Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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05.12.2012 Views

740 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 430 Monsieur Quoyque je n’aye point l’honneur d’estre connu de vous, parceque j’estais absent quand vous estiés icy, je prends la liberté de vous écrire et de vous faire savoir, que Mad. l’Electrice m’a fait voir la lettre qu’elle a recue de vous, et qu’elle est fort satisfaite des 5 marques de vostre zele. Vous avés repondu comme il faut, Monsieur, à ceux qui pretendoient que nous avions quelque negotiation en Ecosse, ou qui vouloient que Nostre cour s’y remet aux sentimens de la Reine et ne trouve pas apropos d’y cabaler dans une affaire qui est conforme à l’interest commun de tous les protestans et particulierement de tous les habitans bien 10 intentionnés des iles Britanniques. Nous esperons que la Nation Ecossoise ne fera rien contre ses grands et vrais interests, et que l’Angloise agira aussi avec elle comme leur commune seureté le demande, c’est à dire comme des nations qui doivent estre amies par toute sorte de raison et qui doivent estre considerées comme une meme nation. Quelqu’un a mandé que Milord Roxbourough n’estoit pas de nos amis et meme on 15 m’a demandé si nous avions encor de luy la meme bonne opinion. J’ay repondu qu’ouy, que la Reine et l’Electrice qui l’honnorent de leur estime, ne laisseroient pas d’estimer un honneste homme, quand il ne seroit pas en tout de leur avis. Cependant elles ne 2 f. parce que . . . icy, erg. L 6 pretendoient (1 ) en Ecosse qve vous estiés chargé de qvelqve negotation. (2 ) Nostre Cour (3 ) qve nous avions L 13 f. nation. Absatz. (1 ) On (2 ) qvelcun a ecrit qve Milord Roxbourough se plaint de n’avoir pas eu reponse d’icy. Mais Mad. l’Electrice n’a point receu de luy. il m’a fait l’honneur de m’ecrire et de m’envoyer le livre d’un jeune Medecin Ecossois savant en Mathematiques, et je n’ay point manqué d’en remercier ce Milord. La Reine de Prusse et Mad. l’Electrice ont pour luy une estime tout a fait grande, et l’ont bien marqvé qvand il nous a fait l’honneur de passer icy; il aura bien (a) remarqvé versehentlich nicht gestr. (b) observé icy qve nostre cour estoit eloigné des intrigues, (aa) et il a fort approuué cette conduite et nous aura (bb) et va au solide il a fort 〈apar〉 (cc) et va au solide: aussi faut il avouer qve le danger ou l’Empire se trouue presentement | ou gestr. | demande tout nos soins. (3 ) Quelqu’un L 2 f. j’estais . . . icy: Hutton hielt sich im Februar 1703 in Hannover auf, während Leibniz in Berlin war. 4 lettre: Huttons Brief an Kurfürstin Sophie vom 9. November 1703 (Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Hann. 93. 492 Bl. 128–130). 6 à ceux: nicht ermittelt. 8 Reine: Anna. 10 f. Nous . . . interests: Gemeint sind die Versuche des schottischen Parlaments, für die Zukunft eine englisch-schottische Personalunion auszuschließen. 14 Quelqu’un: nicht ermittelt; J. Ker of Roxburghe wurde verdächtigt, in Schottland gegen die hannoversche Sukzession zu agieren. Zum Hintergrund vgl. auch N. 80. 15 m’a demandé: wohl A. Fountaine gemeint, vgl. N. 333 sowie N. 418. 15 repondu: nicht gefunden. 16 Reine: Sophie Charlotte. 26 danger: Gemeint ist der Spanische Erbfolgekrieg.

N. 431 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 741 croyent pas que dans le fonds il soit contre nous. Quoyqu’Elles n’ayent rien rece〈u〉 de sa part depuis qu’il nous a quitté, il est vray qu’il m’a fait l’honneur de m’ecrire une lettre obligeante et de m’envoyer un livre de mathématique assez savant d’un jeune Medecin Ecossois dont j’en ay remercié ce 〈Milord〉. Hannover 14 X re 1703 5 A Mons. le Docteur Hutton Londres 431. LEIBNIZ AN DANIEL ERNST JABLONSKI Hannover, 14. Dezember 1703. [422. 437.] Überlieferung: E Erstdruck (nach dem nicht gefundenen, von Leibniz korrigierten Konzept von Schreiberhand): Kapp, Sammlung, 1745, S. 338–341. Die von Kapp veranlassten ty- 10 pographischen Hervorhebungen von Namen und Sachen in E sind nicht übernommen. — Danach: Guhrauer, Schriften, 2, 1840, S. 209–211. Hochwürdiger etc. Insonders hochgeehrter Herr, Hannover den 14 Decemb. 1703. Dessen zwo werthe Schreiben samt denen dem letzten beygefügten 4 Exemplarien 15 der Abhandlung einiger Irenischen Fragen habe zu recht erhalten. Bedancke mich wegen des Exemplars, so mir zugedacht, und will die übrigen wohl nach Helmstädt bestellen. Ich kan aber nicht umhin, sondern erachte mich schuldig, nachdem ich ehemahlen zu dem Werck gezogen worden, und vielleicht die erste Gelegenheit dazu geben, auch ohne 2 depuis . . . quitté: Ker of Roxburghe hatte im Spätsommer 1702 den hannoverschen Hof besucht; vgl. N. 235 Erl. 2 lettre: vgl. N. 235. 3 livre: G. Cheyne, Fluxionum methodus inversa, 1703; der S. 740 Z. 13 f. Var. erwähnte Dank wurde in N. 339 ausgesprochen. 4 remercié: nicht gefunden; erwähnt in N. 418. Zu N. 431: Die Abfertigung (nicht gefunden) antwortet auf N. 410 sowie N. 422 und wird beantwortet durch N. 437. Ein (nicht gefundenes) Konzept zu unserem Stück hatte G. W. Molanus vorgelegen, vgl. N. 415; die Abfertigung legte Jablonski Bischof Ursinus von Bär vor (vgl. N. 437). Beilage war die in N. 437 erwähnte Titulatur von Molanus. 15 zwo . . . Schreiben: N. 410 und N. 422. 16 Abhandlung: vgl. SV. 17 bestellen: vgl. N. 447. 19 Werck: die seit 1697 insbesondere von Jablonski für Brandenburg sowie von Leibniz und Molanus für Hannover unternommenen Bemühungen um einen Ausgleich zwischen Reformierten und Lutheranern. 19 vielleicht . . . geben: Zu den im Briefwechsel dokumentierten vielfältigen aufeinander bezogenen Aktivitäten des Jahres 1697, mit denen Leibniz den Unionsgedanken zu fördern und auf ihn einzuwirken suchte, vgl. I, 14 S. XLV–XLVII.

