Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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674 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 396 396. LEIBNIZ AN KÖNIGIN SOPHIE CHARLOTTE Hannover, 17. November 1703. [392. 414.] Überlieferung: L Konzept: LBr. F 27 Bl. 124–125. 1 Bog. 4o . 2 3/4 S. Mit einigen Korrekturen und einer Ergänzung. Eigh. Anschrift. Bibl.verm. — Gedr. (engl. Übers.): Kemble, 5 Correspondence, 1857, S. 322–324. A la Reine de Prusse Madame Hanover 17 Novemb. 1703 La lettre de Mad. la Princesse de Zolleren aura esté rendue à V. M. avec la mienne. Elle me mande de n’avoir pas longtemps soutenu son incognito au Monastere de Haini- 10 chen à une lieue de Wolfenbutel, et Monsieur de Clermont-Montalban qui est icy, m’a dit que c’est que les religieuses qui ne connoissent gueres la genealogie, la croyoient soeur de l’Empereur, au lieu de soeur de son Envoyé le Comte de Sinzendorf[.] Nous croyons fermement que V. M. nous fera la grace de venir icy au Carnaval prochain. Il est vray qu’Hanover quand il est le plus frequenté est une solitude aupres 15 de Berlin, mais c’est une solitude qui a de quoy plaire, et qui fera trouver par apres la magnificence plus agreable, comme on a plus d’appetit apres avoir fait un peu de diete. Cependant je voy que V. M. parle de solitude en écrivant de Berlin apres le depart de la Princesse d’Ansbach. Apparemment les deux Margraves epousés, et la Princesse Henriette n’y seront pas, non plus que les Princes freres du Roy, et à ce compte j’avoue, 20 qu’Hanover sera plus frequenté de Princes et de Princesses au gré de V. M. Zu N. 396: Die Abfertigung von L (nicht gefunden) antwortet auf N. 392 und wird beantwortet durch N. 414. 8 lettre: nicht ermittelt; vgl. N. 379. 8 mienne: N. 389. 9 mande: in N. 394. 9 f. Hainichen: Heiningen. 10 Clermont-Montalban: nicht ermittelt; zu den im Umfeld des hannoverschen Hofes belegten Mitgliedern der Familie Montalban vgl. G. Schnath, Über die Grafen von Montalban. Ein Kapitel aus den welfisch-italienischen Beziehungen im 17. Jahrhundert, in: Ders., Ausgewählte Beiträge zur Landesgeschichte Niedersachsens, Hildesheim 1968, S. 96–102. 12 Envoyé: Ph. L. von Sinzendorff, seit Januar 1703 kaiserlicher Gesandter im Fürstbistum Lüttich. 18 Princesse: Wilhelmine Caroline von Brandenburg-Ansbach. 18 Margraves epousés: Albrecht Friedrich von Brandenburg-Schwedt, der am 31. Oktober 1703 am Königshof geheiratet hatte, oder Christian Ernst von Brandenburg-Bayreuth, dessen Hochzeit am 31. März 1703 in Potsdam gefeiert worden war (vgl. N. 202 Erl.). 19 Henriette: Prinzessin Henriette Agnes von Anhalt-Dessau, vgl. N. 70. tian Ludwig von Brandenburg-Schwedt. 19 freres: Philipp und Chris

N. 396 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 675 S’il n’y a rien à dire contre la conduite de M. le Comte de Beuchling que d’avoir eu communication avec les esprits il est innocent sans doute; car certaines choses qu’il a faites ne marquent point qu’ils luy ayent repondu. On asseure de luy une chose qui m’est presque aussi incomprehensible que s’il l’eût parlé avec les esprits. C’est qu’on a trouvé parmy ses papiers un projet de la lettre du Marquis de Torcy au Cardinal primat, au 5 sujet de la detention de M. de du Heron, où il y avoit des corrections de la propre main de M. le Comte de Beuchling, et que l’imprimé s’est trouvé conforme à sa correction. A moins qu’on ne dise qu’il a voulu addoucir la veritable lettre, en consentant à son impression et qu’il a eu quelque but en cela pour le service de son Roy: mais il faudroit ce projet et sa correction pour en juger. 10 Le P. Vota ne repond à personne. J’apprehende qu’il ne soit infirme. Berlin et Luzenbourg seroient mieux son fait que la Russie, où il a deja tant couru avec le feu Roy. Nous avons icy un Anglois grand parlamentaire, par ce qu’il a esté plus de 20 ans membre de la Chambre des Communes. Il paroist homme de jugement, et connoist mieux les affaires d’Angleterre que ceux que nous avons encor vû icy. Il s’appelle le Chevalier Rowland 15 Gwinn. Apropos de la controverse entre le P. Vota et M. l’Enfant j’ay appris que malheureusement ce Pere me soubçonne d’avoir eu part à la lettre de V. M. en quoy il fait grand tort à M. l’Enfant et à moy. Je ne say si le livre de M. Jaquelot ne reparoistra bien tost. On a traduit en François le livre d’un Anglois celebre nommé M. Lock intitulé Essay 20 sur l’entendement humain. Comme sa philosophie ne s’accorde pas trop avec la mienne comme lors qu’il croit que l’ame n’est pas imperissable, et qu’il ne laisse pas de marquer 22 comme . . . imperissable erg. L 1 Beuchling: W. D. von Beichlingen. 5 lettre . . . primat: Gemeint ist möglicherweise der Brief J.-B. Colberts marquis de Torcy vom 3. Dezember 1702 an A. M. S. Radziejowski; vgl auch N. 109. 6 detention: Der französische Gesandte Ch.-Fr. de Caradas Du Heron war im November 1702 in Warschau verhaftet worden, vgl. die Korrespondenz zwischen Leibniz und Hertel von Ende November/Anfang Dezember 1702 (I, 21). 7 l’imprimé: nicht ermittelt. 9 Roy: August II. von Polen. 12 feu Roy: Johann III. Sobieski. 16 Gwinn: Sir R. Gwynne war kurz zuvor nach Hannover übergesiedelt, er setzte sich für die englische Sukzesssion ein, vgl. Schnath, Geschichte, 4, 1982, S. 87, S. 122–139. 17 controverse: Zu den theologischen Diskussionen zwischen Vota und den reformierten Hofpredigern im März vgl. N. 28 und N. 184. 18 lettre: vgl. N. 233 und N. 334. 19 livre: Eine Neuauflage von I. Jaquelot, Dissertations sur l’existence de Dieu, 1697, erschien erst 1744. 20 traduit: Zur 1700 erschienenen französischen Übersetzung von J. Locke, An Essay concerning Humane Understanding, 1694, s. SV.

