Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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05.12.2012 Views

676 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 396 beaucoup de penetration j’ay fait des remarques là dessus en parcourant une partie de son ouvrage, lorsque j’allay à Bronsvic et Wolfenbutel. Et quand j’en auray le loisir j’achevera[y] le reste. Ce sera un travail pour le temps qui me donnera l’avantage de faire ma Cour à Luzenbourg. Ses sentimens sont assez populaires et auront l’approbation de 5 bien des gens qui n’approfondissent pas les choses. C’est pourquoy il me paroist important d’y repondre. Si les vers qu’on a mis au bas de mon pourtrait y demeurent, il faut que je me fasse tuer de peur que ceux qui me verront dans la suite ne soyent desabusés de l’opinion que ces vers leur pourroient donner de ma grande science. Comme on ne canonise les saints 10 que long temps apres leur mort quand leur foiblesses ne sont gueres plus connues[,] on deuvroit de même ne donner des grands eloges aux gens de lettres que lors qu’ils ne sauroient plus donner un dementi à leur panegyristes. M. le Comte de Fleming m’avoit ecrit de vouloir aller en Saxe, mais peut-estre atil poussé jusques chez le Roy son maistre. Je ne say si le Prince de Furstenberg est de 15 retour. S’il ne sait trouver de l’argent comme Mons. de Beuchling, il aura de la peine à se soûtenir. On croit que le Roy de Pologne rappellera les trouppes que M. de Schulenbourg commande, n’ayant point d’autre Infanterie. Mais je crains que la meilleure partie de ces trouppes ne soit perie, et n’acheve de perir auparavant, car elles manquent de tout. Et M. de Schulenbourg y avoit mis plus de 10 000 écus du sien. La Freule sa soeur espere 20 qu’il viendra icy au Carneval. Je suis avec devotion etc. 1 remarques: Zu Leibniz’ Vorarbeiten für die Nouveaux Essais vgl. VI, 6 Einleitung, S. XXIII. 2 j’allay: in der zweiten Augusthälfte. 7 vers: ” Omnia rimato si quid sapientia forsan // Abdidit Ingenio, nesciit Illa prius‘‘; Abbildung in: H. Graeven u. C. Schuchhardt, Leibnizens Bildnisse. Berlin 1916, Tafel X. Leibniz zitiert die Verse auch in seinem Brief an R. C. Wagner vom 16. November, der die Jahresangabe 1701 trägt, jedoch vermutlich nach 1703 gehört (Halle Univ.- und Landesbibl. Yg 23 8 o A 27, gedr. Stein, Leibniz-Briefe, 1888, S. 83, Druck in Reihe III). 7 pourtrait: der im September 1703 in Berlin von Kurfürstin Sophie in Auftrag gegebene Kupferstich von M. Bernigeroth; Vorlage war eine Zeichnung ihres Hofmalers J. Th. G. Sonnemann (vgl. N. 70 und N. 71) nach der verschollenen Kopie des ersten Leibniz-Porträts von A. Scheits. 13 ecrit: N. 363. 14 Roy: August II. von Polen. 16 trouppes: das sächsische Hilfskontingent für das Reichsheer im Spanischen Erbfolgekrieg.

N. 397 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 677 397. CHRISTOPH JOACHIM NICOLAI VON GREIFFENCRANTZ AN LEIBNIZ Rotenburg (Wümme), 17. November 1703. [275.] Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 327 B1. 189–190. 1 Bog. 4 o . 4 S. Mit geringfügigen Korrekturen. Auf Bl. 190 r o im Bereich S. 678 Z. 21 f. Bleistiftanstreichung von nicht iden- 5 tifizierbarer Hand. Si depuis quelque temps j’ay manqué au devoir de Vous renouveller les assurances de mes Respects, c’est, que j’ay eu égard à Vos Occupations; Mais à la fin j’ay dû rompre ce silence, lorsque j’ay pû, ou crû pouvoir joindre quelque chose à ma lettre, qui meritât que vous y jettassiez vos yeux. Au moins me crois-je obligé de le soumettre à 10 Vostre Censure, qui ay l’honneur, quod sub signis Tuis militem, aut militare debeam. Si mes distractions ne me permettent pas, de produire des Curiositez, dignes de l’Illustre Corps, auquel vous avéz eu la bonté de ma faire associer, Vous y adjouterez, je vous en supplie, encore celle, de ne pas des-agreer des petits papiers, que je puis ébaucher selon les occurrences. Celuy que je vous envoye icy joint, est, comme vous verrez, s’il vous 15 plaist, une petite deduction historique que Sa Mj té Catholique, nouvellement declarée, Charles III. a parmis ses Ancestres en ligne droite 92. Personnes Souveraines, qui ont porté Couronne et Sceptre en Espagne; toutes les filiations verifiées par des Auteurs, qui ont acquis quelque approbation dans leur genre. Je ne l’ay pas voulû faire imprimer, avant que je sçusse, si la Cour de Vienne l’aggréeroit; ce que Son Ex ce M r Comte d’Egk, 20 me fera sçavoir; Qui toutefois n’en sçait pas le Compilateur, mais croit, que c’est un Professeur de Rostock, qui l’a recueilly. Je serais satisfait, si cette petite recherche, qui m’a couté une couple de matinées, merite tant soit peu de Vostre Approbation. Zu N. 397: K , dessen Beilage der S. 677 Z. 16 angesprochene Text war, wurde vermutlich beantwortet durch den nicht gefundenen Leibnizbrief vom 18. März 1704, auf den Greiffencrantz mit dem nächsten überlieferten Brief der Korrespondenz am 15. April 1704 (Druck in I, 23) antwortete. Leibniz’ vorangegangener Brief, die Antwort auf N. 275 (vgl. ebd. Überlieferung), hatte Greiffencrantz vermutlich nicht erreicht. 11 quod . . . debeam: vgl. Augustus, Res gestae, 2, 25; vgl. auch I, 20 N. 389. 13 Corps: die Sozietät der Wissenschaften zu Berlin, deren Mitglied Greiffencrantz seit 1701 war. 16 deduction historique: nicht ermittelt. 16 declarée: am 12. September 1703. 20 Comte d’Egk: der kaiserliche Gesandte beim Niedersächsischen Kreis, Chr. von Eck (Egkh) und Hungersbach.

