mais<br />

il faut aussi une politique publique de stocks en Europe et une gestion des stocks à l'échelle mondiale, en particulier au<br />

niveau de l'ONU.

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