N. 396 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 675<br />

S’il n’y a rien à dire contre la conduite de M. le Comte de Beuchling que d’avoir<br />

eu communication avec les esprits il est innocent sans doute; car certaines choses qu’il a<br />

faites ne marquent point qu’ils luy ayent repondu. On asseure de luy une chose qui m’est<br />

presque aussi incomprehensible que s’il l’eût parlé avec les esprits. C’est qu’on a trouvé<br />

parmy ses papiers un projet de la lettre du Marquis de Torcy au Cardinal primat, au 5<br />

sujet de la detention de M. de du Heron, où il y avoit des corrections de la propre main<br />

de M. le Comte de Beuchling, et que l’imprimé s’est trouvé conforme à sa correction.<br />

A moins qu’on ne dise qu’il a voulu addoucir la veritable lettre, en consentant à son<br />

impression et qu’il a eu quelque but en cela pour le service de son Roy: mais il faudroit<br />

ce projet et sa correction pour en juger. 10<br />

Le P. Vota ne repond à personne. J’apprehende qu’il ne soit infirme. Berlin et Luzenbourg<br />

seroient mieux son fait que la Russie, où il a deja tant couru avec le feu Roy. Nous<br />

avons icy un Anglois grand parlamentaire, par ce qu’il a esté plus de 20 ans membre de<br />

la Chambre des Communes. Il paroist homme de jugement, et connoist mieux les affaires<br />

d’Angleterre que ceux que nous avons encor vû icy. Il s’appelle le Chevalier Rowland 15<br />

Gwinn.<br />

Apropos de la controverse entre le P. Vota et M. l’Enfant j’ay appris que malheureusement<br />

ce Pere me soubçonne d’avoir eu part à la lettre de V. M. en quoy il fait grand<br />

tort à M. l’Enfant et à moy. Je ne say si le livre de M. Jaquelot ne reparoistra bien tost.<br />

On a traduit en François le livre d’un Anglois celebre nommé M. Lock intitulé Essay 20<br />

sur l’entendement humain. Comme sa philosophie ne s’accorde pas trop avec la mienne<br />

comme lors qu’il croit que l’ame n’est pas imperissable, et qu’il ne laisse pas de marquer<br />

<strong>22</strong> comme . . . imperissable erg. L<br />

1 Beuchling: W. D. von Beichlingen. 5 lettre . . . primat: Gemeint ist möglicherweise der Brief<br />

J.-B. Colberts marquis de Torcy vom 3. Dezember 1702 an A. M. S. Radziejowski; vgl auch N. 109.<br />

6 detention: Der französische Gesandte Ch.-Fr. de Caradas Du Heron war im November 1702 in Warschau<br />

verhaftet worden, vgl. die Korrespondenz zwischen <strong>Leibniz</strong> und Hertel von Ende November/Anfang<br />

Dezember 1702 (I, 21). 7 l’imprimé: nicht ermittelt. 9 Roy: August II. von Polen. 12 feu<br />

Roy: Johann III. Sobieski. 16 Gwinn: Sir R. Gwynne war kurz zuvor nach Hannover übergesiedelt,<br />

er setzte sich für die englische Sukzesssion ein, vgl. Schnath, Geschichte, 4, 1982, S. 87, S. 1<strong>22</strong>–139.<br />

17 controverse: Zu den theologischen Diskussionen zwischen Vota und den reformierten Hofpredigern<br />

im März vgl. N. 28 und N. 184. 18 lettre: vgl. N. 233 und N. 334. 19 livre: Eine Neuauflage von<br />

I. Jaquelot, Dissertations sur l’existence de Dieu, 1697, erschien erst 1744. 20 traduit: Zur 1700<br />

erschienenen französischen Übersetzung von J. Locke, An Essay concerning Humane Understanding,<br />

1694, s. SV.

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