XL - Eiropas Parlaments - Europa
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16-02-2011 105<br />
I sent a message to High Representative Ashton to ask that, in her contacts on Monday, she raise these three questions that<br />
are fundamental for a real democratic society in Egypt in the near future. I think that Parliament should back her in these<br />
three claims and hope that she expressed these three elements, these three concerns, in her contacts in Egypt.<br />
Thirdly, Commissioner, this is not the end. We see things happening in Bahrain, in Yemen, in Algeria, in Iran, in Libya, in<br />
Morocco and in Kuwait. What we also need now is a bold message from the High Representative on what is happening in<br />
these countries; we should not wait until a number of things have happened. On these issues we also need a clear<br />
communication from the Commission, and mainly from Baroness Ashton, on what is happening in these countries,<br />
expressing our support for the masses in those countries.<br />
3-465<br />
Daniel Cohn-Bendit, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, Monsieur Füle, je crois qu'en fait, il y a<br />
plusieurs chantiers devant nous. Le premier chantier, qu'on ne va pas résoudre en deux semaines, c'est que la Commission<br />
se pose la question de ce qu'est une realpolitik dans une ambiance telle que cela a existé pendant des années dans la région<br />
de la Méditerranée et peut-être autre part. C'est-à-dire, quels sont les rapports que l'Union européenne peut avoir, doit<br />
avoir, et comment se structurent ces rapports avec des dictatures. Parce que c'est quand même extraordinaire! Aujourd'hui,<br />
tout le monde dit que M. Moubarak était un dictateur. Il y a un mois, je n'ai pas entendu ceci au Parlement européen. Ce<br />
n'était pas un dictateur. Donc, si vous voulez geler des avoirs, ne gelez pas simplement les avoirs des amis de<br />
M. Moubarak, mais de M. Moubarak et de sa famille, comme vous l'avez fait pour Ben Ali, pas seulement ceux de<br />
l'entourage de M. Ben Ali.<br />
Deuxièmement, je crois qu'on a aujourd'hui, en Égypte et en Tunisie, un tsunami démocratique. Qu'est-ce qu'on a fait<br />
quand un tsunami a fait des tas de victimes? On a mobilisé des fonds exceptionnels pour aider justement les populations. Il<br />
faut mobiliser des fonds exceptionnels pour aider maintenant les populations en Tunisie et en Égypte, parce que les raisons<br />
de la révolte, c'était d'abord la faim, c'était la misère, et que si, dans la transition démocratique, il n'y a pas aussi un<br />
allègement de la misère, on risque qu'une partie des révoltés passe, par exemple, du côté des fondamentalistes et des<br />
intégristes. On ne peut pas attendre.<br />
Je crois donc que la Commission doit proposer un paquet considérable à la Tunisie et à l'Égypte et dire que la démocratie,<br />
c'est bon, parce que ça fait venir aussi des fonds. En même temps, je crois que le voyage de Mme Ashton ne suffit pas<br />
aujourd'hui. Il faut qu'il y ait un ou une envoyé(e) spécial(e) parce qu'il faut continuer à discuter avec les commissions. Par<br />
exemple, en Tunisie et en Égypte, dans ces comités qui refont la constitution, les partis d'opposition ne sont pas présents et<br />
il n'y a pas de femmes. Il n'y a que des hommes alors que les femmes étaient dans les manifestations. Il faut donc<br />
accompagner ce processus et je crois que la Commission, comme elle l'a fait dans le temps pour l'Est, doit proposer son<br />
aide dans les contenus constitutionnels qui sont nécessaires, c'est-à-dire qu'il faut être présent politiquement, juridiquement<br />
et économiquement.<br />
Et puis une dernière chose. Vous savez, dans la région, on est en train de discuter le rehaussement technique des accords<br />
d'association avec Israël. Je crois que ce n'est pas la bonne solution. Je crois que ce n'est pas le bon signal. Il faut protéger<br />
Israël, mais, aujourd'hui, il faut revoir la politique de tout le monde dans cette région et également la politique du<br />
gouvernement israélien. Le problème n'est pas de mettre en cause Israël mais la politique du gouvernement israélien. Et<br />
donner une prime aujourd'hui à Israël en rehaussant techniquement l'accord d'association serait un mauvais signal pour<br />
toute la région.<br />
(Applaudissements)<br />
3-466<br />
ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΣΤΑΥΡΟΣ ΛΑΜΠΡΙΝΙΔΗΣ<br />
Αντιπρόεδρος<br />
3-467<br />
Charles Tannock, on behalf of the ECR Group. – Mr President, during the first thirty years of Israel’s existence, Egypt<br />
was its implacable foe. For the past thirty years, the two countries have, mercifully, been at peace.<br />
It is hard to overemphasise how important the Camp David accords are to Israel’s security. Israelis are really afraid that the<br />
radical Muslim Brotherhood will indeed fill the vacuum created by the Egyptian revolution. It is bad enough that Israel<br />
faces the terrorist threat of Hezbollah on the Lebanese border, the fanatics of Hamas launching rockets from Gaza and the<br />
existentialist threat from a nuclear-armed Iran. However, an Islamist takeover in Egypt would almost certainly result in the<br />
revocation of the Egypt-Israel peace treaty and the opening of the Rafah border to Hamas.<br />
The EU should make our help conditional on preserving the peace treaty, and not countenance supporting any political<br />
developments in Egypt that threaten the security of our strategic ally. Supporting a democratic Egypt is incredibly<br />
important for us, and the economic challenges are massive. I fully support the idea of mobilising loan finance from the EIB<br />
and EBRD, as suggested by the High Representative yesterday in the Financial Times. Our political parties and groups in