Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

580 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 339
A Milord Rocksbury pair du royaume d’Ecosse
Milord Septemb. 1703
J’ay esté ravi d’apprendre par vostre propre main que vous estiés en bonne santé, et
que vous continués d’avoir de la bonté pour moy. Vous y avés joint meme le regal d’un
5 livre d’un de vos compatriotes sur quelques points subtils de Mathematique et duquel
je fais mes tres humbles remercimens. Il n’est venu icy que tard par la voye de Breme,
sans cela j’auray répondu plus tost aussi. Cependant je n’ay point differé de donner part
à la Reine de Prusse des sentimens Milord que vous continués d’avoir pour Sa M té , qui
m’a fait la grace de repondre en des termes si avantageux pour vous, qu’il n’y a rien à
10 adjouter.
Ce Mons. Cheinaeus auteur du livre paroist estre capable de faire quelque chose
d’utile. Et je souhaite qu’à l’exemple de M. Pitcarne il joigne les recherches de la nature et
sur tout des maladies à celle des mathematiques. Les Écossois font bien voir que leur esprit
peut aller du pair avec celuy des Anglois. Messieurs David Gregory et Creigh s’evertuent
15 avec succés dans les mathematiques: mais feu Monsieur Jaques Gregory sur tout estoit un
genie excellent. Je ne dis rien de l’illustre Lord Nepier auteur des Logarithmes. [J’espere
aussi que M. Cunningham que j’ay connu autresfois à Florence fera honneur à sa nation
quand il voudra faire part au public des belles connoissances qu’il possede.]
2 f. Milord (1 ) Qvoyqve j’aye attendu la reception (2 ) J’ay L 2 Septemb. (1 ) Aoust (2 ) Septemb.
L 12 utile. (1 ) Il est bon qve les jeunes gens comme (2 ) Et L 16 l’ (1 ) incomparable
(2 ) illustre L
hung erst nach Eingang dieses Briefes, kaum vor dem zweiten Septemberdrittel, für wahrscheinlich. Die
Abfertigung unseres Stückes (nicht gefunden, jedoch zu erschließen aus einer verworfenen Formulierung
in N. 430) erreichte Ker of Roxburghe nicht, wie aus Leibniz’ Brief vom 11./22. März 1704, dem nächsten
Stück der Korrespondenz (Druck in I, 23; gedr. Klopp, Werke, 9, 1873, S. 73–74), hervorgeht. 5 livre:
vgl. G. Cheyne (SV.); später von Leibniz besprochen, vgl. N. 342 und N. 393 sowie SV. 6–9 tard
. . . repondre: Dass der Brief N. 235 jedenfalls zu Anfang Juli vorlag, ergibt sich aus dem Eingehen
Königin Sophie Charlottes in N. 283 auf Empfehlungen Kers of Roxburghe, die Leibniz übermittelt
hatte. 12 f. Pitcarne . . . mathematiques: A. Pitcairne, Dissertationes medicae, 1701, erörtert neben
mathematischen inbesondere medizinische Themen. 14 Creigh: J. Craig. 16 auteur: J. Napier
(s. SV.). 16–18 [J’espere . . . possede.]: Mit eckigen Klammern markierte Leibniz Passagen, die er nicht
endgültig beibehalten wollte. 17 à Florence: im Jahre 1689, vgl. I, 8 N. 303 Erl. 18 connoissances:
A. Cunningham, gest. 1730, arbeitete an einer Digesten-Ausgabe (nicht erschienen).