740 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 430<br />

Monsieur<br />

Quoyque je n’aye point l’honneur d’estre connu de vous, parceque j’estais absent<br />

quand vous estiés icy, je prends la liberté de vous écrire et de vous faire savoir, que Mad.<br />

l’Electrice m’a fait voir la lettre qu’elle a recue de vous, et qu’elle est fort satisfaite des<br />

5 marques de vostre zele.<br />

Vous avés repondu comme il faut, Monsieur, à ceux qui pretendoient que nous avions<br />

quelque negotiation en Ecosse, ou qui vouloient que Nostre cour s’y remet aux sentimens<br />

de la Reine et ne trouve pas apropos d’y cabaler dans une affaire qui est conforme à<br />

l’interest commun de tous les protestans et particulierement de tous les habitans bien<br />

10 intentionnés des iles Britanniques. Nous esperons que la Nation Ecossoise ne fera rien<br />

contre ses grands et vrais interests, et que l’Angloise agira aussi avec elle comme leur<br />

commune seureté le demande, c’est à dire comme des nations qui doivent estre amies par<br />

toute sorte de raison et qui doivent estre considerées comme une meme nation.<br />

Quelqu’un a mandé que Milord Roxbourough n’estoit pas de nos amis et meme on<br />

15 m’a demandé si nous avions encor de luy la meme bonne opinion. J’ay repondu qu’ouy,<br />

que la Reine et l’Electrice qui l’honnorent de leur estime, ne laisseroient pas d’estimer<br />

un honneste homme, quand il ne seroit pas en tout de leur avis. Cependant elles ne<br />

2 f. parce que . . . icy, erg. L 6 pretendoient (1 ) en Ecosse qve vous estiés chargé de qvelqve<br />

negotation. (2 ) Nostre Cour (3 ) qve nous avions L 13 f. nation. Absatz. (1 ) On (2 ) qvelcun a ecrit<br />

qve Milord Roxbourough se plaint de n’avoir pas eu reponse d’icy. Mais Mad. l’Electrice n’a point receu<br />

de luy. il m’a fait l’honneur de m’ecrire et de m’envoyer le livre d’un jeune Medecin Ecossois savant en<br />

Mathematiques, et je n’ay point manqué d’en remercier ce Milord. La Reine de Prusse et Mad. l’Electrice<br />

ont pour luy une estime tout a fait grande, et l’ont bien marqvé qvand il nous a fait l’honneur de passer<br />

icy; il aura bien (a) remarqvé versehentlich nicht gestr. (b) observé icy qve nostre cour estoit eloigné<br />

des intrigues, (aa) et il a fort approuué cette conduite et nous aura (bb) et va au solide il a fort 〈apar〉<br />

(cc) et va au solide: aussi faut il avouer qve le danger ou l’Empire se trouue presentement | ou gestr. |<br />

demande tout nos soins. (3 ) Quelqu’un L<br />

2 f. j’estais . . . icy: Hutton hielt sich im Februar 1703 in Hannover auf, während <strong>Leibniz</strong> in Berlin<br />

war. 4 lettre: Huttons Brief an Kurfürstin Sophie vom 9. November 1703 (Hannover Niedersächs.<br />

Hauptstaatsarchiv Hann. 93. 492 Bl. 128–130). 6 à ceux: nicht ermittelt. 8 Reine: Anna.<br />

10 f. Nous . . . interests: Gemeint sind die Versuche des schottischen Parlaments, für die Zukunft eine<br />

englisch-schottische Personalunion auszuschließen. 14 Quelqu’un: nicht ermittelt; J. Ker of Roxburghe<br />

wurde verdächtigt, in Schottland gegen die hannoversche Sukzession zu agieren. Zum Hintergrund vgl.<br />

auch N. 80. 15 m’a demandé: wohl A. Fountaine gemeint, vgl. N. 333 sowie N. 418. 15 repondu:<br />

nicht gefunden. 16 Reine: Sophie Charlotte. 26 danger: Gemeint ist der Spanische Erbfolgekrieg.

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