Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

764 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 443
443. LEIBNIZ AN JACOB VAN WASSENAER
Hannover, 28. Dezember 1703. [429.]
Überlieferung: L Konzept: LBr. 979 Bl. 13. 2 o . 2 S. halbbrüchig beschrieben. Mit zahlreichen
Korrekturen und Ergänzungen. Eigh. Anschrift und Datierung nachgetragen. Geringfügiger
5 Textverlust am oberen Rande. Bibl.verm.
A Monsieur le Baron d’Opdam General de Messieurs les Estats à la Haye
Monsieur [Han]over 28 decemb. 1703
Je commence par les souhaits de la nouvelle année que le temps autorise, mais où
j’espere que V. E. me fera la justice de croire, qu’ils ont chez moy un meilleur principe
10 que la coustume, et sachant combien la conservation des personnes qui vous ressemblent,
Monsieur, importe au public, je ne saurois manquer (zelé que je suis), de vous souhaiter
beaucoup d’années encor, et une parfaite santé avec toute sorte de prosperités durant
leur cours.
On doit souhaiter aussi au public une meilleure année que celle que nous quittons,
15 mais il n’est pas assez de le souhaiter: non votis muliebribus sed agendo res restituuntur.
Il faut rendre justice à Messieurs les Estats, et à l’Angleterre, mais pour la rendre à
quelques autres on ne peut que les blâmer depuis long temps; et un de mes amis est fort
tenté de le faire dans un abregé de l’Histoire moderne qui paroistra 〈un〉 jour.
La France cependant fait sagement de ne pas presser les Allemands comme elle
20 pouvoit: il luy auroit esté assez aisé (je crois) de se rendre maistre de Francfort et de
Nurenberg, mais il luy importe plus de faire des grands detachements pour l’Espagne et
pour l’Italie car l’Allemagne ne luy échappera pas, et quand même l’ennemi n’auroit pas
17 f. depuis . . . jour erg. L
Zu N. 443: Die Abfertigung (nicht gefunden) war Beischluss zu N. 446, antwortet auf N. 429 und
wird beantwortet durch Wassenaers Brief vom 8. Januar 1704, das nächste Stück der Korrespondenz
(Druck in I, 23). 15 non . . . restituuntur: vgl. Sallust, De conjuratione Catilinae, 52, 29. 17 f. un . . .
moderne: Bezug nicht ermittelt. Es ist ungewiss, ob Leibniz sich auf J. F. Pfeffingers Vorhaben Merckwürdigkeiten
des XVII. Jahr-Hunderts bezieht, dessen erster Teil derzeit im Druck war, vgl. N. 378 u.
N. 407.