Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

672 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 394
du cloiter Henig le 9 vamber
je suis bien punie de ne vous avoir marqué aux juste le couvant où je demeur an
atandent des nouvelles qui puisse me determiner à autre chose puisque cella m’a suspandus
le plaisir de ressevoir de vos nouvelle et me retient ancor unne lestre de la reinne et
5 mais papié. je comte de vous voir M r quand vous viendray fair vostre cour à M r le dux.
j’yray le voir d’aujourduy an 8[.] ces honetteté ne permette pas que je m’an dispance
plus lon temps sans me donner un air toutafait de retrete et le traup de menagement
d’ailleur pouroit me rander ancor plus suspecte à certains androit. je chwoisiray donc
un melieux an cella de sorte que dant mais visite il n’y paroisse que de la bienseance et
10 dant mon sejour d’issy que de la comodité dont unne santé aussy delicatte que la mienne
peut toujour avoir besuoin[.] d’alieur je suis sur la routte de Franquefort et Chée. j’an
atant des nouvelles et il n’est que trop vray que j’an manque et le desorder que la gere
respant dant toute la Suabe est un pretexte que trop valabell[.] si ma femme de chamber
a esté conue cella ne fera rient d’autant plus que l’on la revoy ancor à Hanover apresant
15 et qu’elle a dit qu’elle estoit venus an compagnie d’unne femme d’ofissié quand à moy
personne m’a resconue[.] je n’ay pus soutenir issy mon iconitaux que pandent 8 jours et
M r de Montalbant me cherchant à Wolfenbüttel m’a atiray les premié compliments de
cette cour[.] pourvue que mon autre ne soit toujour ignoré scay tous que je demande[.]
vous serviray de l’adresse issy juointe pour les lestre hordinair et pour ceux de la reine
20 celle de M r Walter grandmaitre de l’academie peut servir. quand je scauray l’arivay de
M me l’electrisce je me donneray l’honneur de luis escrire[.] assuray la toujours de mes
profond respecs an [a]tandent[.] je vous prie d’ant presanter aux tant à M r l’electeur.
4 lestre de la reinne: die Fürstin erwartete vermutlich Antwort auf ihr Schreiben an Sophie Charlotte
von Ende Oktober 1703 (vgl. N. 379 und N. 399). 5 mais papié: Unterlagen zu ihrer Rechtfertigung,
die Luise von Hohenzollern Kurfürst Georg Ludwig über Leibniz hatte zukommen lassen und
um deren baldige Rücksendung sie gebeten hatte (vgl. N. 379). 5 M r le dux: Herzog Anton Ulrich
von Wolfenbüttel. 8 certains androit: etwa der Wiener Hof, vor dem sie sich gegen den Vorwurf der
Agententätigkeit für Frankreich verantworten sollte (vgl. N. 377 Erl. und N. 399). 11 sur la routte
. . . Chée: im Sinne von auf dem Wege in ihre schwäbische Heimat, über Frankfurt a. M. und Kehl, wohin
sie sich derzeit aber schon der Kriegsereignisse wegen nicht begeben konnte (vgl. N. 265 Erl., vgl. auch
das Schreiben Georg Ludwigs an Sophie vom 13. Oktober 1703, gedr.: Schnath, Briefe Georg Ludwigs,
1976, S. 295–297, hier S. 296). Kehl war im März 1703 von französischen Truppen eingenommen worden.
13 femme de chamber: vermutlich die in N. 377 erwähnte Tochter A. Janullis. 20 M r Walter: F. H. v.
Walter. 20 l’arivay: Kurfürstin Sophie war wahrscheinlich am 8. November aus Berlin nach Hannover
zurückgekehrt (vgl. N. 387).