N. 397 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 677<br />

397. CHRISTOPH JOACHIM NICOLAI VON GREIFFENCRANTZ<br />

AN LEIBNIZ<br />

Rotenburg (Wümme), 17. November 1703. [275.]<br />

Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 327 B1. 189–190. 1 Bog. 4 o . 4 S. Mit geringfügigen<br />

Korrekturen. Auf Bl. 190 r o im Bereich S. 678 Z. 21 f. Bleistiftanstreichung von nicht iden- 5<br />

tifizierbarer Hand.<br />

Si depuis quelque temps j’ay manqué au devoir de Vous renouveller les assurances<br />

de mes Respects, c’est, que j’ay eu égard à Vos Occupations; Mais à la fin j’ay dû<br />

rompre ce silence, lorsque j’ay pû, ou crû pouvoir joindre quelque chose à ma lettre, qui<br />

meritât que vous y jettassiez vos yeux. Au moins me crois-je obligé de le soumettre à 10<br />

Vostre Censure, qui ay l’honneur, quod sub signis Tuis militem, aut militare debeam. Si<br />

mes distractions ne me permettent pas, de produire des Curiositez, dignes de l’Illustre<br />

Corps, auquel vous avéz eu la bonté de ma faire associer, Vous y adjouterez, je vous en<br />

supplie, encore celle, de ne pas des-agreer des petits papiers, que je puis ébaucher selon<br />

les occurrences. Celuy que je vous envoye icy joint, est, comme vous verrez, s’il vous 15<br />

plaist, une petite deduction historique que Sa Mj té Catholique, nouvellement declarée,<br />

Charles III. a parmis ses Ancestres en ligne droite 92. Personnes Souveraines, qui ont<br />

porté Couronne et Sceptre en Espagne; toutes les filiations verifiées par des Auteurs,<br />

qui ont acquis quelque approbation dans leur genre. Je ne l’ay pas voulû faire imprimer,<br />

avant que je sçusse, si la Cour de Vienne l’aggréeroit; ce que Son Ex ce M r Comte d’Egk, 20<br />

me fera sçavoir; Qui toutefois n’en sçait pas le Compilateur, mais croit, que c’est un<br />

Professeur de Rostock, qui l’a recueilly. Je serais satisfait, si cette petite recherche, qui<br />

m’a couté une couple de matinées, merite tant soit peu de Vostre Approbation.<br />

Zu N. 397: K , dessen Beilage der S. 677 Z. 16 angesprochene Text war, wurde vermutlich beantwortet<br />

durch den nicht gefundenen <strong>Leibniz</strong>brief vom 18. März 1704, auf den Greiffencrantz mit dem<br />

nächsten überlieferten Brief der Korrespondenz am 15. April 1704 (Druck in I, 23) antwortete. <strong>Leibniz</strong>’<br />

vorangegangener Brief, die Antwort auf N. 275 (vgl. ebd. Überlieferung), hatte Greiffencrantz vermutlich<br />

nicht erreicht. 11 quod . . . debeam: vgl. Augustus, Res gestae, 2, 25; vgl. auch I, 20 N. 389.<br />

13 Corps: die Sozietät der Wissenschaften zu Berlin, deren Mitglied Greiffencrantz seit 1701 war.<br />

16 deduction historique: nicht ermittelt. 16 declarée: am 12. September 1703. 20 Comte d’Egk:<br />

der kaiserliche Gesandte beim Niedersächsischen Kreis, Chr. von Eck (Egkh) und Hungersbach.

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